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Asteroid Initiative et mission ARM


bigcrunch

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Salut,

 

je découvre ce programme de la NASA, annoncé en 2013, et comportant de nombreux aspects, depuis la détection d’astéroïdes géocroiseurs jusqu'à la conquête de Mars !!...

 

ci-joints les derniers articles à ce sujet datant du mois de juin 2014 :

 

http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2014-195

 

(NASA's Spitzer Space Telescope made recent observations of an asteroid, designated 2011 MD, which bears the characteristics of a good candidate for the full capture concept.)

 

http://www.nasa.gov/content/what-is-nasa-s-asteroid-redirect-mission/ : que je traduis ci après (excusez les lourdeurs éventuelles)

 

=> "La NASA développe une première mission en vue d'identifier, de capturer et de rediriger un astéroïde géocroiseur (NEO) sur une orbite stable autour de la Lune, là où les astronautes pourront venir l'explorer au cours de la decennie 2020, et en revenir avec des échantillons.

 

Cette mission Asteroid Redirect Mission(ARM) fait partie du plan de la NASA pour faire progresser les nouvelles technologies et l'expérience des vols spatiaux nécessaires à l'exploration de Mars par l'Homme, prévue pour la decennie 2030.

 

La NASA a identifié plusieurs astéroïdes candidats et continue la recherche de celui qui pourrait être redirigé près de la Lune dans les années 2020.

Depuis l'annonce de l'Asteroid Initiative en 2013, le Programme d'observation d'objets géocroiseurs de la NASA a catalogué plus de 1000 nouveaux astéroïdes géocroiseurs découverts par différentes équipes de recherche.

Parmi ceux identifiés à ce jour, six pourraient être de bons candidats pour ARM.

Les scientifiques s'attendent à ce que beaucoup plus soient découverts au cours des prochaines années, pour lesquels la NASA étudiera vitesse, orbite, taille et rotation, avant de décider de l'astéroïde cible de la mission d'ARM.

 

La mission ARM fait partie de l'Asteroid Initiative de la NASA.

L'initiative comprend également l'Asteroid Grand Challenge , qui vise à accélérer les efforts de la NASA pour localiser les astéroïdes potentiellement dangereux, grâce à des collaborations et des partenariats non traditionnels.

Le défi pourrait également aider à identifier les candidats viables pour ARM.

 

La NASA envisage de lancer le vaisseau spatial robotisé ARM à la fin de cette décennie (2019).

 

L'agence travaille sur deux concepts pour la capture: capture d'un astéroïde à l'aide d'un système gonflable, semblable à un sac, ou capture d'un rocher issu d'un asteroide plus large en utilisant un bras robotisé.

L'agence choisira un des deux concepts d'ici la fin de 2014.

 

Une fois l'astéroïde capturé, le vaisseau spatial le redirigera vers une orbite stable autour de la Lune appelée «orbite rétrograde éloignée."

Les astronautes à bord du vaisseau Orion de la NASA, lancé par le Space Launch System (SLS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Space_Launch_System)), étudiera l'astéroïde dans le milieu des années 2020.

 

Les astéroïdes sont des matériaux issus de la formation du système solaire.

Les astronautes retourneront sur Terre avec beaucoup d'échantillons, plus que ce qui n'a jamais été disponible pour l'étude, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles découvertes scientifiques sur la formation de notre système solaire et sur les débuts de la vie sur Terre.

 

La mission robotique fera également la démonstration des techniques de défense planétaires pour détourner les astéroïdes dangereux et protéger la Terre en cas de besoin à l'avenir.

La NASA choisira un astéroïde pour la capture, d'une taille et d'une masse telles que cela ne puisse pas presenter de danger pour la Terre, en cas de desintegration dans l'atmosphère.

En plus d'assurer une orbite stable, réorienter l'astéroïde sur une orbite rétrograde éloignée autour de la Lune permettra également de s'assurer qu'il ne frappera pas la Terre.

 

Le plus important peut-être, la mission Asteroid Redirect Mission fera grandement progresser la NASA dans sa conquête de la planete Mars, elle permettra de tester les capacités nécessaires pour une mission avec équipage vers la planète rouge dans les années 2030.

 

Pour plus d'informations, lisez "Comment la mission ARM aidera les humains à atteindre Mars." (http://www.nasa.gov/content/how-will-nasas-asteroid-redirect-mission-help-humans-reach-mars/)

 

Dans cet article on apprend comment la NASA souhaite exploiter la mission ARM et l'environnement circum lunaire pour:

- se rendre indépendant de l'environnement terrestre, grâce à la propulsion électrique notamment.

(autonomie en énergie, augmentation des charges utiles par suppression des carburants chimiques encombrants)

-développer et maîtriser les techniques de rendez-vous et d'amarrage, notamment entre Orion et les vaisseaux robotisés à propulsion électrique.

(nouveaux systèmes de senseurs en particulier)

-maîtriser la manipulation de masses importantes, telles que celle d'un astéroïde, dans les conditions de l'orbite lunaire.

Les vaisseaux à destination de Mars seront volumineux (cargo, habitat,etc), et devront pouvoir s’insérer en orbite martienne.

-maîtriser et développer les techniques de collecte, stockage (nouveaux contenants techniques) et retour d’échantillons.

-développer de nouvelles combinaisons spatiales.

-diminuer les coûts de l'exploration martienne en recourant à des systèmes réutilisables et évolutifs.

