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Observatoire des Côtes de Meuse : une lueur de gaieté nocturne en lumière visible


Invité anonyme8508

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Invité anonyme8508

Observatoire des Côtes de Meuse – Viéville-sous-les-Côtes- Fin février 2009

 

L’observatoire des Côtes de Meuse se situe sur la commune de Viéville-sous-les-Côtes, au pied des coteaux calcaires de la Woëvre (environ 300 m d’altitude), délimitant la bordure est du Bassin Parisien (3h30 de Paris). Le paysage y est agréable ; des vergers s’y épanouissent tout au long du flanc de cette côte festonnée. Ce village agricole est typiquement lorrain avec sa rue principale bordée de fermes alignées en rang d’oignons, en front à rue, avec ses usoirs et son grand lavoir structurant l’espace villageois. Pas de café, ni restaurant. Toutes les lumières s’éteignent à 23 heures pour notre plus grand bonheur.

Marie-Hélène et Marc nous accueillent fort chaleureusement dans leur gîte admirablement restauré par leurs soins et nous communiquent leur passion pour l’astronomie en nous faisant découvrir leur observatoire qui abrite sous coupole un télescope de 830 mm de diamètre, ouvert à 3,7. Le miroir a été taillé par Dany Cardoën.

 

 

 

Les premières lueurs célestes sont pour la nébuleuse d’Orion (M 42) qui permettent déjà d’en avoir plein la vue. Mais quel est donc ce nuage qui voile les étoiles !! Au centre de la nébuleuse, 6 étoiles sont visibles nettement à 150x de grossissement pour former ce que l’on appelle la région du « Trapèze » et, cet ensemble baigne dans un cocon nébuleux plutôt verdâtre (pas facile d’être affirmatif) où de légers rubans partent dans plusieurs directions.

 

En plaçant Alnitak hors du champ, la nébuleuse de la Flamme (NGC 2024) occupe une bonne partie du champ de l’oculaire (20 mm) et, sa large bande obscure (150x de grossissement) est parfaitement visible sans utiliser d’artifice (filtre O III pour renforcer le contraste). Ce chenal sombre est d’autant plus marquant que des festons ourlent cette nébuleuse et des zones en surbrillance révèlent ainsi toute sa structure complexe.

NGC 2022 (tiers de la distance qui sépare Meissa et Betelgeuse) est une nébuleuse planétaire qui prend une forme annulaire légèrement elliptique, orientée NNE/SSO, présentant une structure assez granuleuse et d’intensité lumineuse assez différente entre un centre relativement sombre et une des bordures beaucoup plus lumineuses. Cette nébuleuse planétaire me paraissait grisâtre à l’oculaire.

 

Toujours vers l’horizon sud, assez basse sur l’horizon, la constellation de la Poupe recèle notamment un bel objet, constitué à la fois d’un amas ouvert (M 46) couplé à une nébuleuse planétaire (NGC 2438). Le spectacle est magnifique. A 150x de grossissement, une bulle de gaz annulaire présente des bordures bien délimitées, en surbrillance par rapport à un centre plus clair, transparent. A 340x de grossissement, une étoile décentrée vers le sud-ouest de l’anneau est visible sans ambigüité. Fait-elle partie intégrante pour autant de la nébuleuse planétaire ?

 

La constellation du Lion se lève déjà. Saturne brille actuellement une majeure partie de la nuit. Une légère turbulence fait « danser » cette planète à l’oculaire mais, lors des périodes de sagesse atmosphérique, les anneaux se Saturne se présentent comme un filet. En y prêtant plus attention, un espace sombre apparait entre le bord intérieur de l’anneau et le disque de la planète. Des bandes nuageuses disposées symétriquement par rapport à l’Equateur saturnien me font penser par analogie à l’observation des bandes principales de Jupiter avec une lunette de 60 mm !

