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Grossissement utile maximum Dobson 254/1200 GoTo


vinsastro

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Bonsoir à tous,

 

Puis-je avoir des retours des propriétaires de Dobson 254/1200 GoTo pour connaitre le grossissement utile maximum pour de l'observation planétaire en utilisation GoTo ?

 

Je me demande jusqu'à quel grossissement la qualité du suivi est assurée dans de bonnes conditions...:?:

 

 

:merci:

Modifié par vinsastro
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En visuel ? les vibrations du moteur ? :b:

 

Non, sérieusement... Le plus fort grossissement auquel j'ai poussé le même instrument sur une EQ6, c'est 429x avec un Taka Hi-LE 2,8 mm. Il faut un seeing particulièrement bon, autant dire que c'est pas tous les jours, mais il est tout aussi impossible de ressentir les saccades d'un moteur pas-à-pas que les vibrations de ces bonnes vieilles gamelles d'origine avec leurs réducteur branlants.

 

Après, sur un dobson avec la motorisation dans la base, est-ce que des vibrations peuvent se propager au tube, étant donné que l'articulation d'altitude est assez basse et qu'une onde pourrait courir sur environs 70 cm (au pif) jusqu'au porte-oculaire ? Il me semble que cette articulation est suffisamment amortie, mais au cas où elle ne le serait pas, ça devrait être améliorable, non ?

 

Après, s'il s'agit des saccades dues à un suivi sur deux axes, est-ce que ça va vraiment être pire qu'un autoguidage classique sur les deux axes d'une monture équatoriale sur des heures de poses ?

 

Franchement, si ça ne se voit pas dans ce cas-là, je serais très étonné qu'on perçoive quoi que ce soit en visuel. Mais si vous le dites...

 

 

Hsdforever a raison : c'est le 4 mm qui passe dans toutes les conditions de seing sur cet instrument. S'il est motorisé, la largeur du champ n'est pas un souci pour observer confortablement les planètes grossies à 300x.

 

Avec le zoom Nagler, j'alterne entre 4 et 3 mm, mais 3 mm, c'est trop quasiment tout le temps.

 

C'est pour ça que j'ai le sentiment qu'un 3,5 mm serait idéal, mais peut-être qu'en fait, 3,7 mm serait parfaitement optimisé.

 

Le calcul donne 3,15 mm pour la focale d'un oculaire qui grossirait 1,5 fois le diamètre du miroir primaire, mais j'ai aussi le sentiment que ça ne passerait pas terrible en tous temps. Ce n'est pas que ça devienne moche, mais l'image est juste grossie et assombrie sans offrir plus de détails discernables, sauf turbulence extrêmement faible, transparence parfaite de l'atmosphère, et une altitude de lieu d'observation que je n'ai pas eu l'occasion de trouver (par contre, pour les deux premières, j'ai quand même eu quelques occasions).

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Franchement, si ça ne se voit pas dans ce cas-là, je serais très étonné qu'on perçoive quoi que ce soit en visuel. Mais si vous le dites...
Mais j'ai rien dit. D'ailleurs si ça bouge pas, suffit de le dire vu que c'était ça la question. Perso j'ai jamais utilisé de goto sur un 250. Par contre sur plus gros (350 à 400 flextube ou orion) faut pas poser trop fort l'œil sur l'oculaire. Déjà parce que ça fait mal, et surtout parce que ça fait bouger tu la taille de l'engin (dont temps de stabilisation de quelques secondes, comme sur la plupart des dob manuels en fait). Mais c'est clair aussi qu'on va pas tous les soirs à 600 ou 800x en planétaire.
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Oui, plus le porte-à-faux est long, plus les vibrations mettent du temps à s'amortir, mais je pense qu'un facteur aggravant doit être la charge à l'avant du tube (gros oculaire, chercheur lourd, cerclage et araignée massives, porte-oculaire chinois en fonte d'alu, etc.)

