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La Structure De L'univers


Elie l'Artiste

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Selon Einstein, la force de gravité n'est qu'une conséquence de la déformation de la géométrie de l'espace.

 

Ce n'est donc pas la déformation de la géométrie de l'espace qui est une conséquence de la gravité. Ce qui crée certains problèmes lorsqu'on tente d'expliquer les structure actuelles de la distribution de la matière dans l'univers.

 

Aucune théorie actuelle ne répond à toutes les exigences d'une explication valable.

 

Je sais bien qu'officiellement, la gravitation n'est plus considérée comme une "force normale"; mais ça me semble être un concept biaisé. Il n'existe que deux possibilités:

1) La force de gravité existe.

ou bien,

2) La force de gravité n'existe pas.

 

L'entre-deux n'est pas acceptable.

 

Par exemple, on dit que :

 

On ignore par quel processus la tapisserie sidérale apparu. On suppose que c'est l'attraction progressive des neutrinos, voire de particules nouvelles et des premiers atomes qui condensa la matière, dans un ordre qui reste à élucider. Aucune théorie n'est aujourd'hui déterminante.

 

Comment peut-on parler "d'attraction progressive des neutrinos" si la force de gravité n'existe pas? Pas surprenant que l'on se perde en "suppositions imaginaires".

 

On dit également:

Finalement tout ce que l’on sait, c’est que la gravitation a joué le rôle de Grand attracteur… Aujourd’hui, pour comprendre ces théories les physiciens doivent intégrer la physique des particules élémentaires qui fait jouer un rôle de premier plan à l’inflation.

 

Encore une fois, on revient sur nos pas avant Einstein et entre en jeux cette "force de gravité qui attire"de Newton. Et d'un même élan, on parle de "faire jouer aux particules un rôle de premier plan à une inflation". Ces fameuses particules sont considérées comme de la matière et la matière est conséquente à une "accrétion d'énergie"(attraction des neutrinos), donc à cette "force de gravité". Il devient difficile de justifier une inflation dans une manifestation de "force d'attraction".

 

Les théories actuelles gardent toutes cette force d'attraction comme base de travail en laissant de côté la possibilité que cette force d'attraction n'existe pas comme l'a soupçonné Einstein. Si celui-ci a raison, ce sera long avant de trouver une explication exacte pour justifier la structure actuelle de la distribution de la matière dans l'univers. Pourrait-on trouver une autre porte de sortie?

 

Pour ce faire, il faut oublier les forces primordiales et retourner aux descriptions connues de l'origine de l'univers en ne considérant que les évènements que nous pouvons décrire. C'est à dire: reprendre depuis le début jusqu'à aujourd'hui.

 

Nous oublions que notre recherche s'est fait dans le sens contraire des évènements chronologiques. Nous avons commençé par découvrir autour de nous, c'est à dire aujourd'hui, pour ensuite graduellement découvrir de plus en plus loin, c'est à dire dans le passé.

Les premières lois de la physique furent basées sur l'état actuel des choses; déduire que ces lois étaient les mêmes au début est d'accepter que ces lois ne sont pas le résultat d'une évolution et qu'elles furent installées (par qui) à l'origine, jusqu'à ce que l'évolution de l'univers puisse leur permettre d'entrer en action. Ce n'est pas une "vision" scientifique du tout.

 

Les lois fondamentales sont nécessairement apparues (se créèrent) au moment même où l'état évolutif de l'univers le permettait. Autrement dit: l'évolution de l'univers à créé ces forces fondamentales sucessivement. Ces forces deviennent alors conséquentes de l'évolution de l'univers.

 

Il est plus logique de comprendre qu'une force primordiale ait pu se manifester de façon nuancée selon l'état évolutif de l'univers que de croire qu'elles sont là en attente de pouvoir agir. Le poisson ne se déplace pas comme le chevreuil et celui-ci ne se déplace pas comme un oiseau; ils sont conditionnés à leur environnement. Par contre, ils véhiculent tous une "force de déplacement" qui est initiale ou encore primordiale. Notons que le chevreuil et l'oiseau sont biologiquement originaire de l'eau; donc du poisson en quelque sorte. ;)

 

Est-ce que cette optique du problème peut nous permettre de nous retrouver? C'est à voir, je crois bien.

 

Amicalement

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Personnellement, je dirais que non (puisque tu postules que les lois de la physique 'd' avant' sont disjointes de celles de 'maintenant' (pour autant qu' on puisse donner un sens à ce concept anti relativiste).

 

Donc , pour te citer, le post ci-dessus :

Ce n'est pas une "vision" scientifique du tout.

 

c' est à dire que si on part de ton postulat, on s' interdit toute déduction tirée d' expériences ou d' observations (qui ont forcément lieu 'maintenant')

 

Sur le terrain philosophique , on peut toujours continuer à discuter, mais bon, avec la seule logique pure, on risque de tourner en rond ...