La triplette de galaxies dans le Lion est complètement redécouverte : M 65 – M 66 – NGC 3628. Avec un télescope de 800 mm et un oculaire de 20mm (150x), il est impensable de « faire rentrer » les 3 galaxies dans le même champ ! Concernant M 65 qui est plus faible que M 66, je n’avais jamais prêté attention à la disposition des bras de cette galaxie. En effet, ces bras ne tranchent pas le cœur galactique de manière symétrique mais laissent entrevoir plus facilement et largement le noyau d’un côté (est ?) plutôt que l’autre (ouest ?). Une fine bande d’absorption est visible et surligne les bras de la galaxie. Quant à M 66, cette galaxie est magnifique et présente l’intérêt de voir des portions de spires qui lui donne un aspect très typé, irrégulier. Enfin, NGC 3628 est une galaxie vue par la tranche intéressante à observer tout en restant modeste par rapport aux 2 autres galaxies.

 

A proximité de Régulus, actuellement se traîne une comète : Lulin (C/2007 N3 Lulin). A 150x de grossissement, la chevelure de la comète prend le champ de l’oculaire et laisse apparaître nettement 2 queues : une plus large et incurvée se distingue à celle plus étroite et rectiligne. Le champ de l’oculaire ne permet pas de voir la comète dans son intégralité. Avec une paire de jumelles, la vision y est plus esthétique.

 

Dans le prolongement de la constellation du Lion et légèrement plus haut en déclinaison, l’amas de la Vierge et la Chevelure de Bérénice concentre une myriade de galaxies généralement peu lumineuses avec nos instruments traditionnelles. Quelle belle aubaine d’aller leur rendre visite à l’aide de cette puissante loupe !

NGC 4565 n’est plus cette galaxie spirale vue par la tranche toute faible avec ma lunette de 106 mm. Le noyau galactique est brillant, ovoïde, orienté NO/SE, divisé en 2 dans même axe par une bande sombre. Cette bande présente des nodosités lui donnant un aspect tacheté. Le plus impressionnant reste la longueur et la finesse des bras qui s’étendent de part et d’autre du bulbe galactique sur tout le champ de l’oculaire de 20 mm (150x). Chouette !

A proximité de ce magnifique objet et d’une étoile assez brillante appartenant toujours à la constellation de la Chevelure de Bérénice, il existe une autre galaxie moins spectaculaire, plutôt de forme elliptique et plus faible : NGC 4494. Le cœur de cette galaxie est relativement brillant, nettement ovoïde nimbé d’un halo plus faible, large et épousant la forme du cœur dans une direction NNE-SSO.

 

En progressant en déclinaison, en direction de la constellation des Chiens de Chasse, j’ai pu observer pour la première fois 2 galaxies très intéressantes à voir, au regard de leurs formes singulières : le couple NGC 4631-4627 et NGC 4656-4657. Les astronomes amateurs les surnomment « galaxie de la Baleine et du Baleineau » pour NGC 4631-4627 et « galaxie de la Crosse de hockey » pour NGC 4656-4657.

A 150x de grossissement et un télescope de 800 mm, NGC 4631 est impressionnante. Waouh ! Bougre d’ectoplasme à roulettes ! NGC 4631 est une galaxie spirale vue par la tranche. Elle présente de brillants nodules formant tout au long de ses bras un surprenant aspect tacheté. On a aussi le sentiment que les bras de cette galaxie sont dissymétriques et s’étendent plus d’un côté que de l’autre. Une des extrémités des bras se terminent de manière effilées, presque en pointe tandis que l’autre côté, la terminaison est plus courte, plus large, plus épaisse, moins tranchante.

Son compagnon NGC 4627 est une galaxie plutôt de forme elliptique : c’est une tache floue avec un cœur brillant.

NGC 4656 est une galaxie bien intéressante à observer. Sa forme irrégulière en est sa singularité. Le noyau de cette galaxie est déformé comme un « haricot » ou une « virgule ». Quant à ses bras, ils sont complètement distordus et entrent notamment en interaction avec une autre galaxie-compagnon, à peine visible comme un nodule stellaire légèrement plus brillant, NGC 4657. La forme de NGC 4656 représente bien à l’aide de NGC 4657 une crosse de hockey.