 

Pour voir observé Mars dans un dobson classique GSO 30/1500, une fois inséré le Pentax XW 5 mm (donnant donc exactement même grossissement qu'avec le 4 mm dont on parlait tout à l'heure sur un 254/1200), les vibrations s'amortissaient en moins de deux secondes et on peut observer tranquillement pendant que la planète traverse le champ (pas de motorisation), à condition de ne pas coller l'arcade à la bonnette, évidemment. Quoique. En ne bougeant pas...

 

Non, sérieux, c'est un grossissement suffisamment modeste sur un instrument tout de même amorti (dobson tout bête avec un ressort et une molette de réglage de la dureté de la rotation de l'axe d'altitude).

 

Sur une équatoriale avec les freins serrés (et une queue d'aronde et une tige de contrepoids pas molles, j'ai eu l'occasion d'expliquer le gros défaut des EQx, en tout cas des anciennes), tu peux t'appuyer, ça ne bouge pas.

 

J'en déduis que sur un dobson motorisé avec les freins serrés sur les axes (puisqu'on peut les libérer pour pointer et les serrer pour le suivi), ça doit être déjà moins sensible qu'un dobson classique simplement équilibré sur son axe d'altitude.

 

Quant aux vibrations des moteurs... C'est un entraînement par friction sur des secteurs lisses, non ? Peut-être même via des vis sans fin. On n'a doute pas grand chose à craindre en azimut parce que le cercle doit être de grand diamètre, il faudrait voir en altitude. Je n'ai jamais entendu parler d'un problème à ce niveau, mais tout le monde n'a pas non plus un dobson motorisé...

 

Et je ne t'agressais pas, j'étaie simplement mes réponses. Désolé si j'ai pu laisser transparaître ce que tu aurais pu prendre pour de l'agressivité... :(

 

Ah, et non, strictement aucune vibration ressentie sur une équa. En fait, quand on actionne la raquette en vitesse 1, même avec un grossissement de 400x, l'image bouge très légèrement à l'oculaire, alors à la vitesse de suivi sidéral, rien du tout n'est perceptible.

 

Par contre, quand on emploie une vitesse plus rapide (au dessus de 3, sur une plage de 1 à 0=10), on voit nettement à ce grossissement une légère oscillation (vite amortie du fait des améliorations des parties précitées) qui se produit quand on lâche les touches de déplacement.

 

A ces vitesses-là, la monture s'arrête net. A des vitesses supérieures, on entend le moteur descendre en régime un court instant avant de s'arrêter (et ça engendre aussi des oscillations lors de l'arrêt complet).

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D'où les réserves que j'ai exprimées. L'articulation d'altitude notamment est d'un diamètre réduit sur les instruments style Intelliscope et similaires.

 

Un début d'indice, peut-être ?

 

XT10altAxis.jpg

 

Le moteur semble placé sous un disque solidaire de l'axe. Si l'entraînement s'effectue au moyen d'une vis tangente, les mouvements sont certainement très doux.

 

Il s'agit justement ici d'un XT10i, 254/1200. Le tube mesure 288 mm de diamètre externe. A vue de nez, on a un disque d'entraînement d'un diamètre d'environs 18 cm. C'est bien plus que celui des roues dentées de n'importe quelle monture équatoriale où elles se trouvent à l'intérieur du corps de monture, comme sur une EM200, une EQ6, une EQ5...

 

Ca ne devrait donc pas être un souci. :)

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Attention de ne pas confondre motorisation alt/az et équatoriale

il serait bon qu'un possesseur de dob motorisé identique réponde

 

J'arrive !!!!

 

J'avais le modèle du dessus, en 305 goto. Je suis en sortie de ville, un peu de PL. Si j'ai utilisé mon 4 mm 5 fois en 2 ans, c'est le maximum. Il faut de très bonnes conditions atmosphériques pour en tirer profit.

 

Concernant les vibrations en suivi, on les distingue à peine et ces scopes se stabilisent ultra rapidement. Entre le déplacement du suivi et la stabilisation on est à moins d'une seconde.

 

Je rejoins le commentaire du dessus, le 10mm sortira beaucoup plus ;)

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D'où les réserves que j'ai exprimées. L'articulation d'altitude notamment est d'un diamètre réduit sur les instruments style Intelliscope et similaires.

