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Argo Navis: Suivez le guide !


cémoi

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Bonjour, :)

 

Il y a quelques mois, en vue de la préparation d'un deuxième voyage dans l'hémisphère sud consacré en partie à l'observation du ciel, je décidais d'acquérir la raquette de contrôle Argo Navis du constructeur australien Wildcard Innovations.

Le but était d'ajouter à mon setup de voyage (Lunette de 130 sur monture azimutale) un système de pointage électronique léger, et peu gourmand en énergie. Je me suis donc intéressé aux systèmes dits "Push-To".

L'Argo Navis est un accessoire qui semble peu répandu en France. Voici un petit compte rendu qui décrit ses principales fonctions et caractéristiques. Mon opinion d'utilisateur s'est construite après une période d'utilisation de presque une année. J'espère que cela permettra à ceux qui sont éventuellement à la recherche d'un système de pointage de type "Push-To" d'obtenir quelques éléments de réflexion supplémentaires.

 

argo1.jpg

La raquette de commandes Argo Navis.

 

C'est quoi, l'Argo Navis ?

 

Barques ou navires célestes légendaires de l'hémisphère sud mis à part, il s'agit d'une raquette de contrôle informatisée permettant le pointage précis d'un télescope à partir des données transmises par un jeu d'encodeurs optiques situés sur la monture ou fixés sur la base d'un télescope du genre dobson..

Ces informations sont comparées en temps réel avec le contenu d'une base de données, et permettent le pointage précis d'un instrument d'astronomie.

Le pointage du tube optique se fait alors en poussant directement l'instrument à la main, tout en gardant un œil sur l'afficheur lcd de la raquette. Des flèches indiquent dans quelles directions il faut déplacer le tube. Quand les données numériques atteignent le zéro, la cible choisie se trouve au centre du champ de vision de l'oculaire.

Contrairement aux systèmes de type "Go-To" qui sont reliés directement à des moteurs installés sur la monture, le suivi et les déplacements du tube doivent se faire ici entièrement en manuel. C'est pour cela qu'on parlera plutôt ici de système de type.. "Push-To".

 

Au delà d'un simple système d'assistance au pointage, l'Argo Navis contient également dans sa base de données d'objets célestes, des informations qu'il est pratique de pouvoir consulter directement sur le terrain: Magnitudes, dimensions, classification stellaire, données orbitales pour les planètes, comètes, astéroïdes ou satellites..

On y trouve également des fonctions qui permettent la découverte et l'apprentissage du ciel nocturne. Les habituelles visites guidées et fonctions d'identification présentes sur la majorité des raquettes de commandes "Go-To" et "Push-To" sont bien sur présentes. Elles seront détaillées un peu plus loin..

 

D'autres fonctions permettent par exemple aux possesseurs d'instruments de grands diamètres, de configurer très précisément le logiciel afin de lui apprendre, modéliser et mémoriser les moindres défauts dus à des erreurs de montures ou à des déformations de structures. Une fonction complexe, qui peut faire penser dans son fonctionnement à la PEC (Correction d'erreurs périodiques) disponible sur les montures motorisées haut de gamme, et bien connue des astrophotographes.

Le logiciel est également capable pour ses calculs de positions, de prendre en compte les altérations dues à la réfraction de l'atmosphère terrestre, et d'adapter progressivement le pointage d'objets proches de l'horizon.

Les utilisateurs habitués à utiliser un atlas papier sur le terrain ne sont pas oubliés. Le descriptif de chaque objet céleste pointé comprend une référence permettant de se reporter rapidement à la page et au numéro de carte de son atlas préféré. (Herald-Bobroff, Millennium Star Atlas, Star Atlas 2000, Uranometria 2000 éditions 1 et 2)

 

 

 

C'est pour quel type d'instruments ?

 

La liste de compatibilité montures/instruments et des kits d'encodeurs optiques proposés en option sur le site internet du fabriquant est impressionnante..

Dobsons, montures azimutales ou équatoriales, tables équatoriales, montures à fourche, les possibilités sont relativement étendues.

 

Deux ports de communication indépendants de type RS-232, configurables séparément et utilisables simultanément, permettent entre autres possibilités, la mise à jour de la base de données d'objets ainsi qu'une connectivité avec la plupart des logiciels type planétarium du marché. (Compatibilité ASCOM) Un câble de transfert série (Format propriétaire) est fourni. On trouve également un CD permettant l'installation d'un logiciel (multi plates formes) de gestion du contenu des bases de données utilisateurs.

 

argo2.jpg

Détail des encodeurs optiques montés une monture azimutale GiroIII.

 

Pourquoi choisir ce système ?

 

Le premier contact avec l'Argo Navis est une étape qui demande un peu de temps et d'attention.

Le manuel n'est disponible qu'en Anglais ou Japonais, et sous la forme d'un fichier pdf de.. 228 pages..

Avant de me décider pour l'Argo Navis, j'avais pris le temps de télécharger, lire et comparer les notices de plusieurs systèmes "Push-To" équivalents. C'est la richesse du manuel, avec ses 228 pages qui m'ont principalement décidé.

