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Compendium Explorations planétaires 2010-2020


quetzalcoatl

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L'infographie publiée ci-dessus est assez curieuse, car on y voit deux séquences de "landing" .... je ne crois pas que cela soit possible, ni même envisagé, puisqu'ils en sont encore à étudier les faisabilités pour cette mission.

L’accord signé aujourd’hui porte sur la phase A du projet, à laquelle le CNES va contribuer par des études de faisabilité préalables à l’engagement de la mission, ce qui devrait être fait par le Japon à la fin 2017 pour un lancement en 2024.

source : https://presse.cnes.fr/fr/cooperation-spatiale-entre-la-france-et-le-japon-le-cnes-et-la-jaxa-exploreront-ensemble-les-lunes

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

J'imagine qu'il s'agit d'une orbite autour de Mars mais très près de Phobos ce qui permettrait d'observer Phobos et de s'en approcher avec des corrections minimes. Quelqu'un peut-il confirmer?

Il y aura une orbite martienne à l'arrivée de la sonde et sa capture dans le champ gravitationnel de la planète.

Ensuite .... cela reste à préciser, puisqu'ils envisagent de "visiter" Phobos et Deimos, ce qui pourrait se faire avec des orbites qui "tangenteraient" les lunes pour les observer.

Plus complexe sera la méthode pour pouvoir larguer un atterrisseur (probablement sur Phobos) ... afin de prélever des échantillons. Comme cela a été indiqué, pas possible de se satelliser autour d'une lune.

Interrogation aussi sur le "retour" de ces échantillons ?

Un véhicule de retour décolle et rentre tout seul vers la Terre ?

Ou Il y a un RdV avec la sonde et c'est elle qui sert de véhicule de retour (méthode envisagée par la Chine pour les échantillons lunaires) ...

Pour tout cela il va falloir attendre pour avoir des précisions sur les choix.

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Pour ce qui est de l'atterrisseur (donné pour 150 kg dans l'article) qui doit prélever les échantillons, il n'y a pas eu à ma connaissance de publication sur son mode d'accès à Phobos ... ni s'il redécolle "tout entier" ???

Le "module de retour" (de 1350 kg) qui doit terminer la mission, est-il la sonde après récupération de l'engin qui a re-décollé ?

 

Les échanges d'expertise correspondant aux missions Rosetta/Philae et Hayabusa 2/Ryugu (qui utilisaient des techniques différentes) aboutiront peut-être à un scénario nouveau et plein d'originalité.

De quoi exciter notre curiosité ! Tout cela on l'apprendra seulement lorsque les études auront abouti.

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  • 1 mois plus tard...

https://lft.jpl.nasa.gov/courier/web/1000@/wmDownload.html

 

ou

 

https://twitter.com/jjfplanet/status/874366189622796288

 

Voila qui vend du rêve !

La NASA vient de mettre en ligne un rapport, «*Ice giants- Pre-decadal Survey mission study report*»

Objet du document : servir de base pour une discussion sur la faisabilité d’une mission vers Uranus, ou Neptune, voir les deux ! Diverses options sont proposées : simples fly-by ou orbiter, avec ou sans lander, SLS ou fusée classique, propulsion, ect…

Ce n’est hélas pas pour demain ; Les auteurs évoquent des lancements vers 2030 pour une arrivée 10 à 13 ans plus tard… En ce qui me concerne je doute fort d’être encore de ce monde, mais qu’importe, the show must go on !

Le rapport complet fait 529 pages, faut du temps pour se faire une idée sur l’ensemble des options évoquées.

Je note que dans les conclusions un appel aux autres agences spatiales, en particulier l’ESA, est recommandé pour diminuer les coûts

 

Extraits :

 

The study finds that launches to an ice giant are possible any year within the study timeframe, but there are significant variations in performance and available science targets. The availability of Jupiter gravity assist maximizes delivered mass to an ice giant resulting in preferential launch windows for Uranus missions in the 2030–2034 timeframe and a corresponding window of 2029–2030 for Neptune. In these favorable periods chemical trajectoires could deliver ample mass for the Uranus missions studied in an 11-year flight time, using a launch performance capability similar to the Atlas V 551. Neptune trajectories utilizing solar electric propulsion (SEP) can deliver a similar mass to Neptune orbit in 13 years using launch performance capability similar to the Delta IVH. There are no all-chemical trajectories to Neptune, even using a Delta IVH, that yield a mission duration less than 15 years, a design target chosen to be consistent with Radioisotope Power System (RPS) design life and mission reliability. Significant science can be done during gravity assists at a gas giant, particularly if a Doppler Imager-type instrument is on board. If a Saturn flyby is preferred over the Jupiter gravity assist, only trajectories to Uranus are available in the time period studied, and launch must occur before mid-2028.