 

Un début d'indice, peut-être ?

 

XT10altAxis.jpg

 

Le moteur semble placé sous un disque solidaire de l'axe. Si l'entraînement s'effectue au moyen d'une vis tangente, les mouvements sont certainement très doux.

 

Ta photo montre un intelliscope. Ce n'est pas un goto motorisé, c'est juste un encodeur qui te calcule de combien de degré a été faite la rotation.

 

Sur les derniers goto avec système de de débrayage à vis, la saccade de suivi est quasi invisible.

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Tu as raison, mais j'ai trouvé : en fait ce sont des roues dentées classiques. :)

 

Sur les deux axes.

 

classifieds-205182-0-76477200-1420924934.jpg

 

pm1iBKg.jpg

 

Il y a ici un tuto intéressant d'un gars qui a refait ses roues dentées dans un matériau plus solide, on voit bien comment c'est fichu à l'intérieur :

 

https://www.cloudynights.com/topic/470064-i-am-worried-my-orion-xx12g-is-a-lemon-need-input/

 

Quand tu parles de vibrations, tu parles du pointage plutôt que du suivi, non ?

 

Sur un 300, c'est normal que tu n'utilises pas souvent un 4 mm, ta focale était de 1500 mm, non ? Un 5 mm à grand champ est le plus agréable à utiliser en planétaire, déjà sur un dobson 300/1500 non motorisé. Alors avec un suivi, aucun problème.

 

Le 10 mm (8 mm avec 1200 mm de focale : grossissement 150x), c'est pour le ciel profond plus que pour les planètes (sauf si on veut une image à grand champ avec les satellites et le fond étoilé, c'est bien aussi, je ne dénigre pas).

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Concernant les vibrations en suivi, on les distingue à peine

[...]

Je rejoins le commentaire du dessus, le 10mm sortira beaucoup plus ;)

 

Que veux-tu dire par "distinguer" les vibrations ? Sentir une vibration dans la main quand on la pose sur le tube, ou bien voir que l'image est impactée quand le moteur est en route ?

 

Dans ce dernier cas, il faudrait ne pas distinguer de vibration du tout !

C'est sûrement ça qui te limite au 10mm, pas l'atmosphère.

 

J'ai une plateforme équatoriale avec moteur pas-à-pas. Quand je mets ma structure de T400 "lourde" dessus, pas de vibration visible. Mais quand ma structure T400 "light" est utilisée sur cette plateforme, je vois les vibrations (dans le sens où une étoile fortement grossie ne prend pas l'apparence qu'elle devrait avoir).

Méfiance avec les pas-à-pas !

 

Que l'engin suive bien (question posée par vinsastro), c'est une chose, que l'image soit troublée par des vibrations en est une autre, plus grave encore.

 

Fred.

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Quand tu parles de vibrations, tu parles du pointage plutôt que du suivi, non ?

 

 

Peu importe, le pointage ou le suivi sont très doux, il n'y a pas d'à coups. Peut-être dans quelques années avec le jeu dans les pignons ? D'ailleurs, en suivi, on entends à peine les moteurs ronronner, en pointage on sait qu'ils sont là :be:

 

Pour répondre à la question de base, je ne descendrais pas sous le 8. Le 8 et 12,5 sont ceux qui sortent plus de la mallette. En version bino :wub:

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Quel est le rapport de démultiplication, et comment le moteur entraîne-t-il ta table équatoriale ?

 

Il est vrai que par construction, les moteurs pas-à-pas avancent brutalement d'un angle prédéfini relativement important (classiquement par 1/6è de tour, ce qui est énorme s'il n'y a pas une grosse démultiplication derrière).

 

Qui plus est, les électroaimants bloquent brutalement le rotor en place à chaque saut.

 

Il vaut donc mieux les démultiplier fortement : on gagne en précision, en douceur et aussi en couple quand il s'agit d'entraîner une charge lourde.

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Que veux-tu dire par "distinguer" les vibrations ?

 

LOL, c'est difficile à décrire en écrivant.

