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CURIOSITY - Mars Science Laboratory


Benoît

Messages recommandés

Mmh, vu que j'étais absent, pourriez-vous me résumer cette mission et ce débat qui m'a l'air très vivant ? ^^

 

"vivant" tu ne croyais pas si bien dire !

 

C'est comme regarder le film quand tu allumes au moment de la course poursuite à la fin. Mais nous, c'est plutôt des dérapages dans des dunes et des combats au rayon laser. Ah oui et on nous a mitraillé les roues !

 

Ça a démarré en trombe car on a lâché un engin de près d'une tonne au bout d'une grue volante. Il a circulé pendant deux ans en trouvant une jolie p'tite rivière aux galets, et une belle cascade. Je dis ça, mais c'est quand même la saison sèche en ce moment. On a trouvé des roches sédimentaires et toute sortes de trouvailles au bord d'un ancien lac. Bref, tout sauf des coquillages.

Mais attends. Je n'ai pas dit le meilleur...

On s'apprêtait à grimper une montagne, assez raide.

 

Puis voilà, on viens juste de trouver des molécules de type biologiques.

Et on se faisait du mauvais sang pour avoir laissé traîner des cocktails Molotov sous forme de RTG.

 

Pour plus de détail, tu as deux options: lire 116 pages du forum ou l'article Wiki. Mais regardes les photos du fil ici quand même, il y en a des jolies.

 

Au fait, tu étais sur quelle planète ?

 

Pour les fêtes, nous avons aussi deux belles destinations de ski à proposer: 67C-G et Pluton.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Pour développer un petit peu, le rôle de la "protection planétaire" est d'éviter toute altération de la planète visitée (ou des échantillons rapportés) qui pourraient compromettre les investigations futures. Donc, en théorie, ça ne concerne pas que le vivant : pour donner un exemple un peu grossier, si on découvre un gramme de glace au pôle nord de la Lune, il serait interdit de le faire fondre pour analyse tant qu'on ne sera pas certain qu'il existe d'autres échantillons de glace équivalents pour de futures études. Dans les faits, bien sûr, la protection planétaire concerne surtout le vivant car c'est ce qui peut le plus facilement altérer une planète/un échantillon et rendre très difficile la détection de biosignatures non terrestres.

 

Merci pour les précisions.

A l’atterrissage de Curiosity, j’avais vu une émission à ce sujet.

Mais j’ignorais quand même une certaine partie…

Ce protocole de protection me semble très important, mais doit être quand même très difficile à respecter.

Le sujet sur l’olivine nickel aussi, ça permet de rester prudent plus objectif.

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  • 3 semaines plus tard...

Pour Curiosity :

 

La mise à jour sur la découverte du méthane est ici vers la fin de la page.

 

Viens ensuite l’exploration plus détaillée du site de l’affleurement « Book Cliffs », qui se trouve à 12,74 mètres vers le nord-ouest entre les Sols 812 et 822 (Figure 102), ou plusieurs séances de brossages ont eu lieu sur des cibles de roches se trouvant dans la partie basse (« Punchbowl » au Sol 813), moyenne (« Afton Canyon » au Sol 814) et supérieur (« Topanga » au Sol 815) de l’affleurement rocheux. Le robot revient quelque peu sur ses pas, puis se déplace de 37,53 mètres vers le nord-ouest en direction de « Alexander Hills » entre les Sols 817 et 825. L’astromobile utilise de nouveau son outil DRT pour enlever la poussière à la surface des cibles « Mescal » (819), « Puente » (822) et « Horned Toad » (824), afin d’exposé une surface plus fraîche pour l’utilisation des autres instruments scientifiques du rover. Curiosity se dirige ensuite vers le nord-est en parcourant une distance 28,52 mètres pour rejoindre l’affleurement « Chinle » entre les Sols 826 et 834 (Figure 103), et de brosser les cibles « Pickhandle » qui se trouve dans la partie supérieur au Sol 828 et « Goldstone » qui se trouve dans la partie inférieur de l’affleurement au Sol 830. Puis, vient le tour de « Whale Rock » qui se trouve 38,69 mètres plus loin vers le nord-est entre les Sols 835 et 841 (Figure 104 et 105), avec le brossage des cibles « Santa Ana » au Sol 844 et « Tecoya » au Sol 853, dont les emplacements avant brossage sont visibles sur les affleurements de teintes claires vers le centre de la partie gauche de la figure 105.

 

Le robot est ensuite placé en mode automatique pour une durée de dix Sols à partir du 19 décembre au Sol 852.

 

À suivre :

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mars-rover-curiosity-drill-rock-cracks-MAHLI-sol867-pia19105-fi.jpg

(cliquer la photo)

 

C'est une photo à ambiance tactile qu'on aimerait sortir sur une imprimante 3D pour en faire profiter les aveugles.

 

Je ne sais pas s'il y a un Ardéchois dans l'équipe, mais on voit l'art des choix en partant d'une photo terne pour cibler quelque chose de si excitant.

 

mars-rover-curiosity-arm-sol867-pia19104-ci.jpg

 

 

 

 

Nouvelles du 14 Janvier 2015

Une roche baptisée 'Mojave', riche en cristaux, est la prochaine cible de la perceuse.

 

Une image à grande angle d'une caméra de navigation, montre la perceuse qui s'apprête à effectuer un sondage pour savoir si "Mojave" est compatible avec un échantillonnage en profondeur...

et dans la reconstitution de l'histoire martienne, Mojave pourrait bien apporter son grain de sel.

