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Actualité exoplanétaire


jackbauer

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JackBauer:

Tu avais si bien explique plutot qu'il n'etait pas possible de calculer la masse des exoplanets car Kepler pouvait seulement mesurer la taille?

Sans doute I'll y a quelque chose qui echappe?

Modifié par VNA
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Le calcul des TTV tient en effet une place importante dans le programme HEK

Dans le cas spécifique de notre candidate exomoon, il n'y a pas, bien sur de mesure directe de la masse de la planète et de son satellite ; L'argumentation des auteurs, dans leur papier, est assez vague (…we are able to derive a mass based on the photodynamical model fit…) :

 

a33JeyMJ.jpg

Modifié par jackbauer
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  • 3 semaines plus tard...
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Ce n'est pas nouveau qu'il y ait cette terminologie abusive.

Et le titre de l'autre article "Here’s Your Critical Guide to the Hospitable Earth-Like Exoplanets" et le "here are some of the closest candidates for humanity’s next home." montre que les journalistes (même s'ils sont du sérail des scientifiques ou assimilés) utilisent le filon qui attire l'oeil, éveille l'intérêt ... bref "fait vendre".

 

La journaliste qui a écrit l'article Let's Lose the Term "Habitable Zone" for Exoplanets Elizabeth Tasker (an Associate Professor at the Japanese Aerospace Exploration Agency (JAXA) donne une arumentation sérieuse pour expliquer les limites des données qu'on peut recueillir actuellement. Et qu'il est plus qu'hasardeux d'extrapoler en utilisant des termes et des expressions qui sont scientifiquement sans fondement.

 

Je crains que même s'il y avait une tentative de la part d'astronomes, d'exo-biologistes etc ... de corriger le tir par exemple en demandant plus de rigueur dans les publications scientifiques professionnelles cela soit vain.

 

Car les équipes de recherche* qui sont toujours en quête de financement ne manquent pas d'exploiter le "filon" dans leurs publications, surtout qu'il s'agit d'un créneau particulièrement prisé depuis la découverte de la première exo-planète.

 

* certainement pas toutes, mais cela ne manque pas.

Modifié par montmein69_2
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  • 1 mois plus tard...

Yo !

 

Un petit article de C&E. https://www.cieletespace.fr/actualites/la-planete-proxima-du-centaure-b-faussement-habitable

 

Une autre étude visant à déterminer si une planète orbitant une naine M peut avoir une atmosphère. Guère optimiste.

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  • 1 mois plus tard...

NGTS-1b, encore une exoplanète, mais le problème est qu'elle est vraiment "grosse" (par rapport à son étoile hôte), au point qu'elle ne devrait pas exister :

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-decouverte-d-une-planete-monstre-remet-en-cause-les-connaissances-sur-la-formation-des-planetes-1509534243

 

https://www.ras.org.uk/news-and-press/3062-monster-planet-discovery-challenges-formation-theory

Modifié par pas03410
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NGTS-1b, encore une exoplanète, mais le problème est qu'elle est vraiment "grosse" (par rapport à son étoile hôte), au point qu'elle ne devrait pas exister :

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-decouverte-d-une-planete-monstre-remet-en-cause-les-connaissances-sur-la-formation-des-planetes-1509534243

 

https://www.ras.org.uk/news-and-press/3062-monster-planet-discovery-challenges-formation-theory

 

Nos connaissances une nouvelle fois mis a defaut. On comprend vraiment que ces découvertes d'exoplanètes sont un tresor pour nous permettre de mieux comprendre notre propre planete et notre propre systeme

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Ce n'est pas nouveau qu'il y ait cette terminologie abusive.

Et le titre de l'autre article "Here’s Your Critical Guide to the Hospitable Earth-Like Exoplanets" et le "here are some of the closest candidates for humanity’s next home." montre que les journalistes (même s'ils sont du sérail des scientifiques ou assimilés) utilisent le filon qui attire l'oeil, éveille l'intérêt ... bref "fait vendre".

