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Définition de la vie


Invité shf

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D'une végétarienne, rien ne me surprendrait.

:p

 

La misogynie est tenace, mais elle se déconsidère constamment par le niveau pathétique de "l'humour" mis en oeuvre...:be:

J'avais pourtant essayé de résister mais on ne se refait pas (je me raterais encore de toute façon)

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Mais il y a aussi l'emploi de ce qualificatif de "fonctionnel", dont je me demande si les biologistes le considérent comme équivalent à "vivant", ou si cela cache une nuance.

 

Dans le langage courant des biologiste, fonctionnel = qui marche, ou encore qui a trait à une fonction donnée. Terme précis donc, ce n'est pas de la simple nuance. On peut dire par exemple d'une simple enzyme (une "bête" protéine, pas "vivante" donc, mais déjà un objet d'une complexité confondante, façonnée par le "vivant" et des milliards d'années d'évolution) qu'elle est fonctionnelle quand elle fait son boulot, ou non fonctionnelle quand elle est mutée, dénaturée par la chaleur... Je ne connais pas de collègues qui vont dire qu'un "organisme mammifère a perdu de sa fonctionnalité après avoir subi le traitement donné" (visionnage forcé de discours politiques pendant 12 heures d'affilé par exemple) ;)

 

Apricot, tu parles des anésthésiants...A-t-on une explication pour les propriétés anésthésiantes d'un gaz inerte (je ne sais plus lequel, l'Argon ?). Donc un gaz sans interaction chimique avec le système nerveux... :b:

 

Heu je n'y connais rien, mais il me semble que les gaz anesthésiants classiques, c'est d'abord le fameux gaz hilarant, et l'halothane et isoflurane qui sont utilisés en médecine véto et humaine. Leur mode d'action ? Par sur qu'il soit complètement compris, comme souvent un biologie...Je demanderais à ma compagne de toubib :)

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Dans le langage courant des biologiste, fonctionnel = qui marche, ou encore qui a trait à une fonction donnée. Terme précis donc, ce n'est pas de la simple nuance.

 

OK, merci pour cette précision.

 

Cela peut permettre de décrypter (et relativiser) des annonces journalistiques sur l'eventuelle création artificielle de la vie dans les laboratoires qui préparent le futur... :cool:

 

Je ne suis pas autrement surpris que les biologiste utilisent un langage mesuré, et précis... Mais quand ça passe au niveau médiatique, c'est parfois plus...disons "général"... :refl:

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Moi je ne trouve ni la Vie ni la Conscience si compliqués que cela, en tout cas tous les deux ont certainement une complexité finie.

Si il y avait du "divin" ou du transcendant quelque part, leur complexité serait infinie, ce que je ne pense pas.

Et puis comme on voit comment peut se comporter l'être le plus évolué de tous, on n'est pas loin d'un cerveau reptilien primitif avec des fonctions très basiques.

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Moi je ne trouve ni la Vie ni la Conscience si compliqués que cela, en tout cas tous les deux ont certainement une complexité finie.
Bien sûr...On ne sait pas ce que c'est, mais toi tu es sûr que ce n'est pas compliqué... :be:

 

Et puis comme on voit comment peut se comporter l'être le plus évolué de tous, on n'est pas loin d'un cerveau reptilien primitif avec des fonctions très basiques.
Mais même ça, c'est compliqué au-delà de notre compréhension actuelle. Bien au delà. :refl:

 

 

(D'ailleurs, qu'est-ce qui te fait penser que se comporter comme un c...est plus simple que se comporter comme un être évolué...;))

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Je ne suis pas autrement surpris que les biologiste utilisent un langage mesuré, et précis... Mais quand ça passe au niveau médiatique, c'est parfois plus...disons "général"... :refl:

C'est toute la difficulté de la vulgarisation et de la communication de résultats scientifiques au "grand public".

Pour ce qui est de l'histoire de la "création de vie artificielle dans les labos", en fait le vrai résultat scientifique tient à ce que ces résultats de Craig Venter contribuent à la compréhension de ce qu'est en quelque sorte la "cellule vivante minimale". (ce sont mes mots de non-spécialiste). L'approche de Venter est basée sur ce qu'on sait de ces bactéries particulières que sont les mycoplasmes, qui ont évolués en perdant de l'information génétique pour ne conserver que l'essentiel. C'est donc des organismes fascinants particulièrement intéressants pour définir le génome minimal pour la vie cellulaire.