 

Lorsque tu es en suivi, ta cible centrée, les moteurs donnent la petite impulsion qui va bien pour te garder au maximum au centrage de la cible. Cette impulsion, visuellement, est ressenti comme un effet d'échelle à l'oculaire qui dure moins d'une seconde. Comme si tu donnais une pichenette sur le tube.

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Peu importe, le pointage ou le suivi sont très doux, il n'y a pas d'à coups. Peut-être dans quelques années avec le jeu dans les pignons ? D'ailleurs, en suivi, on entends à peine les moteurs ronronner, en pointage on sait qu'ils sont là :be:

Oui, sur la mienne, c'est plus un chuintement léger. :) par contre, à pleine vitesse, on les entend gueuler ! ;)

 

A priori, tel qu'on voit les mécanismes du XT10i, il n'y a pas grand risque d'à-coups. As tu remarqué au passage comment fonctionnent les freins ? La vis sans fin peut être éloignée de la roue dentée pour débrayer. :)

 

Pour répondre à la question de base, je ne descendrais pas sous le 8. Le 8 et 12,5 sont ceux qui sortent plus de la mallette. En version bino :wub:

Ca dépend du champ. Avec des Plössl sur un dobson non motorisé, c'est sûr qu'un 4 mm va être sportif...

 

Et aussi de l'instrument (un 10 mm sur un 300/155 va devenir un 8 mm sur un 254/1200 etc.)

 

Moi aussi j'utilise plus les 8, 13 et 21 mm, mais ce sont des Ethos...

 

Le 4 mm, c'est pour les planètes et les petites nébuleuses planétaires (et encore, ces dernières rendent bien aussi avec les plus longues focales, on est d'accord).

 

Mais en observation planétaire, non, 8 mm ça donne un confetti plié en 4, j'y vois que dalle. Après, chacun ses goûts et son acuité visuelle, hein.

 

Et n'oublie pas que si tu utilises une bino sur un newton, tu as sans doute besoin d'un correcteur glasspath pour atteindre le foyer. Tes 8 mm grossissent déjà vachement plus que seuls ! Si tu vas par là, oui, en bino, j'utilise les zooms en position 8 ou même 10 mm en planétaire. Mais ce n'est plus comparable avec un oculaire seul utilisé directement ! ^^

 

En tout cas, je maintiens qu'un grossissement de 300x sur un instrument de 250 ou 300 mm de diamètre obtenu avec un oculaire de 4 mm (ou 5 mm sur le 300) de 66° à 70° de champ apparent (donc plein de choix à tous les prix, pas besoin de monstres coûteux) laisse tout le temps d'apprécier la planète en détail sur un dobson 100% manuel, alors avec un suivi, ça ne pose vraiment aucun problème.

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LOL, c'est difficile à décrire en écrivant.

 

Lorsque tu es en suivi, ta cible centrée, les moteurs donnent la petite impulsion qui va bien pour te garder au maximum au centrage de la cible. Cette impulsion, visuellement, est ressenti comme un effet d'échelle à l'oculaire qui dure moins d'une seconde. Comme si tu donnais une pichenette sur le tube.

Là, effectivement, c'est différent.

 

Ca voudrait dire que le suivi n'est pas continu sur les deux axes comme on pourrait s'y attendre, mais rattrappé par à-coups, ce qui n'est jamais le cas en équatorial.

 

C'est curieux, et inquiétant. Si on imagine la même chose sur un 508/2000 en grossissant plus de 500x, ça craint vraiment.

 

C'est quelle marque, ton instrument ?

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Quel est le rapport de démultiplication, et comment le moteur entraîne-t-il ta table équatoriale ?

 

 

C'est une question pour moi ?

L'électronique qui pilote mon moteur pas-à-pas a été faite par un gars dont c'est le métier, mais qui n'est pas astram. Les "micro-pas" de mon moteur ne sont sûrement pas assez "micro".

 

Bref, tout ça pour dire que les moteurs pas-à-pas, ça a des avantages en termes de qualité de suivi, mais ça vibre, forcément. Donc c'est pas forcément Byzance pour un usage astro.