 

La journaliste qui a écrit l'article Let's Lose the Term "Habitable Zone" for Exoplanets Elizabeth Tasker (an Associate Professor at the Japanese Aerospace Exploration Agency (JAXA) donne une arumentation sérieuse pour expliquer les limites des données qu'on peut recueillir actuellement. Et qu'il est plus qu'hasardeux d'extrapoler en utilisant des termes et des expressions qui sont scientifiquement sans fondement.

 

Je crains que même s'il y avait une tentative de la part d'astronomes, d'exo-biologistes etc ... de corriger le tir par exemple en demandant plus de rigueur dans les publications scientifiques professionnelles cela soit vain.

 

Car les équipes de recherche* qui sont toujours en quête de financement ne manquent pas d'exploiter le "filon" dans leurs publications, surtout qu'il s'agit d'un créneau particulièrement prisé depuis la découverte de la première exo-planète.

 

* certainement pas toutes, mais cela ne manque pas.

 

Nommons la "habitable zone" la "earth-like habitability zone" pour essayer d'être plus précis. Quant a ce qu'on pourrait appeler une "life-bearing zone" il semblerait que ca puisse être un peu partout en fait

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NGTS-1b, encore une exoplanète, mais le problème est qu'elle est vraiment "grosse" (par rapport à son étoile hôte), au point qu'elle ne devrait pas exister :

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-decouverte-d-une-planete-monstre-remet-en-cause-les-connaissances-sur-la-formation-des-planetes-1509534243

 

https://www.ras.org.uk/news-and-press/3062-monster-planet-discovery-challenges-formation-theory

 

 

Merci pour l’info !

En fait d’autres planètes géantes ont déjà été découvertes autour de naines rouges ; Le communiqué de l’ESO (lien ci-dessous) cite Kepler-45b et HATS-6b

 

http://www.eso.org/public/france/announcements/ann17076/?lang

 

La découverte a été réalisée par la méthode des transits grâce au nouvel observatoire (robotisé) NGTS près du VLT au Chili (constitué par 12 petits télescopes de 20cm)

HARPS a permis de déterminer sa masse.

La photo de l’observatoire de Nice (!) qui illustre l’article de France bleu est fantaisiste

 

Rendons honneur au NGTS :

 

AMiML0l5_o.jpg QrrxmUKv_o.jpg LJeLqCTK_o.jpg

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NGTS-1b, encore une exoplanète, mais le problème est qu'elle est vraiment "grosse" (par rapport à son étoile hôte), au point qu'elle ne devrait pas exister :

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-decouverte-d-une-planete-monstre-remet-en-cause-les-connaissances-sur-la-formation-des-planetes-1509534243

 

https://www.ras.org.uk/news-and-press/3062-monster-planet-discovery-challenges-formation-theory

 

Bonsoir.

 

Cette découverte me rappelle par son aspect un fil que je ne retrouve pas.:mad:

 

La question était sur la possibilité d'une planète plus grosse que son étoile.

 

Bon ici ce n'est pas le cas car planète fait un quart de la taille de son étoile...

 

Merci pour la nouvelle.:)

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Cette découverte me rappelle par son aspect un fil que je ne retrouve pas.:mad:

 

La question était sur la possibilité d'une planète plus grosse que son étoile.

 

 

Salut, tu penses certainement à EBLM J0555-57Ab, la mini-étoile qui elle aussi bouscule les théories actuellement admises (http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=150042)

 

Et bien vu jackbauer pour l'erreur de France Bleu :)

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J'ai une petite question... Enfin quelques-unes, en fait...

 

La détection des exoplanètes par la méthode des vitesses radiales est quelque chose d'effroyablement précis. Il est déjà clair que l'élargissement des raies pose problème dans le cas des étoiles à rotation rapide, ce qui est notamment le cas des étoiles chaudes. Mais je vois deux autres problèmes potentiels:

_ le rougissement relativiste de la longueur d'onde lié à la masse de l'étoile: quel est son ordre de grandeur? Peut-il être gênant?

_ l'expansion de l'univers

 

Au sujet de l'expansion de l'univers, la valeur admise actuellement est d'environ 70km/s par mégaparsec. Tripatouiller les unités nous amène à 2cm/s par année-lumière environ. A 500 al, ça nous donne 10m/s de vitesse d'éloignement due à l'expansion de l'univers: c'est plus que la meilleure sensibilité des instruments actuels. Cet effet oblige-t-il les astronomes à peaufiner leur connaissance des distances pour le calibrage des spectres?