 

La compatibilité avec un grand nombre de types de montures et de configurations instrumentales donne le sentiment que c'est un accessoire qui peut servir un bon moment avant de devenir définitivement obsolète.

Cela laisse la possibilité de faire évoluer ou de changer complètement de setup. On peut aussi utiliser la même raquette de commande avec plusieurs instruments de conceptions radicalement différentes.

 

En tant qu'utilisateur friand de fonctions avancées présentes sur certaines raquettes "Go-To", je voulais retrouver la même richesse au niveau des bibliothèques d'objets, et surtout conserver la possibilité d'écrire ou de télécharger depuis le net, les visites guidées réalisées par d'autres utilisateurs.

La communauté Argo Navis (Principalement australienne) est très active. Un grand nombre de listes d'objets sont disponibles en téléchargement depuis le site du groupe de discussion Yahoo dédié.

 

Le choix enfin, d'une solution de voyage, légère et peu gourmande en énergie était essentiel:

Les belles nuits sont rares. Quand en plus on est sous un ciel encore inconnu, où tout reste pratiquement à découvrir, que l'on sait que l'on ne dispose que de quelques nuits pour en profiter, et que le prochain voyage n'est pas avant un moment... Disposer d'un outil de recherche, d'apprentissage et de découverte comme l'Argo Navis permet de se dire que l'on a peu de chances de passer à coté d'un de ces monstres :b: du ciel austral sans même le voir.

 

Et alors ? Comment on s'en sert ?

 

Préalable indispensable: S'attaquer sérieusement au manuel.. Fort heureusement, il n'est pas nécessaire de lire l'intégralité des 228 pages avant de commencer à observer. La lecture des chapitres "Initial Setup" et "Alignment Procedures" permet déjà de s'en servir d'une manière tout à fait satisfaisante.

L'opération la plus délicate consiste à configurer (uniquement la première fois) correctement les paramètres de gestion des encodeurs optiques et de la monture qui sera utilisée.

L'absence de demandes d'assistance sur le forum depuis un an à propos de cette raquette, prouvera j'espère qu'il y a moyen d'arriver à une configuration initiale correcte dès la première tentative d'utilisation. :be:

 

4 piles de type AA-LR6 permettent une autonomie comprise entre 12 à 40h de fonctionnement. C'est peu si l'on compare à des systèmes similaires. L'Argo Navis, avec ses deux microprocesseurs, est gourmand en énergie. Il est donc indispensable en voyage, de prévoir un ou deux jeux de piles d'avance. L'alimentation depuis le secteur ou une batterie de voiture reste bien sur possible. La prise d'alimentation accepte des tensions comprises entre 8 et 16 volts. Une pile lithium supplémentaire permet de conserver les informations de date et d'heure une fois l'appareil hors tension.

 

La lecture des données se fait depuis un petit écran lcd comportant deux lignes de texte qui s'affiche toujours de manière parfaitement fluide à l'écran. (Une option permet d'activer une résistance chauffante située sous l'afficheur lcd. Cela permet de conserver une fluidité d'affichage parfaite du texte par grands froids..)

L'entrée des données et la navigation dans les menus se fait à l'aide de deux touches (entrée-sortie) et d'une molette rotative de taille plus imposante. (Navigation dans les menus et incrémentation-décrémentation des paramètres numériques)

A noter que la raquette reste tout à fait utilisable avec des gants.

 

Sous les étoiles:

 

C'est parti !

 

Mise sous tension de la raquette de commandes..

 

S'il est utilisé en mode azimutal, l'Argo Navis se place automatiquement dans le mode qui va enregistrer la mise à niveau précise du tube optique.

Il suffit pour cela de poser un niveau sur le tube optique puis de déplacer doucement l'instrument jusqu'à obtention d'un horizon ou d'une verticale (Au choix de l'utilisateur) parfaite.

 

EDIT: J'utilise depuis peu l'option qui permet au logiciel de rectifier seul une mise à niveau approximative du tube optique. Plus besoin de niveau à bulle ! Je place au démarrage le tube approximativement à l'horizontale. C'est suffisant, l'initialisation est toujours correcte. :-)

 

Un appui sur enter et il ne reste plus qu'à choisir deux étoiles brillantes..

Petit tour à présent dans le menu "Align Star". 35 étoiles d'alignement sont proposée. (Nord et sud confondus)

Le débutant complet qui ne connais pas encore les célébrités du ciel nocturne sera ici contraint de sortir une carte papier pour se repérer. Il n'est en effet pas possible comme avec les systèmes Go-To récents de laisser l'ordinateur choisir seul une étoile brillante isolée. Logique.. Pas de moteurs pour diriger le tube directement dans la bonne direction.

Une fois les deux étoiles brillantes sélectionnées dans la liste, puis pointées et centrées l'une après l'autre précisément à l'oculaire, il ne reste plus qu'à choisir par où commencer l'exploration du ciel nocturne.

 

Si tout est configuré correctement au départ, la procédure d'alignement dure entre une et deux minutes.

-Mise à niveau du tube.

-Sélection, puis centrage à l'oculaire de deux étoiles.