 

grosse mission couteau suisse quoi...

sauf coupes budgétaires...

 

 

le site Asteroid Initiative : http://www.nasa.gov/mission_pages/asteroids/initiative/index.html

 

arv-orion.jpg?itok=C8gnKy7_

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je balance une petite traduc de cet article intéressant qui détaille le côté informatique du Programme Asteroid Initiative (pour ceux qui ont du mal avec l'anglais). Voir l'article en ligne pour les illustrations :

 

http://www.nasa.gov/content/goddard/computing-paths-to-asteroids-helps-find-future-exploration-opportunities/

 

 

Computing Paths to Asteroids Helps Find Future Exploration Opportunities

June 30, 2014

 

Briques issues de la formation du système solaire, les astéroïdes sont d'un grand intérêt pour les scientifiques. Les ressources, dont l'eau, contenues dans les astéroïdes pourraient être utiles aux astronautes voyageant à travers l'espace lointain. De même, les astéroïdes pourraient continuer d'être des destinations pour les missions robotiques et humaines à mesure la NASA s'aventurera plus loin dans le système solaire, vers Mars et au-delà.

 

La NASA développe les technologies nécessaires pour que les astronautes atteignent Mars dans les années 2030.

 

Pour tester ces nouvelles technologies, l'agence prévoit une mission d'identification, de capture et de redirection d'un astéroïde sur une orbite stable autour de la Lune dans les années 2020, où les astronautes pourront se rendre. La NASA étudie des astéroïdes candidats à la mission ARM (Asteroid Redirect Mission). L'un des systèmes qui aident à identifier un tel astéroïde est le Near-Earth Object Human Space Flight Accessible Targets Study (NHATS http://neo.jpl.nasa.gov/nhats/) développé et maintenu au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland.

 

NHATS est un système automatisé qui utilise des algorithmes informatiques spécialisés, pour calculer les trajectoires des vaisseaux spatiaux, et déterminer d'éventuelles opportunités de mission aller-retour en vue de visiter un astéroïde geocroiseur (NEA). C'est la première étude à mener une enquête approfondie sur l'accessibilité des NEA par les vols spatiaux habités, et le seul système automatisé au monde de ce type, pour la determination de l'accessibilité des NEA. Après deux années de fonctionnement, NHATS a identifié plus de 1000 NEA qui pourraient être des destinations pour les futures missions robotiques et habitées, que rendront possible les technologies futures. Dans le court terme, certains d'entre eux pourraient être des candidats potentiels à la mission d'ARM.

 

«Nous ne savions pas à quoi le paysage de la «*NEA-accessibility*» pour les vols habités ressemblait vraiment jusqu'à ce que le NHATS soit créé», a déclaré Brent Barbee de la NASA (Goddard S.C.), responsable du projet NHATS. "Au 1er Juillet 2014, il y a actuellement 1217 NEA identifiés par notre projet, qui nécessitent moins de temps de vol et d'énergie pour une visite et un retour qu'une mission vers Mars."

 

Les Astéroïdes ont une large gamme de dimensions, de la taille d'une voiture à des objets ressemblant à de petites lunes. Leur gravité est relativement faible, ce qui en fait des cibles intéressantes pour les missions d'exploration. La plupart des astéroïdes se trouvent dans la ceinture d'astéroïdes principale entre les orbites de Mars et Jupiter, mais il ya une population importante dont les orbites se rapprochent de la Terre. Les petits astéroïdes sont beaucoup plus nombreux que les grands - les astronomes estiment que l'espace circumterrestre contient probablement des millions de NEA de quelques mètres de diamètre, près de 16.000 NEA entre 100 et 300 mètres de large, et près de 5000 NEA entre 300 et 1000 mètres. Pour être classé comme un NEA, l'orbite de l'astéroïde doit pénétrer dans un rayon cercle équivalent à 1,3 fois l'orbite moyenne de la Terre autour du Soleil.

 

Parce que leurs orbites les amène près de l'orbite de la Terre, certains NEA sont des menaces potentielles d'impact terrestre. La NASA a un programme pour détecter les géocroiseurs, estimer leurs orbites, et déterminer si ils présentent un risque d'impact. Le système automatisé Sentry identifie les objets géocroiseurs potentiellement dangereux (NEOs - «objets» comprend à la fois comètes et astéroïdes) à l'aide des observations de télescopes, dans des observatoires à travers le monde et dans l'espace. Sentry a été conçu, mis en œuvre, et est géré par le NEO Program Office de la NASA au Jet Propulsion Laboratory (JPL) à Pasadena, en Californie.

 

Toutes les observations de NEO faites par des telescopes (professionnels et amateurs), pour déterminer leur position et leur orbite, sont transmises au Minor Planet Center (MPC http://www.minorplanetcenter.net/ ), qui est le relais mondial choisi par l'Union astronomique internationale (UAI), pour le tri de toutes les données d'observation. Une fois une orbite initiale déterminée, le MPC fournit les données d'observation pour les objets géocroiseurs au JPL, qui calcule alors une orbite de précision plus élevée des NEO, sur la base des données d'observation. Les données d'orbite pour chaque NEO peuvent être accessibles via la base de données Small-Body Database (http://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi) du JPL, et le système Horizons system (http://ssd.jpl.nasa.gov/?horizons) du JPL, fournit une interface grâce à laquelle les données d'éphémérides (position et la vitesse en fonction du temps) peuvent être obtenues pour chaque NEO.