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J'ai une petite question... Enfin quelques-unes, en fait...

 

La détection des exoplanètes par la méthode des vitesses radiales est quelque chose d'effroyablement précis. Il est déjà clair que l'élargissement des raies pose problème dans le cas des étoiles à rotation rapide, ce qui est notamment le cas des étoiles chaudes. Mais je vois deux autres problèmes potentiels:

_ le rougissement relativiste de la longueur d'onde lié à la masse de l'étoile: quel est son ordre de grandeur? Peut-il être gênant?

_ l'expansion de l'univers

 

Au sujet de l'expansion de l'univers, la valeur admise actuellement est d'environ 70km/s par mégaparsec. Tripatouiller les unités nous amène à 2cm/s par année-lumière environ. A 500 al, ça nous donne 10m/s de vitesse d'éloignement due à l'expansion de l'univers: c'est plus que la meilleure sensibilité des instruments actuels. Cet effet oblige-t-il les astronomes à peaufiner leur connaissance des distances pour le calibrage des spectres?

Non, ce n'est pas un problème. Pour rappel cette méthode vise à mesurer un écart périodique de vélocité radiale, causé par l'influence gravitationnelle d'une ou plusieurs planètes autour d'un astre. En mesurant cet écart, on peut le faire coller à un modèle de mécanique spatiale permettant de savoir précisément la masse et l'orbite de la/les exoplanète(s).

 

Le décalage Doppler n'a donc pas d'importance ici puisqu'il s'appliquera de manière constante à tout le domaine spectral, les écarts ne sont pas faussés. Effectivement il doit devenir problématique à des redshifts élevés, mais à ce moment là l'éloignement est de toute façon trop considérable pour détecter des exoplanètes, et il suffit d'appliquer ce redshift au décalage Doppler mesuré pour retrouver la valeur initiale.

 

_ le rougissement relativiste de la longueur d'onde lié à la masse de l'étoile: quel est son ordre de grandeur? Peut-il être gênant?

Non ce n'est pas gênant, ces mesures nécessitent un échantillon statistique importante, de l'ordre d'une centaine de raies sur tout le domaine spectral, parce que justement la fluctuation d'une seule raie serait peu parlante. Ensuite, le rougissement sera linéaire et constant sur tout le domaine, donc là non plus cela ne fausse pas les mesures.

Modifié par Spectrahm
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Salut, tu penses certainement à EBLM J0555-57Ab, la mini-étoile qui elle aussi bouscule les théories actuellement admises (http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=150042)

 

 

Bonsoir.

Comment t'as deviné.:be:

 

Merci pas03410 :).

 

Une chose est sure sur WA y a de l'info et de l'intprospection.;)

Modifié par bang*gib
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http://www.eso.org/public/france/news/eso1735/?lang

 

Formidables résultats d’ALMA qui vient d’observer Proxima du Centaure !!

On sait déjà qu’il y a une planète dans la ZH, mais ce que vient de découvrir l’interféromètre géant c’est un système complexe avec des ceintures de poussières, synonyme de promesse pour l’existence d’autres planètes (comme le suggère le Survey en cours de HARPS)

 

Extrait :

 

Guillem Anglada de l’Institut d’Astrophysique d’Andalousie (CSIC), Grenade, Espagne, et auteur principal de la nouvelle étude, explique toute l’importance de cette découverte : “La détection de poussière autour de Proxima fait suite à la découverte de l’exoTerre Proxima b. Elle suggère, pour la toute première fois, l’existence d’un système planétaire complexe ne se résumant pas à une simple planète, autour de l’étoile la plus proche de notre Soleil.”

Les ceintures de poussière constituent les vestiges de la matière qui ne s’est pas agglomérée en corps de dimensions plus élevées telles les planètes. Les particules de roche et de glace qui composent ces anneaux arborent des tailles variées, allant du grain de poussière le plus fin, de diamètre inférieur au millimètre, aux corps semblables à des astéroïdes de plusieurs kilomètres de diamètre .