 

A noter que l'utilisation d'un autre type de monture (Equatoriale, table motorisée..) modifie le déroulement de la procédure d'initialisation décrite ici. Se reporter au manuel pour une description précise de chaque configuration.

Une option, disponible cette fois avec n'importe quelle cible, permet ensuite de synchroniser l'Argo Navis afin d'améliorer encore la précision du pointage.

 

Description de quelques fonctions courantes:

 

Mode TOUR

 

"Their Tour Mode is a killer App" (Tom Trusock, Cloudy Night Telescope Review)

 

Habitué des raquettes Meade Autostar, j'avoue avoir été un peu dérouté au début par la fonction "Tours" (Visites guidées thématiques)

Celle ci fonctionne avec un système de filtres qu'il convient dans un premier temps de déterminer.

On choisit d'abord une catégorie d'objet. Une liste permet une sélection par familles: Galaxies isolées ou amas, amas globulaires, ouverts, planètes, comètes, astéroïdes ou satellites, étoiles, doubles, triples ou variables, nébuleuses planétaires, brillantes.. ou obscures, satellites, Messier, Astérismes ou "Popular".

On détermine ensuite la magnitude limite. (Comprise entre -6 et +16)

Puis on a la possibilité de limiter le tour à une seule constellation, ou bien de déterminer une zone de recherche correspondant à un cercle dont le centre correspond à la position du tube optique au moment de l'entrée dans le menu "Tours". C'est bien pratique quand une portion du ciel n'est pas accessible à cause d'un obstacle genre arbre ou bâtiment, ou si des nuages sont présents.

Très pratique une fois passée la période de prise en main, il reste qu'il n'est parfois pas facile de se retrouver dans les bibliothèques de fichiers utilisateurs. On ne peut pas par exemple en sélectionner un seul.

Il est possible de quitter la fonction tour à tous moments. On peut alors utiliser n'importe quelle fonction de l'Argo Navis, et revenir ensuite à l'endroit précis du tour où l'on était auparavant.

 

Mode IDENTIFY

 

J'avoue, c'est ma fonction préférée ! Par son mode d'utilisation en temps réel, le mode "Identify" représente probablement pour moi une des plus belles surprises de l'Argo Navis.

 

Comme pour la fonction "Tour", il faut au préalable déterminer un certain nombre de filtres.

Une fois la série de filtres paramétrés, la surprise vient du coté instantané de la recherche. Le moindre déplacement du tube optique de l'instrument se traduit aussitôt par un changement de nom d'objet à l'écran !

C'est par exemple très facile de faire un tour rapide des étoiles brillantes d'une constellation pour connaitre et apprendre leurs noms. Les pointer au chercheur est suffisant.

Si le filtre de magnitude limite est correctement configuré, on peut aussi identifier instantanément les noms individuels de plusieurs galaxies proches les unes des autres. Pratique pour remettre un peu d'ordre dans les encombrements de l'amas de la Vierge..

 

Mode RA DEC

 

Permet l'affichage en temps réel des coordonnées d'ascension droite et de déclinaison pour la zone située au centre du le champ de vision de l'instrument.

Il est ainsi très rapide et facile de pointer un objet dont on connait les coordonnées. A noter que deux modes sont disponibles pour les coordonnées en ascension droite: Minutes-secondes, ou minutes-décimales.

 

Le nom de la constellation qui se trouve dans le champ s'affiche également sur l'écran.

 

J'ai pas mal utilisé cette fonction pour m'aider à me repérer rapidement au cours de mes premières nuits d'observations dans l'hémisphère sud. Les constellations peu lumineuses étaient située rapidement et cela facilitait ensuite la comparaison avec une carte papier.

Mais l'utilisation australe la plus amusante de cette fonction reste probablement le fait de voir s'afficher sur l'écran lcd le nom d'une constellation bien connue de l'hémisphère nord, alors que l'on vient justement de pointer le tube en direction d'une partie du ciel profondément inconnue, totalement mystérieuse et énigmatique.. :b:

Pas facile de s'y retrouver parfois quand tout est à l'envers.. :p

 

Mode CATALOG

 

Ce mode permet la recherche d'un objet à partir de son nom ou numéro de catalogue. On retrouve les mêmes catégories d'objets que pour le mode "Tour" ainsi que les catalogues Messier, NGC, IC.

 

L'Argo Navis contient dans sa base de données un total de 29000 objets célestes. (Tous types d'objets célestes confondus et hors objets utilisateurs)

 

argo3.jpg

Vue arrière avec les deux ports série..

 

Des plus et des moins:

 

-Son principal défaut serait pour moi de n'être finalement que... "Push-To"... Une fois passé le l'attrait ludique de la nouveauté qui consiste à pousser soi même le tube optique à la main en direction de sa cible, je trouve rapidement ennuyeux le fait de devoir suivre sur l'écran lcd le défilement des indicateurs de position. C'est quand même une manipulation qui ne présente pas à mon sens un grand intérêt. :p

Il est tout de même largement plus confortable de laisser des moteurs (Dans le cas d'un système "Go-To") prendre en charge ce déplacement précis. Cela permet en plus de profiter du spectacle de la voûte céleste observée à l'œil nu.. Question de goûts bien sur, mais j'ai tendance à trouver ce dernier spectacle plus enrichissant que celui de la mise à zéro de données numériques affichées sur un écran lcd de couleur orangée..