 

La richesse de galaxies dans les constellations de la Chevelure de Bérénice, Chiens de chasse et la Vierge fait presque oublier la présence d’autres types d’objets célestes qui sont bien plus lumineux. C’est le cas de l’amas globulaire M 53 (NGC 5024) situé dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. C’est un très bel objet, brillant en son centre avec des étoiles plus faibles en périphérie immédiate. Curieusement, à 150x de grossissement, M 53 me paraissait partiellement et non complètement résolu. Cette question de la résolution des amas globulaires m’a toujours paru assez ardue : des paramètres divers et variés peuvent intervenir telle que la concentration stellaire intrinsèque de l’amas, le grossissement de l’instrument, la qualité du ciel…

Dans la même catégorie d’objet, situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M 3 (NGC 5272) un amas globulaire très spectaculaire avec un télescope de 800 mm. A 150x de grossissement, cet objet est une superbe boule d’étoiles bien concentrées, très brillantes. Le halo est presque résolu jusqu’à proximité du centre de l’amas.

 

Certaines galaxies portent des noms plus évocateurs qu’un simple numéro de catalogue et, avec notre imagination stimulée, la curiosité nous incite d’autant plus à les observer : par exemple, la galaxie de l’œil noir (NGC 4826 – M 64) dans la constellation de la Chevelure de Bérénice en est symptomatique.

A 150x de grossissement avec le T 800, l’objet est surprenant. Le cœur de cette galaxie spirale est très brillant nettement marqué par la présence d’un arc sombre caractéristique qui lui donne son nom. Sa forme en ellipse donne à cette galaxie un côté dynamique où s’enroulent des bras spiraux plus faibles, assez floues mais néanmoins bien visibles.

 

Dans la même catégorie des objets portant des noms littéraires : la galaxie du Sombrero (M 104 – NGC 4594) dans la constellation de la Vierge. C’est splendide ! J’ai redécouvert cette fameuse galaxie vue par la tranche qui m’a souvent laissé sur ma faim avec ma lunette de 106 mm. En observant cet objet avec un télescope de 800 mm, je retrouve son iconographie largement répandue dans tous les ouvrages d’astronomie et qui m’ont fait rêver depuis de nombreuses années. La marque sombre qui traverse le bulbe très brillant de cette galaxie est d’un contraste saisissant. Les extensions des bras spiraux sont visibles sans aucune difficulté dans une orientation est-ouest presque parfaite.

 

Au cœur de l’amas de la Vierge, M 86 (NGC 4406) est une galaxie elliptique qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Un pâle halo ovoïde enrobe un noyau central assez large et brillant. Dans les parages, d’autres galaxies devaient être visibles comme par exemple M 84, mais nous ne les avons pas vues. En effet, elles n’existent plus dans l’univers et se sont, soit volatilisées dans l’« Ether » ou, soit métamorphosées en une matière noire inquiétante comme du charbon. A ce jour, j’hésite encore. En seconde partie de nuit, la brume gagne du terrain ; la pertinence de mes idées est proportionnelle à la transparence du ciel ! Sapristi !

 

La vision de la galaxie des Chiens de Chasse (M 51 – NGC 5194) est un peu pâteuse aux premiers abords. Toutefois, nous pouvions sans problème apprécier le départ et l’enroulement dans le sens des aiguilles d’une montre des 2 principaux bras spiraux autour d’un centre assez lumineux ainsi que d’un autre bras secondaire partant d’un de ces 2 bras principaux.

Ces bras spiraux, que l’on peut s’amuser à suivre à l’œil de manière continue, présentent à l’intérieur des nodosités plus ou moins contrastées. Entre ces structures, des zones intermédiaires complètement sombres se révèlent à nos yeux presque dans un second temps. Et comment ne pas évoquer ce pont de matière qui rejoint directement son compagnon (NGC 5195) avec une telle délicatesse, une fluidité, une souplesse presque gracieuse.

 

Nos pérégrinations progressent en déclinaison pour d’admirer les galaxies de la constellation de la Grande Ourse en commençant par le couple M 81 (NGC 3031) – M 82 (NGC 3034). Très différentes, elles restent néanmoins prodigieuses. Les bras spiraux de M 81 relativement transparents s’échappent d’un noyau ovoïde, éclatant de lumière. Ce noyau est frangé au sud, en périphérie, par une fine zone plus sombre. Quant à M 82, elle porte bien son nom de « galaxie du cigare ». Ce que je retiens en observant cette galaxie, c’est tout d’abord la présence de nodosités très contrastées tout au long de cette forme en fuseau qui donne à cette galaxie son aspect chahuté, cataclysmique. Ensuite, une bande sombre oblique découpe franchement en 2 parties presque équivalentes la zone centrale de cette galaxie : d’un côté, le cœur brillant laisse apparaitre des « passages » sombres donnant un aspect fracturé à cette zone ; de l’autre côté, le cœur semble plus compact.

