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Le dobson désinvolte : Une approche visuelle


Jeff Hawke

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Pointer au dobson relève d'une démarche qui de prime abord apparait comme instinctive, que l'on pourrait presque qualifier de "naturelle" au même titre que marcher ou faire du vélo. En fait, comme pour pour ces deux dernière activités, cela passe par un apprentissage concret, en situation (pas dans les livres, les cartes, les docs...). Il s'agit d'abord de pouvoir s'y retrouver en regardant là-haut, comme ça, simplement : Identifier les différentes zones, voir comment elles s'agencent les unes par rapport aux autres, comment elles bougent, délimiter des territoires....Ensuite de savoir repérer les étoiles qui sont les points de départ des chemins conduisant aux astérismes (petits motifs d'étoiles) balisant fréquemment les objets convoités.

 

Utiliser un dobson suppose, selon moi, un goût pour une connaissance globale du ciel à l'oeil nu. La première étape donc, pour commencer à pointer avec un dobson, c'est de le laisser de côté (ça tombe bien il y a des délais de livraison...), observer à l'oeil nu (on dira par la suite "à l'oeil", simplement, par allusion à la beauté gratuite du monde céleste) et creuser un peu aux jumelles. Oui, il faut des jumelles quand on a un dobson (et aussi quand on n'en a pas). Une bonne vieille paire de 10X50 (50 est un diamètre OK pour la luminosité qui garde l'instrument léger, maniable pour être tenu à main levée - oui, en astronomie visuelle et désinvolte, les jumelles s'utilisent à main levée, en liberté. Les grosses jumelles sur pied, c'est autre chose, je n'en traite pas ici - et 10 X est un grossissement idéal pour combiner champ important et capacité à voir pas mal de choses du ciel profond.)

 

 

Introduction :

 

Je présente ici mon approche. Je ne la prétends ni universelle, ni optimale, ni même particulièrement intelligente ou astucieuse. Bien au contraire, elle est simple, voire simpliste, facile à mettre en oeuvre (ce qui ne veut pas dire que le ciel se livre sans résistance), progressive, lente, détendue, bref elle me convient. C'est celle que j'ai adoptée spontanément (en pillant - "Le plagiat est nécessaire, le progrès l'implique" (Lautréamont, Poésies)" - allègrement toutes les infos, idées et méthodes dans des bouquins, des posts, des sites où on parlait de ciel profond, de visuel et de star hopping, d'alignements et de constellations...).

 

Deux yeux, une paire de jumelles, un dobson, des cartes élémentaires qu'on trouve un peu partout pour rien (C&E, Astromag, Sky and Telescope, site Dibonsmith, le parcellaire réalisé par LittleSoket, le site indiqué par Takaya sur les constellations...tout peut faire l'affaire pour le "travail" préparatoire de jour), quelques infos sur les constellations au fur et à mesure. Tout ça à étudier un peu avant, à reconsulter après. Mais rien sur le terrain, on n'ouvre pas un bouquin (encore moins un micro!). Les yeux dans le noir, bâtonnets à leur maximum d'efficacité, juste une frontale complètement masquée de ruban rouge, de quoi distinguer quelque obstacle à 50 cm, point barre. Tout dans le regard. Bien sûr, on peut se délecter à la consultation d'ouvrages tels que le Sky Atlas 2000, Night Sky Observer's guide, tout ça...mais rien n'est indispensble pour entamer le voyage et aller déjà assez loin.

Donc dans l'explication de mon approche, pas de dessins, pas de croquis, pas de cartes...pour au moins trois bonnes raisons : 1 On trouve tout ça un peu partout .

2 On peut toujours raconter les chemins d'étoiles avec des mots, n'en déplaise aux adeptes du laser vert.

3 La nuit sur le terrain, on n'a pas de doc. Juste les yeux et le cerveau - qui enregistre tout, se souvient de tout, pas seulement des schémas célestes, mais aussi des mouvements musculaires qu'on fait avec les jumelles pour pointer une galaxie ou un amas...- et bien sûr les extensions optiques simples que sont les jumelles et le dobson.