La poussière semble former une ceinture dont la distance à Proxima Centauri avoisine plusieurs millions de kilomètres et dont la masse totale est estimée au centième de la masse terrestre. La ceinture est caractérisée par une température voisine de -230 degrés Celsius, semblable à celle de la Ceinture de Kuiper située en périphérie du Système Solaire.

En outre, les données d’ALMA suggèrent l’existence d’une autre ceinture, dix fois plus éloignée et composée de poussière de température moindre. Cette découverte, si elle se trouvait confirmée, soulèverait bien des questions quant à la nature de cette ceinture périphérique située dans un environnement particulièrement froid et à distance élevée d’une étoile de température et de luminosité inférieures à celles du Soleil. L’une et l’autre ceintures sont plus éloignées de Proxima Centauri que la planète Proxima b, qui orbite autour de son étoile hôte à quatre millions de kilomètres seulement [3].

Guilhem Anglada détaille les conséquences de cette découverte : “Ce résultat permet d’envisager l’existence, autour de Proxima Centauri, d’un système planétaire complexe, fruit de multiples interactions ayant abouti à la formation d’une ceinture de poussière. Une étude plus approfondie devrait révéler les localisations de planètes non identifiées à ce jour.”

(…)

Pedro Amada, co-auteur de l’étude et également chercheur à l’Institut d’Astrophysique d’Andalousie, revient sur l’importance de cette observation : “Ces premiers résultats montrent qu’ALMA est capable de détecter des structures de poussière en périphérie de Proxima. De prochaines observations nous procureront une image plus détaillée du système planétaire de Proxima. En les combinant avec l’étude des disques protoplanétaires autour de jeunes étoiles, de nombreux détails des processus qui ont conduit à la formation de la Terre et du Système Solaire voici 4600 millions d’années seront dévoilés. Ce que nous observons aujourd’hui constitue un simple amuse-bouche comparé à ce qui nous attend !”

 

Article sur le site de C&E :

http://www.cieletespace.fr/actualites/proxima-du-centaure-un-systeme-planetaire-complexe

 

Article de Guillaume Cannat sur le site du Monde :

http://autourduciel.blog.lemonde.fr/2017/11/03/lexistence-possible-dun-systeme-planetaire-complexe-autour-de-proxima-centauri-et-autres-rendez-vous-astronomiques/

 

 

Papier des découvreurs :

 

https://arxiv.org/abs/1711.00578

 

ALMA Discovery of Dust Belts Around Proxima Centauri

 

 

Schéma expliquant le système de Proxima

En 3 («*unknow source*»), une nouvelle planète ?

 

Fx32dKiP_o.jpg

Modifié par jackbauer
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Non, ce n'est pas un problème. Pour rappel cette méthode vise à mesurer un écart périodique de vélocité radiale, causé par l'influence gravitationnelle d'une ou plusieurs planètes autour d'un astre. En mesurant cet écart, on peut le faire coller à un modèle de mécanique spatiale permettant de savoir précisément la masse et l'orbite de la/les exoplanète(s).

 

Le décalage Doppler n'a donc pas d'importance ici puisqu'il s'appliquera de manière constante à tout le domaine spectral, les écarts ne sont pas faussés. Effectivement il doit devenir problématique à des redshifts élevés, mais à ce moment là l'éloignement est de toute façon trop considérable pour détecter des exoplanètes, et il suffit d'appliquer ce redshift au décalage Doppler mesuré pour retrouver la valeur initiale.

 

 

Non ce n'est pas gênant, ces mesures nécessitent un échantillon statistique importante, de l'ordre d'une centaine de raies sur tout le domaine spectral, parce que justement la fluctuation d'une seule raie serait peu parlante. Ensuite, le rougissement sera linéaire et constant sur tout le domaine, donc là non plus cela ne fausse pas les mesures.

 

Merci pour tes réponses, Spectrahm!

Tu as raison, ça donnerait juste un glissement dans les calages, or ils bossent sur des différences de longueurs d'onde, même pas sur les longueurs d'onde elles-mêmes.

J'aurais dû y penser tout seul, en fait... lol!

