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Astrophysicien: Qui que quoi comment?


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Si tu gardes cette motivation pour devenir astrophysicien, c'est en effet direct Maths sup et spé, si possible dans une prépa d'un très haut niveau (quelques lycées prestigieux parisiens par exemple, mais il y en a d'autres). Ensuite, l'ENS me semble être une très bonne porte d'entrée ou bien encore Polytechnique...

Long is the road, on ne va pas te le cacher, et la concurrence très très rude, mais fonce ptit gars !

+1 pour la prépa, +1/2 pour la très grande école.

Prépa de très bon niveau : une bonne prépa pas loin de chez toi (ex. Bordeaux) vaut mieux que les "usines à X" (ou à normaliens, ou à centraliens...) que sont les grandes prépas parisiennes. J'ai intégré l'X (alias École Polytechnique) après deux ans au lycée Thiers à Marseille, et j'appréciais de rentrer au nid familial le week-end :)

 

Que tu réussisses ou que tu échoues, la prépa t'apprend à assimiler vite et à travailler efficacement. Tu en ressors doté d'une culture scientifique solide et d'une capacité de travail et d'assimilation considérable, ce qui est une qualité importante en recherche. Mais la très grande école ne t'avantagera que jusqu'au niveau master. À partir du doctorat la provenance ne fait plus la différence, en thèse tu démarres au bas de l'échelle de ton labo.

 

Il y a une qualité que tu apprends beaucoup mieux à l'université : l'autonomie. Cette qualité est tout aussi importante en recherche, car il est primordial de savoir aller à la pêche aux informations, trouver les bonnes personnes et de séparer le grain de l'ivraie.

 

Une autre chose qui te sera précieuse à partir du master : le réseau (de connaissances, j'entends). C'est très utile pour trouver un stage, un labo où faire ta thèse de doctorat puis un poste et faire passer ton dossier sur le haut de la pile. Tu le construiras toi-même au fur et à mesure des rencontres que tu feras ou utiliseras celui des profs qui t'auront à la bonne :)

Modifié par Qorche
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Il faut se renseigner au CDI !

 

Il ya, en gros, deux voies après le bac pour les filières longues et scientifiques

- la faculté, avec ses étapes : licence, master , doctorat

- les écoles (dites "grandes") dont on prépare le concours d'entrée généralement par deux années de "classes préparatoires" ( maths sup, maths spé )

 

Pour choisir entre ces deux voies, bien lire le message #31 qui résume les différences d'esprit

 

Mais il y a encore bien le temps, à mon avis ;)

 

Déja, trouver un "bon" stage de troisième sera un signe de la motivation ;)

 

On peut lire :

http://www.imcce.fr/promenade/pages2/244.html

 

Bonne chance

Modifié par bb98
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Il faut se renseigner au CDI !

 

Il ya, en gros, deux voies après le bac pour les filières longues et scientifiques

- la faculté, avec ses étapes : licence, master , doctorat

- les écoles (dites "grandes") dont on prépare le concours d'entrée généralement par deux années de "classes préparatoires" ( maths sup, maths spé )

 

Pour choisir entre ces deux voies, bien lire le message #31 qui résume les différences d'esprit

 

Mais il y a encore bien le temps, à mon avis ;)

 

Déja, trouver un "bon" stage de troisième sera un signe de la motivation ;)

 

On peut lire :

http://www.imcce.fr/promenade/pages2/244.html

 

Bonne chance

 

Merci. Je pense que je prendrais rendez-vous avec la conseillère d'orientation professionnel dés la rentrée

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Bonsoir,

tout n'est pas toujours aussi cartésien que ca a l'air.

 

J'ai un bac littéraire, j'ai fait la fac en science, puis un cursus à normale sup Paris.

Postdocs, etc, puis chercheur CNRS en tant qu'Astrophysicien (depuis plus de 15 ans). Ce qu'il faut retenir: tout est possible, il faut avoir l'envie et se donner les moyens.

Si tu veux me contacter, envoies moi un message.

 

à+

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Petite voix parallèle de ma part :) ...