Reste évidemment aussi le côté spectaculaire que le génome de cette bactérie minimale à été en quelque sorte synthétisé in vitro, et l'exploit technique (car c'est un bel exploit). Bien sur c'est surtout ce côté spectaculaire, vendeur, qui est sorti dans les communiqués de presse...

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Une volonté qui a été renforcée au fil des sélections dans l'évolution des espèces.

 

Renforcée ? La volonté de vivre ?

 

Je ne crois pas...Elle devait être présente dès le début, sinon , ça n'aurait pas été bien loin...

 

C'est la capacité à survivre qui s'est renforcée selon certaines espèces...

 

Mais la volonté...C'est quelque chose de chevillé au corps de la vie...

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La misogynie est tenace, mais elle se déconsidère constamment par le niveau pathétique de "l'humour" mis en oeuvre...:be:

 

 

J'ai toujours trouvé les réflexions des mecs qui se voudraient plus féministes que les féministes d'un pathétisme absolu. (et comme cette réflexion est hors sujet, je me faufile ailleurs sans attendre de réponse péremptoire) :p

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La volonté de vivre à deux niveaux: inconscient et conscient.

 

http://lephilosophe.centerblog.net/2078164-L-inconscient-un-concept-nouveau

J'employais le terme de volonté dans un sens très large, comme cette "force vitale" qui fait qu'un virus, une bactérie, une cellule, un organisme évolué vont tout faire pour arriver à leurs fins.

C'est vrai qu'il y a aussi la "Volonté" au sens de schopenhauer mais c'est autre chose.

Modifié par iksarfighter
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  • 1 mois plus tard...

Aujourd'hui, au Collège de France, le chercheur marseillais Didier Raoult a reçu le Grang Prix 2010 de l'Inserm. Ce bactériologiste est un des pères du mimivirus et découvreur de spoutnik:

http://www.laprovence.com/article/sante/didier-raoult-grand-prix-2010-de-linserm

 

Rappel:

http://www.jeuxvideo.com/forums/1-65-39108-1-0-1-0-les-virus-vivants.htm

Modifié par ecliptic
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Aujourd'hui, au Collège de France, le chercheur marseillais Didier Raoult a reçu le Grang Prix 2010 de l'Inserm. Ce bactériologiste est un des pères du mimivirus et découvreur de spoutnik:

 

Spoutnik ? Je ne connaissais pas ce truc... Par contre, le mimivirus, on en avait parlé sur un autre fil (Le fil de présentation d'Alithia ?) qui discutait de ce qu'était qu'être vivant. Intéressant, ce virus, qui a un métabolisme si je me souviens bien, donc qui est vivant, lui... :cool:

 

Mais du coup, est-ce un virus ? Ou, posé autrement, qu'est-ce qu'un virus, par rapport à un micro-organisme ?

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On peut dire qu'un virus est vivant puisqu'il exploite le milieu pour survivre et se reproduire.

Que le milieu exploité soit un autre organisme ne change rien à ce fait.

En tout cas il possède cette force vitale, cette "volonté" de vivre qui pourrait caractériser les êtres vivants.

(A ne pas confondre avec la "Volonté de vivre" de Schopenhauer).

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Après les centres de tri postal automatisés, tu nous sors maintenant les comptes bancaires rémunérés ? ;)

 

Non, c'est toi avec ta définition de la vie qui autorise ces exemples... :be:

 

On pourrait y ajouter les automobiles (survivent et se reproduisent en tirant profit de l'environnement), les spams,...

 

 

Rien à faire, pour définir la vie, on ne peut pas faire l'impasse sur le concept d'individu, de sujet, et sur les fonctions métaboliques et inductrices...

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Les virus géants Mimivirus et Mamavirus sont, du point de vue génétique, plus complexes que beaucoup de bactéries et que les autres virus*. Ils appartiennent à une 4ème branche entièrement parasitaire. Ils présentent des caractéristiques cellulaires et plusieurs critères propres aux virus: absence de métabolisme énergétique, mode de multiplication intracellulaire typiquement viral. Dans l’arbre du vivant, on ne peut pas les considérer comme semblables aux autres virus ni aux trois lignées d’organismes reconnues (les eucaryotes, les bactéries et les archées). Le virus Spoutnik infecte leur usine virale, productrice de virions. Les Mimivirus et les Mamavirus, infectés (malades) à cause d’un autre virus les rapproche un peu plus du domaine du vivant…

*Les virus sont des micro-organismes. Il s'agit de petits éléments d'ADN ou d'ARN enveloppés de protéines, intermédiaires entre la vie et la non vie. Ils n'ont pas de membranes, ce ne sont donc pas des cellules même élémentaires comme les bactéries. Ils prennent vie en envahissant les cellules pour se reproduire.