Argh... Noooon !! pas taper les pouchtoïstes !! (Tiens, c'mot là, je pense que même Bruno' n'avait pas encore osé l'inventer..) :p

 

-L'interface de commande simplifiée à l'extrême (Deux boutons poussoirs et une molette rotative) ne permet pas d'accéder rapidement à certains menus ou catalogues d'objets. Les touches d'accès direct aux catalogues Messier, NGC ou aux planètes sont celles que j'utilise le plus souvent sur la raquette Autostar. Elles manquent ici.

C'est également parfois un peu laborieux de se déplacer dans de longues listes classées par ordre alphabétique. En plus, les objets ou les fonctions les plus fréquemment utilisés ne se trouvent du coup pas forcément placés en tête de gondole.

 

-Il n'est pas possible d'isoler une liste d'objets utilisateurs précise quand on se sert de la fonction tours. Il faudrait pour cela ne charger qu'un seul catalogue en mémoire. Quand la mémoire est pleine, il peut devenir complexe de s'y retrouver.

La solution adoptée par les auteurs des listes disponibles sur le net semble être de commencer la description par un code d'identification. (Initiales de l'auteur, abréviation correspondant au type d'objet...)

 

-La syntaxe de programmation des listes d'objets utilisateurs est très facile à apprendre et mémoriser. En comparaison, la syntaxe de programmation des visites guidées Meade Autostar ressemble à un vrai langage de programmation. Il faut passer du temps à corriger les erreurs et tester les fichiers plusieurs fois dans l'Autostar avant de pouvoir les utiliser. L'Argo Navis dispose d'un mode de fonctionnement qui simplifie largement l'écriture des ces listes.

 

-La vitesse des calculs donne une impression de temps réel qui est à mon avis un des principaux atouts de cette interface.

L'Argo Navis contient deux microprocesseurs. C'est probablement ce qui permet à l'afficheur lcd de se mettre à jour au moindre déplacement du tube optique. (Et réduit au passage la durée de vie moyenne d'un jeu de piles...) C'est tellement appréciable de pouvoir lire les noms des étoiles, constellations ou objets du ciel profond qui se trouvent dans le champ de l'oculaire au hasard d'un déplacement dans le ciel !

Plus besoin de lancer une recherche et d'attendre pour savoir où l'on se trouve précisément ou pour connaître le nom et les caractéristiques d'un objet.

 

-L'interrupteur de mise sous tension a parfois une fâcheuse tendance à glisser tout seul en direction de la position "ON".. Il est donc prudent de retirer les piles ou de le sécuriser avec un morceau de ruban adhésif avant de ranger l'Argo Navis dans un sac ou une valise.

 

-L'indicateur de température (S'affiche simultanément en degrés Celsius et Fahrenheit) ne fonctionne correctement que lorsque l'on se trouve dans l'hémisphère sud ! (Le fait qu'il s'agit d'un produit australien pourrait peut-être expliquer les raisons de ce dysfonctionnement)

Les données affichées sont en effet systématiquement à un niveau largement supérieur à la température réelle constatée..

A noter également qu'un problème similaire semble toucher également mon télescope Meade (Non testé depuis l'hémisphère sud)

 

Conclusion:

Euh... J'adore ce truc ! :be:

 

 

Pour en savoir plus:

 

-Wildcard Innovations.

 

-Liste des montures et instruments compatibles.

 

-Pour les plus motivés: La notice de l'Argo Navis. (En Anglais et Japonais)

 

-Un test très complet en Anglais de Tom Trusock (l'auteur des Small Wonders) , dans la série Cloudy Nights Telescope Reviews.

 

Et enfin, deux fichiers de Tours destinés à l'Argo Navis.

Il s'agit de listes d'astérismes que j'avais compilées et adaptées pour l'Argo Navis il y a maintenant quelques mois.. Les descriptions du premier tour sont en Français.

 

-Le premier tour reprend l'intégralité de la liste des 67 astérismes proposés par John A. Chiravalle dans son livre "Pattern asterisms: A new way to chart the stars" paru dans la collection "PatrickMoore’s Practical Astronomy Series".

Quelques une sont ajoutés à la fin du fichier pour un total de 81.

 

-Le deuxième tour comprend une liste de 112 astérismes adaptés à partir de la liste très complète du SAC (Saguaro Astronomy Club) établie par Steve Coe.

 

-La liste de discussion Yahoo groups dédiée à l'Argo Navis.

(Inscription obligatoire pour accéder au téléchargement de fichiers)

 

:)

Modifié par cémoi
Voir EDIT: Utilisation optionelle d'un niveau à bulle..
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Ça c'est un super test / compte rendu !

J'avais fait quelques recherches sur ce système il y a quelques temps car il était effectivement compatible avec plein d'instrument différents.

L'énorme manuel m'avait bien plu également. D'ailleurs je l'ai toujours ainsi que le montage des encodeurs.

Un bien chouette Push-To.

