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Définition de la vie


Invité shf

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Bonjour,

Merci à tous pour les infos très intéressantes concernant la comète artificielle :)

Il y a quelque temps j'ai posté une étude qui fait mention de la découverte

de HNCO dans les atmosphères cométaires , HNCO pourrai selon l'étude

provenir de la dégradation de la thymine et de l'uracile , l'atmosphère de Titan

possède HCN , mais pas HNCO ce qui me semble normal car l'atmosphère de Titan est tout au début de la chaîne prébiotique :)

Cette étude va dans le sens d'une possible synthèse de molécules organiques

voir plus ...:?:.l'étude de la comète artificiel même s'il n'est pas question

d'uracile et de thymine apporte un plus et complète ces recherches

C'est très technique ....... mais éclairant ;)

http://www.lisa.univ-paris12.fr/~schwell/Habilitation%20M%20SCHWELL.pdf

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...les critères qui permettent de dire qu'une ensemble (probablement moléculaire) est vivant

 

bonjour.

C'est une question qui a déjà été posée à l'un de mes amis (informaticien), par un maître de conférences à l'Insa de Lyon.

N'ayant pas de réponse, il m'a transmis la question.

Ce qui est curieux car, en tant que conducteur d'engins de chantier, je n'ai aucune qualification pour répondre.

Je lui ai naturellement demandé pourquoi il m'a envoyé la question et il m'a dit que je suis le seul qu'il connait qui sache répondre.

Je lui ai donc répondu

J'ai lu quelques unes des réponses dans ce fil, et n'ayant pas trouvé une que ressemblait à la mienne, la voici.

NB: C'est une hypothèse, mais je ne vais pas utiliser pas le conditionnel car ce serait (non c'est) fatiguant à lire

 

 

Elle est un peu longue car je n'ai pas eu le temps pour la condenser.

Il y a des fois où, pour donner une définition, on est aussi obligé de donner une explication en même temps, ce que met la barre un peu haut.

 

On peut considérer deux classes de définitions.

 

1 les définitions qui portent sur des choses existants.

Ce sont des objets ou transformations concernant des objets ayant une masse (M)

situés en un endroit dans l'espace et ayant une grandeur physique (L).

et ayant un temps de début et de fin (t).

 

2 les définitions qui portent sur des choses inexistants.

ne pouvant être situées par M, L et t.

 

Toutes les formules physiques peuvent être testées par la méthode de dimensions.

Chaque symbole est réductible en M,L et T.

Par exemple, pour la mécanique de Newton

F = Ma

M L / t² = M L / t².

 

En considérant l'univers comme un domaine qui continent uniquement des objets physiques, tout ce qui existe est en-univers.

Il est physique.

Tout ce qui n'est pas physique est hors univers et peut seulement interagir avec l'univers.

Il ne peut y être contenu.

 

Par exemple, l'univers ne continent pas de nombres, mais les nombres interagissent avec l'univers.

Ou encore. L'univers ne contient pas de conscience: Nous sommes conscients. Notre conscience interagit avec nos neurones, mais n'est pas mesurable en termes de M,L et t.

 

La vie est un inexistant, donc dans la classe 2.

Dans cet hypothèse, la vie n'est pas quelque chose d’existant, et sa définition rentre dans la deuxième catégorie, celle qui porte sur les choses inexistantes.

Ensuite, on peut, selon une idée des ensembles, définir l'univers comme un sous-ensemble de choses existantes d'un ensemble qui comprend les choses existantes et inexistantes.

Ces inexistants, dont la vie, se manifestent comme des fuites de l'extérieur, mais ne sont pas natifs de l'univers.

Les inexistants peuvent se reconnaître entre eux, comme les nombres reconnaissent les nombres; la vie reconnait la vie; le conscient reconnait le conscient

Mais ils ne peuvent pas être définis de manière fiable, en termes du contenu de l'univers.

 

Selon cette approche, la vie est impossible à définir en termes du non vivant, c'est à dire les objets cadrés par M, L et t.

Par ailleurs, la question de la définition de la vie ne peut être posée que par le vivant qui est l'auteur de ce fil du forum.

