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Ariane 6


Poussin38

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Voici un petit article introduisant une décision pour demain (aujourd’hui pour les métropolitains :p ) concernant la future ariane 6 : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/01/les-europeens-s-appretent-a-mettre-ariane-6-en-chantier_4532259_3234.html

 

Outre que ça va filer du boulot au CSG ici, il me semble que le changement de gamme est de bon aloi, qu'en pensez-vous ? :)

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Coucou Poussin :)

 

Ils viennent d'en parler rapido sur France info (dans 15 min des interviews, à retrouver certainement sur le site Internet ultérieurement)

 

"L'avenir de l'espace européen en question..."

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L'ESA est sur une bonne dynamique avec le formidable succès de Rosetta et Philaé.

 

Ariane 6 semble vouloir être conçue pour faire mieux et moins cher, espérons qu'on ne tombe pas dans le low cost à tout prix qui peut être contreproductif.

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Je n'ai pas pensé à wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_6

 

Avec un deuxième étage réallumable, ça ne semble pas du toc (?).

Et il faut garder le niveau de qualité de la version 5.

 

Par contre je ne comprends pas pourquoi la modularité engendre une baisse des coûts de production : par seule augmentation des rotations et meilleures adaptation des coûts de structure au poids du passager?

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  • 5 mois plus tard...

Un article de Futura-Sciences fait le point sur l'actualité des Ariane 62 et Ariane 64 qui devraient remplacer Ariane 5 à l'horizon 2020 (AMHA il ne faut pas espérer avant 2022).

Une vidéo du CNES donne des informations sur les nouvelles techniques qui seront utilisées et sur les optimisations dans le domaine des fabrications des différents éléments constituant ces nouveaux lanceurs. C'est avec cette rationnalisation qu'on espère réduire les coûts et rester compétitifs dans le secteur très concurrentiel du lancement de satellites de télécommunications en GTO ou GEO.

 

http://www.futura-sciences.com/videos/d/ariane-6-nouveau-lanceur-europeen-plus-competitif-1960/#xtor=EPR-55-[HEBDO]-20150502-[VIDEO-Ariane-6--un-nouveau-lanceur-europeen-plus-competitif]

 

http://tinyurl.com/o6dpc9l

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  • 4 mois plus tard...

Le projet "adeline" qui vise à faire revenir le moteur principale en planant est vraiment une bonne idée, à mon avis.

 

Je trouve cela plus ingénieux que le système de spaceX et m'inspire plus confiance. J'espère vraiment qu'il sera une réussite. Cela risque de changer pas mal la donne économique sachant que le moteur représente 80% du prix de l'étage.

 

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Voici un petit article introduisant une décision pour demain (aujourd’hui pour les métropolitains :p ) concernant la future ariane 6 : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/01/les-europeens-s-appretent-a-mettre-ariane-6-en-chantier_4532259_3234.html

 

Outre que ça va filer du boulot au CSG ici, il me semble que le changement de gamme est de bon aloi, qu'en pensez-vous ? :)

lemonde.fr/economie/article/2014/12/01/les-europeens-s-appretent-a-mettre-ariane-6-en-chantier_4532259_3234.htm

 

Ariane 6 sera proposée sous deux configurations. Il y aura une Ariane-64, dotée de quatre boosters, pouvant emporter un gros satellite de télécommunications de 11 tonnes ou deux satellites moyens. Le prix pour un lancement sera de 115 millions d’euros, soit moins de 60 millions par satellite pour un tir double, ce qui sera plus compétitif face aux coûts de SpaceX.

 

Il y aura aussi une Ariane-62, équipée de deux boosters. Elle sera destinée aux lancements de petits satellites de 5 tonnes par les gouvernements ou les organismes scientifiques (observation de la terre, météo…). Le coût d’un tir sera de 75 millions d’euros.

 

Ariane 6 est une meilleure nouvelle qu'elle n'aurait pu l'être car on avait parlé d'une charge utile en géostationnaire de 6 tonnes seulement. A comparer avec 10 tonnes pour Ariane 5 ECA.

 

L’argumentaire avait été qu'Ariane 5 était trop gros en obligeant de départager la charge utile pour des satellites actuelles, plus petits.

 

Du coup, je me demandais ce qu'allait devenir les gros projets scientifiques devant quitter Ariane. Donc, aux dernières nouvelles, au lieu de perdre 4 tonnes, on en gagne une (pour la version lourde).

