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Vous n'avez pas le monopole du cœur


roger15

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Grâce en soit rendue à Ricounet qui m'a proposé d'aller assister ce soir à 1h30 de pur bonheur : une conférence de Cédric VILLANI, intitulée "Des particules, des étoiles et des probabilités" ou la transposition évidente tellement elle était bien expliquée de la théorie des plasmas à l'organisation des galaxies.

 

Sur le trajet du retour j'ai commis l'erreur d'allumer la radio sur France-Info qui retransmettait le fameux débat en objet...j'ai tenu 5 minutes à peine, le temps de me garer, et à l'heure qu'il est, je vous écris réfugié dans ma chambre et rêvant d'entropie stellaire tandis que ma famille regarde le spectacle grandguignolesque.

 

Il y a des moments magiques ...

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Invité Julie Charland

Dans ces débats, il y a parfois des moments marquants: il y a 15 ans, Claire Lamarche animait, ou plutôt modérait, le débat francophone des chefs pour les élections fédérales et, en direct et en plein débat, elle s'est évanouie!

Modifié par Julie Charland
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Ah oui' date=' regarder un débat politique le soir où se joue un match capital pour le championnat (PSG-Saint-Etienne), il faut le faire ! :)[/quote']

 

Séquence nostalgie...Question de génération sans doute mais rien ne remplacera jamais un bon Nantes- St Etienne à Marcel Saupin...j'étais à l'époque interne au Lycéée Clémenceau à Nantes, on écoutait le match par les fenêtres ouvertes et rien qu'à la clameur du stade on connaissait le score !!!!

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(Bison : j'ai découvert le foot tout petit à l'école primaire, ils étaient tous pour Saint-Etienne, alors j'ai décidé bêtement d'être pour Nantes. Plus tard j'ai appris que Saint-Etienne était le "club de riches" (c'était à l'époque où ils avaient fait venir plein de stars), Nantes le club formateur, et il y avait le jeu à la Nantaise, aussi je n'ai jamais regretté ce choix dicté par une sorte de réflexe de contradiction... Mes deux idoles en foot sont José Touré et Mickaël Landreau, et je tiens Suaudeau pour le plus grand entraîneur du Monde...)

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Séquence nostalgie...Question de génération sans doute mais rien ne remplacera jamais un bon Nantes- St Etienne à Marcel Saupin...j'étais à l'époque interne au Lycéée Clémenceau à Nantes, on écoutait le match par les fenêtres ouvertes et rien qu'à la clameur du stade on connaissait le score !!!!

 

Bonsoir :)

 

C'était quelle époque des Verts?

Moi je me souviens de la finale contre le Munich. J'étais ... vert :mad:

Sepp Maier s'est fait cocufier ce soir-là, tellement il était chanceux :D

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(Bison : j'ai découvert le foot tout petit à l'école primaire' date=' ils étaient tous pour Saint-Etienne, alors j'ai décidé bêtement d'être pour Nantes. Plus tard j'ai appris que Saint-Etienne était le "club de riches" (c'était à l'époque où ils avaient fait venir plein de stars), Nantes le club formateur, et il y avait le jeu à la Nantaise, aussi je n'ai jamais regretté ce choix dicté par une sorte de réflexe de contradiction... Mes deux idoles en foot sont José Touré et Mickaël Landreau, et je tiens Suaudeau pour le plus grand entraîneur du Monde...)[/quote']

 

'Bruno...viens là que je t'embrasse !!!!:D

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Séquence nostalgie...Question de génération sans doute mais rien ne remplacera jamais un bon Nantes- St Etienne à Marcel Saupin...j'étais à l'époque interne au Lycéée Clémenceau à Nantes, on écoutait le match par les fenêtres ouvertes et rien qu'à la clameur du stade on connaissait le score !!!!

 

ah tiens, un ancien de Clem's...en quelle(s) année(s) ? :)

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ah tiens, un ancien de Clem's...en quelle(s) année(s) ?

 

Non toi aussi?:) De 09/80 à 06/83...le temps d'approfondir ma prépa

 

et moi de 9/80 à 6/82 (sup + spé P)...ça se précise

 

Ca devient intime:be:...je t'ai envoyé un MP

 

Le monde est petit quand même, c'est émouvant des retrouvailles comme ça :love: !

Comme quoi non, il n'avait pas le monopole du coeur ;) !

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Vous voulez que je vous raconte ce que c'est une VRAIE famille d'enseignants ?

 

En CP j'ai eu...ma maman, en CM2...mon papa et en 5ème en math ma grande soeur ! J'ai miraculeusement échappé à mon grand frère en techno en 4eme !

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Beurk :malade: , moi avec les enseignants, j'ai toujours eu des problèmes, en primaire, j'avais un instit' qui picolait du rouquin pendant les heures de classes, puis plus tard, j'avais un barjot qui nous foutait des coups de pieds aux cul et nous ridiculisait devant les autres élèves etc......... :(

 

Du coup, je suis devenu un crancre imbatable :D

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Dans ces débats, il y a parfois des moments marquants: il y a 15 ans, Claire Lamarche animait, ou plutôt modérait, le débat francophone des chefs pour les élections fédérales et, en direct et en plein débat, elle s'est évanouie!
Il suffit parfois d'attendre le lendemain pour voir toute la journée la retransmission des meilleurs moments ;)
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  • 5 années plus tard...
Posté (modifié)

« Vous n’avez pas le monopole du cœur. »



