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Hominisation


Dodgson

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« Cette collection d'indices nous donne une image des migrations humaines qui ne peut pas se limiter à une seule vague de population d'ouest en est »

Cette histoire de Grande Migration, que j'ai vue dans un documentaire où on nous présentait des hommes marchant chaque jour vers l'est, est de toute façon ridicule si on songe à l'étendue des durées (si on marche juste 5 km par jour, on fait le tour de la Terre en moins d'une génération).

 

J'ai lu une description de la vie des hommes du Caune de l'Arago, dans le sud de la France, description réalisée d'après une étude de leur alimentation, de la faune et la flore locale, etc. Donc basée sur du concret, pas sur des divagations du genre « l'homme, fasciné par l'inconnu, s'est lancé dans une longue marche afin de voir ce qui se trouvait plus loin ». Ils décrivaient des gens ayant un campement, mais devant marcher 20 ou 30 km par jour pour trouver du gibier ou diverses plantes, et notaient que notre anatomie est précisément faite pour la marche.

 

C'est pourquoi j'imagine des hommes qui marchent, mais pour revenir chaque soir au campement. Par contre, la position du campement va lentement se déplacer au gré des migrations d'animaux, des modifications climatiques ou ce genre de chose. C'est pourquoi, à mon avis, le déplacement des hommes du paléolithique est quelque chose de réel, mais seulement à long terme, et ─ surtout ─ plus ou moins aléatoire. Si j'ai raison, alors les hommes se répandent sur Terre peu à peu, mais pas en une unique vague. Ceux qui partent peuvent revenir. Ou pas. D'autres peuvent les rejoindre. Etc. (Et ça n'a pas de sens de parler de vague.)

 

D'ailleurs j'ai lu quelque part que l'Amérique a été colonisée plusieurs fois, et ce en un temps très court (genre 100.000 ans). Donc en un million d'années, ça a dû partir (et revenir) dans tous les sens.

 

C'est juste mon point de vue, mais je le trouve raisonnable.

Modifié par 'Bruno
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Bonsoir,

 

De Bruno : Cette histoire de Grande Migration, que j'ai vue dans un documentaire où on nous présentait des hommes marchant chaque jour vers l'est, est de toute façon ridicule si on songe à l'étendue des durées (si on marche juste 5 km par jour, on fait le tour de la Terre en moins d'une génération).

 

Quetza : Même si j'ai l'impression que tu surinterprêtes un peu ce que donnait à voir le documentaire, je suis fondamentalement d'accord avec ton point de vue.

 

Bruno : J'ai lu une description de la vie des hommes du Caune de l'Arago, dans le sud de la France, description réalisée d'après une étude de leur alimentation, de la faune et la flore locale, etc. Donc basée sur du concret, pas sur des divagations du genre « l'homme, fasciné par l'inconnu, s'est lancé dans une longue marche afin de voir ce qui se trouvait plus loin ». Ils décrivaient des gens ayant un campement, mais devant marcher 20 ou 30 km par jour pour trouver du gibier ou diverses plantes, et notaient que notre anatomie est précisément faite pour la marche.

 

Quetza : En fait il faut sans doute nuancer selon les périodes du paléolithique que l'on considère et définir différents types de nomadisme qui ont pu exister au cours du temps. Par exemple quand tu évoques le Caune de l'Arago, il s'agit de l'Homme de Tautavel qui vivait au paléolithique inférieur. On ne peut guère comparer avec des Magdaléniens par exemple ou même n'importe quel autre Sapiens.

 

Initialement, en ne parlant que des premiers Homo sapiens ou de ses prédecesseurs immédiats, les humains étaient très attachés à une niche écologique assez bien déterminée. Certains groupes occupaient tels ou tels milieux et y étaient liés par des modes de vie relativement spécialisés. Ainsi pendant longtemps, différentes cultures étaient spécifiquement adaptées à la forêt, ou à la savane, ou aux milieux lacustres, ou à la steppe , ou au littoral marin, ou à la basses montagnes, essentiellement en fonction des ressources alimentaires qu'elles privilégiaient et des conditions qu'elles connaissaient.