Je crois qu'il y a quelque chose qui deviendra essentiel de plus en plus, c'est la transdisciplinarité. Dans la recherche scientifique, et particulièrement en sciences dures, les nouveaux docteurs sont conditionnés pour ne pas dire obnubilés par "leur profil". Je l'ai été aussi j'avoue, mais je me suis soigné (Évidemment pas sans dommages collatéraux pour la carrière mais ô combien enrichissant pour l'amour de la connaissance...). Jusqu'à présent, une fois leur poste décroché de haute lutte, peu sortent des sentiers battus (j'entends par sortir des sentiers battus, changer carrément de discipline scientifique....) et préfère assurer leur carrière en restant dans champ disciplinaire. C'est comme ça qu'on devient des usines à diriger des projets et à mouliner des publications... Mais les innovations de demain seront aux mains de ceux qui "appréhendent" plusieurs champs disciplinaire à la fois! Qu'est ce que cela signifie pour un jeune qui veux faire de l'astronomie sa profession? Et bien qu'il n'est pas nécessaire d'aller voir son conseiller d'orientation... Je ne vais pas me faire des amis, mais les conseillers d'orientations ne servent à rien pour ceux qui se destinent à des carrières scientifiques.... Ce qu'il faut, cela a été dit, il faut aller jusqu'au doctorat et voir ensuite... :) Un doctorat de géologie pourra vous mener à étudier les roches martiennes, un biologiste pourra modéliser de la vie sur une exoplanète, etc. Ne pas oublier les sciences humaines, un doctorat d'anthropologie pourrait bien être utile pour appréhender de nouvelles civilisations... Après on peut toujours mettre l’œil à l'oculaire, mais la vie sera ce que vous en faite! Quand même, même si l'astronomie en amateur a été un moteur pour une partie des professionnels, peu mettent l’œil à l'oculaire soit par passion des belles choses ou par intérêt scientifique. Il y a des exceptions notables cités par bb98.

Tout ça pour dire que si tu veux avoir certains moyens pour comprendre le monde, fait un doctorat mais peu importe lequel! ;)

Je viens de voir le fil de musicos qui viens d'arriver, voilà, précisément, tout est possible :)

Modifié par maire
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+1 avec les messages de Qorche et de bb98.

 

Petite voix parallèle de ma part :) ...

Je crois qu'il y a quelque chose qui deviendra essentiel de plus en plus, c'est la transdisciplinarité. Dans la recherche scientifique, et particulièrement en sciences dures, les nouveaux docteurs sont conditionnés pour ne pas dire obnubilés par "leur profil". Je l'ai été aussi j'avoue, mais je me suis soigné (Évidemment pas sans dommages collatéraux pour la carrière mais ô combien enrichissant pour l'amour de la connaissance...). Jusqu'à présent, une fois leur poste décroché de haute lutte, peu sortent des sentiers battus (j'entends par sortir des sentiers battus, changer carrément de discipline scientifique....) et préfère assurer leur carrière en restant dans champ disciplinaire. C'est comme ça qu'on devient des usines à diriger des projets et à mouliner des publications... Mais les innovations de demain seront aux mains de ceux qui "appréhendent" plusieurs champs disciplinaire à la fois! Qu'est ce que cela signifie pour un jeune qui veux faire de l'astronomie sa profession? Et bien qu'il n'est pas nécessaire d'aller voir son conseiller d'orientation... Je ne vais pas me faire des amis, mais les conseillers d'orientations ne servent à rien pour ceux qui se destinent à des carrières scientifiques.... Ce qu'il faut, cela a été dit, il faut aller jusqu'au doctorat et voir ensuite... :) Un doctorat de géologie pourra vous mener à étudier les roches martiennes, un biologiste pourra modéliser de la vie sur une exoplanète, etc. Ne pas oublier les sciences humaines, un doctorat d'anthropologie pourrait bien être utile pour appréhender de nouvelles civilisations... Après on peut toujours mettre l’œil à l'oculaire, mais la vie sera ce que vous en faite! Quand même, même si l'astronomie en amateur a été un moteur pour une partie des professionnels, peu mettent l’œil à l'oculaire soit par passion des belles choses ou par intérêt scientifique. Il y a des exceptions notables cités par bb98.