Et la question ne peut être comprise que par le vivant qui le lit et qui y répond à cet instant.

Le fond du ciel presque (3°K tout de même !) noir symbolise l'intérieur de la bulle qui est notre univers.

Comme j'ai dit plus haut, cet univers qui n'est qu'un sous-ensemble presque vide, à l'intérieur d'un ensemble bien rempli qui "grouille la vie".

Si mon idée tient la route, nous sommes condamnés de construire une série de tautologies, chacune s'appliquant à un domaine précis.

La mathématique, par exemple, constituerait une tautologie quasiment fermée, possédant un mapping plus ou moins approximatif sur l'univers matériel.

(Sans poser une opération de multiplication, cinq pains et deux poissons peuvent nourrir une foule)

La vie serait une autre tautologie consistant en diverses définitions (bactérie, virus etc pour citer vos exemples) qui sont liées entre elles mais presque impossible à rattacher aux autres tautologies.

Le presque impossible tient au fait que chaque tautologie interagit avec l'univers et ont donc un lien mou entre elles.

Il est donc presque impossible de définir....

...les critères qui permettent de dire qu'une ensemble (probablement moléculaire) est vivant

...en termes de l'univers.

 

Comment terminer la définition de la vie ?

 

 

J'aimerais bien amener ma réponse plus loin, mais je n'ai pas bien le temps.

Je suggère qu'une personne qui veut bien, commence par examiner le vivant d'un point de vue extra-temporel. Ainsi, un vivant occupe un hyper-volume englobé par sa surface physique et sa durée de vie. Par exemple, une éponge considérée immobile, en grandissant, occuperait une forme de cône comme le fait notre représentation schématique de l'univers. Un animal aurait une forme de serpent car il se déplace. Il faudrait considérer l'existence de chaque vivant comme étant un objet. L'entité est, en quelque sort, sa biographie.

La définition d'un vivant est ce à quoi l'objet se rattache en hors-univers.

La vie dans son ensemble est aussi une entité hors univers.

Vous allez voir, une fois commencé, terminer la définition/explication n'est pas bien compliqué.

Mais bon courage quand même.

Paul

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bonjour !

 

Je viens de décrocher. Après tes savants formules chimiques que vient faire ceci ici (et qui, selon l'arborescence du fil, est en réponse à la question initiale sur la définition du vivant) ?

 

Phantom Of The Paradise...

 

pour le Wiki, c'est un film sans rapport aucun avec ce qui précède.

 

merci pour tes éclaircissements

Paul.

 

PS Je peux, en cherchant bien, trouver un lien ténu avec ce que j'ai affiché hier soir (qui vient aussi en réponse directe à la question initiale du fil). Si c'est le cas, merci de préciser ta pensée, en plaçant la remarque à la bonne place dans l'arborescence, et en citant les extraits en cause... et je ferai un plaisir de répondre. Pour inverser un lieu commun connu "à question intelligente, réponse intelligente".

 

PS2 J'anticipe sur une éventuelle suite, mais il est assez courant de vouloir effectuer une séparation artificielle entre la science "dure" (physique, chimie, biologie...) et un fourre-tout dit "sciences humaines". Il est possible que la philosophie, ait fait les frais de cette séparation, se trouvant actuellement sur une voie de garage. Avec les difficultés que confrontent l'astrophysique en ce moment, elle pourrait bientôt être réintégrée si ce n'est pas déjà en train de se faire.

Modifié par Paul_Wi11iams
orthographe
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Qui a fait la musique ? Désolé je pensais à un rapport.

 

Ok Je n'ai pas vu. c'est encore un Paul Williams qui a fait la musique. Comme lui, mon père est originaire du pays de Galles, où les Williams sont aussi rares que les Dupont en France et les homonymes sont inévitables. Bref.

 

Bon ciel.

 

Pourquoi "bon ciel"?

Si l'allusion est astronomique, je retourne le vœu avec bonheur. Si elle est théologique, je dis toute suite que je respecte la charte du forum, et n'en parle pas.