 

Ariane 6, sera-t-elle un jour agrée pour de vols habités ?

 

Le projet "adeline" qui vise à faire revenir le moteur principale en planant est vraiment une bonne idée, à mon avis.

 

Je trouve cela plus ingénieux que le système de spaceX et m'inspire plus confiance.[/url]

Du coup on pourrait renommer la récupération par SpaceX "projet adrénaline" :be:

Pour le côté ingénieux, c'est quand même SpaceX qui remporterait car un retour sur les moteurs de décollage, il faut le faire ! en utilisant les "qualités aérodynamiques" de l'étage vide pour le ralentir. Autant faire planer une boîte de choucroute.

 

Dans un autre fil, j'ai dit avoir l'impression que l'équipement de retour en vol de l'étage d'Ariane risquait de générer une masse parasite et une complexité qui allait manger le bénéfice de l'opération. Bien sûr, ça fait du boulot pour les bureaux d'études d'Airbus, mais ce n'est pas le but. La leçon devrait déjà être apprise avec les déboires de la navette américaine.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Dans un autre fil, j'ai dit avoir l'impression que l'équipement de retour en vol de l'étage d'Ariane risquait de générer une masse parasite et une complexité qui allait manger le bénéfice de l'opération. Bien sûr, ça fait du boulot pour les bureaux d'études d'Airbus, mais ce n'est pas le but. La leçon devrait déjà être apprise avec les déboires de la navette américaine.

le problème d'obésité de la navette vient de la charge d'habitacle + soute + carburant + moteurs + protection de rentrée

 

si seul la partie moteur revient de basse altitude avec juste un train d'atterrissage le problème de la navette est quasi résolu.

 

ce qui me parait le plus complexe c'est la liaison réservoir-moteur en terme de flux de carburant, d'étanchéité et de transmission des efforts de poussée mais les américains ont réussi avec la navette dans une configuration moins favorable donc ça doit pouvoir se faire :)

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en titre: pastiche d'un vieux slogan publicitaire, mais la plupart des webastrams ne s'en rappelleront pas car pas encore nés !

 

ce qui me parait le plus complexe c'est la liaison réservoir-moteur en terme de flux de carburant, d'étanchéité et de transmission des efforts de poussée mais les américains ont réussi avec la navette dans une configuration moins favorable...

la séparation de la navette du réservoir extérieur ? On avait "juste" à fermer et dévisser un tube d'oxygène et un autre d’hydrogène liquide au milieu d'un plan de tuiles très fragiles, juste à côté d'un ensemble pyrotechnique de trois moteurs, et ça en pleine accélération avec sept personnes à bord :confused:.

 

En effet, j'accorde que c'est plus facile, et l'effort de poussée est dans l'axe de la liaison. De là à rentabiliser l'opération...

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Ariane 6 sera proposée sous deux configurations. Il y aura une Ariane-64, dotée de quatre boosters, pouvant emporter un gros satellite de télécommunications de 11 tonnes ou deux satellites moyens

 

Les contraintes de maintenir un coût pour le client aux alentours de 70 M € (on voudrait soutenir la concurrence avec les solutions proposées par Space X, soit avec sa Falcon 9 v1-1 Full Thrust, soit avec sa Falcon Heavy) ont fait revenir par la fenêtre le lancement double qui sera assuré par la version Ariane 6-4.

 

Or un des gros arguments lors de la maturation du projet, c'était de ne plus être obligé à du lancement double qui est tributaire de la mise à disposition des 2 satellites à lancer pour une date butoir commune. Or c'était assez rarement le cas, et certains clients devaient attendre pour que le lancement soit effectué.

On envisageait donc de revenir à du lancement simple ... permettant de traiter le problème d'un client à la fois avec la souplesse nécessaire pour respecter la date de lancement souhaitée par le client. Et on multipliait le nombre de lancements (cadence portée à 12 tirs par an).

 

Visiblement on n'y arrive pas au niveau des prix. L'Ariane 6-2 ne devrait être qu'un lanceur plutôt réservé aux tirs institutionnels (on demande alors aux pays européens de privilégier la solution européenne même s'il y a un surcoût).