Tout ça pour dire que si tu veux avoir certains moyens pour comprendre le monde, fait un doctorat mais peu importe lequel! ;)

Je viens de voir le fil de musicos qui viens d'arriver, voilà, précisément, tout est possible :)

Je retiens! Pourquoi pas travailler dans la SETI...

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Je me demandais également : un astrophysicien doit-il connaître le nom de chaque constellation?

 

Je pense que tu idéalises la fonction d'astrophysicien comme moi à ton age. Cela fait bien longtemps qu'un astrophysicien ne regarde plus les étoiles ou les galaxies au travers d'un télescope. Son rôle est plutôt de brasser de nombreuses données informatiques issues des instruments terrestres et des satellites afin de vérifier l'adéquation des théories les plus répandues avec l'observation.

 

Donc tu vois il n'y a rien de très "glamour" à ce job hormis que cela reste certainement un job passionnant pour pleins d'autres raisons mais peut être pas celles que tu recherches.

 

Mais si c'est vraiment l'observation qui te botte alors oublies ce métier improbable et viens rejoindre le club le plus proche ! :p

Modifié par jgricourt
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Donc tu vois il n'y a rien de très "glamour" à ce job

 

Je ne sais pas s'il y a vraiment des jobs glamour. J'ai fait (un peu) de la photo de mode et c'était juste de grosses journées de boulot avec la pression de devoir produire et plein de post-traitement derrière ;)

A la limite, je préfère être seul par une bonne nuit avec un Jupiter haut sur l'horizon.

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Je ne sais pas s'il y a vraiment des jobs glamour. J'ai fait (un peu) de la photo de mode et c'était juste de grosses journées de boulot avec la pression de devoir produire et plein de post-traitement derrière ;)

A la limite, je préfère être seul par une bonne nuit avec un Jupiter haut sur l'horizon.

 

Bienvenue dans le monde du Buisness!;)

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Si on veut faire de l'astrophysique, vaut mieux avoir un doctorat dans ce domaine (et donc sur un sujet astrophysique) suite à un Master en Astrophysique et Techniques Spatiales par exemple. Un doctorat en biologie rendra l'accès à la recherche en astro très très improbable. Ayant été jury dans les concours pendant des années, jamais j'ai vu un recrutement pour l'astro avec un doctorat "hors sujet" (et d'ailleurs je ne me rappelle même pas s'il y a eu des candidats avec ce genre de doctorat). Attention, "hors sujet" ne serait pas la physique théorique...

 

Ensuite, en ce qui concerne le rêve. Il est vrai que j'ai eu l'opportunité d'aller observer aux grands télescopes un peu partout dans le monde. La nuit on bosse, on se concentre sur la bonne acquisition de données, mais au coucher du soleil, en pleine nuit pour voir la qualité du ciel, le matin au lever, quel régal! Je n'ai jamais vu des levers ou couchers du soleil comme dans ces sites particuliers.

 

Troisième point, je pratique dans mon temps libre l'astronomie observationnelle visuelle ("amateur" si on veut). J'aime voir les objets, mais ca n'a que très peu à voir avec le métier. Pour la majorité de mes objets d'études scientifiques je ne me suis même jamais intéressé de savoir ou ils se trouvent sur le ciel, quand je travaille je connais leur alpha et delta, c'est tout. Ca n'a aucune importance scientifique de savoir dans quelle constellation se trouve l'objet, plutôt, est-ce qu'il est proche d'un nuage moléculaire, est-ce que l'étoile fait partie d'un système double ou multiple serré, est-ce qu'on est en train de trouver une exoplanète autour d'une étoile évoluée etc etc...