 

B. Barbee a développé le système NHATS afin de déterminer facilement des opportunités de mission vers des astéroïdes accessibles, sur la base des données JPL / Horizons. "Dans un sens, le système NHATS complète le suivi des risques", a déclaré Barbee. "Le système NHATS surveille les opportunités offertes par les NEA, tandis que le système JPL Sentry surveille les risques que les NEA peuvent représenter pour la Terre."

 

Chaque jour, le système NHATS télécharge la liste des géocroiseurs connus, détermine quels sont ceux nouvellement découverts, et ceux dont les données orbitales sont susceptibles d'être mises à jour, puis télécharge les fichiers de données orbitales de ces géocroiseurs sur le programme Horizons. Le système NHATS applique ensuite les algorithmes NHATS à chacun de ces fichiers, et calcule toutes les trajectoires aller-retour possibles vers ces NEA, en utilisant des grilles de trajectoires intégrées au système, que B. Barbee a développées. Ces grilles de trajectoires incorporées sont utilisées pour calculer les différentes voies possibles pour un engin spatial, ou trajectoires, pour atteindre un NEA cible, sur la base de certains critères de mission.

 

Pour qu'un NEA soit identifié comme une destination potentielle de mission habitée, il doit répondre à plusieurs critères. "Les critères NHATS ont été développés par un comité pour l'exploration habitée, en Septembre 2010», a déclaré B. Barbee. «L'idée était de signifier à travers ces critères, que les missions aller-retour vers des NEA «*NHATS-compatibles*», soient moins exigeantes que les moins exigeantes des missions aller-retour vers Mars." Ces critères comprennent notamment des dates de départ pas trop éloignées dans le futur (au plus tard 2040), un laps de temps raisonnable pour explorer l'astéroïde (au moins 8 jours), un temps de vol aller-retour de 450 jours ou moins, et un besoin en carburant moindre que pour une mission vers Mars.

 

B. Barbee maintient une liste de diffusion à laquelle l'ordinateur GSFC NHATS transmet automatiquement les résultats de traitement quotidien.

 

«N'importe qui peut s'inscrire à la liste de diffusion, mais l'intention première est que les astronomes et scientifiques specialistes des NEO s'inscrivent, afin qu'ils reçoivent une notification rapide dès qu'un NEA particulièrement accessible est découvert. Cela permet que des observations de suivi puissent en être faites dans un temps opportun », a déclaré B. Barbee.

 

"Je vérifie le message quotidien du NHATS dès qu'il arrive, pour voir ce que ce que la «*pêche nocurne*» nous a apporté en terme de NEA nouvellement découverts ou mis à jour ", a déclaré Lindley Johnson, directeur des Programmes NEO de la NASA. «L'information est cruciale parce que c'est notre premier regard, nous donnant ainsi l'occasion d'observer de petits NEA lorsqu'ils sont très près de la Terre. Le plus souvent, nous n'avons que quelques jours après la découverte, pour faire des observations de suivi, et pour cela une information rapide est essentielle. Les observations de suivi sont importantes car elles nous permettent d'établir l'orbite du NEA autour du Soleil avec plus de précision, et d'en apprendre sur la rotation, la taille et la composition du NEO. Toute cette information est essentielle pour la planification d'une mission ".

 

NHATS a commencé en Septembre 2010, mais n'a pas été entièrement automatisé avant le 20 Mars 2012. B. Barbee attend de ce projet qu'il soit poursuivi plus avant, car beaucoup de possibilités de mission restent encore à trouver. «À l'heure actuelle, nous avons découvert 11 180 objets géocroiseurs de toutes tailles, et nous estimons qu'il y a au moins 10.000 objets géocroiseurs de plus de 100 mètres que nous n'avons pas encore trouvés", a déclaré B. Barbee. Beaucoup permettront sans doute des opportunités de mission robotisées de plus longue durée.

 

Un exemple de mission robotisée de retour d'échantillons de longue durée est la mission Origins Spectral Interpretation Resource Identification Security -- Regolith Explorer (OSIRIS-Rex), gérée par le Centre Goddard Space Flight de la NASA, qui étudiera et rapportera un échantillon provenant d'un NEA dénommé Bennu . Prévu pour lancement à la fin de 2016, la sonde atteindra Bennu en 2018 et en rapportera un échantillon sur Terre en 2023.

 

L'Asteroid Initiative de la NASA est en cours pour soutenir les efforts de l'agence à comprendre la population des NEO potentiellement dangereux, et de déterminer un sous-ensemble d'intérêt, incluant les NEO qui seront appropriés pour les futures missions d'exploration d'astéroïdes. L'initiative réunit le meilleur de la NASA en terme de compétences scientifiques, de technologie et d'efforts en vue de l'exploration humaine, pour atteindre l'objectif du président Obama d'envoyer des humains sur un astéroïde en 2025.blablabla congratulations...

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On en apprend notamment sur l’astéroïde 2011 MD dans la video postée au message 4.

 

Découvert le 22 juin 2011 par des télescopes robotisés au Nouveau-Mexique (EU), il frôle la Terre le 27 juin 2011 !! (à 12300km)

voir article Futura Sciences de l'époque : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronomie-asteroide-2011-md-va-froler-terre-aujourdhui-31104/

 

Son orbite est très proche de celle de la Terre. Il a été récemment imagé par le télescope spatial Spitzer lors d'un passage rapproché entre les 2 protagonistes.