 

A ce titre, on peut faire un peu le rapprochement avec les grands singes, chimpanzés, bonobos, gorilles ou babouins, qui sont spécialisés, organisés, adaptés à un environnement précis. Et même si l'humanité possède des facultés d'adaptation sensiblement supérieures, en ces temps anciens, la nature dictait durement sa loi et restreignait de fait les migrations humaines.

 

De plus, les bras de mer, les grands fleuves, les montagnes, les déserts constituaient des obstacles pratiquement infranchissables, et il fallait d'impératives raisons pour tenter d'aller au-delà. Les densités de populations étaient si faibles que la conccurence entre humains n'était pas un facteur jouant dans ces déplacements. Par contre, sécheresses, incendies, inondations, éruptions volcaniques, séismes, diminutions ou déplacements du gibier devaient parfois conduire à des déplacements imposés, en général sur des distances relativement courtes (de l'ordre de quelques dizaines à une centaine de km grand maximum).

 

D'ailleurs, c'est ce que tu expliques aussi dans ton dernier paragraphe.

 

A cette époque donc, les déplacements sont quasi quotidiens, et il n'y a pas de campements permanents. Mais ces perpétuels mouvements s'exercent dans un espace circonscrit écologiquement, limité géographiquement.

 

En général, ce ne fût que plus tardivement, que des campements durables (saisonniers) apparurent.

Le cas des Néandertaliens par exemple se situe parfois à la croisée de deux nomadismes, le premier intégral, le second tendant vers une "sédentarité temporaire" :

 

https://www.inrap.fr/magazine/neandertal/Le-mode-de-vie-de-Neandertal/L-habitat#undefined

 

Bruno : C'est pourquoi j'imagine des hommes qui marchent, mais pour revenir chaque soir au campement. Par contre, la position du campement va lentement se déplacer au gré des migrations d'animaux, des modifications climatiques ou ce genre de chose.

 

Quetza : On trouve des traces fréquentes d'habitats saisonniers seulement à partir du mésolithique et, à ce moment là, on peut parler de semi-nomadisme. Dans ce cadre, effectivement, les chasseurs reviennent, sinon chaque soir, du moins très régulièrement, dans un endroit aménagé pour qu'ils y vivent une partie de l'année (huttes, tentes ou abris sous roche). Les femmes sont plus portées à la cueillette dans un périmètre relativement restreint autour du campement. Les Amérindiens avant l'introduction du cheval par les Espagnols (hors Mésoamérique et aire Andine) ont donné des exemples assez comparables des modes de vie mésolithiques. Leurs industries lithiques sont aussi très similaires à ce que l'on trouve en Europe pour cette époque.

 

Le paradoxe de cette situation, c'est qu'elle est plus propice à de grands déplacements même s'ils resteront occasionnels. L'installation de campements durables, pour plusieurs mois, va de paire avec l'amélioration des productions et le perfectionnement des techniques. Les humains vivent de façon moins précaire, ils peuvent notamment stocker quelques provisions (boucanage, viandes ou poissons fumés) et la part d'exploration autour de leurs territoires prend un caractère plus systématique. D'une part, ces gens sont plus attachés à un territoire par leur habitat plus stable mais ils ont aussi acquis plus de capacités à se déplacer lorsque les circonstances l'exigent. De nouvelles ressources en silex, en pigments, en gibiers, en peaux ou en plantes particulières peuvent être des motivations à aller plus loin.

 

Il serait intéressant de savoir si le nombre d'individus constituant ces groupes familiaux ont tendance à augmenter par rapport à la période précédente (habitats itinérants). On sait par contre très bien que la sédentarité au Néolithique favorisera une explosion démographique.