 

 

Les balades dans l'ordre (à suivre scrupuleusement bien sûr, la désinvolture n'est pas l'anarchie... ;))

 

La Grande Ourse

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Ah, que c'est bien dit ! Voilà, c'est tellement amusant de pointer le ciel comme ça. L'expérience permet, peu à peu, de mémoriser les chemins. C'est comme quand on déménage dans une nouvelle ville. Au début on se sert du plan pour se repérer, mais très vite on connaît la ville comme sa poche (non ?) Ben le ciel c'est pareil. Je circule sur les mêmes routes que toi, Jeff : le petit quadrilatère pour M51, la chaîne d'étoiles qui mène à M101... (mais je te laisse aller voir M40 tout seul :) ) Et puis ces objets sont suffisamment visibles au chercheur - pas au laser vert...

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(texte cité)

(mais je te laisse aller voir M40 tout seul :) )

 

Ah le rêve...("I have a dream")' date=' voir M40 dans ton 500... :)

 

 

(texte cité)

tu as enfin à l'oeil la M104, dénichée après un saut d'étoiles, passant par de petits astérismes en forme de flèche pointant dans la direction de la galaxie ;)

 

M104, ! el sombrero !, voilà un objet qui illustre bien que l'observation peut être captivante à différents niveaux d'instruments. On peut la trouver avec des jumelles 7 ou 10X50. Avec des jumelles 15X70, on commence à lui voir des formes...j'avais même imaginé que j'avais discerné un début de trace de bande centrale sombre, mais non, pas possible. Puis au 200, on attrape bien la forme et la bande centrale sombre... et pour parachever, un petit coup d'oeil sur la photo assez connue de Hubble...

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ça me rappelle la première fois que j'ai vu Uranus. C'était sur ma terrasse, en ville. Avec un 115/900. Je l'avais cherchée pendant plus de quatre heures, et je l'ai vue, petite bille verte perdue là bas très loin...

Depuis, je l'ai revue, avec le 150, dans un ciel de rêve. A la réflexion, je me dis que la première fois j'avais réussi à me convaincre que je l'avais vue, mais ce n'était pas possible! C'est bien là ce qu'on appelle regarder attentivement, non?

 

:lol:

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Salut tout le monde,

 

d'accord avec toi sur la méthode d'observation avec un Dobson.

Perso j'ai commencé avec un peti manuel astro et des photos qui me faisaient rêver (jumelle et télescope 114) il y a...25 ans de ça...ensuite j'ai eu une paire de jumelle. Quelques années plus tard suite à une fameuse éclipse de Soleil j'ai acheté mon 114 suivi deux ans plus tard du 200 et toujours deux plus tard du 300.

Après plus d'un an passé avec le 300 (XT12i) je suis persuadé qu'un débutant ne peut en profiter pleinement (moi non plus d'ailleurs) et qu'avec un aussi gros dobson on doit être un peu perdu pour commencer tellement il y a de choses à apprendre.

 

Bon ciel.

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  • 1 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
  • 4 semaines plus tard...

Merci.:)

 

on peux voir tout sa au 130/900???

 

Sans problème... En fait tous les objets (à l'exception peut-être de quelque nébuleuse planétaire) sont visibles - quoique parfois difficilement identifiables - dans des jumelles 10X50.

 

Je les ai aussi tous observés dans une lunette de 76. Donc, avec ton 130, piece of cake !

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  • 1 mois plus tard...

Moi, je me balade dans le ciel avec mon 150/750...je ne fais quasiement que du pointage "instinctif"...d'abord je repère une vague nébulosité au chercheur, puis je l'observe au téléscope, et enfin je l'identifie sur mon atlas...:p

Ceci m'a permis d'obsrever la quasi totalité de sobjets messiers, sauf les petites nébuleuses planétaires et faibles galaxies...là, je reviens à une démarche standard: d'abord j'identifie sur atlas, puis je cherche...:eek:

 

En fait, je comptes laisser tomber mon 150/750 sur équatoriale motorisée pour me lancer dans le délire Dobson (genre Kepler 250/1250)...et faire du déssin du ciel profond. Ben oui, contrairement aux astrophotos, le dessin est plus sympa à montrer aux néophytes, ça leur permet de se donner une idée exacte de ce qu'ils vont observer à l'oculaire...:eek:

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Ceci m'a permis d'obsrever la quasi totalité de sobjets messiers

 

:) Eh oui, ça marche bien comme ça, comme Messier devait faire (mais lui, il n'avait pas d'atlas pour identifier après coup...)

