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Interstellarum Deep Sky Atlas


Wargentin

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Ah !! Ca y est !

Bonne année, Gildas ! Je voulais te demander par MP ce que tu en pensais, mais je vois que tu es ravi !

C'est vrai que c'est une mine cet atlas, et particulièrement efficace quand on monte en diamètre pour farfouiller ce qu'il y a autour des objets déjà connus à plus petits diamètres.

 

Bien plus fourni que ce qu'une vie peut permettre d'observations, surtout avec cette météo exécrable sur la durée :(

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  • 4 semaines plus tard...

Salut,

 

Alors c'est ici qu'on vient dire que cet Atlas est une merveille? :wub:

 

Je viens de recevoir le mien ce matin, version Desk.

C'est magnifique, tout simplement je ne suis vraiment pas déçu. Des heures en perspective à le feuilleter, puis plusieurs vies avant d'en avoir épuisé toutes les cibles! :o

Je redécouvre certaines zones du ciel, loin d'imaginer qu'il y aurait autant de cibles supplémentaire par rapport au PSA que je trouvais fourni.

J'adore le système pour les étoiles doubles.

 

@Etoiles

Pour te répondre ici plutôt que sur le dessin de Gildas, je trouve aussi que le papier est plus fin que le PSA.

J'aurais beaucoup plus de réticences à faire subir à ce bel ouvrage tous les outrages que je fais subir au PSA. Déjà un support me semble indispensable, petite table ou autre vu le format.

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Je crois que je vais aussi m’intéresser à cet Atlas vue l'engouement ici ! Je cherche depuis longtemps un altas un peu plus étoffé que le PSA tout en restant orienté usage de terrain.

 

Salut,

 

Un peu plus étoffé est un euphémisme! :b:

 

Même si ce n'était pas pour le terrain, je l'aurais pris quand même. Je regardais un temps du côté du PSA Jumbo mais il n'apporte rien de plus que des caractères plus gros.

 

Pour un usage vraiment "tout terrain" je pense qu'il faut considérer attentivement la version Field, on en saura plus quand on aura des retours d'utilisation du Desk sur plusieurs années.

 

Autre chose à signaler, rien à voir avec le sujet mais juste pour vous dire que j'ai acheté quelques bouquins d'occasion sur Amazon Uk. Choix immense, livraisons pas chère...Certains ouvrages, par exemple le "Touring the Universe" de Phil Harrignton: 2€, y'a des PSA à 7€...

Par contre pas d'IDSA, meilleur prix pour la version en Allemand à 60€.

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Salut !

 

c'est sûr que ce n'est pas le médicament qu'il faut pour se désintoxiquer de l'astro dans le contexte de cette météo impossible, et jamais vue !!

 

Oui disons-le clairement cet atlas est un monument, aussi bien en quantité (nombreux catalogues dispo : Arp, Hickson, Ferrero ...et autres), qu'en fonctionnalité (couleurs des objets adaptée au diamètre nécessaire pour les bien observer, type de filtre requis, orientation et espacement des doubles ...) et qu'en beauté, tout simplement. Car je le considère (aussi) un peu comme une oeuvre d'art, d'ailleurs j'avais prévu cet hiver d'y flâner au coin du feu, quand j'aurai fini d'autres lectures.

 

Pour ce qui est de dehors, c'est sûr que je le pose bien délicatement sur une table ou une chaise, et non là où ça vient, comme pour le PSA !

 

Mais bon, comme tu dis, il faudrait plusieurs vies pour voir tout ce qui est consigné dedans, et là il manque juste l'essentiel : LE CIEL !!!

A ce rythme d'une sortie tous les 2 mois, va falloir des durées astronomiques pour tout le parcourir, des millions d'années !

 

Je m'étais fait une joie de pouvoir exploiter les petites tâchouilles cachées que recèle cet atlas avec mon nouveau 300, mais que dalle !! Plus moyen de sortir ! Espérons que les 2 ne finiront pas dans les PA ...

 

Plus sérieusement, je pense que cet atlas ne s'utilise pas comme d'autres atlas plus simples : plutôt que parcourir quelques objets classiques éloignés, il permet d'explorer à fond une zone bien délimitée avec du diamètre, par exemple près d'un objet plus spectaculaire : ex : groupes de galaxies faibles près de M106, ou dans le prolongement de la pointe de la constellation Triangle (c'est du vécu ...), ou des amas jamais relatés sur WA, etc ...