 

Je relance un peu mon sujet, déjà vieux de cinq ans, car le matin même du dernier débat télévisé du mercredi 3 mai 2017, j’ai particulièrement apprécié un article de Myriam Encaoua publié dans le quotidien national français Aujourd’hui en France (publié sous le titre Le Parisien dans les éditions d’Île-de-France et de l’Oise ; ex Le Parisien Libéré entre le mardi 22 août 1944 et le vendredi 24 janvier 1986) du mercredi 3 mai 2017, page 5, intitulé L’acmé de la campagne qui revient en détail sur la fameuse phrase de Valéry Giscard d’Estaing prononcée lors du premier débat télévisé entre les deux tours de l’élection présidentielle de 1974, le vendredi 10 mai 1974 : « Vous n’avez pas le monopole du cœur. »

 

Je trouve lamentable que les journalistes audiovisuels, qui sont pourtant censés avoir suivi une école de journalisme, ne cesse de montrer en boucle sur les chaînes nationales ou d’informations continues cette phrase qui aurait permis à Valéry Giscard d’Estaing de battre d’extrême justesse François Mitterrand lors du second tout de l’élection présidentielle française du dimanche 19 mai 1974 par 50,81 % des suffrages exprimés contre 49,19 % à François Mitterrand (voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1974) « Mais Monsieur Mitterrand vous n’avez pas le monopole du cœur ! », sans se donner la peine, de vérifier ce qu’il en a été réellement… :mad: :mad: :mad:

 

L’article de Myriam Encaoua relativise cette fameuse phrase :p . Voici d’ailleurs l’intégralité de son article :

 

L’acmé de la campagne

« Je crois que j’ai été élu président de la République grâce à une phrase de dix mots : “Mais Monsieur Mitterrand vous n’avez pas le monopole du cœur !” » Valéry Giscard d’Estaing a consigné ces lignes dans ses Mémoires. Il en est toujours persuadé : sa réplique lui aurait permis de plier le match en 1974.

En réalité, l’ancien chef de l’État a un peu réécrit l’histoire. « Le monopole du cœur » est une totale reconstruction, explique l’historien des médias Christian Delporte. Après le débat la presse ne relève pas cette petite phrase, prononcée à la fin de l’émission. Les journaux ont retenu son adresse à François Mitterrand : « Vous êtes l’homme du passé ! »

Giscard a nourri sa propre légende et Mitterrand, traumatisé par ce débat, l’a aidé en admettant, par la suite, qu’il l’avait perdu à cause de cette formule.

 

CHOCS DE PERSONNALITÉS

 

Cette première télévisuelle retransmise en direct par l’ORTF donnera le ton. Ces duels cathodiques seront des chocs de personnalités. « C’est l’acmé du spectacle de la campagne, le dernier grand moment, on y va comme au théâtre ou comme dans un match de boxe » poursuit Christian Delporte. Le battu de 1974 retiendra la leçon. En 1981 Mitterrand ne se laissera plus rien imposer. « Nous avions tout réglé au millimètre », se souvient Serge Moati, son conseiller audiovisuel de l’époque. Du choix des journalistes à l’interdiction des plans de coupe, l’équipe de Giscard, trop sûre d’elle, accepte tout. Quelques jours avant le débat, un sparring-partner va jouer un rôle clé. « Nous organisons un entrainement, raconte Moati. Laurent Fabius tient le rôle de Giscard et se prend au jeu. Et ça se passe très mal. Mitterrand quitte le studio furieux après avoir lancé à Fabius un : “Je ne suis pas votre élève et vous n’êtes pas mon professeur !” ». Argument qui fera mouche le 5 mai, face à Giscard… Mitterrand tient sa revanche et un record d’audience : 30 millions de téléspectateurs !

Dès lors, la télé n’aura plus de secret pour lui. En 1988, il ne fait qu’une bouchée de Jacques Chirac qu’il s’obstine à appeler son « Premier ministre ». La réplique deviendra culte.

Un bon débat ne va pas sans passe d’armes. En cela, celui de 1995 manque sa cible. « Chirac-Jospin fut un débat de Premiers ministres » tranche Alain Duhamel, qui l’a animé. « sérieux, technique, parfois ennuyeux »,.à l’inverse de la « saine colère » de Ségolène Royal face au calme surjoué de Nicolas Sarkozy en 2007. Mais l’histoire ne raconte pas leurs âpres batailles, en coulisse, sur le réglage de la température du studio. Le bouillonnant candidat de la droite, craignant les gouttes de sueur, n’a rien lâché à la frileuse dame du Poitou…

Enfin, 2002 restera l’histoire d’une figure de style. L’anaphore de François Hollande en chaînant les « Moi président » face au sortant, pris de court, est reprise en boucle. Toutes ces scènes en disent long sur l’état d’esprit des acteurs. Les débats de l’entre-deux-tours ? Sacre de la télévision politique, grand moment de campagne.

Myriam Encaoua.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
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Vivement dans cinq ans que tu nous redéterres en fois encore ce sujet en l'actualisant à nouveau :be:

 

Va alors falloir mettre un casque

Modifié par yui
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Vivement dans cinq ans que tu nous redéterres une fois encore ce sujet en l'actualisant à nouveau :be:

 

Va alors falloir mettre un casque

Eh bien, Mon Cher Yui :) , d'accord pour le redéterrer en mai 2022, sauf si alors je mange les pissenlits par la racine... ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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