 

Il est vrai qu'en ces temps les recrutements et avancements vont être de plus en plus difficile, c'est très dur pour les jeunes docteurs. La suggestion de faire de l'astronomie amateur dans son temps libre, et un autre métier passionnant, moins bouché, semble raisonnable. Mais bon, comme disait la pub de la loterie nationale "tous ceux qui ont gagné ont joué". Moi, je ne voulais pas être raisonnable, mais j'ai toujours gardé du contact avec d'autres métiers possibles, au long de mon parcours d'études et de post-doc, histoire d'avoir une "voie de sortie" si en fin de compte l'astro se révellait inaccessible.

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Si on veut faire de l'astrophysique, vaut mieux avoir un doctorat dans ce domaine (et donc sur un sujet astrophysique) suite à un Master en Astrophysique et Techniques Spatiales par exemple. Un doctorat en biologie rendra l'accès à la recherche en astro très très improbable. Ayant été jury dans les concours pendant des années, jamais j'ai vu un recrutement pour l'astro avec un doctorat "hors sujet" (et d'ailleurs je ne me rappelle même pas s'il y a eu des candidats avec ce genre de doctorat). Attention, "hors sujet" ne serait pas la physique théorique...

 

Ensuite, en ce qui concerne le rêve. Il est vrai que j'ai eu l'opportunité d'aller observer aux grands télescopes un peu partout dans le monde. La nuit on bosse, on se concentre sur la bonne acquisition de données, mais au coucher du soleil, en pleine nuit pour voir la qualité du ciel, le matin au lever, quel régal! Je n'ai jamais vu des levers ou couchers du soleil comme dans ces sites particuliers.

 

Troisième point, je pratique dans mon temps libre l'astronomie observationnelle visuelle ("amateur" si on veut). J'aime voir les objets, mais ca n'a que très peu à voir avec le métier. Pour la majorité de mes objets d'études scientifiques je ne me suis même jamais intéressé de savoir ou ils se trouvent sur le ciel, quand je travaille je connais leur alpha et delta, c'est tout. Ca n'a aucune importance scientifique de savoir dans quelle constellation se trouve l'objet, plutôt, est-ce qu'il est proche d'un nuage moléculaire, est-ce que l'étoile fait partie d'un système double ou multiple serré, est-ce qu'on est en train de trouver une exoplanète autour d'une étoile évoluée etc etc...

 

Il est vrai qu'en ces temps les recrutements et avancements vont être de plus en plus difficile, c'est très dur pour les jeunes docteurs. La suggestion de faire de l'astronomie amateur dans son temps libre, et un autre métier passionnant, moins bouché, semble raisonnable. Mais bon, comme disait la pub de la loterie nationale "tous ceux qui ont gagné ont joué". Moi, je ne voulais pas être raisonnable, mais j'ai toujours gardé du contact avec d'autres métiers possibles, au long de mon parcours d'études et de post-doc, histoire d'avoir une "voie de sortie" si en fin de compte l'astro se révellait inaccessible.

 

D'accord

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Salut et bienvenu ici.

 

Moi j'ai une question : qu'est-ce qui t'a donné l'idée de vouloir faire astrophysicien ?

 

J'ai commencé l'astro à l'âge de 10 ans, tout seul dans mon coin, mes parents trouvaient ça débile. J'ai donc réussi à me faire offrir une petite lunette de 40mm (!) pour mon noël par mes grands frères et soeurs. Puis comme toi j'ai eu l'envie d'en faire mon métier, mais même à l'époque (ya déjà 40 ans...) les débouchés en tant qu'astrophysicien étaient très faibles, le salaire misérable et les études très longues.

 

Ya d'autres moyens détournés de faire une carrière dans le domaine :

- filière optique (encore faut-il que ça te branche)

- filière technique (des techniciens on en cherche pas mal, en tout cas plus que des astro-physiciens)

- filière animation (le BAFA est un minimum)

Modifié par Colmic
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Salut et bienvenu ici.

 

Moi j'ai une question : qu'est-ce qui t'a donné l'idée de vouloir faire astrophysicien ?

 

J'ai commencé l'astro à l'âge de 10 ans, tout seul dans mon coin, mes parents trouvaient ça débile. J'ai donc réussi à me faire offrir une petite lunette de 40mm (!) pour mon noël par mes grands frères et soeurs. Puis comme toi j'ai eu l'envie d'en faire mon métier, mais même à l'époque (ya déjà 40 ans...) les débouchés en tant qu'astrophysicien étaient très faibles, le salaire misérable et les études très longues.