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Dans l'opinion que je m'était faite de la définition de la vie, je pensais que la faculté de se reproduire était un critère fondamental, en fait une condition "sine qua non" à laquelle doit satisfaire une entité pour être qualifiée de vivante. Un de mes amis m'a cependant fait très justement constater qu'une mule est bien vivante, mais bien incapable de se reproduire, serait-ce donc un être semi-vivant pire qu'un virus qui ne sait pas vivre seul mais finit lui par se reproduire en se servant d'un milieu et de conditions adéquats (infection et prise de pouvoir sur la reproduction de l'être infecté) ?

 

Ca se complique ! Encore une fois !

 

La mule sait vivre (bouger, manger etc...) mais pas se reproduire ! (On me dira que c'est un accident de parcours parfaitement explicable sur le plan des chromosomes, néanmoins la mule est bien un être vivant !)

 

Le virus ne sait pas vivre, mais arrive à se reproduire en "attaquant" des êtres vivants (il n'a aucune interraction avec son environnement si ce n'est ses seules actions et échanges biochimiques en vue de prendre le contrôle d'une cellule qu'il est capable d'infecter, tout en résistant à certaines agressions de son entourage!)

 

Et pourtant, il y a sûrement un fil directeur commun aux deux ? ou pas ?

 

:b::cry::?::(

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Bonsoir Shf,

 

une mule peut donner un petit; cela arrive rarement mais c'est possible. Voici un lien qui le montre:

http://newsoftomorrow.org/spip.php?article142

 

Hem, bonsoir Ecliptic, ll y a sans doute, comme dans tout, une exception qui confirme la règle, quoi que, hum, ok pour les Oulmes près de Fez et le Dr. Kay, hum, lequel n'a pas, en apparence communiqué ce cas extraordinaire de fécondation à la communauté scientifique, sinon, nous verrions cela dans les Abstracts ad hoc, et même dans les revues de vulgarisation...Peut-être que cela a été fait ? Cas unique cependant, sinon la nouvelle fécondité des mules apparaîtrait au grand jour !!

 

Comme je vois, cela a donné lieu à des rassemblements sur place, remarquables tant la fécondation possible avec succès d'une mule est d'intérêt vital ! (Pas d'allusions mal choisies svp avec entre autres des pélérinages à caractère religieux !!).

 

C'est intéressant...

 

A +

 

:rolleyes:

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Conceptuellement, ce qui est intéressant avec cette considération sur des individidus incontestablement vivants, mais dans l'incapacité de se reproduire (que ce soit par hybridité, ou malformation ou trop jeune ou vieil âge, mutilation, peu importe...), alors que le vivant se détermine, entre autres, par cette aptitude à se prolonger, c'est que cela indique bien que la vie n'est pas réductible à l'ensemble des individus vivants (comme cela a pu être affirmé plus haut, beaucoup plus haut, dans ce fil). Les organismes vivants n'en sont que l'actualisation.

 

Conceptuellement, le vivant transcende la simple collection des êtres vivants (alors que, par exemple, la "stellarité", c'est un concept formé sur le simple ensemble des étoiles, dans leur diversité).

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Un superbe outil pour apprécier la complexité d'une forme de vie "évoluée" : L'Homo Sapiens !

 

http://www.clubic.com/internet/google/actualite-386304-body-browser-google-earth-corps-humain.html#13314120

 

Toutefois pour l'instant il vaut peut-être mieux attendre que nos navigateurs en version finale soient en mesure de l'exploiter.

A moins que vous ne vous sentiez des envies de beta-tester... Mais à vos risques et périls.

Déjà, regardez la vidéo comme elle en jette !

