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Celestron 8 Orange


patry

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Allez je me lance dans un test d'un habitué des catalogues de matériel ... et des livres d'histoires ; un Celestron 8 orange qui a du être fabriqué dans les années 70 (hé ho ... mille NEUF CENT SOIXANTE DIX).

 

Prise en main ;

 

Pour son age, il se porte plutôt bien, les optiques sont en très bon état, le primaire ne montre aucune trace de son age, et la lame est claire même si elle a parfois quelques traces de nettoyage (micro griffures éparses).

Dsc03255.jpg

Dsc03591.jpg

 

 

La fourche est rigide et de cette couleur indéfinissable située entre le gris, le sable et le beige clair.

Sur la fourche on trouve d'abord le cercle de déclinaison. Relativement grand, il est gradué de degré en degré.

Sur le bras droit de la fourche, on trouve un bouton de réglage de déclinaison qui anime une vis qui, fixée à un index, permet la rotation du tube sur une latitude de +/- 10° environ. Le système de serrage est efficace ... pour le poids à freiner. Si le tube venait à être alourdi, un réglage de friction serait à prévoir.

 

Au pied de la fourche, on trouve un grand cercle de coordonnées AD. Mesurant un peu plus de 20cm de diamètre, il est gradué de 5' en 5' et un vernier permet d'apprécier la minute (ou à peu près) sur +/-5'.

 

Dsc03591.jpg

 

Entre les deux jambes de la fourche, se trouve un bouton de déplacement dit "lent" qui engrène directement sur l'axe AD.

Une vis de serrage permet d'embrayer ou non la partie supérieure de la monture (bras + tube) avec la partie motorisée.

 

Cette embase contient donc (on le verra plus loin) la "mécanique" en AD, et se compose d'un monobloc en fonderie d'aluminium relativement lourd.

 

3 filets de vis de bon diamètre (proche, mais pas identique, au "gros" pas Kodak) permettent de fixer la base à la table équatoriale. Sur la table, on trouve donc deux "trous" sur la partie inférieure, et une encoche sur la partie supérieure.

Le montage est très simple ; on fixe la vis supérieure de la monture (on enroule quelques filets, c'est suffisant), on pose la monture avec l'unique vis dans l'encoche et la monture se pose peu ou prou dans la bonne position pour fixer les deux vis restantes.

 

La base équatoriale n'est en fait qu'un support incliné de l'axe horaire. Il est construit là encore en fonderie d'aluminium et, en tout cas pour moi, reste à l'année à l'extérieur sans présenter de traces de corrosion. Le trépied, à double jambes fines n'est pas réglable en hauteur et se fixe en reliant les 3 jambes par un croisillon.

L'embout du trépied est arrondi et permet de travailler dans de bonnes conditions autant sur un sol rigide (terrasse) comme d'un sol meuble (gazon, terre, ...). En cas de sol dur, je préconise l'ajout de pads d'absorbtion pour éviter de faire remonter des vibrations de haute fréquence dans le tube.

 

Le tube est fourni avec deux oculaires ; un K26 et un K9. De qualité moyenne à médiocre, ils ne font pas honneur à l'ancètre et je les ait complétés (remplacés ?) rapidement par deux, puis trois, oculaires de meilleure facture. Un renvoi coudé à prisme fait partie de la dotation originale. Par contre pas de barlow.

 

Sur le barillet arrière se trouve le porte oculaire au diamètre 31,75mm. Il dispose sur son fut d'un pas de vis permettant d'y fixer tout un jeu d'accessoires visuels supplémentaires. J'ai en particulier fait l'acquisition d'un téléconvertisseur à tirage variable MEADE qui se termine par un filet T2 sur lequel vient se placer une bague photo à votre marque. L'ensemble est moyennement rigide avec un reflex (de près d'un kg) mais reste bien dans l'axe avec une webcam.

 

 

Passons à l'observation.