Le prix n'est certes pas le seul critère de choix pour un client, mais cela joue et on aura vraisemblablement plus de clients qui s'orienteront vers la concurrence, et donc moins de tirs d'Ariane 6-2

 

Le seul avantage de cette nouvelle donne, c'est qu'avec la puissance d'Ariane 6-4 on pourra apparier deux gros satellites de 6 t, ce qui est à présent la limite supérieure de masse des constructeurs de satellite.

 

Il n'y a pas de satellites de telecoms qui dépasse cette masse (le journaliste a buggé avec ses "11 tonnes") .... il n'y a d'ailleurs pas de lanceurs qui - à l'heure actuelle - en seraient capables à un prix raisonnable.

Modifié par montmein69_2
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Il n'y a pas de satellites de telecoms qui dépasse cette masse (le journaliste a buggé avec ses "11 tonnes") .... il n'y a d'ailleurs pas de lanceurs qui - à l'heure actuelle - en seraient capables à un prix raisonnable.

 

Moi aussi, je pense m'être laissé entraîner dans l'erreur en confondant une masse en orbite géostationnaire et une masse en orbite de transfert: GTO

Hohmann_transfer_orbit.jpg

 

Il manque l'énergie pour la manœuvre de circularisation qui est possible avec le même moteur, mais il faut attendre le bon moment. Il faut aussi avoir "mis de côté" la quantité de carburant nécessaire. Par ailleurs, on voit l'enjeu des moteurs rallumables.

 

Je me demande en quoi c'est intéressant qu'un transporteur annonce la masse envoyé en GTO. Ne serait-il pas plus honnête d'annoncer ce qu'on peut mettre en orbite géostationnaire, avec tel lanceur de tel base de lancement.

 

Ça fait drôle de monter à bord d'un bateau avec un camion et d'apprendre une fois à bord, qu'il faut payer les frais portuaires à l'arrivée. Ça devrait être inclus dans le prix du billet !!

Modifié par Paul_Wi11iams
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Moi aussi, je pense m'être laissé entraîner dans l'erreur en confondant une masse en orbite géostationnaire et une masse en orbite de transfert: GTO

 

L'énergie pour circulariser l'orbite une fois que l'on a atteint le GTO est assez faible. Le moteur d'apogée et son carburant restant y sont aussi .... il suffit d'allumer au passage à l'apogée.

 

Donc si on "compte" pour un seul satellite, 6 t en GTO font à peu de chose près 6 t en GEO.

 

En lancement double Ariane 5 ECA peut mettre 10 t environ en GTO mais cela fait un satellite de 6 t couplé à un d'environ 3 t (car il y a la masse du SPELDA)

 

Ariane 6.4 pourra faire un peu plus de 12 t en GTO (avec le VINCI en étage supérieur), donc on pourra coupler deux satellites de 6 t.

 

Proton a la même capacité (pour un satellite) malgré une latitude de Baïkonour moins favorable (plus de réallumages pour atteindre le GTO .... des changements d'orbite .... donc capacité diminuée)

 

La Zenit 3-SL de SeaLaunch aussi avait la capacité de 6 t car elle était tirée de la plateforme positionnée sur l'équateur (du moins quand la société était encore active)

 

La Falcon 9 1.1 version Full Thrust (si elle fonctionne bien) devrait s'en approcher.

 

Donc les fabricants de satellite de Telecom ne font pas de satellites plus gros que 6 t car il faut avoir au moins deux sociétés avec des lanceurs capable de lancer une telle charge. (pour que le client ait une solution de rechange si nécessaire)

 

C'est la Falcon Heavy qui pourrait changer la donne (mais elle ne vole pas encore). Et même pas sûr car si elle est seule et qu'il y a un pépin aucun autre lanceur ne peut le faire. (Ariane 5 ECA et plus tard Ariane 6.4 pourraient en faisant un lancement simple ... mais le prix est plein pot pour le seul client)

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L'énergie pour circulariser l'orbite une fois que l'on a atteint le GTO est assez faible. Le moteur d'apogée et son carburant restant y sont aussi .... il suffit d'allumer au passage à l'apogée.

 

Donc si on "compte" pour un seul satellite, 6 t en GTO font à peu de chose près 6 t en GEO.