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Conceptuellement, ce qui est intéressant avec cette considération sur des individidus incontestablement vivants, mais dans l'incapacité de se reproduire (que ce soit par hybridité, ou malformation ou trop jeune ou vieil âge, mutilation, peu importe...), alors que le vivant se détermine, entre autres, par cette aptitude à se prolonger, c'est que cela indique bien que la vie n'est pas réductible à l'ensemble des individus vivants (comme cela a pu être affirmé plus haut, beaucoup plus haut, dans ce fil). Les organismes vivants n'en sont que l'actualisation.

 

Conceptuellement, le vivant transcende la simple collection des êtres vivants (alors que, par exemple, la "stellarité", c'est un concept formé sur le simple ensemble des étoiles, dans leur diversité).

 

Il y a un lien entre le périmètre de la vie et la stérilité d'une part des êtres vivants ? Je suis de plus en plus dépassé.

 

Sinon, je distinguerai la stellarité (concept formé sur le simple ensemble des étoiles, dans leur diversité) de la stellaritude (condition d'une étoile ; ce qui fait son essence et - en dépit du scientisme - n'est pas réductible à un ensemble de réactions gravitationnelles et thermonucléaires)

 

(ce sont les stimuli qui font avancer la science)

Modifié par jarnicoton
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Il y a un lien entre le périmètre de la vie et la stérilité d'une part des êtres vivants ? Je suis de plus en plus dépassé.

 

La dépassitude est un bon stimulus pour la réflexion... :ninja:

 

Sinon, je distinguerai la stellarité (concept formé sur le simple ensemble des étoiles, dans leur diversité) de la stellaritude (condition d'une étoile ; ce qui fait son essence et - en dépit du scientisme - n'est pas réductible à un ensemble de réactions gravitationnelles et thermonucléaires)

 

Dans l'état actuel des choses, on a d'assez bonnes raisons de penser qu'on peut élucider une étoile avec les lois physiques (connues, et à compléter pour les effets gravitationnels quantiques, si on veut pinailler). Ce qui rend inutile le concept de stellaritude que tu évoques...

 

(Pour l'essence, c'est un autre aspect, ça relève du concept philosophique, du statut des idées dans la réalité - Platon or not Platon - , l'aborder ici obligerait à traiter de la fameuse querelle des universaux, ce qui nous éloignerait fort du sujet sur la vie).

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Je pense que lorsque l'on traite d'un tel sujet, il faut se poser deux questions fondamentales: Qu'est-ce que la vie? D'ou vient la vie?

D'après ce que j'ai pu lire, c'est essentiellement la première question qui a été traité. Je ferai exprès d’être un peu provoquant, sur un forum scientifique. La vie ne peut être expliquée par la science, car ce n’est pas son domaine. La science répond à la question « comment ? », tandis que la question de la vie est plutôt « pourquoi ? ». L’homme est vivant, la science ne peut que constater les conséquences du fait qu’il soit vivant, sans pouvoir dire pourquoi il est vivant. Il appartient à la philosophie de dire pourquoi l’homme est vivant. La science doit rester dans son domaine, de même pour la philosophie. La philosophie ne doit pas donner de grandes théories sur le vivant. Elle se pose la question existentielle : « pourquoi la vie ?». La philosophie évolue avec la science. La science à besoin de la philosophie et la philosophie a besoin de la science. Mais je m’écarte du sujet. La science peu constater les phénomènes du vivant selon trois catégories:

- la vie végétative : procréation, mouvement, nutrition… Commun aux plantes, aux animaux.

- la vie sensitive : capacité de sentir, de percevoir, de toucher, de ressentir la douleur, la crainte… commun à tous les animaux.

-la vie intellective : capacité de raisonner. Spécifique à l’homme.

 

Je voudrais faire une petite ouverture en théologie, en m’attachant à la deuxième question que j’ai posée initialement: d’où vient la vie ? Voici une phrase que j’ai lue dans les pages précédentes:

Si il y avait du "divin" ou du transcendant quelque part, leur complexité serait infinie, ce que je ne pense pas.

Deux remarques :

- Pourquoi l’homme peut-il dialoguer avec lui-même, et aboutir sur des certitudes dont il n’avait pas conscience avant ? Si l’homme était simplement un amas de cellule, ce serai impossible ? D’où vient cette vérité qui est en l’homme et qui le dépasse ?

- D’ou vient cette notion d’infinie qui est en nous ? Comment l’homme, un être fini, peut-il concevoir une notion telle que l’infinie ?