 

La collimation, comme tous les SC en général, se pratique via le réglage unique du secondaire. Son orientation est controlée par 3 vis à tête plate (qui ont du être modifiée par un précédent propriétaire car normalement à six pans creux).

La longueur du tube ne me permet pas de régler ET d'observer en même temps car le plus souvent je règle en visée droite et je n'ai pas les bras assez longs. Il n'est toutefois pas difficile d'obtenir une image de diffraction acceptable pour l'observation visuelle. Toutefois, je recommande de passer les 10'~15' supplémentaire pour obtenir une belle tâche d'airy qui va améliorer très sensiblement et le visuel et la photo.

 

La mise au point, par translation du primaire, provoque un léger shifting qui n'est sensible qu'à très fort grossissement (200x et plus) et bien entendu à la webcam quand on cherche à refocaliser. Le décalage se compte toutefois à quelques dizaines de seconde d'arc (de l'ordre de 40 à 50", soit un peu plus que la taille de jupiter) mais peut se résorber de plusieurs manières ; par changement des graisses, par changement du porte oculaire (voir à la fin), ou plus définitivement en scellant le primaire et en focalisant par un autre moyen.

 

A 62,5x, (Celestron PL32) les étoiles sont ponctuelles sur pratiquement 95% du champ et seul l'extrème périphérie montre une dégradation notable. Il semble toutefois que ce défaut provienne de l'oculaire et non du scope (essai avec un autre instrument). A ce grossissement on a la pleine lune dans le champ (environ 40 à 50' de champ) et c'est un régal de se balader sur le ciel.

 

A 200x (Celestron PL10), les images sont claires et le contraste est correct. Toutefois, l'environnement lumineux de mon centre ville provoque un soupcon de "flare" signe que le pare-soleil/pare-bué est indispensable. Malgré la terrasse situé au 3e et dernier étage de mon immeuble, un certain nombre de globes orange sont dispersés à proximité immédiate et la présence de l'aéroport de Toulouse à moins de 2km ne font pas non plus mon affaire !

 

A 285x (Celestron OR7) sur l'exercice des étoiles doubles, les couples "accessibles" sont parfaitement résolus. Un essai récent sur pi de l'aigle, magnitude ~6 pour les deux composantes, et séparation de 1"4, sépare aisément les deux tâches d'airy. On doit pouvoir gagner encore (sur mon lieu moyen d'observation) environ 0,4" d'arc pour arriver à 1". Au dela, mes différents essais sont non concluants car la turbulence ne descends pas sous cette valeur. Toutefois, je pense que sur de la webcam/vidéo, on doit pouvoir descendre très bas.

 

Pi de l'aigle

pi_aquila.jpg

 

Une des double double de la lyre

http://perso.magic.fr/marc.patry/Astrocam/lyrae3.jpg

 

En planétaire, sur Saturne, si j'observe rarement et souvent difficilement/furtivement la division d'Encke, la division de cassini est elle bien visible sur tout le tour des anneaux. Sur jupiter, les meilleures images commencent à montrer de l'épaisseur et des contrastes dans la GTR.

 

jup050520-0003.jpg

 

En ciel profond, le résultat est par contre mitigé. M51 est accessible à l'extrème limite lorsqu'elle passe au zénith, mais cela est je pense lié à la brillance locale, je suis en plein centre ville je le rappelle. M57 à contrario montre bien une brillance supérieure au fond du ciel sur sa partie intérieure. M42 remplit tout le champ (et largement plus encore) à 200x. On se régale toutefois de pousser le grossissement sur des amas globulaires. A 200x, M13 remplit déjà le champ du PL10mm, et à 285x, on voit une pelote de petites tâches de diffraction.

 

Pour conclure sur cette partie purement visuelle, je pense que l'optique réponds présent sur des objets planétaires et quelques objets du ciel profond, je reste sur ma faim concernant les nébuleuses mais ceci étant lié à mon environnement plus qu'a l'optique (en tout cas je veux encore le croire). Toutefois mon expérience (à voir sur mon site web) m'indique que la collimation précise permet de transcender ce genre d'instruments et qu'il est facile de passer du moyen au bon puis au remarquable en quelques réglages bien sentis.