 

Bruno : C'est pourquoi, à mon avis, le déplacement des hommes du paléolithique est quelque chose de réel, mais seulement à long terme, et ─ surtout ─ plus ou moins aléatoire. Si j'ai raison, alors les hommes se répandent sur Terre peu à peu, mais pas en une unique vague. Ceux qui partent peuvent revenir. Ou pas. D'autres peuvent les rejoindre. Etc. (Et ça n'a pas de sens de parler de vague.)

 

Quetza : Ce qu'il faut comprendre c'est que le terme de "vague" signifierait quelques centaines voire milliers de personnes et sur des périodes allant de quelques années à quelques siècles. Ce serait en fait plutôt un goutte à goutte. ;) Mais au regard du nombre total d'êtres humains à ces époques, cela représentait quand même des migrations importantes, ce d'autant plus qu'elles abordaient des espaces vides, inhabités. Comme tu le dis très justement " Ceux qui partent peuvent revenir. On en a d'ailleurs trouvés les preuves génétiques dans plusieurs populations vivant respectivement dans des régions éloignées et physiquement séparées à la suite de surrections marines. Pour en finir avec l'utilisation du mot "vague", il y aurait effectivement un flux et un reflux. :p

 

Bruno : D'ailleurs j'ai lu quelque part que l'Amérique a été colonisée plusieurs fois, et ce en un temps très court (genre 100.000 ans). Donc en un million d'années, ça a dû partir (et revenir) dans tous les sens.

 

Quetza : Houla, je ne sais pas où tu as lu cela mais l'indication de 100 000 ans pour la colonisation de l'Amérique, est plus qu'approximative. Pour le caractère aléatoire des migrations je te rejoins à 100 pour 100.

 

Bruno : C'est juste mon point de vue, mais je le trouve raisonnable.

 

Quetza : Et globalement, je le partage.

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Merci pour ces remarques !

 

Quand je dis « genre 100.000 » ans, c'est juste pour dire que ce n'est pas si vieux que ça, c'est un ordre de grandeur (il me semble qu'il y a un sujet assez récent qui parlait de traces humaines en Amérique plus anciennes que les 30.000 ans qu'on évoquait autrefois, et je crois que c'était autour de 100.000 ans).

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Oui effectivement.

 

Il s'agissait d'un site en Californie ou des os brisés de pachyderme avaient été trouvés en association avec du matériel lithique ayant pu servir à en extraire la moelle.

C'était daté à 120 000 ans dans un contexte stratigraphique non perturbé.

On avait alors émis l'hypothèse qu'un homme archaïque (Néanderthalien, Denisovien ou autre) ait pu dès cette époque arpenter le continent.

 

En attendant une confirmation par d'autres découvertes qui viendraient étayer celle-ci, je m'en tiens pour ma part à une éventuelle venue de Sapiens il y a environ 30 000 ans, tout en convenant aussi que même pour cette date ancienne les preuves sont assez peu nombreuses et restent encore discutées par les spécialistes. Nombreux sont encore les partisans d'une venue plus tardive, aux alentours de -15 000 ans puisque désormais la barrière Clovis à - 13 000 a définitivement été invalidée.

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Coucou

 

Passionnant votre discution , pour ma part je vous rejoins le terme vague est mal choisie .

 

Je pense comme vous que y a eu du va et vient dans les routes migratoires , sauf une chose , outre le fait que les hommes migrent pour la chasse , la cueillette , échappé aux catastrophes , je pense que le facteur curiosité à jouer un rôle important aussi .

 

Je m explique certaines routes faisaient passer par des chemins que le gibiers n emprunter pas , pour aller colonisé certaines terres , par moment là faune et la flore étaient très différentes d un site à l autre donc on peut l expliqué que par la curiosité de découvrir de nouvelles choses et non par un besoin de survie .