 

 

Cette cible, appelée "Mojave", présente de de nombreux éléments striées, plus petits que les grains de riz, qui semblent être des cristaux minéraux. Cette occasion d'apprendre leur composition a incité l'équipe scientifique Curiosité à choisir Mojave comme la prochaine cible de forage de roches en ce 29e mois de cette mission de découverte du cratère Gale. Ses caractéristiques suggèrent des résidus minéraux salés, suite à l'évaporation du lac.

 

Le sondage qui débute cette semaine, permettra de savoir si la roche est compatible avec un forage profond et le rapatriement d'un échantillon à bord pour analyse.

 

Une pause d'une semaine dans les opérations scientifiques est prévue en début de la semaine prochaine pour permettre l'installation d'une mise à jour du logiciel de de l'astromobile, peut-être avant la fin du forage et la livraison de l'échantillon. C'est la quatrième mise à jour depuis l'atterrissage du rover en Août 2012.

(NDT: Si c'était Windows, ce serait la quarantième !)

 

Le forage Mojave est le troisième épisode de de l'exploration de la partie exposée de la couche basale de Mont de Sharp - dans une zone nommée "Pahrump Hills."

 

L'astromobile avait d'abord fait un repérage de sites sur un parcours de 110 mètres avec un dénivelé d'environ 9 mètres. Ensuite, il a repris le même parcours pour étudier chacun des sites choisis. L'examen de Mojave fait partie de ce deuxième passage effectué en Novembre 2014.

 

On s'est servi de la brosse de dépoussiérage et le spectromètre α - rayons X r sur le bras du rover. Les résultats mettent Mojave à la tête de la liste des cibles pour un examen plus intensif, en utilisant des instruments de laboratoire qui ingèrent poudre de roche recueillis par le forage.

 

"Les formes de cristaux sont visibles dans les images précédentes de Mojave, mais nous ne savons pas ce qu'ils représentent», a déclaré Ashwin Vasavada du JPL qui est scientifique du projet de la NASA à Pasadena, en Californie. «Nous espérons que les identifications minérales que nous recevons du laboratoire du rover donnera plus d'informations que nous avons reçu des seulement les images et la chimie en vrac." (chemcam NDT)

 

CheMin, l'instrument de Chimie et minéralogie du laboratoire embarqué, pourra identifier les minéraux spécifiques dans la poudre de roche d'un échantillon foré. L'analyse des trous de forage et les résidus de forage peut aussi révéler si les cristaux sont seulement à la surface, comme une croûte salée, ou sont également enfouis plus profondément dans la roche.

 

"Il pourrait y avoir une histoire assez complexe ici," dit Vasavada. "Sont-ils les cristaux restant du séchage du lac ? Ou sont-ils plus répandue à l'intérieur de la roche, formé par des fluides se déplaçant à travers la roche?

(processus décrit ci avant comme "serpentinisation" NDT)

 

Dans les deux cas, la passage d'un fluide plus récent pourrait avoir supprimé ou remplacé les minéraux d'origine avec quelque chose d'autre."

 

Le travail de la curiosité dans ces collines nommées Pahrump Hills, pourra inclure le forage d'une ou plusieurs autres roches avant de se diriger aux couches supérieures du mont Sharp.

 

La mise à jour du logiciel prévue pour la semaine prochaine, comme les précédentes, rajoute protections contre les vulnérabilités identifiées par les activités de l'astromobile et sur son double sur Terre. Il ajoute également des améliorations pour rendre plus efficaces la planification des déplacements

 

(NDT:un précédent article parlait de programmer des séances de conduite plus longues et rapides, en remplaçant les arrêts pour vérification au sol, par une vérification en mouvement et en temps réel par l'ordinateur de bord. Et Ca, c'est de la robotique !!).

 

"Les fichiers ont déjà été téléversés et sont enregistrés dans le système de fichiers du rover, prêts pour l'installation», a déclaré Danny Lam du JPL, le chef adjoint des opérations d'ingénierie diriger le processus de mise à niveau.

 

Le nouveau logiciel utilise la lecture du gyroscope d'assiette de l'astromobile pour détecter un d'éventuels glissement du rover au cours d'une opération de forage. Une autre fonctionnalité est un ensemble d'améliorations de la capacité du rover d'identifier des obstacles de façon autonome et de conduire en terrain dégagé.

 

Le projet MSL de la NASA utilise Curiosité pour évaluer l'habitabilité des environnements anciens et de grands changements dans les conditions environnementales martiennes. JPL, une division de l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena, a construit le rover et gère le projet pour la Direction des missions scientifiques de la NASA à Washington.

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de rien

 

M.... ! J'ai exactement le même dallage sur ma terrasse !

Je comprends le prix maintenant ! :o

Bon, je sais ------> []:confused:

Et Dieu créa Mars le huitième jour, en période de soldes chez brico Depôt.

 

Comme cela m'a inspiré d'autres idées hors sujet, je continue dans "on fait une pause"

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  • 1 mois plus tard...

Que s'est il passé depuis un mois quand a vu un dallage avec un trou le . Bah, maintenant, on voit un dallage avec deux trous.

mars-curiosity-rover-drill-holes-rock-mojave-MAHLI-Sol884-PIA19115-thm.jpg

(cliquer l'image)

 

Les traces indiquent que l'eau était plus acide ici. Il me semble qu'on l'a déjà dit.