Modifié par etoilesdesecrins
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je valide la démarche d'exploration sur une partie bien identifié du ciel et d'exploiter la précision d'une double page

 

j'apprécie beaucoup les mentions sur les filtres pour les nébuleuses, et en version terrain, le touché papier est très agréable; avec ce grand format, on profite vraiment du détail de la réalisation

 

Après avec une lumière rouge, on ne distingue plus les nuances de chaque carte, certains diront qu'une lumière blanche très faible suffira donc pour profiter de cette atlas et de rien manquer du ciel

 

(les Monts du Lyonnais, suis pas loin, coincé au fond du haut-Beaujolais, donc temps aussi pourri)

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  • 2 mois plus tard...

Attention Mesdames zé Messieurs !

Après l'iDSA, voici l'iDS... G !

Le GUIDE de l'iDSA. Pas encore sorti pour de vrai (ce sera pour septembre je crois), il est dispo en pré-commande çà et là. L'idée : pour chaque double page de l'iDSA, l'iDSG propose une sélection d'objets, avec descriptifs, photos et dessins à l'appui. Un « Splendeurs de l'iDSA » en quelques sorte. :be:

 

Quelques infos par l'auteur en personne :

http://visualastronomer.com/preview-interstellarum-deep-sky-guide/

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très bonne info!

j'adore le concept: si on a en plus de la précision et du confort d'utilisation, le "best of" de ce qu'il y a à observer avec la représentation ou dessin des objets, ça sera top

ça doit représenter encore un bon boulot à réaliser d'où le prix (175€ la version terrain).

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Ces atlas sont déjà extra à la base  ! Si en plus on y ajoute des illustrations ! Encore que, l'un des plaisirs que j'ai vu naître à l'usage de l'atlas, c'est celui de la plaisir de l'objet repéré sur l'une des cartes...En tous les cas, ce sont des outils d'observation à acheter les yeux fermés. 

Modifié par Gildas974
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Le 22 avril 2018 à 21:58, francheu a dit :

Attention Mesdames zé Messieurs !

Après l'iDSA, voici l'iDS... G !

 

Merci pour l'info!

Une nouvelle superbe publication en perspective.

Bon, Noël c'est que dans 8 mois après tout... :be:

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En gros c'est un Atlas NGC photographique un peu plus garni quoi ! C'est dommage ça fait un peu doublon mais effectivement ça semble prometteur malgré tout ! Je suis fan de l'IDSA, à voir pour l'IDSG ;)

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Super !

L'IDSA est une vraie tuerie, passez-moi l'expression. Un des intérêts en montant en diamètre, est de voir qu'il y a parfois des petites tâchouilles à rechercher près d'un objet classique, déjà intéressant en lui-même. Ca décuple plaisir et perspectives !

J'ai hésité récemment à acheter le NGC photo, cela réalimente donc la réflexion ...Du coup y aura encore plus de doc à regarder en debriefing d'une observation, car c'est déjà lourd de mon côté ! :D

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  • 7 mois plus tard...

Bonjour,

A l'usage, est-ce que les utilisateurs de l'IDSA trouvent que la visibilité réelle des objets correspond à la visibilité indiquée dans l'atlas ?

Sachant que l'atlas est prévu pour un ciel où on peut voir à l'oeil nu des étoiles de mag 6,5 il me semble. Après la visibilité dépend aussi de la hauteur dans le ciel, mais on peut pas tenir compte de tout.

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La classification est valable pour un bon ciel de campagne, et effectivement si les objets sont suffisamment hauts dans le ciel.

À l'usage cette classification marche bien. Avec mon T200, les objets de la catégorie T100 sont faciles, ceux de la catégorie T200 sont difficiles voire très difficiles, ceux de la catégorie T300 sont inaccessibles.

Évidemment il n'y a que 3 catégories, mais cela aide vraiment à savoir où on met les pieds quand on part chercher une galaxie ou une petite NP.