Réduire les vibrations, c'est possible, mais ça ne va surtout pas de soi. On a surtout la garantie d'avoir des vibrations si on ne fait pas tout pour les réduire au maxi au moment de la conception.

 

Si toi tu n'en vois pas sur ta monture, très bien, mais c'est surtout que ta motorisation a été pensée et réalisée par un fabricant qui a tenu compte de cet aspect. Je peux t'assurer que ce n'est pas le cas de toutes les montures (j'ai vu des EQ6 anciennes -entre autres- donner des images 'vibrantes').

 

D'où mes questions à Kaptain Boeing.

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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LOL, c'est difficile à décrire en écrivant.

 

Lorsque tu es en suivi, ta cible centrée, les moteurs donnent la petite impulsion qui va bien pour te garder au maximum au centrage de la cible. Cette impulsion, visuellement, est ressenti comme un effet d'échelle à l'oculaire qui dure moins d'une seconde. Comme si tu donnais une pichenette sur le tube.

 

Ah, ça ne ressemble pas du tout à un suivi alt-az classique alors.

 

Ca recentre à quelle fréquence ?

 

Fred.

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Là, effectivement, c'est différent.

 

Ca voudrait dire que le suivi n'est pas continu sur les deux axes comme on pourrait s'y attendre, mais rattrappé par à-coups, ce qui n'est jamais le cas en équatorial.

 

C'est curieux, et inquiétant. Si on imagine la même chose sur un 508/2000 en grossissant plus de 500x, ça craint vraiment.

 

C'est quelle marque, ton instrument ?

 

C'était un flextube SW. Ca fait maintenant 3 mois qu'il est revendu mais de mémoire, les 2 moteurs avancent par petits à coups simultanément très doux, pas en continue. Attention, c'est ce que j'avais comme impression. D'où l'effet d'échelle bien connu sur les goto en monture alt-az.

 

Rassures-toi, ça ne m'a jamais dérangé. J'insiste, ce petit saut de puce est à peine visible et dure une fraction de seconde. Les amis ou famille s'en sont jamais rendu compte :be:

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Ca recentre à quelle fréquence ?

 

Fred.

 

Très bonne question, je dirais toutes les 30 à 40 secondes.

 

Je suis en train de me demander.......... sur le menu de la raquette, tu as plusieurs type de suivi proposés, que je n'ai jamais changé, je crois que c'est sidéral par défaut. N'y aurait-il pas un mode de suivi "continue" ?

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Salut,

 

Il me semble qu'un système par impulsion fait naturellement penser à du pas à pas, une motorisation par servomoteur étant contrôlée par un codeur qui va corriger la vitesse par un système de variation de fréquence, c'est en principe beaucoup plus doux s'il n'y a pas sans arrêts d'inversion du sens de rotation... Mais d'un autre côté, pour que le goto ne se paume pas quand on débraye le bazar, il doit forcément falloir un système avec codeur...

 

Mais tout ça nous éloigne quand même pas mal du sujet initial :rolleyes:

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Salut,

 

Mais d'un autre côté, pour que le goto ne se paume pas quand on débraye le bazar, il doit forcément falloir un système avec codeur...

 

Mais tout ça nous éloigne quand même pas mal du sujet initial :rolleyes:

 

Je te confirme qu'il y a un codeur. Tu peux débrayer / embrayer autant de fois que tu veux il sait parfaitement où est le nord du sud :be:

 

Bref, comme tu le dis, revenons à nos moutons...

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Le G max utile ?

 

Cela dépend surtout de la qualité du ciel, plus que de l'instrument lui-même, et aussi du type d'objet.

 

Mais on peut avoir de bonnes surprises, il faut toujours tenter de grossir fort au cas où, sinon on peut se priver de certains détails.

En de rares occasions, une NP, une planète, peut révéler des détails, même fugaces, en doublant presque le diamètre, du moins ça ne coûte rien de tenter le coup.

 

Mais raisonnablement, avec un ciel moyen/bon, qui est celui des bons jours hors Provence et Massif Central, je dirais que le G max utile part du diamètre, soit 250X sur un 250mm, pour arriver à 1,3X ou 1,5X le diamètre, soit 350X environ pour un 250mm.