Il est objectivement vrai que, dès qu'on envisage un contexte supérieur pour l'univers, on est forcement dans un ensemble (pour utiliser le langage booléen) ou espace-solution (pour le langage de recherche opérationnel) qui peut être accepté par les adhérents de chacune des spiritualités et de religions, mais également par les athées (mais seulement si l'hypothèse est nécessaire - Occam)

Toujours pour la raison de la charte du forum, je ne vais pas plus loin sur ce terrain, que j'ai abordé, un peu interpellé par à ta salutation en "clin d’œil".

Il est possible que, moi aussi, j'ai utilisé ce type de manœuvre que j'éviterai à l'avenir. Merci pour m'avoir alerté !

Restons donc objectifs, directs et républicains (liberté, égalité fraternité!).

 

Serais-tu ouvert à l'hypothèse que l'univers puisse n'être rien d'autre qu'une interaction régulée de matière dans un environnement d'espace-temps, que la vie en tant que telle ne puisse y être contenu mais seulement interagir avec. La vie serait, alors, une tautologie, ne pouvant être défini qu'en fonction d'elle-même ce qui explique la difficulté de sa définition.

Comme démonstration de la réalité de ce type de tautologie, j'ai déjà cité l'exemple des nombres qui ne peuvent pas, selon moi, être définis en termes du contenu de l'univers.

Pour valider ou infirmer l'hypothèse d'un contexte hors univers, j'aimerais savoir ta position sur ce dernier point.

Est-ce qu quelqu'un a déjà vu un nombre ?

Les nombres existe-t-ils?

Comment définir un nombre autrement qu'en termes d'autres nombres ?

 

Paul

Modifié par Paul_Wi11iams
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Pourquoi "bon ciel"?l
C'est une formule un peu propre à ce forum souhaitant bon ciel d'observation ou de réflexion, rien à voir avec le Vatican :D

 

Ton approche est intéressante, malheureusement ces temps-ci je n'ai pas, et c'est dommage une grande énergie cérébrale, mais plutôt des maux de tête.

J'ai juste réagi à ton nom car ce film et sa musique ont étés très cultes pour moi à une lointaine époque !

 

Mais tous les avis sont les bienvenus sur ce fil bien sûr

 

Au fait, comment traiter dans ton approche (Espace-Temps) le cas particulier des cellules cancéreuses immortelles ?

 

Désolé pour le HS.

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La vie serait, alors, une tautologie, ne pouvant être défini qu'en fonction d'elle-même ce qui explique la difficulté de sa définition.

En d'autres termes, une machine aurait du mal à se comprendre/définir elle même ?

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En d'autres termes, une machine aurait du mal à se comprendre/définir elle même ?

 

Merci Je n'ai pas du tout pensé au cas particulier d'une machine qui s'examine ou qui examine les autres machines. Le type de machine concernée n'est évidemment pas un frigo ou une machine à laver. Voici Une petit extrait du Guide du Routard Galactique (Douglas Adams):

Arthur audent: Marvin, t'entends-tu avec d'autres robots

Marvin le robot dépressif: Je ne peux pas les blairer.

soit.

Arthur Clarke a envisagé le cas de l'introspection d'un robot névrosé voire psychotique 2001 l'Odysée de l'Espace

Isaac Asimov a pas mal travaillé sur des robots vivant en communauté, y compris des communautés échappant au contrôle humain. Il a aussi envisagé différentes entités conscientes existant en tant que programmes au sein d'un ordinateur True Love.

C'était juste pour citer trois exemples. J'en rajoute un, mais préfère m'arrêter là.

 

Un cas émouvant décrit dans la série télévisée anglaise Dr Who: the robots of death c1975, parle d'un robot policier qui a partiellement échoué dans sa mission

le robot D84: J'ai échoué

le Docteur: L'échec est l'une des plus grandes qualités de l'ordre pensant

C'est donc l'humain qui tente de consoler la machine attristée.