Le système de notation des étoiles doubles/multiples est aussi rudement bien foutu, avec seulement 3 paramètres (épaisseur, longueur et orientation du trait) on arrive à connaître à l'avance l'allure de ce qu'on vise. J'ai testé sur le terrain, ça marche impec'.

 

Au final, comparé à mon ancien Urano c'est le jour et la nuit, pourtant il y contenait plus d'étoiles et d'objets. Là tu as beaucoup plus de champ sur une seule carte, c'est imprimé beaucoup plus finement tout en étant tout aussi lisible, et le système de classification permet de savoir quoi viser avec ton instrument. Avec l'Urano je pouvais viser 2 ou 3 galaxies différentes et ne rien percevoir, pour découvrir par la suite que je visais des machins à mag 13+ (je n'ai jamais vraiment préparé une soirée, je prends un zone de départ, une zone d'arrivée, et je trace mon chemin entre les deux). Maintenant les rares fois où je ne détecte pas un objet je sais déjà grâce à l'atlas que je pointe une cible difficile, donc pas de frustration, juste du challenge ;)

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Merci pour ce retour.

Cela semble confirmer mon intuition : pour voir les objets de façon assez évidente il vaut mieux se baser sur des objets donnés pour un diamètre inférieur au diamètre de son instrument.

En tout cas cet atlas me semble très évolutif, et les champs d'étoiles combinés aux quadrillages de 1° de côté me paraissent très pratiques pour se repérer.

Je sais quoi demander au père noël ^^

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Bonjour à tous,

L'atlas iDSA est celui que j'utilise avec mon Dobson : IDEAL pour rechercher des petites tachouilles avec un gros télescope !! (et j'en ai essayé pas mal, moi qui suis fan des atlas sur toutes les formes et sujets).

Et évidemment je n'ai pas pu résister à la venue du guide avec ses tas d'imagettes et dessins qui complètent totalement (et bien plus largement) l'Atlas NGC photographique d'Olivier Gadal.

Le guide est presque parfait, presque parce que j'ai eu une petite mauvaise surprise du rendu sur le terrain :  les images photo des nébuleuses sont toutes à dominante rosées (comme la page de couverture) et avec une lampe de recherche qui est rouge, comme c'est la majorité des lampes astro, autant dire que les extensions roses se détachent bien mal sur fond rouge ! Dans ce cas, pour avoir du contraste sur les nébuleuses, il faut avoir une lampe astro qui émet dans le vert ou le bleu.

Du coup, j'ai transformé une de mes lampes astro avec une LED jaune surmonté d'un filtre vert.

Résultat sur le terrain : ma lampe rouge sert pour tout exceptée pour consulter les photos de nébuleuses de l'iDSG.

NB : Dans tous les cas, rouge, jaune, bleu,... l'éclairage de la lampe astro doit être faible ! Par faible, j'entends qu'elle n'éclaire qu'à 30 cm maxi, rien à voir avec une frontale rouge par exemple qui sert (presque) au démontage/montage du scope.

 

Alors, on achète ou pas le iDSAGuide ? Evidemment parce qu'en plus, il y a des dessins (certes avec des télescopes d'au moins 8''). Ca donne des idées d'observations par centaines, même pour moi qui a imprimé (en noir sur fond blanc) avec le temps qq milliers d'imagettes du ciel profond obtenues depuis le site http://archive.eso.org/dss/dss (un travail monstre je sais).

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il y a 47 minutes, Alexandre Renou a dit :

les images photo des nébuleuses sont toutes à dominante rosées (comme la page de couverture) et avec une lampe de recherche qui est rouge, comme c'est la majorité des lampes astro, autant dire que les extensions roses se détachent bien mal sur fond rouge !

 

 

D'après ce que j'ai compris c'est volontaire. Les parties en rose correspondent à la couche Ha, à laquelle notre œil est très peu sensible. Ce qui fait que le rendu à la lampe rouge est censé être plus fidèle à ce qu'on verra à l'oculaire.