L'image infrarouge ainsi obtenue a permis une meilleure estimation de la taille, ce qui n'est pas evident dans le visible. Il rejoint ainsi la liste des astéroïdes candidats pour la mission ARM.

Sa porosité est importante : 65% de vide !!

 

voir notamment cet article sur l'observation faite par Spitzer :

 

http://http://www.nasa.gov/jpl/spitzer/asteroid-infrared-20140619/

 

On apprend aussi dans la vidéo que le choix d'un astéroïde candidat pour ARM restera ouvert jusqu'à 1 an avant le lancement de la mission.

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asteroid-dilbert-cartoon.jpg

 

Bel article sur la mission ARM que je viens de découvrir sur cet excellent blog dédié au futur vaisseau Orion de la NASA et en français svp ! :

 

http://developpement-orion.over-blog.com/2014/07/comment-la-mission-arm-va-t-elle-aider-la-nasa-a-atteindre-mars.html

 

article wikipedia (anglais) mis à jour au 9 août 2014 :

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Asteroid_Redirect_Mission

 

=> coût estimé d'ARM : 2.6milliards $, dont 105 millions $ pour l'année 2014

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quelques voix de la discorde le 30 juillet dernier au 11eme congré des SBAG (Small Bodies Assessment Group) de la NASA à Washington.

 

-pas assez orienté science (R. Binzel du MIT a fait un slide bien senti notamment)

-parmi les asteroides candidats, certains sont dejà ciblés par d'autres missions (OSIRIS-Rex notamment)

-mieux vaut aller directement à la rencontre d'un asteroide sur son orbite que d'en ramener un en orbite lunaire

-pourquoi ne pas viser directement Phobos et Deimos ?

-Et la Lune ?...

 

Mais au final : " “I got the impression that there was not necessarily a consensus view,” said SBAG chair Nancy Chabot, in her closing remarks. "

 

les sources :

 

http://www.spacepolicyonline.com/news/asteroid-expert-richard-binzel-arm-is-emperor-with-no-clothes

 

http://http://www.spacenews.com/article/civil-space/41550arm-candidates-include-two-that-already-will-have-been-sampled

 

http://http://www.popsci.com/article/technology/everyone-hates-nasas-asteroid-capture-program?dom=PSC&loc=topstories&con=everyone-hates-nasas-asteroid-capture-program

 

to be continued...:confused:

en attendant la prochaine présidentielle américaine en 2016 !

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http://www.thespacereview.com/article/2576/1

 

article d'hier, positif cette fois, par un des participants du SBAG : Martin Elvis (Senior Astrophysicist at the Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics)

 

"Then ask what ARM has done for NASA’s thinking. The “Mars-forward” approach is breaking up the old way of thinking about Mars missions."

 

ça fait plaisir ! comme dirait l'autre...

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contre la poussière, j'ai un truc :

 

 

Espérons que le projet ne tombe pas dans l'oubli au point de ressembler à un bloc de poussière en perdition ;)

 

Pas grand chose à se mettre sous la dent dans l’immédiat

 

http://www.popsci.com/article/technology/nasas-asteroid-mission-dumb-says-nasa-assessment-committee

 

Le SBAG doit remettre son rapport écrit dans les semaines qui viennent à la NASA,

mais il n'a aucune autorité sur la NASA.

La NASA peut très bien se torcher avec leurs critiques, et n'est pas obligé d'y répondre.

Si réponse il y a, cela se ferait dans 6 mois, lors du prochain congrès du SBAG.

D'ici là, les choses devraient avoir avancé un peu

 

Le SBAG ? qui sont ces empêcheurs de tourner en rond dans l'espace:p ?? :

 

http://www.lpi.usra.edu/sbag/

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http://aviationweek.com/space/former-nasa-chief-us-not-path-mars

 

article intéressant du 11 aout dernier, revenant sur l'allocution de l'ancien directeur de la NASA Mark Griffin, lors du 17e congrès de la Mars Society du 9 aout.

 

Mark Griffin semble bien désappointé quant au peu d'ambitions spatiales que montrent les Etats Unis.

Pour lui la mission ARM est en déjà en train de faire long feu, tout comme l'ancien programme Constellation sous l’ère Bush, que Griffin devait mettre en route, et qui fût stoppé par l'arrivée d'Obama.

Si les EU étaient vraiment une nation spatialement engagée, l'Homme serait déjà présent sur Mars, dit-il.

Il ne s'agit pas de raisons techniques ou financières selon lui, mais de volonté.

Il y a du meilleur matos dans les musées américains qu'en opération actuellement, déclare t-il encore !!

"Quand cela nous importera en tant que societé, cela arrivera"

"Cela signifie qu'en tant que société, nous croyons que d'être sur la frontière de l'espace - par dessus tout - apportera des avantages aux générations futures"

"La technologie actuelle, si nous la remettons en ordre de marche, nous ramène à la Lune. Avec un peu plus d'efforts, la technologie actuelle nous mènera vers Mars"

" La technologie des temps futurs établira inévitablement l'être humain dans le système solaire. La question est de savoir quelle langue parlerons t-ils, quelle culture partageront t-ils et surtout quelle morale et quelles valeurs ils y propageront "

 

En effet on peut se poser la question de savoir ce que deviendra l'espace livré aux appétits privés...

et non plus projet commun, sous le regard et le contrôle de la societé entière,

certaines agences nationales ayant l'air de lâcher l'affaire

Pas forcément réjouissant:confused:

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Pour faire suite à cette histoire d'appetits privés d'hier, je tombe là dessus par hasard aujourd'hui :

http://io9.com/can-congress-grant-private-companies-the-right-to-mine-1621149768

 

Pour résumer : la mission ARM serait elle un "cheval de Troie" dans le droit spatial international ?