 

En lancement double Ariane 5 ECA peut mettre 10 t environ en GTO mais cela fait un satellite de 6 t couplé à un d'environ 3 t (car il y a la masse du SPELDA)

 

Structure Porteuse Extreme Lancement Double Ariane

(fallait que je cherche pour l'acronyme !)

Lorsqu'il s'agit d'un moteur dédié, ça a l'air conséquent

mais il semble avoir terminé avec Ariane 4 (ou je me trompe?).

 

 

Ariane 6.4 pourra faire un peu plus de 12 t en GTO (avec le VINCI en étage supérieur), donc on pourra coupler deux satellites de 6 t.

 

Proton a la même capacité (pour un satellite) malgré une latitude de Baïkonour moins favorable (plus de réallumages pour atteindre le GTO .... des changements d'orbite .... donc capacité diminuée)

 

La Zenit 3-SL de SeaLaunch aussi avait la capacité de 6 t car elle était tirée de la plateforme positionnée sur l'équateur (du moins quand la société était encore active)

 

Sea launch a fait faillite !

C'est tout juste que je savais qu'elle ne faisait plus rien...

J'espère que SpaceX garde sa tête hors de l'eau.

 

La Falcon 9 1.1 version Full Thrust (si elle fonctionne bien) devrait s'en approcher.

 

Donc les fabricants de satellite de Telecom ne font pas de satellites plus gros que 6 t car il faut avoir au moins deux sociétés avec des lanceurs capable de lancer une telle charge. (pour que le client ait une solution de rechange si nécessaire)

J'avais cru au raisonnement inverse. C'est à dire que les satellites télécom sont devenus plus petits et les transporteurs adapteraient l'offre en conséquence. D'ailleurs, je pensais que Ariane 5 ECA devait être remplacée par Ariane 6, plus petite, pour cette raison.

J'étais même étonné de voir Ariane 6 avec une capacité de 11T.

 

C'est la Falcon Heavy qui pourrait changer la donne (mais elle ne vole pas encore). Et même pas sûr car si elle est seule et qu'il y a un pépin aucun autre lanceur ne peut le faire. (Ariane 5 ECA et plus tard Ariane 6.4 pourraient en faisant un lancement simple ... mais le prix est plein pot pour le seul client)

Tu semble avoir les connaissances professionnelles près de l'industrie. C'est un apport très agréable :)

Modifié par Paul_Wi11iams
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Structure Porteuse Extreme Lancement Double Ariane

(fallait que je cherche pour l'acronyme !)

Lorsqu'il s'agit d'un moteur dédié, ça a l'air conséquent

mais il semble avoir terminé avec Ariane 4 (ou je me trompe?).

 

Le SYLDA est ce qu'on appelle un dispenser. ce n'est pas un moteur, c'est l'interface entre deux satellites quand on fait un lancement double (ce qui est la majorité des missions d'Ariane 5 ECA)

Cela permet de larguer le satellite positionné "en haut" en premier. Puis on largue le SYLDA et ensuite le deuxième satellite.

 

Exemple : cas du lancement de Herschel et Planck

 

SYLDA 5 serves as the central element in Ariane 5’s dual payload “stack.” On Arianespace’s May 14 mission, the 3,400-kg. Herschel spacecraft rode as the upper payload. It was installed atop the SYLDA 5, which was positioned over the launcher’s lower payload – the 1,920-kg. Planck observatory.

 

source : http://www.arianespace.com/news-feature-story/2009/05-26-2009-herschel-planck-sylda-deployment.asp

 

C'est effectivement un équipement de grande taille puisqu'il "chapeaute" le satellite du bas (donc sa masse est à prendre en compte en plus de celle des satellites pour calculer la CU à mettre en orbite)

 

sylda_10.jpg05-26-11.jpg

Modifié par montmein69_2
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L'annonce ce jour par S. Israel de microfusées de 300 kg de charge utile dilue encore plus l'offre amha et pas en faveur d'un lanceur lourd type A6...

 

Il a bien spécifié que cela répondrait au besoins de lancement de constellations avec de nombreux petits satellites.

Si on sature le CSG avec des lancements (même en grappe) de petits satellites en utilisant les gros lanceurs, on ne peut plus répondre aux besoins des clients qu veulent lancer du "lourd" ... et on perdrait ces marchés.

 

C'est d'ailleurs pour cela que Starsem lancera une bonne partie des Soyouz pour assurer le marché OneWeb depuis Baïkonour.