 

me lancer dans le délire Dobson

 

Comment ça, "délire" ? Tu veux dire la poésie dobson...

 

En tout cas, bonne chance pour le dessin, c'est aussi quelque chose que j'essaie, pas facile mais vraiment très sympa.

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Bonjour, je suis 'silencieux' depuis quelques jours, car dans ma région pourrie, pour une fois, je bénéficie d'une suite de nuits valables... Je dors une partie de la journée (je suis retraité :laughing: ).

Pour te dire que ta méthode 'Dobson' est celle que j'applique. Maintenant que j'ai le temps, j'ai acheté un Képler 300/1500 (il y a 15 jours). J'ai aussi un ETX 125 (pour la compacité, plus que pour le 'Goto') que je trimbale lors de mes voyages. J'avais un peu perdu l'habitude du ciel sans aide informatique. Mais j'ai une excellente mémoire visuelle et c'est très vite revenu.

J'adhère tout-à-fait à ta façon de procéder. Je sais qu'il y a des partisans du 'Star Hopping' qui préparent des 'cartes routières' avec étoiles-guides qu'on doit emmener sur leterrain avec un 'Sky Atlas 2000' ou autre truc de ce genre. Chacun sa façon de faire... J'ai une excellente acuité visuelle, mais en pleine nuit, déchiffrer ces cartes à la lueur d'une minuscule ampoule (ou diode) rouge ou verte, et de plus comparer çà avec ce que l'on voit dans le chercheur ou l'oculaire, relève de l'exploit.

Pour ma part, je n'utilise sur le terrain qu'un jeu de cartes du genre du 'Parcellaire' de LittleSocket'. Je l'ai fait avec Skymap 6 il ya quelques années. Il n'y figure que les étoiles visibles à l'oeil nu, ainsi que l'emplacement des objets (et leur nom, évidemment). C'est lisible en un coup d'oeil, et çà me suffit. Le reste, c'est avant que je le fais : Plan d'observation précis, mémorisation des moyens de s'orienter pour trouver ce que l'on veut voir, etc...

La nuit prochaine semble encore être valable, je vais essayer de mettre en forme mes observations ainsi que mes conclusions (comme l'utilité de filtres, les légendes sur le grossissement pour le ciel profond, du moins avec un 'gros' diamètre', etc...).

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  • 2 mois plus tard...

ya pas de questions idiotes très chère (tu permets? :p) : le dobson est un télescope de configuration optique newton (cf sujets épinglés dans le support débutant) mais généralement sur une monture simplifiée au maximum et azimutale (en plus dirait GG :D) qui nécessite un suivi manuel sur les 2 axes à la différence de la monture équatoriale qui après mise en station, suivra l'objet sur un seul axe, l'autre étant fixé une fois pour toute.

 

ça répond à ton interrogation?

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Je vais encore passer pour une truffe...

 

 

:blush: C'est quoi la difference entre un newton et un dobson? :blush:

 

Paaas du tout, comme l'a dit Poussin, c'est une erreur de dire "Newton" et "Dobson" comme s'il y avait une différence, car en effet un Dobson (du nom du pasteur itinérant qui trimbalait un Newton dans son sac à dos! Et pour cela, il avait réduit la monture au minimum sans lequel le Tuyau roule sur le sol!) est un Newton. Mais la force de l'habitude...

 

C'est une excellente question, comme on dit quand on veut avoir l'air! Au plaisir de lire les prochaines :)

 

GG-Chonchon:)

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merci beaucoup, me voila éclairée et prete à suivre les balades de notre Jeff Hawk national!

Merci encore, c'est génial, j'ai hate de pouvoir essayer (meme si pour l'instant j'aurais du mal, sous le beau ciel de paris...:p)

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Voilà qui est bien dit!!! Belles ballades!