 

Je traduis l'article ci après (bonne prise de tête, m'enfin c'est intéressant !)

 

Bonne lecture...

 

Le Congrès peut-il accorder aux entreprises privées le droit d’exploitation minière des astéroïdes ?

 

 

Les entreprises américaines lorgnent sur les astéroïdes comme étant la prochaine frontière pour de lucratives aventures minières. Mais, disent-ils, leurs plans sont contrecarrés par le statut flou de la propriété privée dans l'espace. Plus tôt cet été, les membres du Congrès ont présenté un projet de loi pour protéger les droits de propriété en vue de l'exploitation commerciale des astéroïdes. Est-ce légal ?

 

Le projet de loi biparti, présenté par le représentant. Bill Posey (R-FL) et rep. Derek Kilmer (D-WA), est appelé l'Acte sur la Technologie Spatiale Américaine pour l'Exploration des Possibilités de Ressources dans l'Espace Profond ( acronyme = ASTEROIDS).

Les deux membres du Congrès, tous deux membres de la Chambre «*Comité pour la Science, l'Espace et la Technologie», ont déclaré dans une déclaration commune, que le projet de loi pourrait non seulement créer plus d'emplois, mais aussi préserver la sécurité économique de l'Amérique:

 

– "Nous pourrions être à des années d'une exploitation minière réussie d'un astéroïde, mais la recherche pour passer de la science-fiction à la réalité est en cours aujourd'hui même", a dit le représentant Derek Kilmer.

 

– «Les entreprises dans l'État de Washington et d'ailleurs investissent en vue de cette opportunité, mais pour se développer et créer plus emplois, ils ont besoin de davantage de certitude. C'est pourquoi je suis heureux de vous présenter ce projet de loi avec le Représentant Posey, afin que nous puissions aider les États-Unis à accéder à de nouvelles sources de métaux rares, critiques, tout en servant de rampe de lancement pour une industrie en pleine croissance ".

 

Actuellement, les minéraux rares utilisés pour fabriquer une large gamme de produits se trouvent dans un petit nombre de pays. Cela a maintenu les États-Unis dans une dépendance envers les pays étrangers pour ces ressources. L'offre limitée et une forte demande pour ces matériaux, ajouté aux grands progrès de la technologie spatiale et à une meilleure compréhension des astéroïdes, a conduit un certain nombre d'investisseurs du secteur privé à commencer à élaborer des plans, pour identifier et sécuriser les minéraux de grande valeur trouvés sur les astéroïdes, et les transporter pour une utilisation sur Terre.

 

Merveilleux! Qui voudrait étouffer une telle idée ?

 

Eh bien, pour commencer, le reste du monde – qui ne considérerait pas favorablement des entreprises plantant le drapeau américain sur des sites miniers potentiels à travers le système solaire. Et, d'autres pays ne rappelleraient pas si gentiment aux États-Unis qu'ils sont signataires de plusieurs accords internationaux, dont un traité des Nations Unies qui interdit aux nations de revendiquer la souveraineté sur des corps célestes.

 

GRANDES AMBITIONS

 

Les membres du Congrès Posey et Kilmer, cependant, disent que leur législation ne peut pas être réduit à un accaparement de terres unilatéral des États-Unis. Un porte-parole du bureau de Posey a déclaré à Space Policy Online que le projet de loi répète à plusieurs reprises qu'il devrait être mis en œuvre "conformément aux obligations internationales» et qu'il ne confère pas de droits de propriété sur les astéroïdes. Il "permet seulement aux sociétés qui exploitent l'astéroïde de garder ce qu'ils peuvent ramener." Et le projet de loi ne concerne que les entreprises américaines engagées dans ce type d'activités.

 

 

– "Ils l'ont conçu de manière à ne pas causer de trop d’éclats, de conflits ou de problèmes", a déclaré le co-fondateur de la Space Frontier Foundation Jim Muncy, lors d'une conférence qui s'est tenue plus tôt cet été. Il a ajouté que Posey et Kilmer ont discuté du projet de loi avec les responsables du Département d'Etat "pour savoir si oui ou non il serait un gros problème vis à vis des obligations internationales actuelles des États-Unis et de sa politique." C'est une des raisons, dit-il, qui font que le projet de loi ne concerne que les astéroïdes, et pas la Lune ou d'autres corps du système solaire.

 

La Space Frontier Foundation est une des nombreuses organisations et sociétés qui composent la «*NewSpace community*», qui se consacre à la promotion d'entreprises commerciales innovantes, vue comme moyen principal d'étendre notre présence au-delà de la Terre.

 

Cela inclut deux sociétés américaines qui développent activement des plans en vue de l'exploitation minière d'astéroïdes: Deep Space Industries (DSI) et Planetary Resources.

 

DSI, basée en Virginie, a déclaré que, dans les deux prochaines années, elle prévoit de lancer une flotte de petits satellites "Firefly" sur des missions d'exploration d'astéroïdes potentiels pour l'exploitation minière.