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J'avais entrevu le sujet toute à l'heure, mais la Nasa semblait pas plus en souci que ça

mars.nasa.gov/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1783

 

Curiosity doit rester immobilisé pendant quelques jours pour l'analyse technique d'une mise en sécurité automatique du 27 février, ce qui a arrêté un processus de transfert d'échantillon entre des appareils sur le bras robotique du rover.

 

La télémétrie reçue indique qu'un court-circuit transitoire s'est produit et le véhicule a réagi par l'arrêt automatique de l'activité du bras en cours.

 

"Nous effectuons des tests sur le véhicule dans sa configuration actuelle avant de bouger le bras ou déplacer l'astromobile" a déclaré le directeur du projet Curiosité Jim Erickson, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie. "Cela nous donne les meilleures chances de localiser le court circuit."

 

 

Un courte-circuit transitoire dans certains systèmes sur le rover aurait peu d'effet sur ses activités. Dans d'autres systèmes, il pourrait obliger de restreindre l'utilisation du mécanisme en cause.

 

Au moment de la panne, le rover effectuait une première étape dans le transfert de poudre de roche recueillis par le forage sur le bras vers les instruments du laboratoire à l'intérieur du rover. Avec l'outil de forage orienté vers le haut et le mécanisme de percussion de la perceuse en marche, la poudre de roche descendait les rainures de collecte dans le mécanisme du foret... pour les envoyer dans une chambre dans le mécanisme qui la tamise et repartit la poudre de l'échantillon. La poudre de l'échantillon est d'une cible de roche nommé "Telegraph Peak." Ce processus de transfert avait été effectué sans problème pour les échantillons provenant des cinq cibles de forage précédentes en 2013 et 2014.

 

 

Tous les autres rovers et sondes ont montré des signes de vieillissement dans la durée, donc on n'est pas dans l'exception. Rien que pour Curiosity, on se souvient de l'usure des roues et des pannes alternés des ordinateurs.

Il ne suffit pas toujours de localiser la panne ! Parions qu'un jour on aura des rovers mûs un bras supplémentaire de diagnostique et d'intervention. Ou un robot scarabée, bien plus polyvalent.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Parions qu'un jour on aura des rovers mûs un bras supplémentaire de diagnostique et d'intervention. Ou un robot scarabée, bien plus polyvalent.

 

Ou un robot scarabée, bien plus polyvalent.

 

Moi, je verrai bien comme assistant, un drone hélicoptère.

 

http://www.space.com/28360-nasa-mars-helicopter-drone.html

 

Edit #2764 L'idée semble faire son chemin...

Modifié par bang*gib
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On dirait que les ingenieurs prennent le court-circuit bien au sérieux

 

mars.jpl.nasa.gov/msl/.../ShowNews&NewsID=1786

 

Jeudi 5 Mars, les ingénieurs de la JPL ont reçu les résultats d'un test de reconstitution de la panne qui a affecté le système de percussion de la foreuse.

 

Au cours du troisième essai sur une série de 180 répétitions de l'action en cause, un court-circuit semblait survenir pendant moins d'un centième de seconde. Bien que petit et éphémère , il aurait été suffisant pour déclencher la mise en sécurité qui s'était produit au Sol 911 - selon les paramètres de fonctionnement qui s'appliquaient à ce moment-là.

 

L'équipe de l'astromobile prévoit des tests supplémentaires pour caractériser le court-circuit intermittent. Ils seront effectués avant que le bras est déplacé de sa position actuelle, et ceci au cas où la panne est dépendante de la position du bras.

 

Après ces tests , l'équipe prévoie de terminer le traitement de la poudre de l'échantillon que le bras contient actuellement , puis de livrer des portions de l'échantillon aux différents instruments du laboratoire embarqué. Ensuite, Curiosity va reprendre l'ascension du mont Sharp.

En voyant, il y a deux ans, le câblage à nu sans la moindre protection, j'ai compris l'inconvénient (exposition aux agressions de l'environnement) et l'avantage (accessibilité pour mieux voir les dégâts). Parions qu'ils vont regarder de près.

 

 

Moi, je verrai bien comme assistant, un drone hélicoptère.

 

http://www.space.com/28360-nasa-mars-helicopter-drone.html

 

Edit #2764 L'idée semble faire son chemin...

 

A trois millibars, ce ne sera pas simple, et le diriger en autonome risque d'être franchement compliqué, sans parler de la gestion d'énergie (laquelle?), l'envoi des données via un astromobile... sans parler de son maintien en température la nuit.

Je visionne.

Dans cette émission nommé Ingénierie Dingue (!) on parle donc d'un hélicoptère de moins d'un kg alimenté avec batterie et panneaux solaires servant aussi pour le chauffer la nuit, double rotor en contre-rotation que tourne à 2400rpm et une autotomie en vol de 2 minutes.

En attendant, on a déjà des satellites qui assurent très bien la navigation et permettent même de voir l'astromobile depuis l'espace. Ceci dit, le concept est à peine plus fou que le sky crane qui a pourtant fonctionné. Avec la Nasa, il faut s'attendre à tout.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Salut Paul.

 

On dirait un truc à la Léonard.

 

De Vinci était un génie, et la Nasa est capable de tout...

 

Ce machin s'il se renverse par un coup de vent violant,Ciao .

A moins qu’il soit équipé pour se redresser sans compter que les hélices si elles touchent le sol.

 

Alors tu penses qu'il serait inutile avec des plus ?