  • J'aime 1
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L'énorme manuel m'avait bien plu également.

 

Merci pour ce tout premier retour. :)

 

Ta remarque est rassurante. J'ai parfois l'impression en parcourant le forum, que je suis un des rares utilisateurs de matos astro qui prend un peu le temps de lire ses notices.. :D

Télécharger une notice depuis le site d'un constructeur est aussi une manière tellement pratique pour se faire une idée du fonctionnement d'un instrument avant de se lancer dans un achat. Cela permet aussi la comparaison avant d'autres produits similaires.

C'est important je trouve, surtout quand cela concerne du matériel qui contient de l'informatique. C'est bien un des domaines qui connaissent les évolutions et le renouvellement des produits les plus rapides..

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Salut Cémoi.

Une fois n'est pas coutume c'est avec plaisir que je t'ai lu. (comme quoi.....)

Ce produit pourrait m'intéresser pour un dobson.....

Ta description est claire, précise, fouillée et sera, à mon avis, une aide précieuse pour tout ceux qui pourraient s'orienter vers un tel achat.....

Le constat est objectif avec les plus et les moins du produit, et le comparo avec les systèmes goto (dont on sait que tu es un grand spécialiste) est intéressant. J'ai bien aimé effectivement ta remarque concernant le fait qu'avec un goto, on n'est pas obligé de rester le nez sur l'écran pour amener le scope à la bonne position....

C'est agréable à lire sans être rébarbatif.

Bref: BRAVO!!!

chris

Modifié par chris29
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Merci à vous !! :cool:

 

Salut Cémoi:).Au club nous avons équipé notre 400 avec ce système.C'est plus que satisfaisant.Et merci pour ce premier test très clair et concis:)!!

 

Jean Louis

 

Tu n'aurais pas du dire qu'il y en a une dans ton club d'astro. Du coup j'ai plein de question.. :be:

 

l'Argo Navis dispose de fonctions d'optimisation du pointage spécialement pensées pour une utilisation avec des tubes de grands diamètres.

Sur un petit diamètre, la précision du pointage est très satisfaisante. (Je m'en sers avec une lunette de 130)

Qu'est ce que cela donne vraiment sur un grand diamètre? Vous servez vous des fonctions d'optimisation des erreurs de montures ? (Le système que le constructeur appelle TPAS, pour Telescope Pointing Analysis System)

Ces fonctions semblent au premier abord assez complexes à mettre en oeuvre. Est ce que cela apporte une réelle amélioration si vous les utilisez ?

 

Je serais curieux également de savoir comment la fonction "TOUR" est perçue par d'autres utilisateurs.

Avez vous déjà téléchargé et utilisé des fichiers de Tours comme ceux qui sont disponibles sur la liste Yahoo ?

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Je serais bien incapable de te répondre,car pour le moment seuls deux collègues commencent à peine à maitriser cet appareil.Ils s'en servent avec les fonctions de pointage de base.Il est couplé avec le système de moteurs de pointage du 400 (j'ai oublié le nom).Mais au vu de plusieurs essais,c'est impressionnant de précision.Je me ferais faire un topo par mes deux collègues et tacherai de répondre à tes questions.

Pour ma part,j'utilise un push to sur mon C11,le NGC SkyVector de Lumicon.Ses fonctions me suffisent largement.Pour ceux que ça peut intéresser:http://www.lumicon.com/telescope-accessories.php?iid=LK2071&cid=0&in=NGC+Sky+Vector+System+for+12in+%2F+13in+Dobsonian+with+8K+Encoders&hn=n

 

Jean Louis

Modifié par Jean Louis
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Bonjour Jean Louis,

Merci pour ces précisions. :)

 

Je serais bien incapable de te répondre,car pour le moment seuls deux collègues commencent à peine à maitriser cet appareil.Ils s'en servent avec les fonctions de pointage de base.Il est couplé avec le système de moteurs de pointage du 400 (j'ai oublié le nom).Mais au vu de plusieurs essais,c'est impressionnant de précision.

 

Ah oui ! Très intéressante cette possibilité de le mettre en relation avec un système de motorisation. :cool:

Est ce que cela le transforme du coup en un vrai système de type Go-To ?

Je me ferais faire un topo par mes deux collègues et tacherai de répondre à tes questions.

 

Merci! J'attends des nouvelles alors. :)

Pour ma part,j'utilise un push to sur mon C11,le NGC SkyVector de Lumicon.Ses fonctions me suffisent largement.Pour ceux que ça peut intéresser:http://www.lumicon.com/telescope-accessories.php?iid=LK2071&cid=0&in=NGC+Sky+Vector+System+for+12in+%2F+13in+Dobsonian+with+8K+Encoders&hn=n

 

Le NGC-Max faisait partie des systèmes de type Push-To que j'avais regardé un peu en détail (Avec le Sky Commander et l'IntelliScope) pour me faire un comparatif précis avant de finaliser mon choix.