 

A+

--

Pascal.

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Personnellement, je dirais que non (puisque tu postules que les lois de la physique 'd' avant' sont disjointes de celles de 'maintenant' (pour autant qu' on puisse donner un sens à ce concept anti relativiste).

 

Je me demande où tu vas chercher ça? Tout ce que j'ai dit est qu'il existe une force primordiale dont l'action a évolué avec l'univers. J'ai aussi dit que tout ce que nous observons actuellement est le résultat d'une évolution; donc les lois actuelles de la physique dont tu parles sont nécessairement le résultat d'une évolution également. Elles sont donc loin d'être "disjointes".

 

 

Sur le terrain philosophique , on peut toujours continuer à discuter, mais bon, avec la seule logique pure, on risque de tourner en rond ...

 

C'est un point de vue que je peux accepter; par contre: "...on risque de ..." laisse entendre qu'il est peut-être possible de ne pas tourner en rond; tandis qu'avec cette force de gravité qui existe tout en n'existant pas, on tourne définitivement en rond. Donc, merci d'être d'accord pour essayer!

 

Donc , pour te citer, le post ci-dessus :

 

QUOTE

Ce n'est pas une "vision" scientifique du tout.

 

Je remarque que tu déplaces le sens de "pas scientifique du tout" vers autre chose que ce que je visais. Pour être plus spécifique, disons que de "croire" à la force de gravité sans aucune preuve de l'existence du graviton et d'y appuyer toute la science est très près d'un dogme de foi; donc, pas scientifique du tout.

 

Quant au terrain philosophique, tu peux t'y diriger, mais je vais opter pour les données scientifiques connues. :laughing:

 

1) Le mur de Planck est la date et l'heure(10^-43 sec ap Big bang) où l'univers, donc l'espace lui-même, était de la dimension de 10^-33 m. Cette dimension est la plus petite dimension possible et est insécable.

 

Déjà, cette donnée nous indique que l'univers de cette époque ne pouvait avoir une autre forme qu'une sphère. Par exemple, un cube avec des côtés de 10^-33 m crée deux triangles dont les hypoténuses sont plus grande que 10^-33 m. Donc, cette hypoténuse pourrait être diminuée; ce qui est impossible puisqu'on ne peut pas diminuer les côtés.

La seule forme ayant une dimension générale définie de 10^-33 m est un cercle avec un diamètre de 10^-33 m; et comme l'univers de l'époque avait trois dimensions géométriques, elle était nécessairement une sphère avec un diamètre de 10^-33 m. J'espère que ceci n'est pas de la philosophie? Je dirais que c'est de la logique pure et que nous sommes loin de tourner en rond même si on parle d'une sphère. ;)

 

Amicalement

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Message écrit par Elie l'Artiste@27/09/2005 - 03:08

J'espère que ceci n'est pas de la philosophie? J

 

Non, en effet. Ce sont des affirmations :mdr: . Au passage, ces affirmations sont issues des expériences faites avec les lois physiques "d' aujourd'hui". Dans ton modèle, rien ne prouve donc qu' elles soient compatibles avec les lois physiques "d' hier" :mdr:

 

C' est ce que je voulais dire par "tourner en rond".

 

A+

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Pascal.

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C' est ce que je voulais dire par "tourner en rond".

 

Je ne peux évidemment pas t'en empêcher. :mdr: mais disons que puisque ces "affirmations" sont, selon toi, des résultats des expériences fait avec les lois physiques "d'aujourd'hui", on peut alors déduire certaines données:

 

1) ce sont donc des "connaissances"; c'est à dire des "données scientifiques connues (dont je parlais plus haut)

 

2)Et, en réalité, ce sont des données scientifiques "déduites" logiquement d'observations actuelles (d'aujourd'hui) et non d'expériences. Les expériences se contentent de prouver l'exactitude de ces déductions. ;)

 

Ce qui réfute complètement ce que tu as dit plus haut:

c' est à dire que si on part de ton postulat, on s' interdit toute déduction tirée d' expériences ou d' observations (qui ont forcément lieu 'maintenant')

 

Maintenant tu dis:

Dans ton modèle, rien ne prouve donc qu' elles soient compatibles avec les lois physiques "d' hier"

 

Quel modèle? Je ne vois pas de modèle; je ne vois qu'une déduction logique qui semble résulter en "un fait" de l'époque. :-/

 

Quelles lois physiques "d'hier"? Tu les connais toi? Tout ce que je peux y voir pour l'instant est qu'à cette époque,(10^-43 sec ap Big bang) l'univers est une sphère ayant un diamètre de 10^-33 m. Information déduite des calculs de Planck. Je ne vois pas de lois. D'un autre côté, il est évident que les résultats obtenus pas Planck ne sont pas des lois physiques d'hier; ce ne sont même pas des lois; ce sont des "déductions" mathématiques cohérentes avec les possibilités mathématiques selon les informations déduites sur cette époque de 10^-43 sec

 

Mais tu soulèves une question très importante:

 

Qui est-ce qui établit les lois dont tu parles? Sont-elles là avant l'évènement comme cause de l'évènement, ou sont-elles simplement une perception d'aujourd'hui face a une possibilité évolutive ponctuelle de l'époque provoquée par la tendance naturelle de recherche d'équilibre par l'univers? Cette question est la plus importante actuellement car elle établit la base de l'interprétation de nos observations. Une erreur sur cette base d'interprétation nous empêchera d'arriver à une explication compréhensible.