 

Toujours dans la constellation de la Grande Ourse, les galaxies spirales M 108 (NGC 3558) et M 109 (NGC 3992) me laissent un vague souvenir (fatigué !) même si ces objets sont intéressants à observer avec un tel télescope. Quand même, à propos de M 109, je crois avoir vu un noyau galactique brillant, ovoïde, avec, de part et d’autre de ce noyau, des extrémités prenant des formes irrégulières. En revanche, la nébuleuse du Hibou (M 97 – NGC 3587) montraient bien ces 2 « yeux sombres » (zones sombres légèrement elliptiques) nimbés dans un halo grisâtre, à peu près homogène, faiblement allongé dans une direction approximative Nord-Sud. Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu l’étoile centrale au centre de cette nébuleuse planétaire. A vérifier !

 

Il est 3 heures du matin, les constellations du ciel d’été se lèvent à l’horizon est. Comment ne pas regarder pour le plaisir l’amas globulaire d’Hercule (M 13 – NGC 6205) ? Herculéen ! J’ai eu le sentiment de le voir en 3 dimensions tellement l’amas est riche, brillant et serré. Rien à voir avec la vision de balle de coton avec ma lunette de 106 mm ! Et pourtant, c’est bien le même ! Les étoiles scintillent en émettant des couleurs bleutées avec plus ou moins d’intensité. A 150x de grossissement, le centre de l’amas n’est pas complètement résolu mais, certaines étoiles relativement proche du centre de l’amas peuvent néanmoins être individualisées.

De taille plus modeste que M 13 mais tout aussi esthétiquement intéressant à observer, M 92 (NGC 6341) se présente comme un amas brillant, bien concentré, partiellement résolu à 150x de grossissement. En observant cet objet, je me faisais la réflexion que la distribution des étoiles situées à la périphérie de l’amas semble à première vue relativement lâche et contraste d’autant plus avec le cœur de l’amas vraiment dense.

Enfin, la constellation d’Hercule comporte une belle nébuleuse planétaire (NGC 6210) prenant l’aspect à 150x de grossissement d’une ellipse, bien définie, de couleur vive bleu émeraude avec une étoile centrale en son centre.

 

Ciel ! Quelle belle et riche moisson d’objets célestes ! ...et dans un cadre privilégié, pardi ! Je n’hésiterai pas à revenir saluer Marie-Hélène et Marc et savourer d’autres nuits étoilées dans la belle campagne lorraine. Avec un télescope de 830 mm de diamètre, même les objets célestes les plus connus offrent une dimension supplémentaire, un autre regard. Encore merci pour votre accueil.

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Eh bien! quelle nuit! incontestablement, on doit avoir l'impression de redécouvrir le ciel! des détails toujours inaccessibles à des diamètres "normaux" doivent apparaître soudainement à l'oeil..:rolleyes:

 

Un reproche cependant dans ces gros diamètres: le champ! ils en manquent cruellement! mais c'est certain, à partir du moment où tout ce qui compte demeure les détails, alors, ce doit être un grand bonheur de zieuter là-dedans, presque même, peut-être, un certaine déception en revenant à des tuyaux plus....habituels...

 

Un CROA très original et intéressant! merci! :)

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Invité anonyme8508

Merci pour vos compliments ! C'est sympa ! En fait, je participe peu au forum et c'est mon premier CROA publié sur ce site.

Aussi, j'aimerais surtout remercier Jeff Hawke avec qui j'ai pu échanger avec beaucoup de sympathie durant toute la nuit nos visions des objets célestes. C'était très enrichissant personnellement.

Enfin, si vous avez l'occasion de passer par la Lorraine et que le ciel est dégagé, n'hésitez pas à aller dans cet observatoire bien équipé et particulièrement humain. La présence agréable de Marie-Hélène et de Marc qui sont les artisans de cet observatoire géant est un atout indéniable et très appréciable !