 

on a déjà des satellites qui assurent très bien la navigation et permettent même de voir l'astromobile depuis l'espace

 

C'est juste,mais ces satellites n’empêchent pas les roues percées.

 

Je verrai bien un héliport sur le rover après chaque petite reconnaissance plus rapide et plus précise qu'un satellite.

La nuit il se réchaufferait en hottehôte.

 

J'espère qu'on va pas piquer mes idées:be:

 

 

Edit

 

Je parle ici d'un drone sur mars , mais ici de l'assistant d'un rover

Modifié par bang*gib
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Ils étaient bloqués pendant deux semaines, le temps pour dire "oui, on a bien un court-circuit intermittent". En fait en dix jours d'essais, la panne s'est reproduit juste une fois. Les opérations ont donc repris.

 

L'échantillon qui a passé deux semaines en bout de bras a enfin été tamisé et ingéré.. et bientôt digéré.

 

Ce que je n'avais pas du tout réalisé est le changement de mode de fonctionnent. Depuis le départ de Glenelg, on filait comme un touriste Japonnais à Paris (ou un touriste Français à Tokyo). Maintenant, on scrute, on hume, on gratte un peu, on revient sur ses pas. Quelqu'un qui a déjà promené un chat domestique en laisse, saura de quoi je parle !

 

D'ailleurs l'image suivant l'atteste:

 

msl-curiosity-artists-drive-traverse-map-sol903-pia19148-fi.jpg

cliquer l'image.

On y voit une plus grande étendue et la promenade le long du pied des falaises promet d'être jolie. Sans souci d'éclairement solaire (because RTG images?q=tbn:ANd9GcQer3qk6uEOImxF8WJfVL4Dn1TlUHLnCldGGHuLJ4vM3fhJWWNGMw), j'espère qu'on s'y approchera de près. Voici une "entrée de grotte" qu'a vu Opportunity pied d'autres falaises en 2007... mais avec la contrainte d'éclairage des panneaux solaires. Dans le cas présent, on peut tout faire sauf de la spéléologie - et on a même pensé à apporter sa lampe de poche !

 

 

mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1787

Le cheminement du rover vers les couches supérieures du mont Sharp passera d'abord par une vallée surnommée "l'allée de l'Artiste" qui part vers le sud-ouest depuis Pahrump Hills . Le dispositif de traitement d'échantillons sur le bras conserve du matériau de l'échantillon Telegraph pointe ramassé en début de parcours. Il sera introduit plus tard dans le "Sample Analysis at Mars" ( SAM ). Il faut d'abord que Sam prépare pour recevoir l'échantillon
Modifié par Paul_Wi11iams
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Bonjour,

On en parle dans ciel et espace de ce mois , voici un lien de futura sciences

qui montre des photos comparatives entre mars et la terre sur les traces de possibles fossiles les discutions font rages :?:

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/mars-potentielles-traces-vies-mars-56796/

Curiosity est 'il passé à côté de quelque chose d'important:?: dans la région de la roches CUBER LAND qui montre la présence d'hydrocarbures chlorométhane chloropropane chlorobenzène je crois que c'est la seule roche actuellement qui montre cette présence significative de molécules prébiotiques :)

Les scientifiques sont partagés ...... A VOIR DONC ;)

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Bonjour,

On en parle dans ciel et espace de ce mois , voici un lien de futura sciences

qui montre des photos comparatives entre mars et la terre sur les traces de possibles fossiles les discutions font rages :?:

http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/mars-potentielles-traces-vies-mars-56796/

Curiosity est 'il passé à côté de quelque chose d'important:?: dans la région de la roches CUBER LAND qui montre la présence d'hydrocarbures chlorométhane chloropropane chlorobenzène je crois que c'est la seule roche actuellement qui montre cette présence significative de molécules prébiotiques :)

Les scientifiques sont partagés ...... A VOIR DONC ;)

 

On aurait pu imaginer un Indiana Jones aujourd'hui âgé de 90 ans. Mais non !

La scientifique à l'origine de tout ça, Nora Noffke, est en pleine carrière, et n'a rien d'une illuminée.

au moins qu'elle attend un bébé.

 

En tout cas, la comparaison d'avec Indiana tient dans la mesure où elle vit dangereusement. Et elle ne doit pas se faire que des amis !

Je n'ai pas creusé, mais on peut se demander, en supposant que c'est la bonne personne, pourquoi elle n'était pas au bon endroit au bon moment.

 

Dire des "vous auriez dû" longtemps après !

 

Il y a de quoi être sceptique parce qu'il doit y avoir beaucoup de beau monde pour choisir les cibles pour Curiosity. Alors comment passer à côté ?

 

Pour influencer la géologie d'un lieu, même sans faire des falaises en craie, la présence de la vie devait être franche et massive. Alors comment faire pour ne pas voir avec ChemCam par exemple ?