 

Il y a une limite aux capacités d'absorption de la base européenne et le CSG n'a pas vocation à devenir une base OneWeb ! Dans le cadre de ce contrat, nous avons optimisé nos solutions pour tenir compte des contraintes économiques et techniques : il était indispensable de jouer sur la multiplicité des pas de tir.

 

S'il y a un lanceur qui AMHA risque d'avoir du mal à trouver son créneau c'est la version Ariane 6-2. Car c'était le projet initial de pouvoir assurer du lancement simple avec une grande flexibilité pour garantir des délais de lancement courts pour les clients de satellites de 6t.

Ariane 6-2 aurait la capacité de le faire mais le coût .... risque de faire fuir le client* .... et si on baisse le prix du lancement d'affecter la rentabilité. Bref on peut craindre un échec annoncé avant que le lanceur existe.

On a abandonné le projet du CNES utilisant les propulseurs à poudre (avec un prix beaucoup plus tiré vers le bas) .... pour faire plaisir à l'Allemagne. Va t'on s'en mordre les doigts ?

 

* en fait on sait que le prix n'est pas le seul critère de choix .... (qualité du service fourni au CSG, précision de la mise en orbite, etc ... comptent beaucoup) donc on verra comment cette version arrive (ou pas) à se positionner.

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  • 4 mois plus tard...
  • 11 mois plus tard...

Un article paru dans l’édition du Monde de ce mercredi :

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/24/le-constructeur-d-ariane-6-demande-l-instauration-d-une-preference-europeenne-en-matiere-spatiale_5068209_3234.html

 

Le constructeur d’Ariane 6 plaide pour une « préférence européenne » en matière spatiale

 

Alors que les Etats-Unis, la Chine ou la Russie doivent utiliser leurs fusées nationales pour leurs tirs institutionnels, l’Europe peut faire appel à la concurrence. Une situation qui précarise le projet Ariane 6 selon Airbus Safran Launchers.

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S'agissant de l'argument de la modularité du lanceur dans ses différentes versions je ne vois pas ce qu'apporte de plus une Ariane 6 par rapport à l'Ariane 4/42P/42LP/44P/44LP/44L... etc...

 

Il suffisait de moderniser un peu plus l'étage supérieur et basta !!

 

Rappelez-moi l'âge du Soyouz et toutes ses versions..???

 

Quand à Ariane5 elle a été conçue pour lancer Hermes d'où une exigence extrême pour la fiabilité qui fait son succès ....mais aussi sont coût.....!!!

 

C'est l'Europe dans toute sa coûteuse bureaucratie et sa recherche de compromis plus politiques qu'opérationnels etc......etc......

 

Je ne suis pas anti-européen pourtant car on aurait pas du tout Ariane sans l'Europe....mais bon Y a des limites quand même à ce qui m’apparaît comme du gâchis et de la perte de temps.....

 

..Je sors ??? ;)

Modifié par apollo04
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S'agissant de l'argument de la modularité du lanceur dans ses différentes versions je ne vois pas ce qu'apporte de plus une Ariane 6 par rapport à l'Ariane 4/42P/42LP/44P/44LP/44L... etc...

 

Il suffisait de moderniser un peu plus l'étage supérieur et basta !!

 

Difficile de ré-écrire l'histoire.

Comme tu l'as dit, il y a eu entre-temps Ariane 5 qui a finalement rempli son job et n'a pas déçu question fiabilité.

Ariane 4 avait en plus l'inconvénient d'utiliser des ergols toxiques (pour les ergoliers) et polluants lors des lancements .... Même la Chine fait sa transition actuellement et abandonne ces ergols.

L'Inde aussi qui utilisait des lanceurs dérivés d'Ariane 4, fait sa transition avec le LVM3 et ne garde ce type de propulsion (moteur Vikas) que pour le 2ème étage du PSLV.

 

On va donc attendre Ariane 6, qui apportera l'amélioration du moteur d'apogée ré-allumable VINCI. Ariane 6 .... c'est bien l'objet de ce FIL.

Modifié par montmein69_2
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http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-air-liquide-pompiste-ariane-veut-stations-espace-mars-66084/

 

Sur le site de Futura-sciences, une interview de Xavier Vigor, directeur des technologies avancées d'Air Liquide, qui fournit les ergols pour Ariane.