Se dépatouiller des raies très élargies des étoiles en rotation rapide doit être beaucoup plus difficile, finalement.

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Bonjour à tous et à toutes.

 

Je me pose une question sur les méthodes de détection des exoplanètes, quand une équipe détecte une planète à l'aide de télescopes terrestres (VLT, HTFC, etc..) et spatial (Kepler, Spitzer, Corot), y-a-il complémentarité dans les méthodes pour être sur des résultats?

 

Si par exemple, prenons le cas de Proxima B, elle fut découverte par le transit, mais y-a t-il eu aussi une confirmation par la vitesse radiale? je sais par contre qu'en détection radio ALMA a fait son taf...

 

Merci.

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Bonjour à tous et à toutes.

 

Je me pose une question sur les méthodes de détection des exoplanètes, quand une équipe détecte une planète à l'aide de télescopes terrestres (VLT, HTFC, etc..) et spatial (Kepler, Spitzer, Corot), y-a-il complémentarité dans les méthodes pour être sur des résultats?

 

Si par exemple, prenons le cas de Proxima B, elle fut découverte par le transit, mais y-a t-il eu aussi une confirmation par la vitesse radiale? je sais par contre qu'en détection radio ALMA a fait son taf...

 

Merci.

 

Bonsoir Wilson,

Comme personne ne t'a répondu, je me lance. Oui, il y a bien sûr complementarité entre les méthodes de détection. Par exemple, le satellite Kepler ne détecte "que" des "planètes candidates" qui sont ensuite confirmées au sol par la même méthode ou la méthode des vitesses radiales.

Mais attention, au sol, il est plutôt facile de confirmer des découvertes de grosses planètes mais beaucoup plus difficilement des planètes de type terrestre.

Même chose pour Proxima B. Il fallait découvrir des mouvements de l'ordre de 10cm/s pour une planète terrestre, soit à la limite extrême des résolutions des télescopes (1m/sec pour les Jupiter). Mais avec le spectro Espresso fourni par la Suisse ça devrait être bien plus facile dès l'an prochain.

 

En espérant avoir répondu même partiellement à tes interrogations.

Niman 1992

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houla houla houla...

Proxima b n'a pas été découverte par transit mais par vitesse radiale !! C'est le spectrographe HARPS qui a pu déterminer sa masse minimum : 1.27 fois celle de la Terre

Il y a très peu d'exoplanètes découvertes et confirmées par deux méthodes différentes, y compris celles détectées par KEPLER (mission 1 de 2009 à 2013) : elle gravitent autour d'étoiles très lointaines et très faibles pour les mesures en vitesse radiales, ou alors elles sont très imprécises

L'entrée en service d'ESPRESSO, encore plus précis que HARPS, devrait permettre de découvrir des planètes de 1 masse terrestre dans la ZH d'une étoile de type solaire....

 

Un bon exemple de planète découverte par transit puis confirmée par vitesse radiale : LHS 1140b

http://www.eso.org/public/news/eso1712/

Modifié par jackbauer
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Merci pour vos réponses.

 

Je continue mes interrogations sur les concepts de zone habitable et surtout sur les étoiles cibles de type G et K qui me semblent beaucoup plus appropriées pour une stabilité planétaire dans le temps, par rapport aux étoiles naine rouge de type M ou N, qui, elles, sont sujettes à trop d'effluves de rayons gamma et X qui perturberaient les atmosphères, c'est pour cette raison que le système Trappist 1 me semble encore éloigné d'une réalité habitable même si il y a de grandes chances pour que l'une des planètes en orbite puisse retenir l'eau.

 

En espérant plus tard, avec l’observatoire spatial PLATO et surtout l'E-ELT, pourrions nous découvrir des rocheuses de masses terrestre autour d'étoile de type G ou K comme Epsilon Eridani, Tau CETI, Chara, ou 18 Scorpi....

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Merci pour vos réponses.

 

Je continue mes interrogations sur les concepts de zone habitable et surtout sur les étoiles cibles de type G et K qui me semblent beaucoup plus appropriées pour une stabilité planétaire dans le temps, par rapport aux étoiles naine rouge de type M ou N, qui, elles, sont sujettes à trop d'effluves de rayons gamma et X qui perturberaient les atmosphères, c'est pour cette raison que le système Trappist 1 me semble encore éloigné d'une réalité habitable même si il y a de grandes chances pour que l'une des planètes en orbite puisse retenir l'eau.