 

 

Je serais intéressé de voir les réactions de Quetza qui assimile si bien le profil géologique d'un lieu.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Pour Curiosity

 

La planche 14 qui a été imagé durant cette même période au Sol 855, nous montre la fallaise rocheuse « Salsberry Peak » avec ses parois parsemées de vaines minérale et de filons de matériau très clair. Ayant terminé sa campagne d’investigation scientifique pour trouver des sites de forage potentiel. Curiosity reprend la route vers le sud-ouest au Sol 862 en parcourant 85 mètres en direction de « Pink Cliffs » (Figure 106). La décision fut prise d’effectuer la cinquième campagne de forage de la mission sur l’un des pavés d’affleurements qui se trouvent à la base de « Pink Cliffs » près de la cible « Mojave », dont la surface brossé au Sol 809 présentait des dépôts de minéraux cristallisés de la taille d’un grain de riz. Lors de cette troisième visite et juste avant d’effectuer le nouveau forage, l’astromobile en profite pour faire une nouvelle analyse atmosphérique avec l’instrument SAM au Sol 865, et ceci afin de mesurer la concentration de méthane avant de faire l’analyse des résidus de poudres de roche du cinquième forage. Le mini-forage de test est effectué au Sol 867 (Figure 108), mais sous l’effet des vibrations causé par l’action de la percussion rotative de la perceuse, le pavé d’affleurement s’est fracturé et a éclaté en plusieurs fragments, obligeant les contrôleurs du robot à trouver un nouvel endroit plus robuste pour exécuté le forage principal. Le lendemain au Sol 868 le 14 janvier, le rebot effectue un nouvel autoportrait avec le micro imageur Mahli (Figure 109), et qui sera complété deux semaines plus tard avec des images pris au Sol 882 et 884. Les trois jours suivants seront consacrés à l’examen des roches fraîchement fracturées, et de certaines cibles se trouvant à proximitées commes « Rainbow Basin ».

 

La quatrième mise à jour des logiciels de bord du système informatique de Curiosity depuis son atterrissage sur la planète Mars est effectuée la semaine suivante entre les Sols 873 et 879. Les mises à jour consistent à améliorer la planification de la conduite autonome du rover sur le terrain, et d’augmenter la capacité d’imagerie virtuelle 3D en utilisant le nouveau logiciel OnSight. Un nouveau site de forage est sélectionné sur la dalle de pierre dénommé « Funk Valley », qui se trouve à environ un mètre à l’est de celle qui c’est fracturée lors du premier essai. Un nouveau test de mini forage est mené avec succès au Sol 881 pour vérifier la stabilité et la dureté de la roche, utilisant pour la première fois la nouvelle technique de forage qui contrôle de manière progressive la force de percussion. Le lendemain au Sol 882, le forage principal est effectué un peu plus loin sur le site baptisé « Mojave 2 » (Figure 110). Une partie de l’échantillon de poudre de roche récolté et tamisé par l’instrument Chimra a été livré à CheMin au Sol 884, l’instrument va analyser la minéralogique de l’échantillon durant la nuit. Une autre partie de l’échantillon est livrée à SAM sur le Sol 887. L’astromobile quitte le site de « Mojave 2 » au Sol 896 (Figure 111), et se dirige vers le sud-est en direction de « Whale Rock » à la recherche d’un éventuel sixième site de forage.

 

Après avoir rechargé ses batteries, Curiosity entame la sixième campagne de forage de sa mission à la base de « Whale Rock » en utilisant la brosse DRT (Dust Removal Tool) pour nettoyer la surface poussiéreuse sur la cible baptisée « Telegraph Peak » au Sol 905. Après l’examen effectué par le spectromètre APXS de la surface nettoyée durant la nuit, le laser LIBS est utilisé au Sol 905 pour une séance de tir au milieu du trou. La troisième campagne de forage effectué à « Pahrump Hills » a été exécutée au Sol 908 le 24 février 2015. Le trou de 1,6 centimètre diamètre a été creusé avec une profondeur maximale de 5 centimètre. Un court circuit transitoire s’est produit dans le mécanisme de percussion de la perceuse lors de la première étape de la préparation de la poudre de roche qui a immobilisé le rover au Sol 911 le 27 février. La mise en marche de la foreuse en position verticale permet à la poudre de roche contenue dans la mèche de descendre vers un tamis avant d’être pris en charge par l’instrument Chimra pour être transféré vers le laboratoire CheMin. Dès que le problème du court circuit a été mieux compris, les activités du bras de l’astromobile ont pu reprendre normalement au Sol 922 avec le transfère de l’échantillon vers CheMin. Après avoir passé presque six mois à explorer les environs de « Pahrump Hills », Curiosity quitte définitivement l’emplacement au Sol 923 le 12 mars en parcourant une courte distance de 15 mètres vers le sud-ouest à travers la petite vallée « Artist’ s Drive ».

 

Gilles

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  • 3 semaines plus tard...

A force de suivre les différentes missions, on devient tous un peu géologue en herbe. Par exemple, un coup d’œil à l'image ci dessous, et on se dit:

 

"Ah oui, Il y a de l'eau chargée qui a filtré à travers une roche fracturée. La matière déposée est plus dur que la roche "hôte", et l'érosion laisse les veines en surépaisseur".

mars-rover-curiosity-mount-sharp-veins-sol929-labeled-pia19161-thm.jpg

(cliquer l'image)

 

eh bah oui, c'était ça.

 

Et à force de se faire prendre, on attend une semaine avant de prendre au sérieux des infos datées le 1er avril. Mais je pense que le site de la NASA est moins atteint que d'autres.

 

 

texte publié le 1er Avril 2015

 

Cette vue de la caméra droite sur le mât, datée le 18 Mars 2015 montre un réseau de veines minérales de deux couleurs. C'est dans une zone appelée "Garden City" au pied du mont Sharp.

 

Ces veines rassemblent deux matériaux, l'un claire et l'autre sombre. Les veines sont en sailli à une hauteurs allant jusqu'à 6 cm au-dessus la roche environnante, avec une épaisseur allant jusqu'à environ 4 cm. cf barre d'échelle sur l'image.