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bonsoir  .. concernant les 2 atlas dont  interstellarum  deep sky guide ciel  la lumiere vert qui convient....... les 2 atlas consulté a la maison cause humidité  . moi sur terrain le  p s a  ainsi  uranometria 2000  .pour les photo de tout N G C - MESSIER   -I C   vignette  JPG  en 2 version  je possède ---après avoir  convertir  en fichier FITS    sa représente plusieurs dizaine de giga  sur disq dure  .je m en sert  pour carte du ciel . pour les catalogues NGC PHOTOGRAPHIE OLIVIER GADAL    j ai les 2 version  consulte a la maison  -- pour ce soir regarder la comète aux grosse jumelles 

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#francheu :  "les parties en rose correspondent à la couche Ha, chose qui fait que le rendu à la lampe rouge est censé être plus fidèle à la vision à l'oculaire" dis-tu (avec raison je suppose parce que je n'ai pas lu les détails sur la réalisation de ces photos) ???

Certes, mais au final le but des photos c'est que ce soient des documents utilisables sur le terrain, non ?

C'est évident sur le terrain de faire la remarque que j'évoquais dans mon message précédent, parce que des extensions (faiblardes) roses sur le fond rouge (provoqué par la lumière d'une lampe rouge), c'est pas du tout pratique, or c'est pourtant le but de ce guide d'être "pratique"… d'où mon bémol (que j'ai contourné avec une lampe adéquate).

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Ce que dit Ronald Stoyan (sur CN) : 

« For the POSS plates, objects’ red features are visible in white light, but become invisible under red light conditions, as perceived through the eyepiece »

 

Donc c'est bien volontaire. L'idée est que les parties rouges seront difficilement visibles, et donc elle s'effacent avec l'éclairage rouge, pour ne faire apparaître sur le terrain que ce que l'observateur est susceptible de voir.

 

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Vu comme cela, l'idée est bonne, mais tout de même, c'est dommage de savoir que l'on se prive (volontairement) de détails que l'on ne verra pas sur le terrain sur ses cartes et que donc on ne cherchera pas à voir même si le ciel et le télescope le permettent.

Peut-être aurait-il fallu plutôt imprimé ses images en noir et blanc, comme sont les dessins.

Enfin, ce guide est un excellent complément, d'abord parce c'est rare d'avoir autant de vue sur autant d'images réunies dans un même ouvrage… sur papier.

 

Pour l'atlas iDSA, sa finesse et sa densité (sans que cela soit trop chargé) reste l'incontournable atlas papier pour les gros télescopes et les moins gros.
Juste une remarque sur sa finesse, plus l'objet du ciel profond est petit et faible, plus il est indiqué avec un symbole atténué (astérisme mis à part). Toutefois les écrits sur l'identité des plus "petits" sont indiqués dans une police atténué mais aussi assez petite, ce qui peut poser problème sur les observateurs lisant plus péniblement les petits caractères dans un faible éclairage (évidemment la nuit). Ce qui m'arrive (et oui avec l'âge) et je lui associe donc une grande loupe pour plus de confort.

Concernant la justesse de mettre des cibles dans une catégorie facile, moyen ou faible, l'idée est bonne même si certains observateurs trouveront certaines de ces cibles pas forcément à la bonne place, mais cela relève aussi des goûts et des couleurs...

 

P2120119-(vision-avec-iDSG).jpg.561afa780994cba99c0765a1f85c8284.jpg

En pièce jointe, je vous présente 1 objet de l'iDSG, la nébuleuse NGC 2174. Pour illustrer mes propos plus haut, je vous présente cet objet sous 3 aspects différents, l'un correspondant à l'image telle quelle "de jour", une seconde faite avec ma lampe astro rouge comme lumière de prise de vue et une troisième avec ma lampe astro jaune-verte. On constate que l'image se montre bien différente selon la couleur de la LED de sa lampe astro. (j'ai essayé de rendre le meilleur aperçu "ressenti visuellement" lors de la prise de vue de ces photos).

Modifié par Alexandre Renou
Complément avec une photo
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  • 4 mois plus tard...

Hello,

L'iDSG est visiblement fourni avec un errata de l'iDSA, j'ai récupéré cette photo sur CN :

 

iDSA_errata.thumb.jpeg.df9872488277bd455a4971baaa960f66.jpeg

 

Finalement pas beaucoup d'erreurs, dommage que cette liste ne soit pas directement accessible depuis leur site. Et il manque toujours une liste exhaustive des catalogues et acronymes utilisés.