Il est décliné également dans une version mini Le NGC-miniMax... Le principal inconvénient de ce dernier (Le miniMax) me semble être sa capacité mémoire de.. 245 objets. :b:

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Bonjour Cémoi:).Je confirme que celà transforme le 400 en véritable goto.La motorisation est connue,c'est américain,mais j'ai oublié le nom.L'Argo se relie à ce système.Des réponses sur ce site bien connu,il faut aller sur motorisation.http://www.astrosurf.com/altaz/

 

Jean Louis

Modifié par Jean Louis
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.La motorisation est connue,c'est américain,mais j'ai oublié le nom.L'Argo se relie à ce système.Des réponses sur ce site bien connu,il faut aller sur motorisation.http://www.astrosurf.com/altaz/

 

Merci:) Je viens de jeter un œil au site de Frédéric Géa, le truc américain s'appelle ServoCat Sky. :b:

 

La page (motorisation-->servocat) doit dater un peu. Les photos du ServoCat et de l'Argo Navis correspondent à des versions qui ont été mises à jour depuis. Il y a aussi plusieurs liens qui ne fonctionnent plus. :(

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  • 6 mois plus tard...

Bonjour,

 

Je remonte ce sujet et merci pour cette synthèse.:)

J'envisage d'équiper mon dobson 400 à monture Martini de ce système et avant de me taper toute la notice, j'ai quelques questions basiques.

 

Mon instrument est sur table équatoriale motorisée; j'ai lu qu'il y avait un mode adapté: confirmé ?

 

Pour le transport, je dois démonter les tourillons pour que ça entre dans mon coffre: problème ?

 

Merci,

Michel

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Bonjour,

 

Mon instrument est sur table équatoriale motorisée; j'ai lu qu'il y avait un mode adapté: confirmé ?

 

Oui, :cool: l'AN dispose d'un mode d'initialisation qui permet de l'adapter aux dobsons montés sur une table équatoriale (motorisée ou non) Il existe une procédure d'initialisation spécifique pour ce type de monture.

Il peut aussi communiquer et s'utiliser comme goto avec des système motorisés de type ServoCat, SiTech ou Skytracker..

 

 

Pour la deuxième question, comme je n'ai pas de dobson je n'en ai aucune idée.. (keskecé ça un "tourillon" ?) :p

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Bonjour,

 

 

 

Oui, :cool: l'AN dispose d'un mode d'initialisation qui permet de l'adapter aux dobsons montés sur une table équatoriale (motorisée ou non) Il existe une procédure d'initialisation spécifique pour ce type de monture.

Il peut aussi communiquer et s'utiliser comme goto avec des système motorisés de type ServoCat, SiTech ou Skytracker..

 

 

Pour la deuxième question, comme je n'ai pas de dobson je n'en ai aucune idée.. (keskecé ça un "tourillon" ?) :p

 

Merci pour ta réponse.

Voilà un montage sur mon type de dobson:

argomartini.jpg

Les tourillons sont ces demi-cercles qui permettent la rotation en altitude.

Sur la photo, il a fallu bricoler une pièce pour matérialiser l'axe et y placer l'encodeur. Peut-on l'éviter et installer l'encodeur tangent au tourillon ?

 

Michel

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Sur la photo, il a fallu bricoler une pièce pour matérialiser l'axe et y placer l'encodeur. Peut-on l'éviter et installer l'encodeur tangent au tourillon ?

 

Le plus sur serait peut-être de poser directement la question à Gary Kopff, qui est "Managing Director" chez Wildcard Innovations.. Je l'avais contacté pour savoir s'il était possible de monter des encodeurs sur une Macrostar.

Il répond rapidement, sauf quand il est en vacances .. :cool:

Il est aussi très actif sur la liste Yahoo dédiée.

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J'avais eu la même idée, l'encodeur tangent aux tourillons.

 

Gary Kopff m'avait répondu que c'était théoriquement possible (il faut reprogrammer le nombre de rotation de l'encodeur dans ce cas), mais il ne le recommandait pas:

 

- le galet tangent au tourillon risque parfois de dérapper, donc, perte de finesse du résultat,

 

- pas facile d'avoir le rapport exact entre le rayon du tourillon et le rayon du galet, qui va lui aussi impacter la précision du résultat. Il va falloir procéder par itération.

Mais c'est faisable si tu as le temps de faire les tests... :)

 

Sinon, si le système de montage/démontage de tes tourillons est bon, il n'y a pas de raison que cela impact beaucoup lors des montages/démontages.

 

De toute façon, le système est différentiel (puisqu'on redéfini à chaque fois les origines), et en plus, sur l'argo navis, il y a des fonctions qui permettent, à partir d'un échantillon de tests, de corriger les erreurs récurrentes dues aux flexions de la monture, mauvais centrage, etc...

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J'avais eu la même idée, l'encodeur tangent aux tourillons.

 

Gary Kopff m'avait répondu que c'était théoriquement possible (il faut reprogrammer le nombre de rotation de l'encodeur dans ce cas), mais il ne le recommandait pas:

 

- le galet tangent au tourillon risque parfois de dérapper, donc, perte de finesse du résultat,

 

- pas facile d'avoir le rapport exact entre le rayon du tourillon et le rayon du galet, qui va lui aussi impacter la précision du résultat. Il va falloir procéder par itération.