 

Hors si on met le facteur curiosité , on ne peut définir une vague migratoire constante , il faut attendre qu'un groupes assez nombreux partage cette curiosité pour se mettre en route .

Un peu comme dans la découverte grâce à la navigation il as fallu un homme curieux et déterminé qui partage avec d autres , pour amener 3 navires aux Amériques et ainsi commencer une colonisation par la suite .

 

Dire que les hommes étaient diriger que par l instinct de survie , je trouve ça loin de la vérité .😊

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Curiosité à dose raisonnable et probablement variable suivant les conditions du milieu : La sélection naturelle veille au grain. Si les bénéfices de la curiosité viennent à être inférieurs aux risques, les êtres les plus curieux finissent au fond d'une crevasse sans s'être reproduit, en particulier si les conditions de survie sont dures.

 

A l'inverse quand les conditions de survie sont moins difficiles on peut penser que les être les plus curieux ne sont pas contre-sélectionnés à cause de ce caractère, qui du coup peut se propager dans le pool génétique de l'espèce.

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Curiosité à dose raisonnable et probablement variable suivant les conditions du milieu : La sélection naturelle veille au grain. Si les bénéfices de la curiosité viennent à être inférieurs aux risques, les êtres les plus curieux finissent au fond d'une crevasse sans s'être reproduit, en particulier si les conditions de survie sont dures.

 

A l'inverse quand les conditions de survie sont moins difficiles on peut penser que les être les plus curieux ne sont pas contre-sélectionnés à cause de ce caractère, qui du coup peut se propager dans le pool génétique de l'espèce.

 

Bonsoir Smith,

 

Oui, le fameux DRD4 7R, le gène de l'aventure.

 

Produit de la révolution cognitive chez Sapiens ? En tout cas, les sorties d'Afrique ne sont pas son apanage.

 

Il semble bien que les populations ayant migré pré-historiquement sur de grandes distances voient la fréquence de ce gène sensiblement augmentée parmi elles.

 

Mais il serait aussi risqué de réduire les migrations humaines à la simple présence de ce gène. La nécessité à souvent conduit aux déplacements de nos ancêtres et il fallût attendre des évolutions techniques pour permettre de franchir les obstacles naturels les plus imposants. Les facteurs culturels deviennent de plus en plus prégnants avec le temps.

 

Plus on remonte loin dans le passé, moins nous sommes assurés de bien connaître les comportements de nos ancêtres, mais l'attachement à un écosystème des premiers hominidés reste quand même une évidence. Cela n'a d'ailleurs pas empêché Homo erectus de se disperser dans dans la partie inter-tropicale euro-asiatique... mais pas au-delà.

 

Quelque soit l'importance de la curiosité des Humains, et de Sapiens en particuliers, il est parfaitement établi que les premiers peuplements de l'Australie et de l'Amérique ne furent possible que par la baisse du niveau des mers sous l'effet des glaciations.

Modifié par quetzalcoatl
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Si les bénéfices de la curiosité viennent à être inférieurs aux risques, les êtres les plus curieux finissent au fond d'une crevasse sans s'être reproduit

 

 

Ou le contraire .. le plus curieux revient avec des choses inconnues , il est courageux , il tombe les filles et a une descendance nombreuse ....

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Oui' date=' de toute façon toute la Terre n'était pas habitable par nos ancêtres. Rien que le Sahara est probablement la principale explication du fait que nos ancêtres ont mis du temps pour sortir de l'Afrique.[/quote']

 

 

Il me semble que le Sahara était plutôt très hospitalier (je ne m'avancerais pas sur toutes les périodes de la préhistoire , mais il a été découvert des fossiles de sapiens au Tchad , et récemment au Maroc datés de plus de 300000 ans , repoussant l'ancienneté de notre espèce et remettant en cause la théorie d'une origine des grands lacs)

 

La désertification du Sahara est également une explication avancée pour l'émergence de la civilisation égyptienne (concentration des populations dans la vallée du Nil plus accueillante et développement d'une agriculture "massive")

Modifié par Hoth
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oui, la curiosité et les bon sentiments, cela fait un peu anthropocentré non !:confused:

il est fort a parier que la nécessité, comme suivre le gibiers, les saisons, le climats,

les tensions entre groupe, ont été le moteur de nombreuses migrations dans une direction puis une autre et une autre non !:(

Bien que je ne m'explique pas les raisons du passage en Australie !