Des idées en développement pour Ariane 6 et au-delà sont évoquées.

 

Extrait :

 

 

Le LOX, oxygène liquide, refroidi en dessous de -196 °C fait-il partie des options, avec le même objectif que SpaceX, qui utilise du LOX à -207 °C, pour augmenter les performances de son lanceur Falcon 9 ?

Xavier Vigor : Cela fait effectivement partie de nos projets de développement des lanceurs du futur. Sur-refroidir le LOX permet de le densifier. Plus froid, il prend moins de place, ce qui permet de stocker une quantité plus grande dans un même réservoir, d'où un gain de performance, ce qui est notre objectif.

Le Cnes et ASL étudient un moteur spatial réutilisable et low cost avec un ergol à base d'hydrocarbures, très certainement du méthane, plutôt que de l' liquide. C'est une piste de réflexion pour vous ?

Xavier Vigor : La propulsion LOX-méthane fait en effet partie des développements futurs sur lesquels nous travaillons

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  • 4 mois plus tard...

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/ariane-6-ariane-6-interview-stephane-israel-president-executif-arianespace-67608/

 

Une interview du boss d’Arianespace, Stéphane Israël, qui évoque le futur immédiat du lanceur européen, Ariane 6 dont le 1er tir est espéré pour l’été 2020. Mais aussi le futur un peu plus lointain :

 

«*…Il est vrai qu'Ariane 6 ouvre aussi la voie à un long cycle d'innovations continues pour l'ensemble de l'industrie européenne des lanceurs. Des équipes d'ArianeGroup, en partenariat avec le Cnes et le DLR, préparent d'ores et déjà les évolutions du lanceur Ariane 6 à travers le développement d'une nouvelle famille de moteurs à bas coût LOX-Méthane, baptisée Prometheus. Dix fois moins cher que l'actuel moteur Vulcain, Prometheus pourra équiper à terme une Ariane 6 Néo encore plus compétitive, et potentiellement réutilisable, si le modèle de mission accessible à ce lanceur le justifie…*»

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Merci, j'avais loupé l'information

 

http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/ariane-6-ariane-6-interview-stephane-israel-president-executif-arianespace-67608/

 

Une interview du boss d’Arianespace, Stéphane Israël, qui évoque le futur immédiat du lanceur européen, Ariane 6 dont le 1er tir est espéré pour l’été 2020. Mais aussi le futur un peu plus lointain :

 

«*…Il est vrai qu'Ariane 6 ouvre aussi la voie à un long cycle d'innovations continues pour l'ensemble de l'industrie européenne des lanceurs. Des équipes d'ArianeGroup, en partenariat avec le Cnes et le DLR, préparent d'ores et déjà les évolutions du lanceur Ariane 6 à travers le développement d'une nouvelle famille de moteurs à bas coût LOX-Méthane, baptisée Prometheus. Dix fois moins cher que l'actuel moteur Vulcain, Prometheus pourra équiper à terme une Ariane 6 Néo encore plus compétitive, et potentiellement réutilisable, si le modèle de mission accessible à ce lanceur le justifie…*»

 

Au moins qu'il commence à prendre peur et heureusement.

 

Mais pourquoi "Ariane 6 néo" ?

 

Ariane 6 est un développement direct d'Ariane 5 mais porte fièrement son propre numéro.

Passer de hydrolox+poudre à méthane, au contraire, est une rupture technologique et un nouveau lanceur, d'autant plus qu'on parle de commencer à faire du réutilisable.

 

Une fusée méthane n'a plus d'hélium comme gaz de datation. Les réservoirs ne sont pas à la même pression et la température est moins basse.

 

L'usage de "neo" est peut-être pour faire fusionner le chiffre d'investissement dans Ariane 6 dans celui d'un nouveau lanceur. C'est mentir. Dans ce cas, il faudrait tenir une comptabilité cachée pour savoir l'état réel d'avancement à l'opposé à celui qui est annoncé au public.

 

Stéphane Israël : La concurrence est loin de se résumer à la Silicon Valley ! ... les New Shepard et New Glenn de Blue Origin.

 

Le projet de Blue Origin est très semblable à celui de SpX et c'est celui que tout le monde surveille.

C'est bien la technologie méthane qui est en cause.