Mais c'est faisable si tu as le temps de faire les tests... :)

 

Sinon, si le système de montage/démontage de tes tourillons est bon, il n'y a pas de raison que cela impact beaucoup lors des montages/démontages.

 

De toute façon, le système est différentiel (puisqu'on redéfini à chaque fois les origines), et en plus, sur l'argo navis, il y a des fonctions qui permettent, à partir d'un échantillon de tests, de corriger les erreurs récurrentes dues aux flexions de la monture, mauvais centrage, etc...

 

Finalement, je dois pouvoir assez facilement matérialiser le centre de rotation de l'axe d'altitude: mes tourillons font pratiquement un demi-cercle, il suffirait de tirer une barre entre les deux extrémités.

Argo Navis me tente bien mais c'est vendu sans encodeurs ni câblage alors que SkyCommander les fournit pour un prix bien moindre en plus.

Ce push-to serait juste un complément pour certains objets un peu délicats à trouver par manque de repères. Pour tout le reste, je sais faire assez vite ;). A voir ...

 

S'il ne s'agit que de reloger le bras de l'encodeur dans son point fixe, le démontage des tourillons ne devrait pas poser de problème effectivement; l'encodeur resterait solidaire de son tourillon.

 

Michel

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Merci cémoi pour se super test ! j'ai eu plaisir a le lire...:cool::rolleyes:

 

Merci ! :) Très heureux que ce genre de topo puisse intéresser quelques astrams.

 

Argo Navis me tente bien mais c'est vendu sans encodeurs ni câblage alors que SkyCommander les fournit pour un prix bien moindre en plus.

 

:?: Il est bien sur vendu avec encodeurs, cables, kits de montage... ou raquette seule..

Après, pour ce qui est du prix, je crois que c'est difficile de comparer avec celui du Sky Commander qui est un système qui date maintenant pas mal, et est loin de disposer de la même richesse au niveau des fonctions logicielles..

Je te conseille de passer un moment à lire les notices des deux systèmes. C'est la meilleure façon d'être sur de choisir celui qui est le plus adapté à ton usage. :cool:

Modifié par cémoi
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On peut l'avoir chez Unterlinden, je pense. Pour une construction perso, je ne crois pas que les accessoires de montage, tiges, etc, soient nécessaires,. On peut se faire les tiges qui vont bien sans problème. En tout cas, c'est comme cela que je procède.

 

Bonjour Pierre,

 

Où places-tu le boitier de commande ?

Il faut les 2 mains pour orienter le dobson et il faut voir en même temps les flèches de guidage.

Le skycommander semble assez petit pour se fixer sur l'anneau du secondaire par velcros par exemple, mais qu'en est-il pour l'argo navis ?

A Valdrôme, j'ai vu un StarMaster 500 équipé d'une sorte de mat pour recevoir ce boitier mais je ne veux certainement pas de ce truc :(.

Je pense à une pièce de bois serrée en haut des 2 tubes côté PO par exemple.

 

Michel

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Où places-tu le boitier de commande ?

 

Il y a justement une raquette Argo Navis sur la photo que tu as mis au message #13, :be: et qui correspond à ton type de scope..

Elle est juste à coté du porte oculaire.. ;)

Cette photo vient de la galerie d'images du site du constructeur. Il y en a pas mal d'autres qui montrent d'autres possibilités de montage.

Le support qui est fourni avec la raquette de commande peut être fixé avec des vis, ou bien de façon plus temporaire avec une bande de velcro fournie également..

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Il y a justement une raquette Argo Navis sur la photo que tu as mis au message #13, :be: et qui correspond à ton type de scope..

Elle est juste à coté du porte oculaire.. ;)

Cette photo vient de la galerie d'images du site du constructeur. Il y en a pas mal d'autres qui montrent d'autres possibilités de montage.

Le support qui est fourni avec la raquette de commande peut être fixé avec des vis, ou bien de façon plus temporaire avec une bande de velcro fournie également..

 

Ah oui, merci. Je n'avais pas parcouru la galerie de photos. Effectivement, il y a plusieurs dobsons Martini. Sur la photo que j'ai postée, il semble que le boitier ait été installé sur une pièce de bois solidaire du haut de 2 tubes; c'est bien ce que je pensais faire.

Je suis en train de m'imprégner de la notice et je pense que je vais commander chez lui. Il m'a confirmé que son kit à 815€ était bien complet avec encodeurs, cables etc..

 

Michel

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Je suis en train de m'imprégner de la notice et je pense que je vais commander chez lui. Il m'a confirmé que son kit à 815€ était bien complet avec encodeurs, cables etc..

 

Il y a quelques kits de disponibles chez Teleskop Service. Le mien vient de là. Je crois que les prix sont similaires, peut-être pas les délais de livraison..

 

Concernant la question d'éventuelles perturbations des encodeurs, c'est un truc que je n'ai jamais constaté.

Comme je m'en sers avec une lunette qui se déplace à priori plus rapidement qu'un énoooorme dobson, je crois qu'il ne devrait pas y avoir de risques à ne niveau là.