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Le Sahara n'a été hospitalier que pendant un court moment (au quaternaire en effet). Mais avant la colonisation de l'Eurasie' date=' il me semble que c'est resté longtemps un désert.[/quote']

 

Les fluctuations climatiques du Sahara sont multiples durant tout le pléistocène.

Mais même pour une large part de cette période, dans ses phases arides, la vallée du Nil a constituée une voie royale pour les migrations allant d'Afrique de l'est vers le Sinaï et la Palestine.

 

Et puis n'oublies pas que Sapiens n'est pas le premier à être sortit d'Afrique. Homo erectus l'avait fait environ 2 millions d'années avant sans disposer des capacités cognitives de notre espèce.

Modifié par quetzalcoatl
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oui, la curiosité et les bon sentiments, cela fait un peu anthropocentré non !:confused:

il est fort a parier que la nécessité, comme suivre le gibiers, les saisons, le climats,

les tensions entre groupe, ont été le moteur de nombreuses migrations dans une direction puis une autre et une autre non !:(

Bien que je ne m'explique pas les raisons du passage en Australie !

 

 

Je parlais pour Sapiens ... assez normal que ce soit anthropocentré ....

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Coucou

 

Quel débat ça fais plaisir à voir le post qui occupe les esprits .

 

Quetza : pour ce qui est de la curiosité , j entend bien entendu l homo sapiens , ses prédécesseurs eux ont sans doutes migré par obligation de survie ( trace du gibiers , catastrophes ) pour eux ils étaient primordial de sortir de l Afrique qui se montrer de plus en plus asséché ( après peut etre que sur 20 tribus 1 seule à développer la curiosité est la exploitée , ce qui expliquerait que le gène soit progressif sur le temps et ne soit pas chez tous qui auraient donne non pas une migration mais une débâcle à la sortie d Afrique 😁 .

 

Bruno ;quand un organisme occupe un milieu ( même attisé par la curiosité) il lui faut une période d adaptation puis une période de multiplication pour ensuite vouloir coloniser un autre milieu , c est la règle de survie en plus si on considère que les dangers étaient autres d un endroit à l autres , y a forcement des pertes dus aux nouveaux milieu . Ça explique facilement le temps de colonisation d un maximum de terres .

La curiosité est un facteur en tout temps , chez des animaux qu on dis curieux , ils se mettent souvent dans de drôles de situation , mais là curiosité que l on croise chez énormément d espèces est souvent une sorte d apprentissage . Donc l homme en as forcement montrer énormément pour coloniser et braver toutes les terres après peut être que les pertes ont été également énorme , ça on peut aussi s en douter facilement .

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Et puis n'oublies pas que Sapiens n'est pas le premier à être sortit d'Afrique. Homo erectus l'avait fait environ 2 millions d'années avant sans disposer des capacités cognitives de notre espèce.

Je ne parlais justement pas de l'Homo sapiens !

 

Là on mélange tout, arrêtez de sortir des petites phrase de leur contexte. Je rappelle la discussion : on parlait de la curiosité comme moteur des migrations humaines (par exemple le fait de sortir de l'Afrique). On a rappelé que ces migrations n'ont pas été facilitées par certains obstacles (« Les conditions climatiques et les traversées maritimes ont souvent tempéré leur joyeux enthousiasme. »), et j'admettais, citant le Sahara comme l'un d'eux. C'est tout !