Simplement sauf exception je n'emmène jamais de jumelles sur le terrain quand je suis au Dobson... Lorsque le ciel est bien noir,on s'éclate tellement la rétine que je n'ai pas trop envie de perdre des photons lorsque j'utiliserais des jumelles qui après tout ne sont que des doubles monocles qui en plus ont besoin d'un trépied lorsque qu'on monte en diamètre sans jamais atteindre celui du dobson!!! ;) ;)Au mieux elles peuvent faire à peine 1/3 du diamètre du dobson ET ce n’est pas n’importe quelle jumelle. Les jumelles c'est bon quand on ne peut porter plus lourd pour cause d'intendance ou pour un petit coup d'oeil au ciel le soir quand le gros tube est trop bien rangé!:laughing: Ceci dit je comprends que l’on puisse aimer cadrer l’objet à observer dans un champ plus large ce que permet les jumelles bien entendu mais en fait je préfère le faire directement avec un oculaire 2 pouces me donnant 1°5 de champ au dobson et avec la lumière qui va bien…

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  • 5 mois plus tard...
Invité shf
Bravo Jeff pour ton approche !!!! :)

Bon moi je triche un peu avec mon Intelliscope...:na::dehors:

 

Stéf.

 

Bravo aussi à Jeff, belle approche.

 

Moi je suis débutant, pas encore de télescope sérieux (sauf une petite lulu ETX 70AT que je n'ai encore pu utiliser qu'une fois - Murphy météo:( ) et là, quand je pourrai m'en servir, je vais tricher encore plus que toi, Astro 007.

 

En attendant, je m'entraîne sur mon vieux PC avec le logiciel "Cartes du ciel" en temps réel. C'est mieux que rien.

 

Ca me fait penser que j'ai un copain qui a commencé par jouer avec "Flight Simulator" sur son PC et puis qui a fini par passer son brevet de pilote Cessna...Mais là, il est plus doué qu'un nul comme moi.

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Ceci dit je comprends que l’on puisse aimer cadrer l’objet à observer dans un champ plus large ce que permet les jumelles bien entendu mais en fait je préfère le faire directement avec un oculaire 2 pouces me donnant 1°5 de champ au dobson et avec la lumière qui va bien…

 

Même de grosses jumelles, c'est 3° de champ au minimum...

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  • 1 mois plus tard...

bonjour, chuis tout nouveau, ravi d'être là.

Je me re-présente pas pour pas faire doublon avec le topic Présentation...

Disons que je vais sans doute m'offrir :D le Kepler 250/1250 (certains parlent d'un 254/1250 ou j'ai rêvé ?, mes bouts de papiers ne sont pas à jour :?: ) ou l' Orion XT8 (200/1200). Lequel ??????

un petit truc pour le pointage me chagrine : je crois comprendre (en fait on lit tout et son contraire, enfin presque) que la monture Dob est plus simple pour les débutants, en tout cas plus intuitive, et ça peut m'aller, mais, possédant Redshift qui donne les coordonnées précises d'un objet (et pensant amener sur le terrain le logiciel + des notes telle que des brillants posts sur ce forum avec un ordi portable mérovingien - bonne idée ou pas ? oui ok ça tue les yeux...:confused: ),

,avec un logiciel donc, j'ai l'impression qu'avec une equatoriale, on pourrait caler l'instrument au moins sur la "zone" d'un objet, tandis qu'au dobson, ça restera, comment dire, intuitif...

Donc, peut-on "graduer" la monture dobson ? Est-ce ça une table equatoriale ? Vise-t-on aussi bien au dob qu'a l'Eq en finalité à expérience egale ?

J'ai l'impression qu'on ne peut que rester dans le "désinvolte" et que l'expérience des "routes" est essentielle : ça fait un peu peur à un débutant, même s'il connait son ciel avec sa paire de jum; mais je me trompe peut être. En tout cas, je ne parle pas des intelliscope et autres go-to...

 

Voilà, désolé pour ces questions de novice. Je suppose qu'un peu d'expérience et hop ça roule... non ?