 

Ya d'autres moyens détournés de faire une carrière dans le domaine :

- filière optique (encore faut-il que ça te branche)

- filière technique (des techniciens on en cherche pas mal, en tout cas plus que des astro-physiciens)

- filière animation (le BAFA est un minimum)

 

Qu'est-ce qui m'a donné enviés de devenir Astrophysicien? Je ne me souviens plus trop... Je crois qu'un jour, en surfant sur Internet, j'étais tombé sur une image d'une nébuleuse. Celle du sablier si mes souvenirs sont bons... Enfin bref, j'ai cliqué sur l'image et je suis arrivé sur je ne sais plus quel site... Et après, tu imagines asser bien le scénario.... Et c'est quoi en fait comme métier l'animation?

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Je pense que tu risques de te tromper de vocation alors. Très rares sont les astrophysiciens qui observent dans un instrument.

Tu t'es pris de passion pour l'immensité celeste, comme beaucoup d'entre nous. Je pense que tu devrais commencer par te rapprocher d'un club, acquérir un petit instrument (une paire de jumelles pour commencer c'est pas mal aussi) et voir si la passion va rester. Le soucis c'est que vers 16-17 ans tes envies vont changer très certainement.

 

Animateur je sais pas si ça peut être un métier à part entière, souvent ce sont des postes saisonniers en CDI, mais certains ont commencé en étant animateur astro dans des clubs, puis dans des associations, ils ont ensuite collaboré à des revues astro et ont fini journalistes scientifiques. Ca peut aussi être une filière intéressante.

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Je pense que tu risques de te tromper de vocation alors. Très rares sont les astrophysiciens qui observent dans un instrument.

Tu t'es pris de passion pour l'immensité celeste, comme beaucoup d'entre nous. Je pense que tu devrais commencer par te rapprocher d'un club, acquérir un petit instrument (une paire de jumelles pour commencer c'est pas mal aussi) et voir si la passion va rester. Le soucis c'est que vers 16-17 ans tes envies vont changer très certainement.

 

Animateur je sais pas si ça peut être un métier à part entière, souvent ce sont des postes saisonniers en CDI, mais certains ont commencé en étant animateur astro dans des clubs, puis dans des associations, ils ont ensuite collaboré à des revues astro et ont fini journalistes scientifiques. Ca peut aussi être une filière intéressante.

Ok... Je verrai d'ici quelques années... De toutes façons j'ai le temps.

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Ok... Je verrai d'ici quelques années... De toutes façons j'ai le temps.

 

Et tu ne serais pas le 1er à partir dans un domaine sur une image un peu fausse et à découvrir que tu aimes ça quand même.

Ce qui t'attire dans l'astronomie risque d'être aussi ce qui te plairait dans l'astrophysique.

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Et tu ne serais pas le 1er à partir dans un domaine sur une image un peu fausse et à découvrir que tu aimes ça quand même.

Ce qui t'attire dans l'astronomie risque d'être aussi ce qui te plairait dans l'astrophysique.

 

Oui. De toutes façons, si je trouve un stage en 3ème je serais fixé :D

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Il doit y avoir des vidéos genre "Tours du monde , tours du ciel" montrant, en partie , l'univers de l'astronomie professionnelle, qui se fait à 80% sur un écran d'ordinateur, dans un bureau ;)

 

Et encore, cette série date d'une bonne quinzaine (vingtaine ?) d'années...

Cet aspect s'est beaucoup renforcé avec l’avènement d'internet et la capacité d'échanges via les réseaux.

 

J'ai souvenir d'une phrase prononcée par l'astrophysicien Michel Cassé, qui disait "n'avoir jamais regardé le ciel"... C'était une boutade bien sûr, mais cela est révélateur !