 

Je pense qu'une éventuelle machine consciente serait probablement une partie de ce qui est la conscience en générale. La communication engendrée ressemblerait beaucoup à celle qui existe entre l'homme et l'animal. Le jeune chat chez nous a été triste d'avoir été rejeté par sa mère qui est dans la maison en face (ce rejet semble biologiquement programmé et commandé par un changement d'odeur du petit en grandissant). L'humain console l'animal en le prenant dans les bras. C'est de la communication non-verbale

Il pourrait ne pas y avoir de véritable frontière entre les entités conscientes.

A ce moment-là nous pouvons avoir affaire à une tautologie de conscience capable de se reconnaître entre tous.

Tout en évitant de tomber dans l'angélisme. Le chat dont je viens de parler aurait vite fait de croquer une souris ou un oiseau !

Donc voilà, on trouve bien une réponse plausible. Les machines auraient la possibilité de se comprendre dès qu'elles émancipées de la contrainte d'un programme rigide. Est-ce faisable à terme ? beaucoup de scientifiques le croient.

 

Ceci dit, on dévie beaucoup du sujet initial qui est la définition du vivant ou la vie. On peut retenir que l'intelligence vivante et une possible intelligence machine sont toutes les deux des systèmes cybernétiques capables de de s’auto-réguler et se complexifier en relation avec un environnement dynamique.

 

L'exemple développé ici tend à conforter l'idée que la conscience est une tautologie parmi d'autres, indépendamment de son support physique.

Peux-tu envisager plutôt la vie et la conscience comme étant la même tautologie vue sous deux angles différents ?

Merci à "Apricot" pour la question en tout cas, et je suis ouvert à toute autre suggestion !

 

Paul

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bonjour.

C'est une question qui a déjà été posée à l'un de mes amis (informaticien), par un maître de conférences à l'Insa de Lyon.

N'ayant pas de réponse, il m'a transmis la question.

Ce qui est curieux car, en tant que conducteur d'engins de chantier, je n'ai aucune qualification pour répondre.

Je lui ai naturellement demandé pourquoi il m'a envoyé la question et il m'a dit que je suis le seul qu'il connait qui sache répondre.

Je lui ai donc répondu

J'ai lu quelques unes des réponses dans ce fil, et n'ayant pas trouvé une que ressemblait à la mienne, la voici.

NB: C'est une hypothèse, mais je ne vais pas utiliser pas le conditionnel car ce serait (non c'est) fatiguant à lire

 

 

Elle est un peu longue car je n'ai pas eu le temps pour la condenser.

Il y a des fois où, pour donner une définition, on est aussi obligé de donner une explication en même temps, ce que met la barre un peu haut.

 

On peut considérer deux classes de définitions.

 

1 les définitions qui portent sur des choses existants.

Ce sont des objets ou transformations concernant des objets ayant une masse (M)

situés en un endroit dans l'espace et ayant une grandeur physique (L).

et ayant un temps de début et de fin (t).

 

2 les définitions qui portent sur des choses inexistants.

ne pouvant être situées par M, L et t.

 

Toutes les formules physiques peuvent être testées par la méthode de dimensions.

Chaque symbole est réductible en M,L et T.

Par exemple, pour la mécanique de Newton

F = Ma

M L / t² = M L / t².

 

En considérant l'univers comme un domaine qui continent uniquement des objets physiques, tout ce qui existe est en-univers.

Il est physique.

Tout ce qui n'est pas physique est hors univers et peut seulement interagir avec l'univers.

Il ne peut y être contenu.

 

Par exemple, l'univers ne continent pas de nombres, mais les nombres interagissent avec l'univers.

Ou encore. L'univers ne contient pas de conscience: Nous sommes conscients. Notre conscience interagit avec nos neurones, mais n'est pas mesurable en termes de M,L et t.

 

La vie est un inexistant, donc dans la classe 2.

Dans cet hypothèse, la vie n'est pas quelque chose d’existant, et sa définition rentre dans la deuxième catégorie, celle qui porte sur les choses inexistantes.

Ensuite, on peut, selon une idée des ensembles, définir l'univers comme un sous-ensemble de choses existantes d'un ensemble qui comprend les choses existantes et inexistantes.

Ces inexistants, dont la vie, se manifestent comme des fuites de l'extérieur, mais ne sont pas natifs de l'univers.