Je précise que je vais me rapprocher tout de même d'un club pour voir les instruments, et surtout bien sur rencontrer les gentils p'tits gars qui les manipulent. En tout cas, super site et super forum !! Merci !!

Pardon ? J'ai un bout de coquille sur la tête ? Ah, euh, c'est normal

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le Kepler 250/1250 (certains parlent d'un 254/1250 ou j'ai rêvé ?, mes bouts de papiers ne sont pas à jour :?: ) ou l' Orion XT8 (200/1200). Lequel ??????
le 250 :cool:, voire un 300...

(l'Orion est affublé d'une prothèse électronique de fort mauvais goût)

 

un petit truc pour le pointage me chagrine : je crois comprendre (en fait on lit tout et son contraire, enfin presque) que la monture Dob est plus simple pour les débutants, en tout cas plus intuitive, et ça peut m'aller, mais, possédant Redshift qui donne les coordonnées précises d'un objet (et pensant amener sur le terrain le logiciel + des notes telle que des brillants posts sur ce forum avec un ordi portable mérovingien - bonne idée ou pas ? oui ok ça tue les yeux...:confused: )

Il s'agit de deux approches très différentes, en pointage dobson (Intuitif ? je ne sais pas, disons que c'est comme la marche à pied, tant qu'on ne sait pas marcher, il n'y a rien de moins intuitif, mais une fois que ça y est, c'est bon, on sait tourner, s'arrêter, faire demi-tour...pas besoin de cours de spécialisation...) on ne se soucie pas de coordonnées (qui est un encodage intermédiaire entre la carte et le territoire céleste). De plus, on n'amène certainement pas un tueur de vision nocturne sur le terrain, cela manquerait d'élégance. ;) Le micro, c'est au bureau, de jour !

 

Donc, peut-on "graduer" la monture dobson ?
Oui, pour une approche hybride (personnellement, je n'en vois pas l'utilité, les cartes - et les coordonnées si nécessaire - suffisent pour savoir où viser là-haut.

 

Est-ce ça une table equatoriale ?
Non, ça c'est pour faire du suivi motorisé.

 

J'ai l'impression qu'on ne peut que rester dans le "désinvolte" et que l'expérience des "routes" est essentielle : ça fait un peu peur à un débutant, même s'il connait son ciel avec sa paire de jum
Si tu as bien exploré ton ciel avec des jumelles, tu connais les routes de base. Ensuite, avec un bon atlas (ou des cartes sur ordinateur préalablement étudiées ou préparées...), ça roule, pas besoin d'avoir peur (laquelle n'évite pas le danger, c'est bien connu).
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d'acodac.

Je crois que je vais me lancer dans le 250, avec (comme je l'ai dit dans le topic presentation) un oculaire de 5mm (?), peut être un barlow. Pas sur. A voir...

Je me "documente" encore...

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  • 1 année plus tard...
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Pointer au dobson relève d'une démarche qui de prime abord apparait comme instinctive, que l'on pourrait presque qualifier de "naturelle" au même titre que marcher ou faire du vélo. En fait, comme pour pour ces deux dernière activités, cela passe par un apprentissage concret, en situation (pas dans les livres, les cartes, les docs...). Il s'agit d'abord de pouvoir s'y retrouver en regardant là-haut, comme ça, simplement : Identifier les différentes zones, voir comment elles s'agencent les unes par rapport aux autres, comment elles bougent, délimiter des territoires....Ensuite de savoir repérer les étoiles qui sont les points de départ des chemins conduisant aux astérismes (petits motifs d'étoiles) balisant fréquemment les objets convoités.

 

Utiliser un dobson suppose, selon moi, un goût pour une connaissance globale du ciel à l'oeil nu. La première étape donc, pour commencer à pointer avec un dobson, c'est de le laisser de côté (ça tombe bien il y a des délais de livraison...), observer à l'oeil nu (on dira par la suite "à l'oeil", simplement, par allusion à la beauté gratuite du monde céleste) et creuser un peu aux jumelles. Oui, il faut des jumelles quand on a un dobson (et aussi quand on n'en a pas). Une bonne vieille paire de 10X50 (50 est un diamètre OK pour la luminosité qui garde l'instrument léger, maniable pour être tenu à main levée - oui, en astronomie visuelle et désinvolte, les jumelles s'utilisent à main levée, en liberté. Les grosses jumelles sur pied, c'est autre chose, je n'en traite pas ici - et 10 X est un grossissement idéal pour combiner champ important et capacité à voir pas mal de choses du ciel profond.)