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  • 2 années plus tard...

Slt à tous,

Pour info à tous ceux qui cherche un atlas.

Je n'en  n'avais pas et en ce moment pour trouver un PSA dans sa version pocket ou jumbo, il faut s'armer de patience.

Je suis tombé sur ce post qui m'a convaincu.

J'ai commandé et reçu  le Interstellarum Deep Sky Atlas pour environ 56 euros avec les frais de port, dans une grande enseigne astro.

Franchement pas déçu. Très détaillé en restant aéré, donc bien lisible.

C'est la version "desk", reste  à voir comment ça résiste dans la durée.

 

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Tant mieux, perso je ne vois pas comment on peut ne pas être enchanté par cette bible quasi oeuvre d'art en plus !

C'est juste la météo qui ne suit pas pour pouvoir farfouiller un peu dans tout ce qui est indiqué !

Je l'ai depuis 2-3 ans, il est tombé quelques fois du tabouret et franchement pour le moment ça va. Pas de signe de vieillissement prématuré

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  • 1 année plus tard...
Le 28/03/2016 à 01:40, Wargentin a dit :

Je voudrais parler d'un atlas que je trouve excellent, mais que je n'ai pas vu décrit sur ce forum. L'Interstellarum Deep Sky Atlas.

 

Cet atlas existe en réalité en 4 versions :

 

- deux langues : en allemand, édité par Oculum, et en anglais co-édité par Cambridge et Oculum,

- et deux déclinaisons : la version "Desk" en papier, et la version "Field" en plastique.

 

Un descriptif très complet se trouve ici : http://www.deepskyatlas.com/

 

Je possède la version Field en allemand (aujourd'hui épuisée), et la version Desk en anglais :

 

1603281220165864614101761.jpg

 

 

Caractéristiques générales :

 

- dimensions de l'atlas : 28 x 28 cm, reliure à spirales

 

- poids : 1045g pour la version Field, 1400g pour la version Desk

 

- 144 doubles planches en couleurs + 29 agrandissements de zones très denses

 

- échelle 1.5 cm par degré (à peu près le double du Sky Atlas 2000)

 

- étoiles jusqu'à la magnitude 9.5

 

- tracé des constellations (comme sur le PSA :) )

 

- 14835 objets du ciel profond (dont 9599 galaxies, 508 groupes de galaxies, 117 amas de galaxies, 1903 amas ouverts, 530 nébuleuses, 755 nébuleuses planétaires, 526 nébuleuses obscures…)

 

- prix : environ 80€ la version Desk, et 180€ la version Field (du moins officiellement).

 

 

 

 

Quelques singularités :

 

- la caractéristique la plus marquante est la classification des objets du ciel profond en quatre catégories, selon le diamètre requis pour les observer : 100mm, 200mm, 300mm, ou plus de 300mm. Plus l'objet est facile à voir, et plus son contour et son nom sont épais, et plus sa couleur est intense. C'est vraiment très intuitif : au premier coup d'œil on sait si un objet est difficile ou au contraire s'il fait partie des immanquables. Le seul atlas à ma connaissance qui emploie le même procédé est le Star Guide 2000.0. Je trouve cette innovation très pratique.

 

- Les nébuleuses à émission et les nébuleuses à réflexion sont représentées avec des couleurs différentes.

 

- les nébuleuses à émission comportent une lettre indiquant le meilleur filtre à utiliser pour les observer : U pour UHC, O pour OIII, H pour Hβ.

 

- l'atlas comporte aussi 2950 étoiles doubles, repérés avec un tiret indiquant la direction de la composante la plus faible. Les étoiles multiples peuvent ainsi avoir plusieurs tirets. La longueur et l'épaisseur du tiret donnent aussi une indication grossière sur la séparation et l'écart de magnitude des composantes. C'est un procédé semblable à celui employé sur le Millenium Star Atlas, qui me semble bien plus judicieux que le traditionnel symbole de l'étoile barrée. Les étoiles doubles sont par ailleurs nommées, et pas anonymes comme sur d'autres d'atlas.

 

- les grilles de coordonnées sont assez resserrées, avec en moyenne une ligne par degré, ce qui permet de se repérer facilement quand on cherche un objet par ses coordonnées (je pense aux astéroïdes ou aux comètes par exemple).