 

En espérant plus tard, avec l’observatoire spatial PLATO et surtout l'E-ELT, pourrions nous découvrir des rocheuses de masses terrestre autour d'étoile de type G ou K comme Epsilon Eridani, Tau CETI, Chara, ou 18 Scorpi....

 

Complètement d'accord avec toi sur l'intérêt de se tourner maintenant vers les naines K...c'est d'ailleurs ce qu'envisagent fortement les astronomes.

S'agissant de Trappist-1, je vois un clivage entre les deux rives de l'océan atlantique...Chez nous, quand on regarde les études, on voit qu'il y a une possibilité d'habitabilité sur Trappist-1e si cette planète contient une atmosphère dense. Aux States, les américains restent plutôt sur les données de décembre 2016 de Kepler à savoir 1 éruption solaire tous les 2 jours durant 80 jours avec une éruption de la dimension de celle que nous avons subi en 1859....et donc pour eux, les (éventuelles) atmosphères ont été soufflées depuis longtemps... c'est rédhibitoire....Réponse avec les observations du JWST qui tranchera à l'été 2019...croisons les doigts ;)

Niman1992

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Bonjour à tous,

 

J'évoquais il y a peu le nouveau spectographe Espresso qui sera installé sur le VLT en fin d'année. Voici un document intéressant sur ce nouveau bijou. En première partie, les possibilités d'Espresso. La seconde partie du document est plus technique.

Nous allons bientôt découvrir de nouvelles Exoterres autour d'étoiles solaires...:rolleyes:

 

https://arxiv.org/pdf/1711.05250.pdf

 

Niman1992

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HOURRA !!!!!!!

 

http://www.eso.org/public/france/news/eso1736/?lang

 

eso1736fr — Communiqué de presse scientifique

 

Découverte, à très grande proximité du Système Solaire, d’un monde tempéré autour d’une étoile calme

 

L’instrument HARPS de l’ESO a découvert une exoplanète de type Terre autour de Ross 128

 

La publication scientifique :

 

https://www.eso.org/public/archives/releases/sciencepapers/eso1736/eso1736a.pdf

 

A temperate exo-Earth around a quiet M dwarf at 3.4 parsecs

 

La masse minimum de ROSS 128b est de 1,35 fois celle de la Terre

Sa période est de 9,9 jours

Elle reçoit 1,38 fois la lumière que la Terre reçoit du Soleil (du moins sur sa face éclairée, car à cette distance de son étoile la planète présente toujours la même face…)

 

Un article de S. Brunier sur le site de S&V :

https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/decouverte-une-exoplanete-terrestre-a-seulement-11-annees-lumiere-9968

 

Article sur le site de C&E

 

https://www.cieletespace.fr/actualites/ross-128-b-decouverte-d-une-exo-terre-a-proximite-du-systeme-solaire

 

Extrait :

 

Mais s'il s'avère que la petite exoplanète peut posséder de l'eau liquide, alors elle est probablement plus prometteuse encore que Proxima b en termes d'habitabilité : « Proxima b est une planète extraordinaire, évidemment notre meilleure cible aujourd'hui pour l'étude des atmosphères des petites planètes, mais elle a un handicap : son soleil Proxima du Centaure est une étoile très active, qui la bombarde en permanence de rayons X et d'ultraviolets nocifs. Au contraire, Ross 128 est très calme. Nous n'avons pas enregistré une seule éruption pendant les 80 jours d'observation menées sur elle avec le satellite Kepler », explique son découvreur Xavier Bonfils (université Grenoble Alpes).

Modifié par jackbauer
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HOURRA !!!!!!!

 

Je suis d'accord avec toi. On tient là a priori le monde le plus "accessible" connu.

Je guette également le système d'Epsilon Eridani: il a sa Jupiter, qui n'a pas migré près de l'étoile, il ne reste plus qu'à lui trouver une terre ou une super-terre à 100 millions de km de l'étoile...

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