divers Antarès et son compagnon selon quatre grossissements différents.

Bonsoir !

Le travail ne manque pas mais on parvient toujours en fin de week end à trouver quelques instants d'observations, et ce sont souvent celles-là les meilleures au passage ! Que de l'improvisation !

Je sors la lunette et me dis, allez, pourquoi pas Antarès selon plusieurs grossissements.

Le premier grossissement, 123x permet déjà en fait de déceler le compagnon. Le dessin rogné permet de mieux s'en rendre compte. Mais à ce relatif faible grossissement, difficile, sans savoir qu'il y a un petit compagnon émeraude, de le remarquer. C'est parce qu'on sait qu'il est là qu'on le remarque...Quoique...

A 185x, plus de doute, il est bel et bien là et brille de son bel éclat vert. . Mais problème, mon scan rend Antarès de même magnitude que son compagnon...

Je vais tenter de corriger ça...

Ensuite, grossir davantage, c'est juste pour le fun...On monte à plus de 240x puis, soyons fou, la lunette encaisse parfaitement, allons flirter avec les 400X...

Les deux étoiles ressemblent à deux globules de taille différente. Les couleurs ne s'estompent absolument pas, même à près de 400x. Le ciel était particulièrement stable, sauf à 370x où la turbulence a fait quelques apparitions...

Voici une vue plus agrandie de l'étoile dédoublée à 123x. C'est à peine perceptible mais le compagnon est bel et bien visible...Bon le scan est moyen j'avoue mais je mets quand même en ligne.

Voilà, c'est tout pour le moment...Ah oui, Saturne, comme toujours a bouclé la petite veillée improvisée. Quelle merveille de l'univers...Glaciale et majestueuse...

Bon ciel à tout Webastro !

Gildas.

De beaux dessins qui mettent bien dans l'ambiance du visuel ; des turbulences et de la progression en grossissement puis de la découverte du compagnon d'Antarès....

en plus Ciel de la Réunion mon pauvre t'es obligé de te tordre le cou pour pointer Antarès au chercheur je te pleins va

De beaux dessins qui mettent bien dans l'ambiance du visuel ; des turbulences et de la progression en grossissement puis de la découverte du compagnon d'Antarès....

 

en plus Ciel de la Réunion mon pauvre t'es obligé de te tordre le cou pour pointer Antarès au chercheur je te pleins va

Ouii, la vie astronomique est dure dure avec tous ces beaux objets au zénith entre Saturne et Antarès. C'est lamentable ! :D:D

Merci, plus sérieusement, pour ton passage !!

Bravo, très intéressant de voir l'approche progressive

Très jolie est instructif....

A essayer, même si elle est pas au zénith chez nous

Très jolie est instructif....

 

A essayer, même si elle est pas au zénith chez nous

Par ciel stable, c'est certainement faisable aussi depuis l'hexagone. Je l'ai dédoublé tandis qu'elle n'était même pas à mi-hauteur dans le ciel réunionnais il y a peu...

Voilà une belle approche de cette double Gildas

Approche très originale, j'aime !

Approche très originale, j'aime !

Merci de ton passage will !

Oui très bonne idée cette approche progressive.

On veut voir la même chose sur une belle galaxie ou une NP....

Aller ...au travail!!!!

L

Yo,

c'est vachte interéssant comme approche, et ya vaiment un terrain d'investigation car le sujet est assez rarement traité dans toute sa complexité, et cette approche l'est.

Ce qui semble être un réelle difficulté :

- d'avoir une échelle de grandeur pour correctement visualiser les écarts angulaires des composantes. Ca peut se faire à partir du diamètre de la tache de diffraction, des aigrettes diffractées, etc.... Vachte pô facile à placer un compagnon à quelques diamètres d'Airy.... Mais indispensable, il me semble. Ici, fôdrait voir combien fait la tache à la L100 (j'ai pas calculé) et la comparer avé l'écart réel du compagnon. Mais ça semble pas mal du tout.

- d'avoir un écart de luminosité le plus-mieux moins-pire qu'on peut rendre sur le papier au ragard de ces phares cellestes..... Là, ya du défi. et là, j'ai le sentiment que le compagnon est vachte plus faible, tout en étant vachte présent. C'est ce paradoxe qu'il est difficile à reproduire.

- après c'est pour le fun (quoique, car selon l'instrumente et le quidam, les écarts sont notables) l'appréciation des diverses teintes.

Mais, compagnon de tropiques, voila de la bien belle besogne !

Yo,

c'est vachte interéssant comme approche, et ya vaiment un terrain d'investigation car le sujet est assez rarement traité dans toute sa complexité, et cette approche l'est.

Ce qui semble être un réelle difficulté :

- d'avoir une échelle de grandeur pour correctement visualiser les écarts angulaires des composantes. Ca peut se faire à partir du diamètre de la tache de diffraction, des aigrettes diffractées, etc.... Vachte pô facile à placer un compagnon à quelques diamètres d'Airy.... Mais indispensable, il me semble. Ici, fôdrait voir combien fait la tache à la L100 (j'ai pas calculé) et la comparer avé l'écart réel du compagnon. Mais ça semble pas mal du tout.

- d'avoir un écart de luminosité le plus-mieux moins-pire qu'on peut rendre sur le papier au ragard de ces phares cellestes..... Là, ya du défi. et là, j'ai le sentiment que le compagnon est vachte plus faible, tout en étant vachte présent. C'est ce paradoxe qu'il est difficile à reproduire.

- après c'est pour le fun (quoique, car selon l'instrumente et le quidam, les écarts sont notables) l'appréciation des diverses teintes.

 

Mais, compagnon de tropiques, voila de la bien belle besogne !

Merci de ton passage Serge. En effet, ce genre de présentation de l'objet observé à plusieurs grossissements peut être instructif et cela renouvelle aussi un peu le mode d'approche de nos dessins.