 

La plus long reste à mon avis la prise en main de la notice, puis celle du logiciel qui est organisé d'une manière assez différente de ce qui se fait habituellement sur ce type de produits.

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Il y a quelques kits de disponibles chez Teleskop Service. Le mien vient de là. Je crois que les prix sont similaires, peut-être pas les délais de livraison..

 

Concernant la question d'éventuelles perturbations des encodeurs, c'est un truc que je n'ai jamais constaté.

Comme je m'en sers avec une lunette qui se déplace à priori plus rapidement qu'un énoooorme dobson, je crois qu'il ne devrait pas y avoir de risques à ne niveau là.

 

La plus long reste à mon avis la prise en main de la notice, puis celle du logiciel qui est organisé d'une manière assez différente de ce qui se fait habituellement sur ce type de produits.

 

Les déplacements manuels d'un dobson sont très rapides: je peux passer du nord au sud en 1 ou 2 secondes avant d'affiner au chercheur. Je me demandais si les encodeurs étaient capables de suivre ou s'il fallait ralentir la rotation pour ne pas les affoler :b:.

 

Je suis en plein dans la notice. Ma table équatoriale est une fabrication maison avec les défauts inhérents aux outils dont je dispose. Il faudra peut-être que je renonce au suivi motorisé si j'utilise ce push to... ou revoir un peu la précision de mon travail; ça se gère :confused:.

 

Cet été, à Valdrôme, j'ai observé dans un Obsession 25" équipé Argo Navis et Servocat. La bulle d'horizontalité n'était pas parfaitement centrée et les objets devaient être souvent recentrés.

Ca demande une bonne précision ce truc !

 

Michel

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Cet été, à Valdrôme, j'ai observé dans un Obsession 25" équipé Argo Navis et Servocat. La bulle d'horizontalité n'était pas parfaitement centrée et les objets devaient être souvent recentrés.

Ca demande une bonne précision ce truc !

 

Michel

 

 

En début de semaine, je me suis servi de l'AN pour pointer Uranus. Comme je venais d'observer Jupiter, j'ai laissé par flemme le Nagler 5mm qui me donne à la lunette un grossissement de 163x.

La planète s'est quand même retrouvée placée en bordure de champ. Et à ce grossissement, aucun doute pour l'identifier facilement.. :cool:

 

L'AN dispose d'un batterie d'outils logiciels ("TPAS", pour "Telescope Pointing Analysis System") assez conséquente qui permettent de rectifier les imprécisions des montures. Imprécisions qui sont j'imagine, proportionnelles à la taille de l'instrument..

Comme la précision est suffisante pour ma petite config, je ne me suis pas penché sur le chapitre "Setup mnt errors".

J'ai ainsi gagné une bonne trentaine de pages de lecture, mais je crois que le propriétaire du 25" cité plus haut gagnerait probablement à se pencher dessus. :)

 

Bonne lecture. :be:

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En début de semaine, je me suis servi de l'AN pour pointer Uranus. Comme je venais d'observer Jupiter, j'ai laissé par flemme le Nagler 5mm qui me donne à la lunette un grossissement de 163x.

La planète s'est quand même retrouvée placée en bordure de champ. Et à ce grossissement, aucun doute pour l'identifier facilement.. :cool:

 

L'AN dispose d'un batterie d'outils logiciels ("TPAS", pour "Telescope Pointing Analysis System") assez conséquente qui permettent de rectifier les imprécisions des montures. Imprécisions qui sont j'imagine, proportionnelles à la taille de l'instrument..

Comme la précision est suffisante pour ma petite config, je ne me suis pas penché sur le chapitre "Setup mnt errors".

J'ai ainsi gagné une bonne trentaine de pages de lecture, mais je crois que le propriétaire du 25" cité plus haut gagnerait probablement à se pencher dessus. :)

 

Bonne lecture. :be:

 

Bonjour,

 

Je viens de parcourir la notice en diagonale. Effectivement, c'est extrêmement pointu, tout est paramétrable. Mais curieusement, je n'ai pas trouvé comment désigner l'objet qu'on cherche à pointer :(.

Il n'y a pas de clavier alpha, il faut donc faire défiler une liste j'imagine; ça doit être très long non ?

 

Michel

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Mais curieusement, je n'ai pas trouvé comment désigner l'objet qu'on cherche à pointer :(.

Il n'y a pas de clavier alpha, il faut donc faire défiler une liste j'imagine; ça doit être très long non ?

 

Effectivement, la prise en main et la navigation dans les (nombreux) menus n'est pas évidente au début. C'est la grosse molette rotative qui permet de faire défiler toutes les listes classées par ordre alphabétique. Les deux petits boutons servent à monter ou descendre l'arborescence.. C'est heureusement très fluide au niveau affichage, car il n'est pas possible de modifier l'ordre des différents types d'objets ou catalogues pour mettre par exemple en début de listes les options qu'on utilise le plus souvent.

C'est donc un peu laborieux les premiers temps, mais une fois que l'on connait un peu mieux l'agencement du logiciel, cela devient très souple. Il manque à mon avis quand même quelques touches d'accès direct aux principaux catalogues ou types d'objets, comme il y a par exemple sur les raquettes Meade..

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