C'est une fourchette très vague, effectivement.

Et certains soirs le G max sera de 200X ou moins....

 

Attention, on part sur un scope bien entretenu, bien collimaté, et sur de bons oculaires, un ciel avec peu de turbulences, peu d'humidité, etc...

 

Enfin, on se rend compte que le plus souvent on a surtout besoin d'un G optimum compte tenu de l'objet et du seeing dont on dispose. :cool:

 

Par contre, avec un bon ciel, un très bon ciel, il ne faut pas hésiter à changer ses habitudes et à tenter de (très) forts G ! ;)

Modifié par paradise
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En planétaire.

 

Un 10 c'est trop gros. L'image est belle mais on en a encore sous la main.

 

Mon 7mm passe 100% du temps.

 

La je veux un 5 ou 5,5mm pour trouver le plus important grossissement possible avec une belle image.

 

A mon avis c'est autour du 5mm que ça se joue pour un 250.

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le 4 mm, c'est pour les planètes et les petites nébuleuses planétaires (et encore, ces dernières rendent bien aussi avec les plus longues focales, on est d'accord).

 

Mais en observation planétaire, non, 8 mm ça donne un confetti plié en 4, j'y vois que dalle. Après, chacun ses goûts et son acuité visuelle, hein.

 

En tout cas, je maintiens qu'un grossissement de 300x sur un instrument de 250 ou 300 mm de diamètre obtenu avec un oculaire de 4 mm (ou 5 mm sur le 300) de 66° à 70° de champ apparent (donc plein de choix à tous les prix, pas besoin de monstres coûteux) laisse tout le temps d'apprécier la planète en détail sur un dobson 100% manuel, alors avec un suivi, ça ne pose vraiment aucun problème.

 

Je plussois.

 

Pour mon 4mm j'ai pris un grand champs de 82* qui me permet de mettre la planète d'un côté et de laissez filer tout le long avant recentrage.

Du coups j'ai une belle image pendant un petit moment. Et souffre pas de vibration.

 

J'ai pris un Ts à 90€.c'est de super oculaire pour ce prix.

L'Es 6,7mm aussi est très bien mais plus cher.

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C'est à 4 mm, mais je vais encore me faire incendier...

 

J'ai eu un XW 5mm et je l'ai revendu (au possesseur d'un dobson 300/1500, où il donne le même grossissement qu'un 4 mm sur le mien, ça alors, quelle surprise).

 

Sur le zoom Nagler, je n'utilise que la position 4 mm pour observer. Parfois 3 mm, mais le ciel le permet rarement. Et la position 6 mm juste pour centrer l'objet. En gros, je fais la totale impasse sur 5 mm, c'est une focale qui ne m'est jamais utile.

 

Avec un 5 mm, j'ai tout simplement l'impression que la planète est trop loin et que je n'arrive pas à voir les détails.

 

Mais c'est chacun ses goûts, je suppose.

 

Cela dit, si on discute vraiment "maximum" dans l'absolu, alors non, 5 mm n'est pas le maximum. Et je parle ici d'un seing moyen, voire médiocre.

 

Bien entendu, l'image sera toujours piquée avec un 5 mm, ça je vous l'accorde. Parfait pour résoudre le Trapèze d'Orion, mais je me suis rendu compte à l'usage que c'était sa seule utilité, alors pour le prix d'un XW...

 

En fait, je parierais sur quelque chose de plus proche de 3,5 mm. Si j'avais des sous en trop, je m'offrirais un Delos. Dépêchez-vous de me racheter mes Nagler ! :p LOL Du reste, si j'avais un Delos 3,5 mm, je revendrais peut-être le Nagler 3-6 mm.

 

Bref, vous pouvez conseiller ce que vous pensez être le mieux, mais ne raisonnez pas qu'en terme de diamètre : tenez aussi compte de la focale de l'instrument. En planétaire, 5 mm sur cet instrument précis (j'insiste sur l'adéquation à l'instrument), c'est extrêmement frustrant.