Les inexistants peuvent se reconnaître entre eux, comme les nombres reconnaissent les nombres; la vie reconnait la vie; le conscient reconnait le conscient

Mais ils ne peuvent pas être définis de manière fiable, en termes du contenu de l'univers.

 

Selon cette approche, la vie est impossible à définir en termes du non vivant, c'est à dire les objets cadrés par M, L et t.

Par ailleurs, la question de la définition de la vie ne peut être posée que par le vivant qui est l'auteur de ce fil du forum.

Et la question ne peut être comprise que par le vivant qui le lit et qui y répond à cet instant.

Le fond du ciel presque (3°K tout de même !) noir symbolise l'intérieur de la bulle qui est notre univers.

Comme j'ai dit plus haut, cet univers qui n'est qu'un sous-ensemble presque vide, à l'intérieur d'un ensemble bien rempli qui "grouille la vie".

Si mon idée tient la route, nous sommes condamnés de construire une série de tautologies, chacune s'appliquant à un domaine précis.

La mathématique, par exemple, constituerait une tautologie quasiment fermée, possédant un mapping plus ou moins approximatif sur l'univers matériel.

(Sans poser une opération de multiplication, cinq pains et deux poissons peuvent nourrir une foule)

La vie serait une autre tautologie consistant en diverses définitions (bactérie, virus etc pour citer vos exemples) qui sont liées entre elles mais presque impossible à rattacher aux autres tautologies.

Le presque impossible tient au fait que chaque tautologie interagit avec l'univers et ont donc un lien mou entre elles.

Il est donc presque impossible de définir....

 

...en termes de l'univers.

 

Comment terminer la définition de la vie ?

 

 

J'aimerais bien amener ma réponse plus loin, mais je n'ai pas bien le temps.

Je suggère qu'une personne qui veut bien, commence par examiner le vivant d'un point de vue extra-temporel. Ainsi, un vivant occupe un hyper-volume englobé par sa surface physique et sa durée de vie. Par exemple, une éponge considérée immobile, en grandissant, occuperait une forme de cône comme le fait notre représentation schématique de l'univers. Un animal aurait une forme de serpent car il se déplace. Il faudrait considérer l'existence de chaque vivant comme étant un objet. L'entité est, en quelque sort, sa biographie.

La définition d'un vivant est ce à quoi l'objet se rattache en hors-univers.

La vie dans son ensemble est aussi une entité hors univers.

Vous allez voir, une fois commencé, terminer la définition/explication n'est pas bien compliqué.

Mais bon courage quand même.

Paul

 

Paul, je pense peut-être en discuter avec vous en direct.

 

J'ai pris note de votre site !

 

Passez une bonne fin de week-end ! Mes excuses, j'aurais du dire, bonne fin de semaine ! lol

Modifié par sextant
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bonjour "Sextant".

 

merci de m'avoir accordé le privilège de ce tout premier message sur le forum public Webastro et bienvenue, bien que je me sens toujours un peu... visiteur.

 

J'ai pris note de votre site !

 

et bonne visite, même si ce site est un peu alambiqué.

 

Paul, je pense peut-être en discuter avec vous en direct.

 

no problem.

Le direct, parfois téléphonique, présente un gain de temps par rapport au différé.

Cependant, j'ai le plus grand respect pour ce forum et ses participants.

Si la communication est fructueuse, je propose de poster un résumé par la suite.

 

Paul.

 

PS Pour ne pas alourdir la page du forum, et dans la mesure du possible, j'essaie de citer uniquement les phrases auxquelles j'ai à répondre à l'aide des QUOTE /QUOTE entre crochets.

Modifié par Paul_Wi11iams
orthographe
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  • 1 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
Besoin de vos avis !!!

 

Selon vous, quels sont les critères qui permettent de dire qu'une ensemble (probablement moléculaire) est vivant, avec une structure ou organisation aussi simple que possible - donc je ne parle pas ici de structures hyper évoluées tels que les animaux etc..., mais plutôt de structures beaucoup moins sophistiquées, même beaucoup moins que les bactéries, peut-être des virus etc...