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Ah oui, d'accord...Epi62... 62, c'est le Pas-de-Calais, ça... Je me disais bien que l'itinéraire de cette balade céleste de l'Est ressemblait à celle d'il y a 10 jours... ;)

 

J'ignorais que tu passais sur WA...(Faut que tu ailles sur le sous-forum présentation, dire quelques mots).

 

 

Effectivement, un 830 ça doit changer de ta Taka FSQ 106. :be:

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Merci pour ce croa réalisé avec un télescope d'exception...

 

Vous êtes vous rendu compte de la stabilité de l'image à fort grossissement?

2 tonnes c'est stable non!

 

Je lis que vous avez bien utiliser le mythique Nagler 20mm mais il ne grossi ''que'' 150x, je pense que les détails dans le trapèze d'Orion, les structures des galaxies et surtout les nébuleuses planétaires ressortent que entre 250 et 400x! Et même sous un ciel légèrement turbulent.

 

Dans mon T500 les grosses galaxies comme M82, M108, M33 etc sont plus détaillées à 350x qu'a 250x idem pour les globulaires et surtout les nébuleuses planétaires qui dévoilent leur étoile centrale qu'a fort grossissement.

 

Par ex. une étoile centrale non vu le serra avec une barlow!

 

P.S. la centrale du Hibou (M97) de m.16,0 est vu en continue et en vision directe dans un T500...

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Invité anonyme8508

La manipulation de cet immense collecteur de lumière n'est pas aisée (ça vaut une séance de musculation !) mais, cet inconvénient est largement compensé par la qualité des images. Elle parait très bonne à mon goût. De plus, outre l'instrument, il y a de bons oculaires (Nagler) mis à disposition. Cela permet d'avoir un ensemble de bonne facture.

 

Je me posais la question sur la résolution des amas globulaires. C'est une notion qui me parait floue car à force d'observer, finalement j'ai l'impression que les amas globulaires ne se ressemblent pas : existe-il une classification en fonction de la concentration d'étoiles différentes, forme du coeur qui parfois n'est pas toujours ronde (parfois légèrement ovoïde - est-ce une illusion ?). Si connaissez des liens à ce sujet, je suis preneur !

Merci !

 

Enfin, j'ai pris le temps de me présenter en quelques mots dans la partie "présentation" de webastro. Bien à vous.

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Epi,

 

Belle observation.

 

Pour saturne, je confirme aussi que l'ouverture de l'anneau

 

je te cite:"Saturne brille actuellement une majeure partie de la nuit. .... En y prêtant plus attention, un espace sombre apparait entre le bord intérieur de l’anneau et le disque de la planète"

 

ce qui laisse apparaître un fin filet sombre près du bord du disque, et qui coupe l'anneau en deux, sur la moitie de la longueur en partant du disque de saturne, et de chaque coté. Il est déjà bien visible au Mak 200 mm mais il doit être vraiment très fin, bien en dessous de la seconde d'arc à priori.

 

claude

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  • 7 mois plus tard...

Je lis que vous avez bien utiliser le mythique Nagler 20mm mais il ne grossi ''que'' 150x, je pense que les détails dans le trapèze d'Orion, les structures des galaxies et surtout les nébuleuses planétaires ressortent que entre 250 et 400x! Et même sous un ciel légèrement turbulent.

 

Dans mon T500 les grosses galaxies comme M82, M108, M33 etc sont plus détaillées à 350x qu'a 250x idem pour les globulaires et surtout les nébuleuses planétaires qui dévoilent leur étoile centrale qu'a fort grossissement.

 

Par ex. une étoile centrale non vu le serra avec une barlow!

 

P.S. la centrale du Hibou (M97) de m.16,0 est vu en continue et en vision directe dans un T500...

 

Eh oui, on ne le répètera jamais assez: C'est le grossissement résolvant qui montre le plus de détails !!!

Soit x200 pour un 200mm, x500 pour un 500mm .. et x800 pour un 800mm :b:

 

Après, il est peut-être plus "visuellement beau" de grossir un peu moins pour garder l'objet en entier (genre galaxie et nébuleuse) mais sur une NP, faut pas se gêner !!! Si le ciel le permet, approchez-vous de ce grossissement et vous ne serez jamais déçu ...

 

 

Franck.

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