 

 

La motorisation

 

Le suivi est correct et j'ai pu poser 5' au foyer en argentique sans guidage malgré un entrainement par pignons !!! (Photo de Hale bopp à venir).

 

 

La photo en // est "facile" si on fait attention à l'équilibrage (il y a pour presque 2kg de matériel là)?

 

jup050520-0003.jpg

Minolta 700si / 200mm APO 2.8 en // au C8, 5' de pose.

 

Troublé par cet etonnant bon résultat, j'ai pu observer que le jeu d'entrainement propre aux pigons est élégament contourné en utilisant non pas un moteur mais deux. Ces deux moteurs sont légèrement réglables en position afin de réduire à une fraction peu sensible le jeu afin d'avoir ainsi toujours un pignon engrenné sur l'axe AD.

Dsc03592.jpg

 

La motorisation fait appel a deux moteurs 220V synchrones et il n'y a donc pas de multiples vitesses d'entrainement. Encore moins de vitesses de poursuite bien sur.

L'usage soutenu en ciel profond nécessitera l'utilisation d'un générateur/variateur de fréquence et d'un système de guidage afin d'en tirer le maximum.

 

 

 

Pour conclure, on a la un intrument correct (pouvoir de résolution respecté), compact (autour de 40cm de long) et léger (environ 15kg tout compris instrument en place). On est avec cet instrument à une époque héroïque où prendre une photo d'une nébuleuse se comptait en dizaines de minutes, voire en heures et le vieux orange à su, à son époque et au travers le monde, tirer le portrait de tout ce qui existe jusqu'a la magnitude 14 ou 15 environ. Mais c'était là l'époque des pioniers, de ceux qui restaient des heures le regard figé sur la croisée des fils d'un réticule en suivant le petit train d'une étoile.

Toutefois, ce genre d'instrument se complait plus à l'observation à grossissement moyen à fort. Il n'est pas possible d'observer les pléiades en entier pas plus que M31 autrement que par petits bouts.

Ce qui lui manque : la motorisation en 220V ne pose problème qu'une fois sur le lieu d'observation où l'on cherche une bête prise de courant, à poste fixe, ou au moins à proximité de la civilisation, ce n'est pas un problème.

 

Les indispensables ; changer ou remplacer ces oculaires d'un autre age pour des modèles plus récents, lui fournir une barlow, et un pare buée/lumière.

Pour les investissements moyens, un système flip mirror afin de pointer à l'oculaire et à la webcam avec certitude un objet. Un réducteur de focale qui a le bon gout d'aplanir le champ), il existe aujourd'hui des modèles F6.3 (Meade ou Celestron) qui sont utilisable en visuels comme en argentique (léger vignettage en 24x36), et un modèle F3.3 à l'usage exclusif de la webcam. Un port oculaire à crémaillère ou de type crayford (attention à la friction sur un gros réflex) permet d'éliminer et les problèmes de shifting parfois présents, et augmente la précision de la mise au point.

 

Un investissement qui peut être lourd (à l'achat, pas forcément à la fabrication), serait un générateur/variateur de fréquence. Toutefois ces objets, aussi rares que chers de nos jours, permettent de rendre nomade ce genre d'instruments via l'utilisation d'une batterie de 12V.

 

En fait c'est un instrument attachant (son coté ancestral) qui rend difficile la séparation. Remplacé depuis peu par un de ses petits fils (un C8 Ultima qui fera l'objet d'une autre prise en main), il se repose désormais dans sa malle et le trépied à laissé sa place pour un autre. Quelle infidélité après bien des années de bons services, et ma femme m'en voudrait presque de ne plus sortir le tube orange ...