 

A la limite, les virus qui de toute manière pratiquent le parasitage d'un hôte sont-ils à considérer comme des êtres vivant :?: ?

 

Il y a sans doute des critères tels que reproduction, maintien de la structure de l'entité, etc...qui sont à prendre en compte, aussi des aspect tels que la thermodynamique etc...

 

Merci de vos réponses :)

 

Moi je dirais qu'est vivant d'une part que ce qui peut mourir et d'autre part qui DOIT se "nourir" pour subsister.

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Je n'ai pas trop suivi ce fil de discussion, je ne suis même pas sûr d'y avoir contribué, mais voilà ce qui m'y amène :

 

Je suis en train d'écrire un article de vulgarisation sur l'action et le principe de moindre action (je dis bien de moindre action, pas d'action stationnaire). J'ai l'impression que plus un animal est évolué, moins il obéit au principe de moindre action dans ses déplacements (si l'homme obéissait au principe de moindre action, il ne serait jamais allé sur la lune). D'où mes deux questions :

1) Est-ce une sottise de dire que plus un animal est évolué, moins il obéit au principe de moindre action ?

2) Si ce n'est pas une sottise, peut-on généraliser et dire qu'un être vivant est un objet naturel (i.e. non artificiel) qui n'obéit pas au principe de moindre action ? Les végétaux ne se déplacent pas, mais peut-être ont-ils d'autres moyens de désobéir au principe de moindre action.

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Salut Dodgy, ;)

 

Ca alors ! J'ignorais tout de ce principe. Aussi me suis-je rapidement informé sur le Net. Si j'en crois les sources que j'ai consulté, c'est un principe qui s'applique en physique, en mécanique, mais je n'ai rien trouvé en relation avec la biologie ou mieux avec l'éthologie.

 

Très sommairement sur la question N° 1, j'ai envi d'évoquer les fourmis, ou beaucoup d'autres insectes sociaux, qui sont des êtres extrêmement actifs d'une part, et l'aï (paresseux, mamifères sud-américain.) au métabolisme ralenti. A moins qu'il soit faux d'affirmer qu'un paresseux soit plus évolué qu'une fourmi (?), je dirai que dans cette comparaison on trouverait un contre exemple à ton affirmation...

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Salut Dodgy, ;)

 

Ca alors ! J'ignorais tout de ce principe. Aussi me suis-je rapidement informé sur le Net. Si j'en crois les sources que j'ai consulté, c'est un principe qui s'applique en physique, en mécanique, mais je n'ai rien trouvé en relation avec la biologie ou mieux avec l'éthologie.

 

Très sommairement sur la question N° 1, j'ai envi d'évoquer les fourmis, ou beaucoup d'autres insectes sociaux, qui sont des êtres extrêmement actifs d'une part, et l'aï (paresseux, mamifères sud-américain.) au métabolisme ralenti. A moins qu'il soit faux d'affirmer qu'un paresseux soit plus évolué qu'une fourmi (?), je dirai que dans cette comparaison on trouverait un contre exemple à ton affirmation...

 

Salut à toi, et à Nanahuatzin ton alter ego,

S'il n'y a rien en relation avec la biologie, même pour des organismes rudimentaires, c'est peut-être qu'il y a une piste à suivre...

L'action au sens de la physique n'est pas l'activité. Quand un paresseux doit descendre à terre pour uriner ou déféquer, ce qui d'après mon encyclopédie Larousse ne lui arrive que tous les 8 à 10 jours, je suppose qu'il vérifie qu'il n'y a pas de jaguar en bas, et qu'il fait un détour par le haut des arbres s'il en repère un; s'il minimisait l'action au sens de la physique, c'est-à-dire le produit énergie x temps, il descendrait directement de l'arbre où il se trouve et ça finirait mal pour lui.

Merci de m'avoir fait penser aux fourmis, cet exemple me semble très intéressant, je vais y réfléchir.

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J'ai trouvé un article récent là-dessus, mais je ne sais pas ce qu'il vaut :

http://www.konkoly.hu/staff/grandpierre/UniversalScience.pdf

C'est écrit par un Hongrois au nom français, Attila Grandpierre, qui travaille au Konkoly Observatory (un astronome ?)