C’est justement parce qu’il y a du transcendant en l’homme. On peut repérer cinq objets de transcendance : l’être (l’homme est d’une manière plus grande qu’une pierre ou qu’une table) la vérité, le bien, le beau et l’un. L’homme est complexe, mais il tend vers l’unité. Il tend vers la vérité, vers le bien. Or tout ceci dépasse radicalement l’homme. Si les 6 milliards d’individus sur terre peuvent parvenir à la vérité, c’est qu’il existe en l’homme une vérité infinie, une unité infinie, un être infini. C’est cet être que l’on appel Dieu.

Modifié par Tibote
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Je pensais l'argument ontologique éliminé par Kant, je veux dire de façon parfaitement formelle, car de manière moins savante chacun peut en faire autant sans grand mal. Je vois qu'il existe toujours.

 

Tibote, lorsque je croyais encore j'étais peut-être hérétique, car je ne croyais pas à l'âme au sens anima (je postulais la matière faite au premier jour par Dieu avec la capacité d'engendrer la vie toute seule sans ce souffle supplémentaire parfaitement arbitraire), quoique je crusse à l'âme emportant dans l'au-delà la personnalité du défunt. En d'autres termes, je croyais le monde matériel parfaitement autonome et se passant de Dieu dans sa marche au jour le jour, après que Dieu l'avait doté des lois physiques propres à cela. L'anima était ainsi superflue, comme l'éther.

 

Cette opinion me paraissait la plus sûre, de manière à éviter un ridicule à la religion si un jour la science expliquait assez de choses pour que Dieu ne parût plus nécessaire à aucun stade de la compréhension physique ; c'est-à-dire que je pensais prudent d'évacuer de la foi le piège à elle toujours tendu et retendu, de se voir contredite une fois encore pour avoir cru pouvoir poser des bornes à ce qui dans la connaissance physique peut se passer de Dieu.

 

Evidemment, cette position qui rend les preuves de l'existence de Dieu indésirables au croyant réjouit l'incroyant, qui voit là le prélude à l'abandon complet de la foi ; mais il peut là se tromper, le croyant se suffisant de sa foi gratuite, indémontrable.

 

Pourtant le croyant en général ne veut guère penser ainsi. Je regrette qu'il continue souvent de vouloir qu'à un certain degré de profondeur dans l'explication du monde, il doive falloir faire intervenir Dieu encore, comme si sa puissance n'avait pu créer d'emblée un monde aboutissant à l'intelligence. Je le regrette parce qu'ainsi l'irrationnel survit et peut nuire à l'intelligence alors même que pareille survivance n'est pas réellement indispensable à la foi. En résumé, on peut croire sans s'imposer des limitations intellectuelles, limitations volontaires qui à moi me semblent inadmissible ; telles des raisons comme l'argument célèbre dont j'ai parlé tout au début.

Modifié par jarnicoton
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La vie se constate. Les échanges intrinsèques et extrinsèques des organismes dits "vivants" font la vie. Les êtres vivants qui ne se reproduisent pas (ou plus) ne permettent pas (ou plus) d'initier les processus donnant la vie. Le dialogue avec soi-même et les notions d'infini (voire de Dieu), de vérité, de beau, de bien, de l'un, découlent de ces échanges.

Modifié par ecliptic
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Je pense que lorsque l'on traite d'un tel sujet, il faut se poser deux questions fondamentales: Qu'est-ce que la vie? D'ou vient la vie?

D'après ce que j'ai pu lire, c'est essentiellement la première question qui a été traité. Je ferai exprès d’être un peu provoquant, sur un forum scientifique. La vie ne peut être expliquée par la science, car ce n’est pas son domaine. La science répond à la question « comment ? », tandis que la question de la vie est plutôt « pourquoi ? ». L’homme est vivant, la science ne peut que constater les conséquences du fait qu’il soit vivant, sans pouvoir dire pourquoi il est vivant. Il appartient à la philosophie de dire pourquoi l’homme est vivant. La science doit rester dans son domaine, de même pour la philosophie. La philosophie ne doit pas donner de grandes théories sur le vivant. Elle se pose la question existentielle : « pourquoi la vie ?». La philosophie évolue avec la science. La science à besoin de la philosophie et la philosophie a besoin de la science. Mais je m’écarte du sujet. La science peu constater les phénomènes du vivant selon trois catégories:

- la vie végétative : procréation, mouvement, nutrition… Commun aux plantes, aux animaux.