Modifié par Poussin38
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bonjour,

je confirme;j'ai le même depuis 1976!

C'est du matos solide;on peut travailler sur la fourche .

Il y a quelques années j'avais monté la base équatoriale sur un pied en ciment dans le jardin; c'était pas mal.

Pour l'équilibrage j'ai conservé les contrepoids de mon premier C5.

ce qui est pratique ce sont tous les accessoires pour la photo au foyer, avec ou sans réducteur focal ou avec projection oculaire.

Dans les oculaires d'origine seul le 25mm est valable;j'utilise un 15mm et une Barlow x2

Je lui ai mis une lunette SW80 en parallèle, et une webcam.

Et la malle elle est chouette la malle! :)

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Je rebondis sur mon texte concernant la résolution.

Je n'ai pas pu trouver de couple à la fois suffisament simple à pointer dans mon ciel urbain et séparé de l'ordre de la seconde d'arc voire moins pour pouvoir trancher.

 

C'est plus sur l'image de jupiter (250 pixels pour 42" d'arc, soit 0,168"/pixel), que la résolution a été atteinte avec des détails de l'ordre de 4 pixels (les filaments, le contour de la GTR, ...) soit un peu moins de 0,7" d'arc. Pas mal pour une antiquité non ? Il faudra que le petit jeune (i.e. mon autre C8) fasse la même chose ... au moins !

 

 

Pour pejive.

 

Je dispose effectivement de la malle Celestron, du manuel d'origine, de sa traduction/adaptation française. C'est presque un modèle de collectionneur à en croire les spécialistes (à commencer par rod mollise).

 

Les éléments qui ne sont pas d'origine ce sont à priori (c'est pas de moi), les vis de collimation plates au lieu de requèrir une clé allen, et le connecteur secteur modifié pour utiliser un raccord plus actuel (et pour éviter de faire des bornes pour aller chez des amis avec le scope en laissant LE cordon spécifique à la maison ... j'étais vert).

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  • 2 semaines plus tard...

Oui, sniff, superbe engin...

 

Je dis sniff, car je l'ai longuement considéré quand il est sorti -j'ai encore toutes les publicités (et les tarifs) Celestron de l'époque dans un placard.

 

Et puis, c'est juste à ce moment-là que son prix a triplé :-/

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Oui, il est resté longtemps pour moi aussi complètement inaccessible. Mais c'est aussi parce que les modèles ont évolués et se sont "complexifiés". Mon modèle actuel, un Ultima valait à son époque près de 35000Frs (5300 de nos euros actuel) et son équivalent actuel est le modèle CGE, avec le GOTO en plus, qui gravite dans les mêmes tarifs (on est pas à quelques centaines d'euros près).

 

Toutefois, c'est vrai que les prix Français, et Européens sont biaisés car aux US, il n'est pas rare de trouver des modèles beaucoup moins chers et un C8 basique se trouve autour du millier de dollars (1059$ exactement) et un LX200GPS SMT UHTC à 2400$ (contre 3390€ par chez nous), le transport coute cher visiblement (sic).

 

Mais bon, on peut encore faire de bonnes affaires sur le marché de l'occasion !

Je ne le dis pas trop fort sinon on va croire que je fait de la pub pour mon C8 justement ! Mais c'est comme cela que j'ai trouvé mon Orange et plus recemment mon Ultima, il faut simplement rester à l'écoute, et ne pas hésiter à négocier le prix ! Ca ne marche pas toujours, mais cela vaut le coup d'essayer.

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Bonjour. Très belle analyse de l'ancêtre. Merci Patry.

C'était aussi mon rêve depuis mes débuts en astronomie et je l'ai réalisé récemment (6 mois déjà mais j'ai observé que 6 fois pour cause de concurrence de la 80ED). Un Celestron à tube noir : miroirs nickel, mise au point extra douce, shifting très très léger. Très légère déformation des anneaux en intra extra focale. Collimation à faire un "beau soir" mais sous le ciel belge !!!