 

Je sais que vous allez me répondre de ne pas généraliser mon cas, etc. etc. Oui, d'accord !

 

Eh bien, Vinsastro verra donc par lui-même. C'est juste que ce genre d'expérimentation coûte cher quand on se plante, et c'est la raison pour laquelle on sollicite l'avis des autres.

 

Donc, ça, c'était seulement mon avis. S'il est minoritaire, soit, je m'incline. S'il nous fait part de ses impressions après coup, on saura qui avait raison. :)

 

 

 

Après, je n'ai jamais envisagé la chose sous l'aspect "ressentir les saccades d'une monture". Voilà un concept dont je n'avais jamais entendu parler.

 

Effectivement, comme dit Fred, les montures sont normalement pensées pour offrir un suivi en douceur, même si par construction, un moteur pas-à-pas ne peut pas tourner en continu.

 

La seule solution réside dans la démultiplication. Tout ce qu'on peut faire, finalement, c'est rendre les saccades tellement infimes qu'elles deviennent totalement imperceptibles même sur une photo à très longue focale (car négligeables mais pas nulles), mais elle resteront toujours présentes en réalité.

 

Donc ce qu'aurait pu faire ton ami, c'est employer une démultiplication beaucoup plus importante et faire tourner le moteur plus vite (ce qui revient en fait à envoyer plus d'impulsions "pas suivant" par secondes en l'occurrence). D'après le chuintement qu'émet une EQ6, je dirais que les moteurs tournent à raison de plusieurs pas par seconde en mode suivi. sans doute pas des dizaines non plus, par contre, mais plusieurs fois par seconde, à l'oreille, oui, nettement.

 

Concernant les vieilles montures qui vibrent, il est probable que celles-là n'utilisaient pas de moteurs pas-à-pas. J'ai acheté une monture à motorisation classique, et ajouté le kit go-to par la suite. Quelle évolution ! Les moteurs à courant continu n'étaient pas trop mauvais, mais les réducteurs (surtout l'un d'entre eux) étaient des casseroles branlantes avec un backlash de dingue.

 

Et quand ce sont les moteurs eux-mêmes qui vibrent, ça provient de l'usure (ou du mauvais usinage) des paliers, alors que les moteurs pas-à-pas sont montés sur roulements (de précision qui plus est).

 

C'est aussi toute la pignonnerie qui va avec le kit go-to qui est de meilleure qualité : un moteur pas-à-pas reste ce qu'il est, donc une machine à saccades, si on va par là...

 

Sa particularité, c'est de bloquer totalement le rotor dans une position donnée, ce qui fait qu'en théorie, on peut se passer d'encodeur : il suffit à la monture de compter les pas pour savoir où elle pointe (c'est d'ailleurs ce qui lui permet de compenser l'erreur périodique une fois qu'on a fourni à l'informatique de contrôle les informations demandées). En pratique, le moteur seul a assez de couple (avec sa démultiplication quand même) pour retenir la monture quand il est verrouillé sur un de ses points d'équilibre.

 

Mais comme je le disais, ils n'ont généralement que 6 positions par tour : si on ne démultiplie pas, c'est carrément pourri comme résolution ! On peut toutefois parvenir à le bloquer entre deux positions en lui envoyant des ordres contradictoires, c'est une vielle méthode utilisée autrefois sur les disquettes pour écrire entre deux pistes et protéger un logiciel contre la copie... Mais je doute que les montures emploient ce genre de micro-pas, surtout compte tenu des charges à déplacer.

 

 

 

C'était un flextube SW. Ca fait maintenant 3 mois qu'il est revendu mais de mémoire, les 2 moteurs avancent par petits à coups simultanément très doux, pas en continue. Attention, c'est ce que j'avais comme impression. D'où l'effet d'échelle bien connu sur les goto en monture alt-az.

 

...

 

Très bonne question, je dirais toutes les 30 à 40 secondes.

Je ne connais pas non plus ce type de comportement. J'espère que ce n'est pas généralisé sur toutes les montures alt-azimutales, parce qu'à fort grossissement, ça doit carrément être infernal !