The use of SEP for inner solar system thrusting has the potential to significantly reduce flight times to Uranus and/or increase delivered mass. A variety of trajectories to Uranus and Neptune were evaluated considering a range of SEP power levels, assuming inclusion of an additional SEP flight element (referred to as a SEP stage). The SEP stage would carry solar arrays and ion thrusters and would be used in the inner solar system as far out as 6 AU, at which point solar power is insufficient to provide additional thrusting and the SEP stage would be jettisoned. SEPenhanced mission concept designs also see a slight preference in launch dates corresponding to availability of Jupiter gravity assists, but well-performing trajectories are possible in any year of the period studied. Early A-Team studies suggested low-mass SEP stages are possible which would provide significant performance enhancements at both Uranus and Neptune. The more detailed Team X design suggested much higher masses, negating the usefulness of SEP to Uranus. It may be valuable to perform a detailed assessment of an optimized SEP stage design for outer planet missions to confirm the optimal uses of SEP.

There are no trajectories that allow a single spacecraft to encounter both Uranus and Neptune.

A single SLS launch vehicle could, however, launch two spacecraft, one to each ice giant

 

41129701_00oo.jpg

(cliquez dessus)

Modifié par jackbauer
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ICE GEANTS .... effectivement cela fait rêver.

Une précision sur le vocabulaire utilisé et qui m'a interrogé.

 

Cela concerne les options possibles concernant la sonde et ce qu'elle pourrait transporter : 4 versions dont trois avec, et une sans "probe"

sonde_10.jpg

et le "probe" en vue éclatée

atterr10.jpg

 

Le probe est donc un atterrisseur muni d'un bouclier thermique et d'un parachute. Donc conception simple en espérant que le choc sur la surface ne soit pas trop violent. Pour protéger il y a une coque interne en nid d'abeille et aérogel.

Possibilité d'amener de l'instrumentation scientifique au sol mais évidemment la masse de ce matériel est moindre que dans les versions où seule l'étude "de loin" est privilégiée.

Modifié par montmein69_2
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Attention, il semble qu'il s'agit de sondes atmosphériques, comme celle larguée par Galileo sur Jupiter en son temps...

J'aurais préféré un lander sur Triton, mais la mission neptunienne, si elle est retenue, prévoit 32 survols du satellite, la plupart à une centaine de km seulement...

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Attention, il semble qu'il s'agit de sondes atmosphériques, comme celle larguée par Galileo sur Jupiter en son temps...

 

Exact, j'ai trop rapidement "survolé" ce très dense rapport dans un premier temps.

On trouve à plusieurs endroits "atmospheric probe" ce qui confirme ta remarque.

 

Et il y a aussi l'explication de la terminologie "ICE Giants" .... qui implique qu'il n'y a pas de surface solide (pour autant que les scientifiques aient raison dans leurs études)

Ice giants are, by mass, about 65% water and other so-called “ices,” such as methane and ammonia. In spite of the “ice” name, these species are thought to exist primarily in a massive, super-critical liquid water ocean. No current model for their interior structure is consistent with all observations.

couche10.jpg

Donc le "probe" doit pénétrer la "couche atmosphérique" .... et il est assez complexe de prévoir les conditions extrêmes qu'il pourrait rencontrer. Ce qui implique le besoin de recourir à ce qu'ils appellent Heatshield for Extreme Entry Environment Technology (HEEET)

Je suppose que même la trajectoire suivie dans cette atmosphère sera quasi impossible à prévoir (s'il y a des vents violents ?) .... et capter les données ne sera pas une partie de plaisir s'il dérive fortement.

Donc cette option est sûrement à haut péril .... et au moment du choix .... la raison voudra peut-être orienter vers celui d'une instrumentation plus importante dans l'orbiteur ???

Mais bien sûr la moisson scientifique sur cette composition atmosphérique pourrait être à la hauteur du risque pris .... choix difficile pour les décideurs :b:

Modifié par montmein69_2
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  • 6 mois plus tard...

Voici un résumé visuel de l'exploration prévue du système solaire pour les prochaines années.

 

Il est préparé par Olaf Frohn et je l'ai trouvé dans le blog d'Emily Lakdawallah de la Planetary Society:

 

20171213_solar-system-missions2018-01.png

 

Source et explications: http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2017/1227-whats-up-2018.html

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  • 4 mois plus tard...

On sera pas encore tous là peut-être en 2032, mais on peut toujours espérer ! Donc l’ESA choisira en 2021 (!) entre 3 nouvelles  missions :

- Theseus ( Transient High Energy Sky and Early Universe Surveyor)

- Spica (Space Infrared Telescope for Cosmology and Astrophysics)

- Envision Venus

 

Un article de S. Brunier pour une explication détaillée de chaque mission :

https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/l-esa-etudie-trois-nouvelles-missions-d-exploration-10895

 

Communiqué de l’ESA :

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/ESA_selects_three_new_mission_concepts_for_study

 

Le projet Theseus ressemble à la mission franco-chinoise SVOM qui doit être lancée en 2021

Perso je vote pour la mission vénusienne, ne serait-ce que pour avoir une cartographie beaucoup plus détaillée de la surface de l’étoile du berger que ne l’a fait la sonde Magellan.

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