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Influence de la (faible) altitude ?


jec

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Bonjour,

 

J'aurai une petite question par rapport à l'altitude.

Il parait évident que monter à plusieurs centaines de mètres, voire kilomètres est bénéfique pour l'observation.

Mais vivant dans un coin assez plat, je me demandait si quelques dizaines de mètres (50, 80 ou 150m par exemple) pouvaient jouer et améliorer un peu les choses (PL ? turbulences ?) ou bien si ça ne changeait concrètement rien :?: ?

 

Merci

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Bonjour, il y a pas assez de différence de hauteur pour que ça joue, par contre tu peut avoir qu'en même des différences, car certain terrain sont plus propice à générer de la turbulence que d'autre.

Yves.

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Franchement ça ne changera rien si c'est moins d'une paire de centaines de mètres.

 

99,9% de la masse de l'atmosphère est contenue dans les 50 km d'air au dessus de notre tête au niveau de l'océan. L'essentiel de la turbulence atmospherique se fait dans les 20 premiers km. Grimper de 10 à 200 m ne va pas changer grand chose.

 

Par contre, se déplacer dans une zone plane, sans obstacle qui viendrait perturber l'écoulement de l'air, se placer près du haut d'une colline sur la face au vent pour recuperer un ecoulement laminaire, ça c'est mieux que de rester dans son jardin au milieu des maisons.

 

Sortir de la ville pour s'éloigner des zones de pollution lumineuse est aussi bénéfique.

 

Maintenant si tu veux vraiment grimper, il faut grimper de 500 m au moins, pour commencer à voir une différence significative.

Modifié par Fred_76
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Pas d'accord !!!!!

les couches les plus instables, les plus turbulentes sont la zone d'échange entre le sol et l'air. C'est aussi là où stagne le maximum d'humidité. Gagner quelques mètres est incomparablement mieux !!!!

C'est d'ailleurs l'un des atouts des tubes fermés, et notamment des lunettes, celui d'avoir l'objectif plus haut qu'un miroir. C'est aussi l'atout des tours d'observatoire (sinon on les ferait à même le sol.

La moindre collinette procure un avantage, sauf à se mettre dans le régime turbulent des écoulements d'air : C'est généralement mieux un poil avant le sommet "au vent" et pitoyable "sous le vent".

Et bien sûr, si on gagne par centaines de mètres, ou de kilomètres, on touche au Nirvana en passant au dessus des couches d'inversion, en laissant humidité et poussières dans les basses couches généralement plus turbulentes, et atteindre des ciels "coronaux".

La limite sera sa capacité à "bien vivre" en altitude pour que le gain physique ne soit pas contrarié par la perte physiologique.

Mais ya aussi la difficuluté en montagne de trouver un site peu turbulent, turbulence due à l'aérologie des montagnes.

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+1 avec Serge. Dans mon coin en Alsace ça joue énormément sur l'humidité qui participe à la diffusion de la PL (et en automne on en mange pas mal de l'humidité, faut aussi protéger ses tubes si besoin) et un peu sur la PL "directe" (chez nous au moins, les collines ne sont pas urbanisées et c'est déjà plus sympa que de rester en ville ou sur le bord d'une route avec les phares des voitures). A défaut d'avoir une montagne sous la main faut gratter ce qu'on peut...

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Bonjour, dans le principe je suis d'accord avec toi serge, mais si jec à un télescope quoi qui fasse, le miroir serras toujours proche du sol, quand à la turbulence moindre dans une lunette, je ne sais pas si ça viens du fait que la lentille est placé haute, ou du fait qu'il s'agit d'un tube fermé et que le trajet de la lumière ne fait qu'un seul aller, au lieu de deux à trois pour les télescopes, il peut aussi avoir un problème de turbulence du au seul rayonnement du corps humain pour les gros télescopes.

Après il faudrait comparer à diamètre et à grossissement égal, sinon ça n'a aucun sens, mais des lunettes de 200mm de diamètre ou plus, c'est quand même rare, mais on vas dévier sur l’éternel sujet lunette/télescope et on vas pourrir cette discussion.

 

Sinon, s'il faut faire + de 50km, pour gagner 50m, ça n'a pas de sens, car le point le plus haut n'est pas forcément le meilleur, on peux trouver des spots moins haut mais de meilleur qualité. Bien sur si c'est pour gagner 500m ou plus, c'est une autre histoire hein, mais on vas pas faire tout se trajet à chaque fois que l'on veut observer.

Pour faire simple, si on est en pleine ville, il faut sortir pour trouver un endroit moins éclairé, puis petit à petit se trouver différents sites plus ou moins bon, suivant la disponibilité du moment.

Yves.

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Je pense quand même qu'une hauteur même relativement faible est bonne à prendre : la nuit il peut se former une petite couche d'humidité très basse stagnant au ras du sol.

 

Ce n'est pas systématique, et même en montant à 1 500 mètres je retrouve parfois de l'humidité et de la brume comme dans la vallée, mais monter même un peu fait gagner une probabilité de gagner en clarté.

 

Je ne parle pas de se déplacer à 50km systématiquement, bien évidemment il faut aussi considérer la zone d'observation elle-même.

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......... c'est certainement pô moi qui vais faire l'appologie des lunettes !!!! juste de dire que SUR ce point en particulier, celui d'avoir l'objectif à (au moins) 1 m plus haut qu'un Newton, est profitable en cas de turbu locale (et souvent, cette turbu est redoutable, alors qu'elle est la plus simple à régler >>>> yaka bouger, parfois de fort peu, en s'élevant apr exemple !!!!