 

De telles veines minérales indiquent que des fluides se sont déplacées à travers des roches fracturées, en déposant des minéraux dans les fractures et affectant la chimie de la roche environnante. Dans le cas présent, les veines ont été plus résistantes à l'érosion que la roche hôte environnante.

 

Cette scène est l'assemblage d'une mosaïque de 28 images prises avec l'appareil photo de l'oeil droit de MastCam, qui a un téléobjectif avec une focale de 100 millimètres. Les images composantes ont été prises le 18 Mars 2015, lors du sol N° 929. Ces couleurs ont été compensées pour obtenir l'équivalent d'un éclairage terrestre

 

Et voici une partie de la même zone, vue de nuit.

Ce zoom sur une petite partie d'une seule veine, couvre une largeur 2,5cm seulement.

 

PIA19162_fig1.jpg

 

jpl.nasa.gov/spaceimages/details.php?id=PIA19162

 

The vein includes both light-toned and dark-toned materials. The whiter material appears to have ripped up and incorporated portions of both the darker vein material (black arrows in Figure 1) and a third material (white arrow in Figure 1). The Curiosity mission's examination of material in these veins may provide clues about multiple episodes of fluids moving through fractured rock at this site. The fluid movement through fractures occurred later than wet environmental conditions in which the host rock formed, before it hardened and cracked.

 

Si j'ai bien compris, le fluide traversant la roche hôte l'a attaquée, fendillée et même arraché des petits morceaux indiqués par les flèches noires. Le fluide a aussi apporté des morceaux d'un troisième matériau indiqué par la flèche blanche.

 

Perso, je vois quelque chose de familier dans l'aspect luisant d'une partie de la matière blanche située sur la droite des deux flèches noires. C'est comme les accrétions lisses, translucides et luisantes vues dans des grottes bien terrestres.

 

Nora Noffk, mentionné par Charles43 que j'ai cité en #2903 aurait sûrement quelque chose à dire à ce sujet...

 

Qui peut trouver informations sur un éventuel projet de percement et d’échantillonnage de ces veines ?

Techniquement trop difficile ou trop risqué ?

 

Cependant, nous avons bien un peu de zappage laser Chemcam

msl-chemcam.com/blog/

06 April 2015 – As we started the planning day before sunrise, I was reminded of the first three months of the mission that we spent living on Mars time. Today is an early “slide sol,” meaning that the planning timeline is shifted 1.5 hours earlier in order to compensate for our downlink and uplink times. Today is also a “tight” planning sol, meaning that the planning timeline is slightly shorter today. On top of that, we have a very complex set of activities planned for today!

 

Despite these restrictions, we certainly didn’t hold back on any science, and we developed a plan that uses almost the entire payload. I was the Geology Science Theme Lead today, and the goal today is to wrap up contact science on the veins at Garden City. The plan includes ChemCam observations on a dark vein and a plate that looks like it broke off from a vein, followed by Mastcam documentation. Then we’ll acquire a large MAHLI mosaic to assess the morphology of one of the prominent veins, seen in this Mastcam image from Sol 946. In the evening we’ll do a short APXS integration on the target “Amboy,” and then a longer overnight integration on the target “Kern_Peak” (“Kern_Peak” is the flat plate near the middle of this Mastcam image). The plan also includes another CheMin analysis of the Telegraph Peak sample, as well as a SAM GC diagnostic activity, in addition to standard DAN, RAD and REMS observations. I guess Curiosity doesn’t have much time to sleep either…

Pas de traduction, l'auteur est tellement dans son jargon qu'il aurait fallu des heures pour décortiquer le tout. On retient que Chemcam va bien et son équipe est en plein travail.

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 1 mois plus tard...

Salut la compagnie!

 

Je m'aperçois que ça fait très longtemps que j'ai un peu lâcher cette mission... J'en entend déjà dire : "tant mieux! Il va encore nous saouler avec ces questions!!!" ;)

 

Au fait je voulais juste savoir s'il est prévu de faire grimper Curiosity tout en haut du Mont Sharp ou pas? Si oui quel serait l'interêt d'aller jusqu'au sommet si ce n'est pour faire un beau panoramique??

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  • 2 semaines plus tard...

Au fait je voulais juste savoir s'il est prévu de faire grimper Curiosity tout en haut du Mont Sharp ou pas? Si oui quel serait l'interêt d'aller jusqu'au sommet si ce n'est pour faire un beau panoramique??

 

Salut :)

 

Je viens de trouver un article sympa de la BBC qui explique un peu le mystère du Mont Sharp : http://www.bbc.com/news/science-environment-30390143

En gros, le Mont Sharp n'est pas un pic central au sens strict. D'une part, il est bien trop grand par rapport à la taille du cratère, et d'autre part, il est constitué de piles de dépôts sédimentaires. Les scientifiques pensent qu'après leur dépôt, les sédiments ont été érodés (vent, pluie, neige pendant des dizaines de millions d'années) pour former ce mont de 5 km de haut.

Les pics centraux au sens strict sont des forages naturels qui permettent d'étudier la composition de la croute (voire du manteau dans certains cas) en profondeur.

 

C'est fou de se dire que cette montagne a été sculptée à raison de dizaines de millions d'années d'intempéries pour ensuite être la cible d'un petit robot explorateur, quand même ^^

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Salut la compagnie!

