à Vannes, on s'insurge contre les enseignes lumineuses

à Vannes, on s'insurge contre les enseignes lumineuses :

Jeudi soir [10/03/16], un collectif s’est attaqué à une trentaine de néons de banques et magasins de Vannes pour dénoncer le gaspillage d’énergie.

Sa seule arme : un balai.

Lumineuse ou pas, l’idée de sept copains d’éteindre de force les enseignes commerciales a fait le buzz, hier, sur les réseaux sociaux.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le collectif informel qui s’est formé pour dénoncer le gaspillage d’énergie a entrepris de s’attaquer à une trentaine d’enseignes.

« On a finalement assez peu agi au centre-ville. Car hormis les banques qui n’éteignent pas leurs néons, les magasins sont plutôt économes.

Rien à voir avec la périphérie, au Poulfanc et au Fourchêne, notamment, où il n’y avait que l’embarras du choix », rapporte l’un des militants.

Ils pensaient être uniquement confrontés à des enseignes lumineuses mais en jetant un œil à l’intérieur des commerces et des salles de sport,

ils disent avoir été très surpris de découvrir beaucoup de télés allumées.

« Là on ne pouvait rien faire, car pour les éteindre, tout comme les vitrines, il aurait fallu pénétrer dans les bâtiments.

Et ça, bien sûr, pas question, notre action se voulait écolo-responsable, pas question de casser quoi que ce soit ! »

Leur seule arme ? Un balai pour abaisser les interrupteurs situés à l’extérieur des bâtiments à deux mètres de haut environ.

Leur frustration est de ne pas avoir pu atteindre des enseignes trop hautes et pourtant très énergivores. Ils préviennent :

« On reviendra mais cette fois avec une échelle. »

vu ce matin dans l'O-F : http://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/vannes-le-collectif-eteint-les-enseignes-lumineuses-arme-dun-balai-4089111

Soutien total a ce genre d'actions qui ne détruisent rien qui restent très efficaces.

Quand le gérant du magasin en aura marre, il éteindra son enseigne.

La loi est du côté des militants sur ce coup là.

On peut faire un achat groupé pour les balais !!

Très bonne initiative.

dans certains cas, il faut penser aux balais à manche télescopique

C'est vrai que quand je vois les fameux boitiers a l'extérieur ça me démange.

Un gentille extinction accompagné d'un petit mot rapellant la loi serait du plus belle effet.

Un gentille extinction accompagné d'un petit mot rapellant la loi serait du plus belle effet.

rappel de loi certes, mais complété par quelques opérations mathématiques dont le résultat chiffre l'économie sur la facture d'électricité ...

... ça sera plus pédagogique & ça parlera mieux au(x) commerçant(s)

rappel de loi certes, mais complété par quelques opérations mathématiques dont le résultat chiffre l'économie sur la facture d'électricité ...

... ça sera plus pédagogique & ça parlera mieux au(x) commerçant(s)

Tout à fait.

up !

ça continue de bouger sur Vannes , La Ville expérimente un éclairage public réduit !

copié-collé de l'article de Ouest-France du 07/06/2016 :

Vannes a décidé d’expérimenter, du lundi 13 juin au lundi 27 juin, entre 1 h et 5 h du matin,

une extinction de l’éclairage public dans des quartiers et les zones artisanales.

L’extinction des feux est annoncée sur Vannes, pour une expérimentation, du lundi 3 juin au lundi 27 juin, entre 1 h et 5 h du matin.

La Ville attend les réactions spontanées des Vannetais pour faire le point et la Police nationale,

avec les retours d’expérience de ses unités de nuit, donnera son sentiment sur cette grande première.

Écolo

Vannes rejoint ainsi les collectivités bretonnes, comme Saint-Brieuc, Lorient, Saint-Pol-de-Léon,

ou plus proche de nous Séné et Plescop, qui ont décidé de réduire l’amplitude horaire de l’éclairage public.

En France, près de 6 000 communes ont fait ce choix.

Rappelons que les lois Grenelle préconisent l’extinction de l’éclairage la nuit pour des raisons écologiques.

Lutte contre le gaspillage de l’énergie, pollution lumineuse qui a des effets néfastes sur la faune et la flore (disparition d’insectes nocturnes et pollinisateurs).

Des économies

Et à terme les économies escomptées atteindront « 15 % des 700 000 € dépensés par la Ville en électricité »,

souligne le maire, David Robo. 5 751 points lumineux de la Ville sur 9 581 seront éteints.

Les sites sans lumière

L’extinction à 1 h a été choisie à dessein en pensant aux retours de soirées. Le choix des zones éteintes a été réalisé en concertation avec la police.

Plusieurs quartiers résidentiels (pavillons et petits collectifs), sont concernés : nord-Gare avec des extensions vers Saint-Guen, Kéréliza, les lotissements au nord de Ménimur, et Kerbiquette ; Vannes-ouest, dont la Madeleine, le Bondon, Le Pargo, Le Vincin, Tréhornec, Keranguen ; Cliscouët ; sud-ouest-Conleau avec le quartier Notre-Dame-de-Lourdes-Trussac ; Vannes sud-est, avec Calmont ; Tohannic ; Beaupré Lalande avec le quartier des casernes et une extension au Rohic.

Les zones d’activités sont également concernées.

La zone industrielle du Prat, les parcs d’activités du Ténénio, de Kerniol, les zones artisanales de Parc Lann, de Kerlann et du Fourchène.

La police rassure

Le commandant Patrick Beurel, se veut rassurant. « Dans les résidences principales 80 % des cambriolages se font de jour.

Et dans les zones commerciales ou industrielles les entreprises ont intégré le risque cambriolage avec des systèmes d’alarme. »

De même « l’extinction de l’éclairage public n’a pas eu d’impact sur la sécurité des villes » où c’est la règle, souligne la mairie.

« Elle a même des effets sur la sécurité routière. Les conducteurs vont moins vite », précise le directeur général des services techniques, Sébastien Boissat de Mazerat.

Les zones éclairées

Les quartiers qui resteront éclairés recoupent, plus ou moins, les zones couvertes par les 32 caméras de vidéosurveillance.

Le centre-ville jusqu’à la gare, le port, la presqu’île de Conleau, la promenade de la Rabine et le Parc du Golfe, sites de vie nocturne et de circulation tardive de piétons, les quartiers de Ménimur et de Kercado ;

et les grands axes : avenue du 4 août, route de Nantes, avenues Herriot, de Monsabert, Pompidou, Roosevelt, ou encore de la Marne.

La ville à la campagne

Dans les quartiers, comme à Tohannic, les avis sont partagés.

Quand ce monsieur avoue « sa peur des vols », cette dame se félicite de « l’impact écologique ».

Les Vannetais n’ont plus qu’à faire remonter leurs avis en mairie. La plupart endormis derrière leurs volets clos ne se rendront sans doute pas compte de l’absence de lumière.

Un conseil, qu’ils sortent en pleine nuit pour savourer, dès lundi 3 juin, le plaisir de se sentir à la campagne, avec enfin des ciels étoilés, et les bruits mystérieux de la faune nocturne.

Pour l'avoir testé (chut) on peut utiliser un manche télescopique pour ébrancheur vendu en jardinerie, on atteins des boitier jusqu’à 4.50 m de haut