 

Il y a quelques passages intéressants :

"En biologie, la téléologie est caractérisée par une action dans laquelle l'état final correspond aux besoins ou fins de la biologie, et l'organisme vivant peut contribuer à la détermination de ses points finaux. Les points finaux de la biologie ne sont pas déterminés par le principe physique de moindre action, mais par les besoins biologiques correspondant au principe biologique".

Là ça devient fumeux, il parle d'un "principe du plus grand bonheur", mais plus loin il introduit quelque chose de plus précis, le "principe biologique" dû à un certain Ervin Bauer :

"Les systèmes vivants et eux seuls ne sont jamais en équilibre, et, aux dépens de leur énergie libre, ils fournissent en continu un travail contre la réalisation de l'équilibre qui devrait arriver dans le cadre des conditions extérieures sur la base des lois physiques et chimiques".

Modifié par Dodgson
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Dodgy, :)

 

Je ne me suis pas encore farçi l'intégralité du papier mais ce que j'en ai lu m'aide à situer un peu mieux le cadre de tes reflexions. Jeff aurait eu certainement quelques commentaires pertinents à ce sujet... :confused:

 

Laisse-moi le temps de tout lire et d'y réfléchir... On ne sait jamais... Pourquoi pas une idée pas trop sotte... :tilt:

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Métabolisme ralenti pour des microorganismes installés depuis 86 millions d'années dans certains fonds océaniques de certaines régions de la gyre du Pacifique nord. Hans Roy (Univ. d'Aarhus, Danemark) révèle qu'une lente diffusion de l’oxygène au sein des sédiments enfouis à 30 m de profondeur de ces fonds permet d'assurer la vie de ces microorganismes. Ils consomment 10000 fois moins d'oxygène que leurs homologues à la surface :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/des-microorganismes-survivent-au-ralenti-depuis-86-millions-dannees_38816/

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Dodgy, :)

 

Je ne me suis pas encore farçi l'intégralité du papier mais ce que j'en ai lu m'aide à situer un peu mieux le cadre de tes reflexions. Jeff aurait eu certainement quelques commentaires pertinents à ce sujet... :confused:

 

Laisse-moi le temps de tout lire et d'y réfléchir... On ne sait jamais... Pourquoi pas une idée pas trop sotte... :tilt:

 

Bon courage.

 

Je viens de traduire à la hâte le petit article de wikipedia sur Ervin Bauer :

 

Ervin Bauer (Levice, 19 octobre 1890 - Leningrad, 11 janvier 1938) était un biologiste hongrois.

En 1935, il publia une monographie "Biologie théorique", dans laquelle il décrit les caractères thermodynamiques généraux des systèmes vivants. Ses écrits ont particulièrement influencé le développement de la biologie théorique en Russie et dans plusieurs autres pays.

En 1925 il quitta la Hongrie pour s'établir en Russie. A partir de 1933 il vécut à Léningrad.

Sa première femme, Margit Kafka (morte en 1918) était écrivain, et sa seconde femme, Stefania Szilard (soeur de Leo Szilard) était mathématicienne.

Bauer et sa femme Stefania furent arrêtés par le KGB le 4 aût 1937, et tous deux furent abattus le 11 janvier 1938.

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  • 2 semaines plus tard...

Il y a déjà 23 siècles, Épicure écrivait dans sa lettre à Hérodote que les mondes "sont en nombre illimité... Personne ne saurait démontrer que dans tel monde pourraient ne pas être comprises les semences dont les vivants, les plantes et tous les autres êtres que l'on observe sont formés, et dans tel autre ils pourraient l'être. On doit pareillement considérer qu'ils croissent de la même façon que sur Terre."

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  • 2 semaines plus tard...

À plus de 6000 m d'altitude, sur les pentes de volcans chiliens et argentins, des micro-organismes (bactéries, champignons et archées) prospèrent dans un environnement où le taux de radiation UV est très important et où une amplitude de température est égale à 66°c :

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/des-pentes-de-volcans-abritent-la-vie-malgrac-des-conditions-extraames_39330/

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