 

Je m'aperçois que ça fait très longtemps que j'ai un peu lâché cette mission... J'en entend déjà dire : "tant mieux! Il va encore nous saouler avec ces questions!!!" ;)

 

Au fait je voulais juste savoir s'il est prévu de faire grimper Curiosity tout en haut du Mont Sharp ou pas? Si oui quel serait l’intérêt d'aller jusqu'au sommet si ce n'est pour faire un beau panoramique??

 

Ce qui est aujourd'hui une crête était jadis le fond d'une cuvette qui se remplissait petit-à-petit avec des sédiments déposés par des ruisseaux coulant de la périphérie vers le centre. L'article de la BBC cité par Marmeli, précise bien que les restants de strates déjà parcourues par l'astromobile, penchent en descendant vers le centre.

 

Ainsi, un tunnel imaginaire percé du bord vers le centre de la montagne sur un plan de niveau, irait déjà du plus ancien vers du plus récent.

 

Mais on ne percera pas un tunnel. On montera. Donc on lira d'autant plus vite l'histoire des strates dans un ordre chronologique à rebours.

 

Dans une évolution martienne imaginaire, les résidus des organismes unicellulaires se trouveraient en bas du Mt Sharp et les coquillages en haut.

 

Sur une échelle géologique, il ne faut pas longtemps pour déposer 5500 mètres de sédiments. Mais ça donne envie de grimper quand-même.

 

L=264 101

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 3 semaines plus tard...

Pour Curiosity :

 

Juste avant le départ définitif de « Pahrump Hills », l’instrument CheMin reçoit son premier échantillon de « Telegraph Peak » au Sol 922 pour faire une analyse de nuit. Puis, un second échantillon lui est fourni trois jours plus tard au Sol 925 qui sera analysé durant la nuit suivante. Le lendemain au Sol 926, l’instrument SAM reçoit à son tour son premier échantillon de « Telegraph Peak », afin de faire une analyse de nuit axée sur la recherche de matière organique. Un troisième échantillon est fournis à l’instrument CheMin au Sol 930 pour faire une nouvelle analyse de nuit, dans le but de rechercher et d’identifier les différents minéraux qui le compose. Curiosity qui roule à travers « Artist’ s Drive », s’arrête pour observer l’affleurement baptisé « Garden City » entre les Sols 926 et 940 (Figure 114), incluant le brossage de la cible « Hyrum » au Sol 936 le 26 mars. Le site est constitué d’innombrables veines aux tons claire et foncée avec des crêtes entrecroisées qui jaillissent du sol pouvant atteindre 6 cm de hauteur sur presque 4 cm de large.

 

Ce réseau de veines ressemble beaucoup à une zone de dépôt faisant intervenir l’écoulement d’une certaine quantité d’eau liquide. L’eau chargée de minéraux dissous s’écoulant à travers les fissures de roches fracturées, aurait favorisée la formation de ces zones de dépôts sous formes de veines de matériaux plus résistants que l’érosion aurait par la suite dégagée. Les teintes claire composée de sulfate de calcium et sombres des zones de dépôts, suggère qu’il aurait existé après la formation du socle rocheux primaire, différentes épisodes d’écoulements de fluide avec précipitation de matériaux différents. L’astromobile poursuit l’ascension du mont « Sharp » et rejoint la roche « Kanosh » en parcourant 10,5 mètres à travers la petite vallée « Artist’ s Drive » au Sol 940. Après une courte étude de trois Sols de « Kanosh », que l’on peu voir au centre de la figure 115 juste au-dessus des traces de roues du rover. Le robot Curiosity rebrousse chemin pour revenir près de « Garden City » au Sol 944 le 3 avril, afin de faire des études complémentaires du terrain jusqu’au Sol 949. Cet affleurement étrange est bien visible dans la partie gauche du panorama de la figure 115. Entre temps, l’instrument CheMin reçoit son quatrième échantillon de « Telegraph Peak » au Sol 945 pour effectuer une nouvelle analyse de nuit. Un cinquième et dernier échantillon de poudre de roche finement tamisée est fourni à l’instrument CheMin dans la soirée du Sol 948, afin de mener à bien une dernière analyse de nuit.

 

Les analyses préliminaires des échantillons recueillies lors des trois forages effectués à « Pahrump Hills » sur les huit premier mètre de dénivellation, ont dévoilé un profile verticale d’ingrédients chimiques et minéralogiques très différents. Par exemple, les échantillons de « Confidence Hills » situé à la base de « Pahrump Hills » à 60,98 mètres d’altitude par rapport au niveau moyen de dénivellation mesuré à partir de la zone d’atterrissage du rover, contenaient plus de minéraux argileux et d’hématite, dont la formation est favorisée par un environnement humide et neutre. Tandis que les échantillons venant de « Mojave 2 », qui se trouve à un niveau intermédiaire à 1,42 mètre de dénivellation plus haut, contenaient plus de jarosite qui exige la présence de soufre dans un environnement humide qui est rendu plus acide par sa présence. Les échantillons de « Telegraph Hills » situés dans la couche de dénivellation la plus haute à 7,37 mètres, contiennent une concentration plus forte de silice et de quartz d’origine basaltique (10%), qui est typique des régions humide plus neutre. Le retour à « Garden City », qui est une région situé un peu plus haut à douze mètres d’altitude, est rendu nécessaire pour essayer de mieux comprendre l’évolution du profile verticale de la région. Pour comparaison, les forages effectués à « Glenelg » étaient situé à -17,65 mètres, tandis que celui de « Kimberlay » était à une altitude de dénivellation intermédiaire de 37,41 mètres.