Gros défaut de stabilité de la monture à fourche et chez moi il y a pas mal de jeu dans l'entraînement en AD d'ou je le monte sur une GPDX.

Je l'ai équipé bien sur d'une résistance chauffante et d'un pare buée extra long (tapis d'exercice Décathlon avec Velcro auto collant)

A + PVG

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Message écrit par PVG@16/09/2005 - 15:42

...

Un Celestron à tube noir : miroirs nickel, mise au point extra douce, shifting très très léger. Très légère déformation des anneaux en intra extra focale.

...

 

 

Des images !

Des images !

Des images !

 

 

Bon je vous ferait également un test comparatif entre mon vieux orange et un excellent ultima. Si la mécanique à fait de (très) gros progrès, les optiques les meilleures ne sont peut être pas celle que l'on croit mais chut, il ne faudrait pas que mon Ultima entende cela ... il est en phase de réglage ultime (fraction de pouillème de pression sur une vis de collimation en ce moment) et il peut encore relever la tête !

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  • 4 années plus tard...

Bonjour j'ai réalisé un rêve d'enfant en achetant un Celestron C8 orange qui doit également daté des années 1970.

Par contre je n'ai as de mode d'emploie en français, est ce que quelqu'un aurait une version pdf?

Pour la motorisation est ce que quelqu'un a réussis à adapter une batterie 12 volts? J'aimerais faire des observations à la montagne.

Merci pour toute réponse.

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Bonjour,

 

Les manuels Celestron peuvent être récupérés à partir de cette page : http://downloads.celestron.com/index.php?subdir=&sortby=name

Le manuel du C8 orange est dispo dans ce répertoire :

http://downloads.celestron.com/index.php?subdir=Manuals%2Ftelescopes%2Fc_series%2FCelestron%20Orange%20Tubes&sortby=name

 

J'ai bien peur que seul le manuel anglais soit disponible, mais peut-être est-il possible de récupérer une version française en demandant directement au support client ?

 

A+

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mon oncle possède le même, c'est avec cet instrument que j'ai fait mes premiers pas hors jumelles dans les étoiles :)

 

par contre mauvais ciel ou je ne sais quoi, tout ce qu'il m'a été donné de voir avec c'est Saturne, la lune et peut-être Mars, aucune nébuleuse, galaxie, amas... et autre objet du CP

 

mais j'ai rattrapé un peu de retard hier soir à la montagne Saint Michel (tiens! comme mon Oncle, marrant) en jetant un oeil dans l'oculaire d'un énorme Dobson 400mm :b:

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l`utilisation nomade estfacilement resolue avec les petits convertissuers 12V/220v que l`on trouve dans les stations service et les gdes surface pour un prix modeste

en revanche toujours pas de variateur .

avant de passer a la lulu le mien a pas mal boulinguer

c`est un instrument tres sympa pas trop lourd.

il permet des observations tres honnetes (structure spirale M51 appercue sous un bon ciel noir en champagne )

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L'aluminure et le traitement de la lame ont fait d'énormes progrès avec l'apparition de l'Ultima, quasi égal au XLT.

A part la nostalgie, je ne vois guère ce qui peut justifier qu'on achète aujourd'hui un C8 orange. Mais il est beau, tout une époque, un symbole... et il valait une fortune, à l'époque!

 

:cool:

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Le poids Gégé ... le poids !

Le orange "complet" (cad sur ses jambes) tare moins de 15kg ! C'est tout juste le poids du tube et de la fourche de l'ultima !

Maintenant optiquement parlant les C8 orange n'ont jamais déçu et ils viennent d'une époque où, peut être, plus de temps était consacré à leur fabrication ? Toutefois, comme tu l'a si bien fait remarquer, l'Ultima dispose du starbright (non XLT) et cela se voit. Le C11 ajoute l'XLT mais c'est évidement plus le diamètre qui parle là !