 

- 371 étoiles avec exoplanète sont aussi repérées, mais là franchement on est dans le gadget, vu qu'aucun observateur ne les verra jamais. Sans compter que cette liste est aujourd'hui totalement obsolète…

 

 

J'avoue acquérir des atlas astronomiques plus par désir de collection que par nécessité pratique. J'utilise aussi SkySafari Pro, et par bien des aspects cette application surpasse n'importe quel atlas papier. Mais les atlas imprimés conservent quand-même leur intérêt pour leur uniformité de présentation. De plus, ils m'ont toujours fasciné par la beauté de leurs planches remplies d'étoiles et de symboles. De ce point de vue, l'Interstellarum Deep Sky Atlas est certainement le plus bel atlas que je possède. La qualité d'impression est parfaite. Feuilleter ses pages colorées en plein jour est un véritable régal pour les yeux !

 

Une autre de ses qualités est la très grande clarté de sa présentation. A aucun endroit il ne donne l'impression de fouillis, et il reste étonnamment lisible quelle que soit la région observée. D'un point de vue esthétique, il me semble difficile de faire mieux.

 

 

 

 

Description des différentes versions :

 

Les versions anglaises et allemandes sont quasiment identiques. Même sur la version en allemand, la plupart des noms sur les cartes sont en anglais, et pour les noms en allemand leur compréhension ne pose souvent pas de problème, comme pour "Orionnebel" par exemple.

Les deux pages d'introduction sont certes en allemand, mais leur contenu est identique à celui du site deepskyatlas.com, donc on ne perd rien si on ne lit pas cette langue.

 

La version Field se veut très novatrice par l'emploi de matériaux plastiques. Elle est conçue pour être invulnérable à l'humidité, comme le montre cette image :

 

4-01_AME-DSA-Aqua.jpg

 

La couverture est assez rigide et semble très résistante. Les pages sont en matériau dénommé Polyart, dont le toucher est intermédiaire entre le papier et le plastique. C'est une sensation un peu étrange, avec un côté soyeux difficile à décrire. Elles sont fines et légères, ce qui permet de réduire significativement le poids de l'atlas. En principe, on peut écrire sur les cartes avec une encre soluble dans l'eau, et effacer ensuite les annotations d'un coup d'éponge. Je n'ai pas testé cette propriété…

 

La version Desk est d'une facture tout à fait classique pour un atlas, et évoque un Pocket Sky Atlas sous stéroïdes. La couverture cartonnée est plus épaisse que celle du PSA. Les pages sont épaisses et relativement rigides, et ressemblent à du papier glacé sans reflets (je ne sais pas si je suis clair). Elles sont toutefois un peu moins épaisses que celles du PSA. Malgré son appellation "de bureau", cette version est tout à fait apte à affronter les nuits étoilées :).

 

 

 

Quelle version choisir ?

 

On pourrait penser, indépendamment du prix, que le summum représente l'édition de terrain. Or pour posséder les deux, je trouve l'édition de bureau nettement meilleure.

 

D'abord la couverture de l'édition de terrain est trop rigide, elle ne repose jamais à plat comme on peut le voir sur cette image :

 

1603281220215864614101762.jpg

 

Car un des avantages de la reliure spirale, c'est de pouvoir retourner complètement les pages, de façon à réduire le format de l'atlas. Dans ce cas, voilà ce que ça donne :

 

1603281220275864614101763.jpg

 

La rigidité de la couverture rend l'opération malaisée sur la version de terrain, et le repli n'est jamais total, ce qui rend l'emploi peu agréable. A l'usage, cette opération n'est pas pratique.

 

Au contraire, la version de bureau se replie très naturellement et sans efforts, des rainures sur la couverture ayant été prévues pour cela. On peut donc très aisément tenir l'atlas d'une seule main quand il est ainsi replié. Le format raisonnable de l'atlas permet par exemple d'orienter facilement les cartes pour correspondre à la vision à l'oculaire.