 

Pendant ce temps, Planetary Resources, basée dans l'État de Washington, développe son propre télescope orbital pour mener une étude sur les astéroïdes. Dans une récente interview, le Président et Ingénieur en Chef de Planetary Resources, Chris Lewicki, a expliqué la façon dont il voyait l'exploitation minière d'astéroïdes comme une étape essentielle vers l'établissement d'une économie autosuffisante dans l'espace:

 

– "Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi l'économie du secteur spatial n'a pas connu de croissance exponentielle suivant la loi de Moore, comme nous en avons été témoin avec les industries de la high-tech ici sur Terre?" a-t-il questionné.

 

Selon Lewicki, le business de l'exploitation minière des astéroïdes pour en tirer des carburants pourrait générer un marché de plusieurs milliards de dollars. En plus du platine, les principaux astéroïdes dans la liste des cibles des sociétés minières spatiales abondent en hydrogène et en oxygène, pouvant être transformés en carburants et vendus pour remplir les réservoirs de n'importe quoi, que ce soient des satellites commerciaux de la NASA ou des véhicules d'exploration de l'espace lointain.

 

– "Cela va littéralement comme au figuré être un carburant à l'expansion de l'économie spatiale, en fournissant une ressource locale de carburant, ce qui va changer la façon dont l'industrie fonctionne dans l'espace», dit Lewicki.

 

En outre, dit Lewicki, l'eau récoltée dans les astéroïdes peut également être utilisée comme un bouclier anti-radiations pour l'homme, lors d'expéditions dans l'espace lointain à destination de Mars, pour la consommation et même comme aide dans plusieurs processus liés à l'extraction des métaux contenus dans les astéroïdes.

 

Sans surprise, les partisans de l'exploitation minière de l'espace ne semblent pas favorable à aux nombreux traités internationaux, qu'ils considèrent comme des obstacles archaïques à la destinée céleste manifeste de l'Amérique. La Loi sur les astéroïdes, croient-ils, est un pas dans la bonne direction – en particulier puisque, disent-ils, cela contourne certains problèmes juridiques potentiels en se concentrant sur de gros rochers plutôt que la Lune ou des planètes. En outre, cette législation ne déclare pas les astéroïdes comme pouvant être proprité privée de quelqu'un. La propriété privée étant limitée à ce qui pourra être extrait des astéroïdes. (perso*: bonne blague*!!!)

Mais, bien que le droit de l'espace – comme l'espace lui-même – reste un domaine largement inexploré, certains experts ne sont pas sûrs que ce projet de loi puisse résister à un examen juridique.

 

LA LOI ET L'ORDRE

 

Un point d'achoppement en droit international est ce qu'on entend par «corps céleste». L'article II du Traité de l'ONU sur l'Espace de 1967 – dont les Etats-Unis et 102 autres pays sont signataires – déclare que: « l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, n'est pas l'objet d'appropriation nationale par proclamation de souveraineté, par le truchement d'utilisation ou d'occupation, ou par tout autre moyen. "

 

Certains arguent qu'un «corps céleste» fait uniquement référence à des planètes et à des lunes; d'autres disent qu'il fait référence à tout objet physique naturel dans notre système solaire. Alors, qu'en est-il ?

 

Réponse courte: cela dépend de sa capacité ou non à pouvoir le déplacer. Pour une réponse plus détaillée, j'ai fait parvenir un mail à Michael Listner, avocat, fondateur et responsable de Space Law&Policy Solutions – une entreprise qui conseille les organismes publics et privés sur les questions relatives au droit et à la politique de l'espace.

 

Selon Listner:

 

Il y a différents points de vue à ce sujet, mais l'Institut international du droit spatial (IISL) à travers l'un de ses groupes de travail, a examiné cette question. Ce que ce groupe a conclu, c'est que le statut juridique des «corps célestes» englobe une définition juridique qui fait d'eux des «objets naturels dans l'espace ... qui ne peuvent pas être déplacés artificiellement de leurs orbites naturelles." En recourant à ce test juridique décisif, si un objet naturel, comme un astéroïde, peut être déplacé artificiellement, alors il cesse d'être un "corps céleste" tel que défini dans le Traité sur l'Espace.

 

Ce qui est important à comprendre au sujet de cette définition juridique est que, même si un astéroïde ne peut pas actuellement être rendu mobile par des moyens artificiels, il sera peut-être possible de le faire à l'avenir. Par conséquent, un astéroïde qui est actuellement classé comme un "corps céleste" pourrait ne plus l'être, si et à partir du moment où les moyens artificiels de le déplacer deviennent disponibles.

 

Il est important de comprendre qu'il s'agit d'une définition juridique proposée qui n'a pas encore été testée. Or, la NASA propose de déplacer un astéroïde avec sa mission Asteroid Redirect Mission. Si cela se produit, le fait de déplacer l'astéroïde cible pourrait établir dans le droit coutumier international la définition de l'IISL d'un "corps céleste."

 

Les conséquences juridiques sont énormes, car cela pourrait entraîner un reclassement, non seulement de l'astéroïde cible, mais aussi des astéroïdes de taille et de masse similaire, et les sortir de façon efficace du Traité sur l'Espace. Cela permettrait aux nations souveraines de les revendiquer et d’en octroyer la propriété très convoitée et les droits en matière de ressources à des entités privées, au même titre que le gouvernement fédéral accorde des droits d'exploitation de pétrole et autres minéraux sur les terres fédérales. En outre, si cette définition juridique est adoptée dans l'usage, des astéroïdes plus gros pourraient éventuellement être exclus de la catégorie des «corps célestes» dans la mesure où la technologie permettant de les déplacer artificiellement devient disponible. L'essentiel est qu'il doit être démontré que le transfert d'un astéroïde peut être fait; la capacité de le déplacer théoriquement ne serait pas suffisante pour faire coutume.