Modifié par 'Bruno
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Ce que je voulais juste dire avec mes mots, c'est que si c'est valable pour Sapiens, se doit être juste pour les pré-Néandertalien, ils étaient très proche intellectuellement en capacité il me semble, et j'imagine qu'ils étaient tout aussi curieux, vu la dispersion géographique du genre Homo, enfin je ne crois pas que le sapiens de l'époque soit différent de ses contemporains néander ou deniso, ou juste à la marge, enfin bon

Modifié par tictactoc
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Bonsoir à tous,

 

@ Bruno

 

Bruno : Je ne parlais justement pas de l'Homo sapiens !

 

Quetza : Ah pardon ! Effectivement, j'en était resté au début de nos échanges ou, au post 601, tu te référais à la description de la grande migration d'Homo sapiens dans le documentaire, que tu trouvais ridicule. Sans aller jusqu'à employer ce terme, j'abondais dans ton sens. Puis est venu la question de la curiosité qui aurait été, selon plusieurs intervenants, le moteur de ces migrations. Tout comme toi, je tempérais cette idée en insistant sur certaines nécessités et quelques autres aléas ayant aussi joué un rôle essentiel.

 

Bruno : Là on mélange tout, arrêtez de sortir des petites phrase de leur contexte. Je rappelle la discussion : on parlait de la curiosité comme moteur des migrations humaines (par exemple le fait de sortir de l'Afrique). On a rappelé que ces migrations n'ont pas été facilitées par certains obstacles (« Les conditions climatiques et les traversées maritimes ont souvent tempéré leur joyeux enthousiasme. »), et j'admettais, citant le Sahara comme l'un d'eux. C'est tout !

 

Quetza : Oui, dans ce type de discussion, chacun développe ses propres idées et argumente pour étayer son point de vue. Il en résulte parfois une certaine confusion selon que l'on s'adresse plutôt à l'un ou à l'autre (sans l'avoir précisé) ou que l'on tient des propos les englobant tous.

Personne, je pense, pourrait imaginer qu'un désert comme le Sahara n'ait pas été un très sérieux obstacle aux mouvements de ces populations. Simplement, je précisais tout comme Hoth, le fait qu'il n'en a pas toujours été un, et j'ajouttais que lorsqu'il l'a été, la vallée du NIl a pu en faciliter le franchissement. En citant l'exemple d'Homo érectus, je voulais seulement souligner l'ancienneté des grandes migrations malgré les obstacles et les capacités cognitives moindre que celles de Sapiens des êtres qui les avaient entreprises.

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N'est ce pas une question de survie qui a fait migrer nos ancêtres--faut bien manger et boire dans des conditions clémentes! Mais certainement aussi les pressions sociales dans les tribus, sociétés etc.

Aujourd'hui on explore des nouveaux mondes dans l'espace certainement la curiosité nous y mêne mais aussi le désir de coloniser ces nouveaux mondes comme on avait fait il y a 500 ans en traversant l'Atlantique!

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Bonsoir Hoth,

 

Et personne n'avait relevé ce qui démontre le peu d'attention que chacun accorde aux écrits des autres. :confused:

 

En parlant de "connerie" j'en signalerai une aussi dans le premier lien Wiki sur Toumaï que tu donnes dans ton dernier message, je cite :

 

"Sahelanthropus tchadensis, que certains paléoanthropologues considèrent comme l'une des premières espèces de la lignée humaine, probablement très proche de la divergence entre les Panines (comprenant les chimpanzés) et le genre Homo (comprenant l'Homme)"

Il serait franchement plus exact de parler de la divergence en Panines et Hominines.

Toumaî ayant vécut il y a environ 7 Ma et le genre Homo n'apparaissant qu'approximativement il y a 3 Ma.

 

Je sais qu'il existe encore de nombreuses variations dans la taxonomie, mais là, quand même, l'auteur de l'article poussait un peu trop loin. :cool:

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