 

 

Autre défaut de la version de terrain, je trouve que la préhension des pages pose problème. Cette espèce de plastique étrange a du mal à accrocher aux doigts, et il faut souvent s'y prendre à plusieurs fois pour ne tourner qu'une page. C'est assez difficile à expliquer, mais je n'ai jamais été à l'aise avec cette sensation tactile. C'est peut-être une question d'habitude…

 

La version de bureau ne semble pas poser pas de problème particulier, on retrouve la sensation bien connue du papier :). Je dis "ne semple pas", parce que j'ai acquis cette version récemment, et je n'ai pas encore eu l'occasion de l'utiliser sur le terrain, mais je l'ai quand-même testée de diverses façons et mon avis est nettement plus favorable.

Globalement, la manipulation de la version de bureau est plus agréable, les pages plus rigides laissent une meilleure impression de qualité et tournent plus facilement.

 

 

Autre enseignement tiré de l'expérience, lors d'une soirée par conditions venteuses les pages en plastique n'ont pas arrêté de tournoyer, en raison de leur souplesse et de leur légèreté, ce qui s'est avéré assez pénible. Je suis à peu près certain que dans les mêmes conditions les pages de la version de bureau seraient restées en place, du fait de leur poids plus élevé et de leur meilleure rigidité.

 

 

Enfin, un petit détail irritant concerne la légende sur la version de terrain. Il s'agit d'une fiche imprimée recto verso qui s'insère dans une pochette à l'intérieur de la couverture. En manipulant l'atlas, cette fiche tombe à chaque fois. (Peut-être que ce petit problème a été corrigé sur la version en Anglais ?). Pas de souci sur la version de bureau, puisque la légende est imprimée sur la couverture :

 

1603281220315864614101764.jpg

 

Mon avis est tout simplement que la version Desk, contrairement à son appellation, est préférable pour le terrain. La version Field est peut-être intéressante si on laisse l'atlas ouvert toute la nuit, posé sur une table et exposé à la rosée, mais ce n'est pas ma façon de procéder.

 

La version Desk est déjà assez chère comme cela. Cela dit, au vu de la qualité de la réalisation, son prix me parait amplement justifié, et je sais que ce sera désormais mon atlas préféré.

 

Enfin pour info, il y a parfois de bonnes affaires sur ebay ;).

salut , je t'avoue que je suis etonner ,c'est super comme livre atlas et je me suis renseigner ... du coup ca se revendent plus  ? et c'est etonnant qu'il y a plus d'objets que celui de l'atlas "fascinant ciel profond" d'olivier gadal , je cherche des livres d'atlas de stade super avancé . ca doit etre celui la ? plus qu'a trouver en occasion :) 

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Le 05/07/2023 à 13:00, skatelife67 a dit :

c'est etonnant qu'il y a plus d'objets que celui de l'atlas "fascinant ciel profond" d'olivier gadal

Non, ce n'est pas étonnant. Le livre d'O. Gadal présente 370 objets. Le livre de Gilis (J'observe le ciel profond) en présentait 400 et quelques, celui de Brunier (Nébuleuses et galaxies) près de 500. Et le Night Sky Observer's Guide, plusieurs milliers.

 

Mais ici on parle d'un atlas. Le Pocket Sky Atlas contient environ 1000 objets, à peu de choses près. Uranometria, c'est largement plus de 10 000 objets (tous les NGC, tous les IC, ça fait déjà plus de 13 000, et plein d'autres trucs). Je ne possède pas l'Interstellarum (vu que j'ai Uranometria) mais je crois que c'est du même ordre. Par contre il y a un peu moins d'étoiles que sur Uranometria, ce qui est un inconvénient pour l'observation visuelle (quand on pointe par cheminement).

 

Le 05/07/2023 à 13:00, skatelife67 a dit :

du coup ca se revendent plus  ?

Qu'est-ce qui ne se revend plus ? N'hésite pas à parcourir les sites des magasins d'astronomie, qui ont toujours une section « librairie ».

  

Le 05/07/2023 à 13:00, skatelife67 a dit :

je cherche des livres d'atlas de stade super avancé

L'atlas le plus avancé que je connaisse, mais je crois qu'il n'est plus édité, c'est le Millenium Star Atlas. En guide d'observation, c'est le Night Sky Observer's Guide. Tu peux utiliser ces titres comme mots-clés pour voir si on les vend encore, mais j'ai peur que non.

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