 

Et puis, il y a la deuxième question clé: Est-ce que le droit international permet de faire de toute ressource extraite d'un corps céleste une propriété privée ?

 

Certains disent que c'est le cas, et pointent l'article I du Traité sur l'Espace, qui stipule: «l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, doivent être libres pour l'exploration et l'utilisation par tous les États ...».

 

Le mot clé est «l'utilisation», qui pourrait être interprété comme incluant l'exploitation minière.

 

Berin Szoka et Jim Dunstan du think tank TechFreedom, citaient une autre jurisprudence dans un éditorial qu'ils ont écrit pour Space News:

 

Le droit international coutumier reconnaît déjà que les matériaux extraterrestres ramenés sur Terre peuvent être vendus et achetés – tout comme les milliers de météorites disponibles aujourd'hui sur eBay. A la fois l'Union soviétique et les États-Unis ont revendiqué la propriété des ressources lunaires qu'ils ont extraites et ramenées sur Terre, et ont échangé des échantillons sans opposition internationale.

 

Un précédent similaire peut être trouvé dans une décision de justice britannique, qui a permis la vente privée de sol lunaire qui avait été obtenu par l'Union soviétique.

 

Sur ces points, cependant, Listner est sceptique:

 

Le terme «utilisation» est vague et n'est pas défini par le Traité sur l'Espace. Par conséquent, il est ouvert à de multiples interprétations en fonction du point de vue de chacun. Quand un traité est interprété, il l'est suivant les standards énoncés dans la Convention de Vienne, et que le terme «utilisation» puisse s'appliquer à l'exploitation minière et aux droits de propriété devrait être évalué d'après ces standards. Il est important de noter qu'il n'y a pas d'interdiction spécifique à l'octroi de droits miniers, mais qu'il n'y a rien de spécifique qui le permette non plus.

 

En outre, lorsque vous considérez un traité, vous ne pouvez pas choisir la façon dont vous définissez un terme particulier sans tenir compte de l'intention du traité dans son ensemble. Cela signifie que bien que le terme "utilisation" pourrait éventuellement être interprété comme autorisant des droits miniers, il aurait à être évalué dans le cadre du Traité de l'Espace en général, et pas seulement en picorant dans l'article I.

 

Et, comme pour la propriété privée des ressources extraites:

 

Mon opinion est que l'effet du précédent concernant l'échantillon lunaire soviétique sera négligeable si on le compare aux milliards de dollars potentiels attendus dans les ressources minérales qui pourraient être extraites. La vente de l'échantillon lunaire soviétique était si ridicule que la communauté internationale a à peine battu d'un cil....

 

AVANCER AVEC PRECAUTION

 

L'ASTEROID Act marque des points en étant conçu avec le droit international à l'esprit. Il en appelle au gouvernement américain à:

 

Promouvoir le droit des entités commerciales aux États-Unis à explorer et exploiter les ressources des astéroïdes dans l'espace, en conformité avec les obligations internationales existantes des États-Unis ... et à transférer ou vendre ces ressources; et développer les cadres nécessaires pour répondre aux obligations internationales des États-Unis.

 

Mais, déclarer simplement que la législation est en conformité avec le droit international ne signifie pas que les États-Unis peuvent unilatéralement interpréter cette loi. Cette approche, Listner dit, comporte des risques:

 

Les obligations politiques internationales coïncident avec les obligations juridiques internationales. Pour accorder des droits aux ressources à des particuliers sous la juridiction américaine, les États-Unis vont devoir convaincre la communauté internationale que l'octroi de droits sur les ressources à des personnes relevant de sa juridiction est conforme à ses obligations juridiques internationales en vertu du Traité sur l'Espace et ses dérivés. Cela est lié à un refoulement politique par d'autres pays qui n'ont pas ou ne pourraient jamais espérer avoir la technologie ou la capacité à exploiter des asteroïdes, ce qui les excluraient du bénéfice de ces ressources. Ces pays pourraient se regrouper et appliquer une forte pression politique pour dissuader les États-Unis d'octroyer des droits de propriété, et insister pour que le corps actuel du droit international puisse être interprété comme interdisant une telle possibilité.

 

Et si les arguments hypothétiques ne suffisent pas à convaincre les Américains de faire preuve de prudence, avant de commencer à revendiquer de pouvoir tracer leur route à travers le système solaire, alors ils devraient s'en convaincre avec l'Arctique, où la fonte des glaces et la promesse de ressources naturelles inexploitées, a considérablement intensifié les tensions diplomatiques voire militaires, en raison de revendications de souveraineté territoriale concurrentes.

Pour l'instant, cependant, le Congrès ne semble pas pressé de faire passer le projet de loi, se gardant de brûler les étapes. L'ASTEROID Act a été renvoyé au Sous-Comité sur l'Espace, où la représentante de haut rang Donna Edwards (D-MD), a déclaré: «Je suis toujours opposée à ce que nous avancions sur la législation sans avoir fait d'audiences, et tout type de recherche des tenants et aboutissants. Je pense que c'est une mauvaise attitude que pousser de l'avant une politique sans avoir fait le travail d'enquête nécessaire. "

 

Et, n'oubliez pas de garder un oeil sur le projet Asteroid Redirect Mission de la NASA. Si elle est approuvée – et si c'est un succès – elle pourrait être responsable d'un changement de paradigme dans le droit spatial international qui redéfinirait ce que nous avons toujours considéré comme étant un «corps céleste».