 

Pour en revenir à l'utilisation nomade ... j'ai essayé un convertisseur 12/220 et ça n'a pas marché. Visiblement le signal de sortie est plus un carré qu'une sinusoïde et les moteurs synchrones n'aiment pas les harmoniques ! A essayer sur d'autres convertisseurs peut être ?

 

Pour le manuel ... est-ce vraiment nécessaire ? Je veux dire il y a bien plus de matière à propos de la collimation sur le net que dans le manuel. Et si c'est pas pour la collimation, bin y'a un grand coté que tu pointe vers le ciel et un petit coté où tu observe avec un oculaire et éventuellement un renvoi coudé. C'est en substance ce qui s'y trouvait !

 

 

Marc

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Pour en revenir à l'utilisation nomade ... j'ai essayé un convertisseur 12/220 et ça n'a pas marché. Visiblement le signal de sortie est plus un carré qu'une sinusoïde et les moteurs synchrones n'aiment pas les harmoniques ! A essayer sur d'autres convertisseurs peut être ?

 

Le mieux est de bricoler un oscillateur sinusoïdal 12V avec un transfo élévateur pour arriver à 220V, c'est ce que j'ai fait pour mon Starfinder, ça marche bien et on peut aussi faire varier la fréquence pour accélérer ou ralentir la poursuite.

 

Il faut un oscillateur assez puissant ou alors le faire suivre par un petit ampli, ça dépend de la puissance demandée par le moteur.

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La puissance est assez modeste (à peine quelque watt de mémoire), ce qui donne moins de 10W pour l'AD (il y a deux moteurs décalés en AD pour compenser l'usage du jeu roue/pignon).

 

Marc

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  • 1 mois plus tard...
...

...J'ai bien peur que seul le manuel anglais soit disponible, mais peut-être est-il possible de récupérer une version française en demandant directement au support client ?

 

Bonsoir,

 

J'ai un manuel original dont la première page stipule:

"Cette édition du manuel d'utilisation du SuperCelestron 8 est la traduction de celui édité aux USA."

Il fait 85 pages.

Comme j'ai remplacé la table d'origine par une monture Super Polaris, j'ai aussi la doc de la dite monture qui fait 37 pages.

Je viens de la remettre en état grâce aux super bricoleurs du forum.

Je ne sais pas si il y a une grosse différence entre un Celestron Orange et le mien qui a un tube noir. Je pense qu'il date de 1978.

Si besoin est je peux faire un scan des pages qui intéresseraient certains.

Cdt.

YAC5

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Bonjour,

Dans la série "C8 anciens", connaissez-vous les spécificités du C8 "pégase" (blanc, début des années 90)? Est-ce juste esthétique pour marquer le coup avec une monture particulière ou a-t-il bénéficié d'une qualité spéciale?

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Non je pense qu'il s'agit d'une série en robe "blanche".

Par contre il aurait été plus ancien (196x) là c'eu été un collector dans une livrée blanc/bleu ciel.

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  • 4 années plus tard...
Bonjour,

 

Les manuels Celestron peuvent être récupérés à partir de cette page : http://downloads.celestron.com/index.php?subdir=&sortby=name

Le manuel du C8 orange est dispo dans ce répertoire :

http://downloads.celestron.com/index.php?subdir=Manuals%2Ftelescopes%2Fc_series%2FCelestron%20Orange%20Tubes&sortby=name

 

J'ai bien peur que seul le manuel anglais soit disponible, mais peut-être est-il possible de récupérer une version française en demandant directement au support client ?

 

A+

 

Dernièrement j'ai acheté un Celestron C14 sur monture à fourche 220v de 1990, avec tous les accessoires, dont la doc us d'origine etc Mais j'ai également eu le manuel en Français du c8 que le propriétaire avait avant qu'il n'achète le C14, ce qui est certain c'est que c'est la doc d'avant 1990, si l'un d'entre vous est intéressé je peux lui faire passer

A+

Rémy

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