 

Dès lors que les théories cosmologistes principales se fondent entre autre sur une multiplicité de dimensions qui échappent à nos sens, et sur de la matière noire, exotique, qui n'est pas observable (mais dont les effets supposés le sont), je pense que les astrophysiciens voient beaucoup plus de chose à travers leurs équations qu'à travers un télescope...

 

Il n'en reste pas moins que la plus petite observation nouvelle peut venir remettre en cause les théories établies... les deux aspects sont donc indissociables.

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Et encore, cette série date d'une bonne quinzaine (vingtaine ?) d'années...

Cet aspect s'est beaucoup renforcé avec l’avènement d'internet et la capacité d'échanges via les réseaux.

 

J'ai souvenir d'une phrase prononcée par l'astrophysicien Michel Cassé, qui disait "n'avoir jamais regardé le ciel"... C'était une boutade bien sûr, mais cela est révélateur !

 

Dès lors que les théories cosmologistes principales se fondent entre autre sur une multiplicité de dimensions qui échappent à nos sens, et sur de la matière noire, exotique, qui n'est pas observable (mais dont les effets supposés le sont), je pense que les astrophysiciens voient beaucoup plus de chose à travers leurs équations qu'à travers un télescope...

 

Il n'en reste pas moins que la plus petite observation nouvelle peut venir remettre en cause les théories établies... les deux aspects sont donc indissociables.

Ah oui, l'air cétacé ;) non, je vous taquine, mais je ne peux jamais m'empêcher de faire ce genre de blague pitoyable :coupe:

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  • 2 mois plus tard...

Salut à toi, je me permets d'intervenir pour te présenter mon parcours (pas encore terminé), en espérant que ça t'inspire !

 

J'ai toujours été passionné par l'astronomie, ça a pas débuté avec internet parce que ça n'existait pas encore mais avec un livre, mais ça revient au même (sauf pour les images).

 

J'ai jamais vraiment été "très bon" à l'école, j'ai redoublé ma 3ème, et je suis arrivé à mon Bac S péniblement avec des moyennes aux alentours de 10/11. D'ailleurs j'ai eu mon bac avec 11,5 de moyenne donc sans aucune mention... Et du coup, je ne savais pas du tout quoi faire et il est clair qu'avec mon parcours scolaire, il était hors de question de tenter une école d'ingénieur ou une prépa. Je suis donc allé en BTS Domotique, disons que c'est ce qui me déplaisait le moins...

 

Et puis en même temps que j'ai attaqué mon BTS je me suis mis à l'astronomie amateur et à la photographie (astro et diurne), ma passion pour l'astronomie m'est revenue comme une claque en pleine figure et une passion pour la photographie s'est très vite développée. Parallèlement à ça, j'avais un excellent niveau à mon BTS sans faire grand chose, je me suis donc dit que j'allais continué (je pensais à une licence). Mais mon stage de fin de BTS m'a dégouté et m'a clairement ouvert les yeux sur l'importance du métier qu'on devait faire.

 

Ayant toujours conscience de mon faible niveau par rapport à des élèves astrophysiciens, je me suis demandé quel métier pourrait me permettre de rejoindre le domaine de la recherche scientifique (astronomie, physique des particules). Et là, la filière optique m'est apparue comme une évidence !

 

J'en ai donc parlé à mes professeurs qui m'ont conseillé une prépa ATS (prépa faites pour les détenteurs d'un BTS/DUT) pour faire une école d'ingénieurs en optique, car ils estimaient que j'avais la motivation et les capacités pour le faire. Je leur ai fait confiance et je me suis inscrit. J'ai souffert : la prépa c'est dur.

 

Et en plus, j'ai pas vraiment été bien classé dans cette prépa : sur une classe de quarante j'étais 30ème... Mais j'ai gardé en tête mon objectif et je suis resté déterminé. Je n'ai pas tenté les très grandes écoles comme Sup'Optique, Centrale ou autre, j'ai repéré une école d'ingénieur plus accessible : Polytech. C'était la seule qui avait une filière optique, plus précisément "Photonique et Systèmes Optroniques", il n'y avait que 2 places, j'ai tout donné pour l'avoir. L'avantage c'est que peu de gens sont intéressés par l'optique (et par Polytech) donc j'avais plus de chance de l'avoir.