 

Je suis en train de me demander.......... sur le menu de la raquette, tu as plusieurs type de suivi proposés, que je n'ai jamais changé, je crois que c'est sidéral par défaut. N'y aurait-il pas un mode de suivi "continue" ?

Le suivi sidéral est le suivi standard sur toutes les montures. Les autres sont les suivis lunaire et solaire, qui compensent les mouvements propres de la cible (en mode Lunaire) et la révolution de la Terre (en mode solaire) en plus de la rotation de la Terre.

 

Tous sont sensés être continus, ce qui n'est donc pas possible dans l'absolu avec des moteurs pas-à-pas, mais c'est sensé s'en approcher au plus près en corrigeant en permanence, et non pas toutes les 30 à 40 secondes !

 

En fait, je crois que je viens juste de comprendre : ça provient certainement de l'utilisation d'encodeurs et de leur précision.

 

Autant une monture équatoriale va se baser sur le nombre de pas par seconde, autant une alt-az pouvant être pointée librement va se baser sur le suivi de la cible en interrogeant ses encodeurs.

 

Et si les mouvements de la monture sont insuffisants pour modifier les informations fournies par les encodeurs pendant un court instant, il se peut que lorsqu'une nouvelle valeur de position est transmise, une modification brusque du pointage se produise.

 

Je pense qu'en pratique, la monture suit également en mode "continu", sinon tu verrais les objets dériver dans le champ à fort grossissement, mais qu'à un moment donné, il se produit un saut dans les encodeurs qui pouvaient se trouver à un moment le cul entre deux chaises, et le changement brusque de valeur angulaire provoque de temps en temps une petite correction d'une valeur plus importante.

 

Donc ça pourrait dépendre du type d'encodeurs employé, et en particulier de leur diamètre... En tout cas, j'espère que ce n'est pas un inconvénient systématiquement présent sur toutes les montures de ce type.

 

Tu n'as toujours pas reçu ton Astrolitech ? :)

 

 

Edit : eh, coiffé au poteau... Le temps de taper mon analyse... ^^

 

Bah, question hors sujet, pas vraiment, si l'idée était effectivement de déterminer le grossissement supportable permettant de ne pas détecter ce genre de correction périodique...

 

La question finalement, c'est : est-ce que c'est systématique, ou particulier à certains modèles de dobsons go-to ?

Modifié par Z80
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Bonjour,

 

Bon allez je vais participer surtout pour remercier Z80 de m'avoir conseillé d'acheter un dobson comme premier instrument il y a pas mal d'années :wub:

 

Je n'ai pas tout lu mais question table équatoriale, j'ai un peu d'expérience.

D'abord oui on peut ressentir à l'oculaire les vibrations des moteurs pas à pas si la fréquence finale après démultiplication et utilisation des micro-pas est trop basse. Je connais un cas où la table a même été retournée à son vendeur.

La table de fabrication maison, spécifique pour mon T400 est réglée à l'oscilloscope et m'a permis de tester jusqu'à 1250x sur des NP sans glissement apparent dans le suivi. Aucun intérêt évidemment de pousser jusque là en planétaire; là et sauf besoin particulier, je reste entre 150x et 300x. Je dirais que c'est surtout le ciel qui commande et que donc ce doit être valable aussi pour un 250.

Avant hier soir, j'observais Jupiter et Saturne à 2000m d'altitude dans le Mercantour et le meilleur grossissement était de 150x pour cause de turbulence due au vent assez fort. Donc le ciel.....

 

Outre la qualité de conception et de fabrication de la table équatoriale pour dobson, la mise en station conditionne un bon suivi: alignement sur le nord et bien entendu respect de la latitude.

 

Mais je suis hors sujet car un dobson GoTo chinois n'a sans doute pas les qualités de suivi d'un GoTo Stellarcat ou Sitech et donc il est délicat d'apprécier la durée d'observation utile pour un grossissement donné.

Je dirais simplement qu'un oculaire à fort champ (Ethos voire Nagler) sera plus favorable q'un oculaire à champ étroit.

 

Michel

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