 

Le rover reprend la route en longeant les parois de la petite vallée « Artist’ s Drive », et parcours une distance de 323,63 mètres en six séances de roulement quotidienne entre les Sols Sol 949 et 958 (Figure 116 et 118). Et au cours de cette dernière série de déplacement, un deuxième échantillon finement tamisé de « Telegraph Peak » est fourni à l’instrument Sam au Sol 954, et le reste de l’échantillon est vidanger sur le sol pour effectuer une analyse APXS de nuit. Trois jours plus tard à la hauteur de « Grey Wolf Peak », Curiosity franchis le cap de son dixième kilomètre parcouru à la surface de la planète Mars au Sol 957. Au Sol 960, lors d’un déplacement en direction du passage étroit de « Logan Pass » (Figure 119), l’astromobile parcours une distance quotidienne de 104,61 mètres. Il s’agit de la dix-huitième séance de roulement quotidienne ou le robot franchis le cap des 100 mètres. La décision fut prise de changer la trajectoire du robot au Sol 963, afin de le diriger vers une nouvelle cible d’intérêts géologique qui se trouve un peu plus loin vers l’ouest en direction de la petite vallée étroite dénommé « Logan’s Run ». Le rover utilise son outil de brossage DRT au Sol 975, pour nettoyer la surface d’une cible de roche finement stratifié baptisée « Albert » en prévision d’une intégration de nuit qui sera effectué par le spectromètre APXS. Il s’agit d’un affleurement de roches stractifiées qui fait partie d’un petit escarpement situé à la base de « Mt. Shields », formé d’un empilement de fine lamelle très fragile.

 

Le record de distance parcouru en une seule journée est établit le lendemain au Sol 976 le 6 mai (Figure 121), lors d’un long déplacement de 262,41 mètres vers le sud-est en direction du petit passage « Jocko Chute », qui débouche directement dans la vallée étroite « Logan Pass ». Sur le même Sol, l’instrument SAM est utilisé pour faire une analyse atmosphérique dans le but de rechercher des traces de méthane et de déterminer la concentration de gaz nobles. Dix jours plus tard, après avoir étudiés plusieurs affleurements rocheux intéressants le long de sa route (Figure 122 à 125), et effectué la mise à jour des logiciels de ChemCam au Sol 981, afin de compensé par une méthode alternative la perte de l’utilisation du petit laser qui servait au réglage et à la mise au point de l’autofocus de l’optique de l’instrument. Ce qui va redonnée à l’instrument la possibilité de faire des campagnes de tirs de laser groupées très précis sous différentes formes d’alignement. Ce qui n’a pas été fait depuis le Sol 801, comme le montre la série d’alignement de tirs du laser LIBS exécuté sur la cible « Spokane » au Sol 989 (Figure 126). Et vu que la route à travers « Logan Pass » est plus difficile que prévue, à cause des pentes fortement inclinées et un glissement trop importent des roues du rover sur le terrain. Curiosity qui a passé la nuit sur une pente inclinée de 21 degrés, rebrousse chemin au Sol 986 et repasse à travers « Jocko Chute » pour rejoindre « Logan’s Run », en parcourant un total de 116,21 mètres en trois séances de roulement quotidien, avant de s’immobiliser devant l’entrée du col « Marias Pass » au Sol 990 le 20 mai. L’astromobile entame doucement l’ascension des pentes à travers le col étroite de « Marias Pass », en parcourant une distance de 22 mètres dès le lendemain au Sol 991.

 

Après avoir parcouru 7,28 mètres au Sol 992 (Figure 127) et 40,67 mètres entre les Sols 995 et 997 (Figure 128). L’astromobile s’arrête devant un petit escarpement peu élevé situé à la base de « Apikuni Mountain » pour en évaluer la stratigraphie. Il s’agit d’un terrain où se dessine la jonction entre deux types de formation géologique, soit la formation de la couche sous-jacente « Murray » composé de roche claire, et la formation de la couche supérieure composée de roche plus sombre désignée par « Washboard ». Cette région situé à la base de la colline « Stimson » est visible au centre de la figure 128. Mais il est temps de préparer le robot pour passer la longue période de silence radio qui aura lieu lors de la deuxième conjonction solaire entre les Sols 1004 et 1025, soit du 3 au 25 juin 2015. La préparation de la zone de travail consiste à nettoyer la poussière à la surface de plusieurs cibles de roche, comme une cible se trouvant sur la roche « Ronan » au Sol 998, et de télécharger les mises à jour de la programmation de la séquence quotidienne des activités planifiées qui seront exécutées en mode automatique durant la conjonction solaire.

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

Un grand merci Gilles98 pour tes descriptions des missions martiennes :)

En me promenant dans les rues à Avignon j'ai repéré cette muraille qui m'as fait penser à une image qui se trouve dans ce topic :)

http://www.webastro.net/index.php?upload&photo=42141

On voit parfaitement la pierre calcaire qui se dégrade en laissant en superposition le ciment qui s'altère moins vite :)

http://mars.jpl.nasa.gov/msl/images/mars-rover-curiosity-mount-sharp-veins-sol929-labeled-pia19161-thm.jpg

On voit que la matière qui s'est infiltrée dans les interstices de la roche

est plus dure que cette_ci, l'image de Mars est empruntée à Paul_williams ;)

Modifié par charles43
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