 

Finalement j'ai réussi le concours et je viens de boucler ma première année en école d'ingé à Polytech dans cette spécialité "Photonique et Systèmes Optroniques", tout bêtement l'optronique c'est le mélange de l'optique et de l'électronique donc on étudie beaucoup d'instruments utilisés en astronomie. Mon campus étant basé à Orsay, une grande majorité de professeurs enseignent également à Sup'Optique, Polytechnique et certains sont chercheurs à l'observatoire de Paris Meudon, donc c'est fascinant !!

 

Enfin, en école d'ingénieur, tu peux faire ce qu'on appelle un double diplome, c'est a dire passer un master en même temps. Pour ma part j'hésite encore mais je pense soit m'inscrire à un master recherche "astronomie et astrophysique" soit à un master plus orienté ingénierie intitulé "Outils et Systèmes de l’Astronomie et de l’Espace".

 

Mon rêve de carrière : Concevoir les prochains grands télescopes et autres instruments qui permettront de faire avancer la recherche en astronomie et en physique des particules.

 

 

Tu vois donc, que même si tu n'es pas le meilleur élève, que tu ne suis pas la voie royale que tout le monde conseille, tu pourras TOUJOURS faire ce que tu as envie si tu en as la MOTIVATION ! ;)

 

D'ailleurs si tu as aimé l'astronomie en observant de belles photographies, tu aimeras surement le parcours optique qui cherche justement à développer des instruments pour obtenir des images toujours plus fines (et bien d'autres choses) ;)

 

Désolé pour la longueur du post !

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  • 2 semaines plus tard...

Tu vois donc, que même si tu n'es pas le meilleur élève, que tu ne suis pas la voie royale que tout le monde conseille, tu pourras TOUJOURS faire ce que tu as envie si tu en as la MOTIVATION ! ;)

 

Félicitations Photino pour ton parcours !

La motivation, OUI et surtout ne pas avoir peur. En général, l’expérience m'a montré que quand des "pensants" disent , non ça c'est vraiment pas pour toi... il ne faut pas les écouter... Valable aussi bien en sciences humaines qu'en sciences durs :)

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  • 10 mois plus tard...

Hello

 

 

Tu as encore beaucoup de temps... pour potentiellement changer d'avis !

Le parcours a été souvent mentionné au long de ces pages, mais j'en remets une petite couche :-)

 

 

Le terreau sont les maths et la physique. Pour les maths il faut au moins un niveau bac+3 disons, ça veut pas dire qu'on fait plus de maths où tu l'entends mais on apprend moins de nouveaux concepts généralement après bac+3/4). Je caricature un peu mais nombreux sont les astrophysiciens qui ne manipulent pas beaucoup plus que les maths niveau bac, mais bon il faut une culture plus large quand même.

 

 

Pour la physique, c'est plus important. En effet, l'astrophysique c'est avant tout de la physique, mais qui s'applique juste à des environnement astro. C'est à dire que toute la physique y est représentée. Et ça prend bien 5 ans après le bac pour se faire un "aperçu" de ce qui existe en physique, je parle même pas d'ultra-spécialisation...

 

Les 4 premieres années après le bac (scientifique bien sûr) sont généralement de la physique "non-astro". Tu apprends la la dynamique, l'électromagnétisme, la physique quantique et j'en passe... Tu peux faire ça en passant par 2 ans de classe préparatoire plus une école d'ingénieur, où tu peux aller à la fac faire une licence et un master, ou bien avoir des parcours plus atypiques. Peu importe du moment que tu as les bases en physique nécessaire pour rentrer dans l'astro.

 

 

(quasi) Tous les parcours se rejoignent en bac+5, dans l'année de "master 2" (2 pour 2eme année de master, la premiere est généraliste) où finalement tu te "spécialise" en astrophysique, c'est à dire que tu apprends comment la physique que tu connais des années précédentes s'appliquent aux environnements/objets astrophysiques, et comment ceux-ci fonctionnent.