 

 

voilà !:refl:

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http://www.usatoday.com/story/news/nation/2014/08/26/nasa-asteroid-plan-mars/14642623/

 

La NASA réclame 133 millions de $ pour la suite d'ARM dans son prochain budget.

Le Congrès doit approuver ce budget,

et il risque d'être question plus de politique que de raison...

(ARM et ses suites est plutôt le bébé d'Obama, alors que Constellation et son retour sur la Lune était celui de Bush, stoppé par Obama)

Lutte entre républicains et démocrates, manque de support d'une partie de la communauté scientifique...

Mais il semble qu'ARM soit malgré tout le moyen le plus économique d'atteindre Mars à terme, tel que précisé dans l'article.

Le succès du premier vol d'essai sans équipage du nouveau vaisseau Orion, prévu en décembre prochain, pourrait faire pencher la balance.

Qui vivra verra...

 

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Modifié par bigcrunch
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http://www.nasa.gov/content/informing-nasa-s-asteroid-initiative-a-citizen-forum/

 

http://ecastonline.org/

 

La NASA en partenariat avec une organisation citoyenne et universitaire (ECAST), veut recueillir l'opinion du public américain sur ARM, via 2 forums qui se tiendront à Phoenix et à Boston, ainsi qu'à travers un questionnaire en ligne.

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  • 1 année plus tard...

Je fais remonter ceci, pas parce que j'aime le projet (envoyer des humains pour récupérer ce qu'un automate a déjà déplacé, ressemble à une grosse dépense pour une mission qui aurait pu être entièrement robotique) mais parce qu'il fait son chemin et les choses commencent à se préciser en ce budget 2016. Autant être au courant.

 

Pour rappeler ce qui a été posté sur WA en 2014:

 

...Cette mission Asteroid Redirect Mission(ARM) fait partie du plan de la NASA pour faire progresser les nouvelles technologies et l'expérience des vols spatiaux nécessaires à l'exploration de Mars par l'Homme, prévue pour la decennie 2030.

 

La NASA a identifié plusieurs astéroïdes candidats et continue la recherche de celui qui pourrait être redirigé près de la Lune dans les années 2020.

Depuis l'annonce de l'Asteroid Initiative en 2013, le Programme d'observation d'objets géocroiseurs de la NASA a catalogué plus de 1000 nouveaux astéroïdes géocroiseurs découverts par différentes équipes de recherche.

.../...

Parmi ceux identifiés à ce jour, six pourraient être de bons candidats pour ARM.

.../...

La mission ARM fait partie de l'Asteroid Initiative de la NASA.

L'initiative comprend également l'Asteroid Grand Challenge , qui vise à accélérer les efforts de la NASA pour localiser les astéroïdes potentiellement dangereux, grâce à des collaborations et des partenariats non traditionnels.

.../...

L'agence travaille sur deux concepts pour la capture: capture d'un astéroïde à l'aide d'un système gonflable, semblable à un sac, ou capture d'un rocher issu d'un asteroide plus large en utilisant un bras robotisé.

L'agence choisira un des deux concepts d'ici la fin de 2014

.../...

Une fois l'astéroïde capturé, le vaisseau spatial le redirigera vers une orbite stable autour de la Lune appelée «orbite rétrograde éloignée."

Les astronautes à bord du vaisseau Orion de la NASA, lancé par le Space Launch System (SLS : https://fr.wikipedia.org/wiki/Space_Launch_System)), étudiera l'astéroïde dans le milieu des années 2020.

.../...

La mission robotique fera également la démonstration des techniques de défense planétaires pour détourner les astéroïdes dangereux et protéger la Terre en cas de besoin à l'avenir.

La NASA choisira un astéroïde pour la capture, d'une taille et d'une masse telles que cela ne puisse pas presenter de danger pour la Terre, en cas de desintegration dans l'atmosphère.

En plus d'assurer une orbite stable, réorienter l'astéroïde sur une orbite rétrograde éloignée autour de la Lune permettra également de s'assurer qu'il ne frappera pas la Terre.

.../...

Le plus important peut-être, la mission Asteroid Redirect Mission fera grandement progresser la NASA dans sa conquête de la planete Mars, elle permettra de tester les capacités nécessaires pour une mission avec équipage vers la planète rouge dans les années 2030.

 

et de que vient de publier Planetary (assez factuel) qui n'a pas l'air de faire des bonds de joie...

 

planetary.org/blogs/jason-davis/2016/20160128-nasa-stays-on-course-arrm-target

La mission de récupération d'astéroide est actuelement dans une phase de définition de concept et de technologie, a dit Gates. La mission pourrait atteindre un point de décision dénommé "point B" en avril 2016. Après quoi les premiers dessins seront réalisés. Un contrat pour son système de propulsion ionique pourrait être attribué en mai prochain.

 

 

JPL a aussi annoncé que quatre entreprises présenteront des études pour l'ossature du système électronique ou bus. Il s'agie de Lockheed Martin, Boeing, Orbital ATK et SSL

 

 

On remarque que cette mission fait vivre l'initiative SLS, un peu comme l'ISS a fait vivre la Navette. Et comme l'ISS, c'est aussi une dispersion de moyens.

Modifié par Paul_Wi11iams
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