 

Le journaliste a fait mine de ne pas relever que c'est bien Stéphane Israël qui n’avait l'air de ne rien voir venir avec Falcon 9 au point de dire que la réutilisation n'était pas réellement une proposition économique, que le carburant emporté pour le retour serait +30%, et donc on ne pourrait pas mettre grand chose en orbite. En plus le coût de remise en état serait rédhibitoire.

 

 

Combien de temps prévoyez-vous d'utiliser Ariane 6 ?

 

Stéphane Israël : Aussi longtemps qu'elle sera compétitive ! Sachant qu'Ariane 5 a été introduite en 1996, ce qui laisse des perspectives. Pour l'heure, les équipes d'Arianespace et d'ArianeGroup sont mobilisées pour réussir l'introduction d'Ariane 6 sur le marché, puis pour réaliser avec succès son vol inaugural programmé à l'été 2020

 

Il a esquivé. On croirait qu'il voulait dire une bonne vingtaine d'années, mais il ne l'a pas dit. En plus, avec cette histoire de "néo" ça ne veut rien dire du tout.

 

  • Pour terminer, on dirait qu'Ariane à deux seul avantages sur SpX Comme Blue Origin
  • elle peut démarrer sa technologie réutilisable avec du méthane (alors que SpX a fait une "erreur" initiale en passant par le kérosène d'aviation donc obligé de faire la transition qu'il semble aborder maintenant).
  • Elle n'a pas besoin d'avoir de la créativité ou d'inventer quoi que ce soit, mais simplement imiter SpX avec la rétropropulsion, ailettes et bateau de récupération en mer.

 

Là où ça risque d'être complique, c'est avec les brevets détenus pour l'essentiel par SpX et pour partie par BO. Je ne connais pas la durée de validité, mais on peut supposer que leurs propriétaires céderont une licence au prix fort.

 

Quant à Stéphane Israël, on dirait un administratif qui sait naviguer par gros temps... pour rester à bord. Chez SpX, au contraire, les grandes orientations semble décidées par trois ingénieurs avec beaucoup de bonheur. Je pense qu'un ingénieur à la tête d'Arianespace aurait vu venir les nouvelles technologies et poussé dans la bonne direction.

 

Je pense que ce serait bien de voir quelqu'un avec les bonnes aptitudes techniques à la tête d'Arianespace pour ne pas laisser entraîner par des industriels. Je n'ai pas suivi l’histoire, mais on dirait qu'Israël a quelques faiblesses comparables à celles de Anne Lauvergeon d'Areva pourtant ingénieure. Il y des industriels qui seraient capables de faire pression pour vendre des SRB poudre à mettre sur une fusée méthane !

 

Il y a aussi une magnifique opportunité de créer un lanceur avec les redondances nécessaires pour faire voler des astronautes. Ce qui est aussi une preuve de solidité qui serait apprécié par les clients pur toute charge utile.

 

L=4 960

Édit: Selon cette article, il n'y a pas de brevets parce que Spx a décidé de ne rien brévéter et BO a posé un brévet pour atterrissage en mer, mais ceci a été contesté par SpX qui était déjà bien avancé avec la technologie. Les juges ont annulé le brevet, donc il n'y a pas de problème.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Le design d'Ariane 6 est fixé et le processus industriel est lancé.

On verra d'abord en 2020 avec son vol inaugural si elle tient ses promesses techniques. Et aussi si les coûts de fabrication compressés ont pu être tenus (çà n'est pas gagné).

 

Pour la suite qu'on l'appelle Ariane 6neo ou autrement, si la récupération est devenu un objectif, elle n'aura probablement plus grand chose à voir avec la filiation précédente.

Pour ce qqui me concerne (et qui n'engage que moi) : un gros premier étage avec plusieurs moteurs méthalox .... et sans boosters d'appoint (pas envisageables pour de la récupération), éventuel second étage (méthalox aussi) et garder un étage supérieur hydrolox pour le vide (Vinci ? ou mieux avec un Vinci-neo?).

Donc grosso-modo, le concept que devrait introduire le New-Glenn.

 

Pour le lanceur européen "avec les redondances nécessaires pour faire voler des astronautes. Ce qui est aussi une preuve de solidité qui serait apprécié par les clients pur toute charge utile." .... le rêve est tenace (pas pour la solidité .... pour la capsule et ses passagers) :D

Modifié par montmein69_2
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