 

Cette année te sert à avoir un aperçu des différents domaines de l'astro qui existent, par ex. la physique stellaire, la cosmologie, la planétologie, le milieu interstellaire, etc. Et à choisir ton sujet de thèse.

 

 

La thèse, qui vient après le M2 est l'autre passage "obligé" pour faire de la recherche en astrophysique. 3 ans où tu ne seras plus sur les bancs de la fac, mais attelé à un travail de recherche à part entière, supervisé par un astrophysicien du domaine en question. Par exemple tu pourrais passer 3 ans à comprendre un aspect de la dynamique de l'atmosphère de saturne, où encore à comprendre comment certaines réactions chimiques sont rendues possibles dans tel nuage interstellaire... ce sont des exemples.

 

 

3 ans de thèse, tu deviens docteur en astrophysique. C'est bon, officiellement tu peux devenir astrophysicien...

 

... en pratique c'est pas aussi simple. Il y a environ une dizaine postes par ans disons, pour toute la france, en comptant les chercheurs, les enseignants chercheurs, les astronomes etc (ne rentrons pas dans le détails). L'accès à la profession se fait sur "concours". Non pas un examen où on te pose des questions comme au brevet, bac etc. mais tu dois écrire un projet de recherche et l'expliquer à l'oral devant un jury, qui te sélectionnera.... ou pas... un jour... ou jamais. En gros vu la rareté des postes ouverts (cela vient du gouvernement), il ne faut pas "se tromper" pour recruter, et l'on cherche essentiellement à savoir si :

 

- le domaine de recherche du candidat est d'avenir, prometteur et pas déjà bien exploité en france

- si le candidat a une autonomie et dynamisme pour soutenir ce sujet de recherche dans la communauté française.

 

 

en gros...

 

... alors on dit souvent "il faut être très bon" etc. mais tu vois qu'avec ces deux points, on se rend compte de suite que le recrutement in fine ne dépend pas QUE du candidat. C'est aussi un contexte, au niveau national et international, en fort lien avec les missions spatiales (d'exploration, ou satellites d'observations) en cours ou à venir.

 

 

Il faut ajouter que dans l'astrophysique, il n'y a pas que des chercheurs. Il y a aussi beaucoup d'ingénieurs, qui typiquement vont être à l'origine de nouveaux instruments, responsables de grands projets liés aux observatoires, aux missions spatiales etc. C'est aussi passionnant et difficile d'avoir un poste. Dans les ingénieurs il y a plusieurs "niveau" correspondant à différents niveau d'études aussi... etc... bref tu peux travailler en lien avec l'astro (mêmes laboratoires, mêmes sujets) sans pour autant être "chercheur".

 

 

Enfin, sur l'aspect "pro VS amateur" :

 

C'est sûrement vrai que beaucoup d'astrophysiciens ne connaissent pas trop le nom des constellations, encore moins les étoiles, etc. Beaucoup n'ont jamais vu jupiter dans un telescope commercial ou les anneaux de saturne. Cependant je pense que l'excitation à l'origine est la même. C'est la curiosité et l'envie de comprendre qui attire. Je pense qu'un astrophysicien bossant sur les disques protoplanétaires (exemple pris au hasard) sera tout aussi "ému" en regardant ces données sur son écran, que toi lorsque tu regarderas les anneaux de saturne. Oui les astrophysiciens font de l'observation, c'est la base absolue du métier. Cependant les moyens énormes nécessaire à la compréhension des problèmes actuels nécessite sont généralement bien au dela de ce qu'un particulier peut payer, même qu'un pays seul peut payer c'est dire... alors forcément, pour ces moyens là, ça demande beaucoup d'intermédiaires entre l'outil et l'oeil qui regarde les données... mais le sentiment in fine, est le même.

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Bonsoir

Belle analyse, merci

Hélas, le jeune à l'origine du fil, n'est plus revenu depuis un an

Il est vrai qu'il était alors en 5ieme et qu'il a du changer d'avis et souhaite maintenant devenir trader à Singapour, ou pâtissier à Toulouse... ;)

 

Merci pour les éléments utiles fournis dans ce message

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