- la vie sensitive : capacité de sentir, de percevoir, de toucher, de ressentir la douleur, la crainte… commun à tous les animaux.

-la vie intellective : capacité de raisonner. Spécifique à l’homme.

 

Je voudrais faire une petite ouverture en théologie, en m’attachant à la deuxième question que j’ai posée initialement: d’où vient la vie ? Voici une phrase que j’ai lue dans les pages précédentes:

 

Deux remarques :

- Pourquoi l’homme peut-il dialoguer avec lui-même, et aboutir sur des certitudes dont il n’avait pas conscience avant ? Si l’homme était simplement un amas de cellule, ce serai impossible ? D’où vient cette vérité qui est en l’homme et qui le dépasse ?

- D’ou vient cette notion d’infinie qui est en nous ? Comment l’homme, un être fini, peut-il concevoir une notion telle que l’infinie ?

C’est justement parce qu’il y a du transcendant en l’homme. On peut repérer cinq objets de transcendance : l’être (l’homme est d’une manière plus grande qu’une pierre ou qu’une table) la vérité, le bien, le beau et l’un. L’homme est complexe, mais il tend vers l’unité. Il tend vers la vérité, vers le bien. Or tout ceci dépasse radicalement l’homme. Si les 6 milliards d’individus sur terre peuvent parvenir à la vérité, c’est qu’il existe en l’homme une vérité infinie, une unité infinie, un être infini. C’est cet être que l’on appel Dieu.

 

Bonjour Tibote, en tant qu'initiateur de ce post, je pense que les limites fixées par mon post initial sont de trouver ce qui différencie l'inerte du vivant, c'est à dire, comme vous le dites vous-même, de définir ce qui est vivant.

 

C'est une question fondamentale et qui n'a rien à voir avec une interrogation purement métaphysique telle que "d'où vient la vie ?"

 

Vous en êtes parfaitement conscient et vous le soulignez vous-même, vous dérivez volontairement du sujet pour en venir à des affirmations que je qualifierai de gratuites et assez incongrues, telles que :

 

"La vie ne peut être expliquée par la science, car ce n’est pas son domaine. La science répond à la question « comment ? », tandis que la question de la vie est plutôt « pourquoi ? ».

 

Et, à votre avis, quand la science trouve des éléments de réponse à la question "comment" à propos de la vie, elle n'explique rien ?

 

Et quand vous affirmez péremptoirement, très péremptoirement :

 

"La science peu constater les phénomènes du vivant selon trois catégories:

- la vie végétative : procréation, mouvement, nutrition… Commun aux plantes, aux animaux.

- la vie sensitive : capacité de sentir, de percevoir, de toucher, de ressentir la douleur, la crainte… commun à tous les animaux.

-la vie intellective : capacité de raisonner. Spécifique à l’homme."

 

vous êtes en tout cas hors des réalités constatées par la simple observation et la science.

 

-Qui vous permet de dire qu'une plante n'est pas sensible à la douleur ?

-Qui vous permet de dire que la capacité de raisonner est spécifique à l'homme ?

 

Vous affirmez d'autre part en quelque sorte que l'homme agit en fonction d'une sorte de réalité transcendentale qui le dépasse, et le discours que vous tenez est assez gratuit et sans beaucoup de fondement, sinon votre conviction religieuse personnelle, qui sous des dehors assez communs, ne fait que mettre en oeuvre une technique plus que dialectique finalement assez proche d'autres courants religieux assez durs ...Et votre prise de position est pour le moins très anthropocentrique, avec comme justification, quelques affirmations, ukases, préceptes ou autres, appelez cela comme vous voulez, mais totalement gratuits en apparence...

 

 

Bon, ne m'en veuillez-pas, je vous invite tout simplement à ouvrir un post traitant de la seule question "D'ou vient la vie ?" Cela évitera à mon sens beaucoup de discussions stériles, et ne mêlera pas la métaphysique ou les religions à la science, ni ne les mettra en opposition comme vous en avez peut-être envie,

 

Ca sera à mon sens beaucoup mieux pour tout le monde...

 

 

Et puis, bonnes fêtes de fin d'année,

 

Il faut aussi parfois penser à pécher, ah, à l'approche de Noêl, les Trois Messes Basses d' A.Daudet, quel plaisir gourmand incomparable, n'est-il pas ?

 

Mon Dieu !

 

:rolleyes:

Modifié par shf
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