 

 

Introduction :

 

Je présente ici mon approche. Je ne la prétends ni universelle, ni optimale, ni même particulièrement intelligente ou astucieuse. Bien au contraire, elle est simple, voire simpliste, facile à mettre en oeuvre (ce qui ne veut pas dire que le ciel se livre sans résistance), progressive, lente, détendue, bref elle me convient. C'est celle que j'ai adoptée spontanément (en pillant - "Le plagiat est nécessaire, le progrès l'implique" (Lautréamont, Poésies)" - allègrement toutes les infos, idées et méthodes dans des bouquins, des posts, des sites où on parlait de ciel profond, de visuel et de star hopping, d'alignements et de constellations...).

 

Deux yeux, une paire de jumelles, un dobson, des cartes élémentaires qu'on trouve un peu partout pour rien (C&E, Astromag, Sky and Telescope, site Dibonsmith, le parcellaire réalisé par LittleSoket, le site indiqué par Takaya sur les constellations...tout peut faire l'affaire pour le "travail" préparatoire de jour), quelques infos sur les constellations au fur et à mesure. Tout ça à étudier un peu avant, à reconsulter après. Mais rien sur le terrain, on n'ouvre pas un bouquin (encore moins un micro!). Les yeux dans le noir, bâtonnets à leur maximum d'efficacité, juste une frontale complètement masquée de ruban rouge, de quoi distinguer quelque obstacle à 50 cm, point barre. Tout dans le regard. Bien sûr, on peut se délecter à la consultation d'ouvrages tels que le Sky Atlas 2000, Night Sky Observer's guide, tout ça...mais rien n'est indispensble pour entamer le voyage et aller déjà assez loin.

Donc dans l'explication de mon approche, pas de dessins, pas de croquis, pas de cartes...pour au moins trois bonnes raisons : 1 On trouve tout ça un peu partout .

2 On peut toujours raconter les chemins d'étoiles avec des mots, n'en déplaise aux adeptes du laser vert.

3 La nuit sur le terrain, on n'a pas de doc. Juste les yeux et le cerveau - qui enregistre tout, se souvient de tout, pas seulement des schémas célestes, mais aussi des mouvements musculaires qu'on fait avec les jumelles pour pointer une galaxie ou un amas...- et bien sûr les extensions optiques simples que sont les jumelles et le dobson.

 

 

Les balades dans l'ordre (à suivre scrupuleusement bien sûr, la désinvolture n'est pas l'anarchie... ;))

 

La Grande Ourse

Cassiopée

La Vierge

Le Bouvier

Ciel d'été

Le Sagittaire

Le Scorpion

Ophiuchus

Pegase-Andromède-Persée

Le Lion

 

bien d'accord ..... la nuit pas de doc

 

 

mais j'aime montrer le ciel aux autres au laser vert...

et faire de petits topos sur les messiers et ngc les plus accessibles.

 

je mele les mythes au laser.

 

bon ,si je differe là de toi, peut etre as tu raison en fefinitive, je reconnais que ma conduite a un defaut, les gens formés hativement en qq seances, une fois qu'ils ont compris, te laissent, ils s'envolent tous seul dans le grand cosmos...et tu te retrouves seul...quand il fait chaud j'arrive à faire venir un ou deux copains...mais c'est limite..

 

un peu etre seul parmi trois astrophotographes ou d'astrospectrophotographes.

 

ça devient de la physique, l'astronomie...faire des spectres, tenter du red shift, qui l'eu cru lustucru!:b:

 

 

dire qu'il ya 50ans on etait qq observateurs dans une ville

avec le sentiment enivrant d'etre des precurseurs marginaux.

 

on est restés marginaux mais en plus grand nombre:be:

 

cordialement

 

Jean Christian

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