Ce que je veux dire, c'est qu'à un endroit déterminé, chaque mètre gagné est TOUJOURS bénéfique, en ville comme à la campagne.

Par exemple, la base Concordia, où l'on s'accorde à dire que c'est le ciel le meilleur de la planète (reste juste à le rendre utilisable....) on remarque que le matériel astro est installé sur une splendide plateforme en hauteur, justement pour ces considérations-là (et l'Antartique n'est pas spécialement réputée pour le rayonnement calorifique de son sol, ni son humidité relative, ce qui laisse à réfléchir de l'impact quand on est sur un sol rayonnant avé de l'humidité et de la crotte atsmosphérique....). Un pylone à été installé pour justement quantifier le gain en montant de metre par mètre, ou à la recherche d'un optimum emmerdements de la batisse/rendement optique.

Et encore une fois, quasi TOUS les observatoires pro, sont sur des tours ou sur des proéminances naturelles.

 

donc en résumant, oui, c'est pô déconnant de faire 50km pour gagner 50m, surtout si on vient d'une dépression, un fond de vallon, petite cuvette, berge de rivères, etc. Dès lors qu'il y a de la brume, c'est flagrant et directement visible. Mais même si'l n'y a pas encore de brume, en restant en dessous du point de rosée, le taux d'humidité relative est plus important au sol, et les couches sont d'autant plus turbulentes qu'on est près du sol.

 

maintenant, c'est sûr, on n'est pô obligé.

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A Concordia, la plateforme est un objet ponctuel au milieu d'une plaine. Elle peut donc dépasser au dessus de la couche de brume et offrir un meilleur ciel.

 

Grimper de quelques mètres pour rester au raz du sol ne va rien changer. Grimper en haut d'une tour (stable) pour s'éloigner du sol est autre chose, ça change tout, on se retrouve dans un écoulement plus laminaire et moins perturbé par les reliefs des arbres, arbustes et autres objets au sol. Ce n'était pas l'objet de la question.

 

En plaine relativement plate, comme ici en Normandie, gagner 50 m en s'éloignant de 5 km ne va pas changer grand chose. Mais si on va sur une colline bien saillante, alors là oui, c'est ce que je disais dans ma première intervention. Ce n'est toutefois pas l'effet de l'altitude qui joue, mais simplement le flux d'air différent.

Modifié par Fred_76
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Bonjour,

 

J'aurai une petite question par rapport à l'altitude.

Il parait évident que monter à plusieurs centaines de mètres, voire kilomètres est bénéfique pour l'observation.

Mais vivant dans un coin assez plat, je me demandait si quelques dizaines de mètres (50, 80 ou 150m par exemple) pouvaient jouer et améliorer un peu les choses (PL ? turbulences ?) ou bien si ça ne changeait concrètement rien :?: ?

 

Merci

 

Bonjour,

 

Ça n'est pas l'altitude en elle même qui est bénéfique mais plutôt le fait que ce soit désert et avec un air plutôt sec.

 

Si tu observes dans un coin de désert au niveau de la mer tu serais mieux loti qu'à Avoriaz

 

Non, le changement d'altitude en lui-même ne change strictement rien.

 

Bon ciel

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Bon j'ai pas tout lu mais...Plus on monte en altitude, plus le flux devient moins turbulent, plus laminaire. Le top est d'être au dessus de 1000m/1500m pour quitter la couche limite atmospherique. Maintenant je pense que la turbulence vraiment génante est souvent dû aux effets orographiques (donc c'est pas forcément le pied d'habiter dans les alpes), le top : un plateau à 5000m ;)

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Je voudrais aussi ajouter que cela dépend de certaines zones géographiques : j'habite dans les Alpes du Nord, et l'humidité a tendance à s'installer dans les vallées.

En montant le plus haut possible on fait coup double, ou triple :

 

Avec un même ciel disons clair je fais très souvent la comparaison, par exemple entre 700m et 1 500m d'altitude, on gagne en effet en clarté plus haut et en noirceur de ciel.

En hiver, en cas de brouillard, quelques fois je me retrouve carrément au-dessus d'une mer de nuages, dans ce cas bien sûr il n'y a pas photo.

 

Mais le sujet parle de faible altitude, j'habiterais dans la plaine du Nord, j'aurais quand même tendance à monter sur le Mont des Cats ou le Mont Cassel, par exemple, pour trouver un peu de hauteur, et pour tenter ainsi de gagner un peu d'éventuelle humidité résiduelle en bas, mais évidemment rien de garanti et ce serait davantage psychologique vu la faible hauteur. :be:

Je n'irais pas non plus forcément sur des monts sans m'assurer que la zone est bien dépourvue de nuages.

 

La brume dépend aussi du vent, si elle s'installe et qu'elle stagne au ras du sol, ce qui est courant la nuit avec les arbres et l'herbe, avec le vent on gagne immédiatement en clarté, et quelques fois en montant même pas beaucoup on trouve une petite brise qui améliore le ciel.

 

D'une manière générale, gagner de la hauteur, même de quelques centaines de mètres, c'est mettre les chances de son côté d'avoir éventuellement un léger meilleur ciel, sans que cela ne soit systématique ni forcément significatif en gain, à nouveau.

Modifié par paradise
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Une colline qui surplombe la plaine de 50 m, c'est effectivement intéressant pour éviter plus souvent le brouillard (on s'éloigne ainsi des cours d'eau). Mais s'il s'agit juste de gagner 50 m d'altitude en allant à un autre endroit de la plaine, je ne vois pas ce que ça change. Bref, ce n'est pas l'altitude qui doit servir de critère mais la configuration du relief, la présence d'une rivière ou d'une forêt, etc.

.

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