 

Amicalement

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Message écrit par Elie l'Artiste@27/09/2005 - 17:01

Qui est-ce qui établit les lois dont tu parles? Sont-elles là avant l'évènement comme cause de l'évènement, ou sont-elles simplement une perception d'aujourd'hui face a une possibilité évolutive ponctuelle de l'époque provoquée par la tendance naturelle de recherche d'équilibre par l'univers? Cette question est la plus importante actuellement car elle établit la base de l'interprétation de nos observations. Une erreur sur cette base d'interprétation nous empêchera d'arriver à une explication compréhensible.

A mon avis (et pour compliquer encore un peu les choses :mdr: ) l'"erreur sur l'interprétation de base" consiste à oublier que les lois, qu'elles soient d'"hier" ou d'"aujourd'hui" dépendent de notre vision du monde. C'est un peu fort de déterminer que le monde est comme ci ou comme ça sous prétexte que nous le voyons ainsi... Peut-être que pour une intelligence supérieure, ou simplement différente, le concept d'émergence n'existerait pas...

cf. le science et vie de octobre qui titre à la une "le monde existe-t-il vraiment" c'est tout à fait fascinant...

 

Amicalement

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cf. le science et vie de octobre qui titre à la une "le monde existe-t-il vraiment" c'est tout à fait fascinant...

 

La question est valable, sûrement; mais aussi longtemps que j'aurai la perception d'exister, je ne me poserai pas cette question. ;)

 

Je te laisses le soin d' approfondir ce problème de poules et d' oeuf (enfin, de continuer à philosopher en boucle fermée, puisque tu ne veux pas entendre mes arguments

 

:laughing: Pour l'instant, nous n'avons qu'un oeuf qui, à 10^-43 sec ap le Big bang, avait un diamètre de 10^-33 m. Pour la poule, je laisse le sujet aux théoriciens qui se penchent sur l'ère de Planck.

 

Et, nous avons aussi, grâce à toi, la possibilité de définir deux façons de percevoir l'évolution de l'univers suite à une loi physique de la thermodynamique (la deuxième). La seconde loi thermodynamique est l'une des lois physiques universelles fondamentales. Selon cette loi, des systèmes organisés, abandonnés à eux-mêmes, deviendraient, avec le temps, de moins en moins stables et organisés. Avec cette loi, nous nous retrouvons au seuil de ce qui pourrait être considéré comme de la philosophie. Évitons d'y entrer pour ne considérer que les deux façon de percevoir cette loi:

 

1) L'univers tend vers la complexité.

2) L'univers tend vers une définition plus précise de lui-même.

 

Il est évident que ces deux façon n'ont essentiellement aucune différence car une définition plus précise de quelque chose exige l'apparition de la complexité. Malheureusement, lorsqu'on ne parvient pas à comprendre entièrement cette complexité, nous avons tendance à la considérer comme le chaos. De là à dire que l'univers tend vers le chaos devient facile. Nous devrons l'éviter tout autant que la philosophie. :rolleyes:

 

Gardons simplement en esprit que l'univers semble évoluer positivement en tendant, de façon naturelle, à se définir avec plus de précision. On pourrait également souligner que "se définir avec plus de précision" est synonyme de "développer sa potentialité". Nous verrons plus loin que puisque le quantique est "probabiliste", l'idée de potentialité suivie de probabilités et, ensuite de possibilités n'est pas éloigné de l'esprit scientifique du tout. D'ailleurs le calcul de probabilité fait exclusivement partie de la science. ;)

 

Pour s'en tenir exclusivement aux faits, disons qu'à la date de 10^-43 sec ap B.bang l'univers espace/temps est une sphère ayant un diamètre que 10^-33 m. et qu'à partir de cet instant, cet univers prend de l'expansion.

 

On nous apprend que cette sphère universelle est extrêment dense(10^94 fois celle de l’eau) et extrêmement chaude(10^32 degrés K). On nous dit également qu'elle est très énergétique (10^28eV). On ajoute que cet univers est agité de fluctuations de particules virtuelles qui apparaissent et disparaissent continuellement.

 

Et c'est là où il y a un problème:

 

Dans un univers à la limite de la distance de Planck (10^-33) il ne peut évidemment pas apparaître une particule plus petite que cette distance. Ce qui signifie que la sphère initiale se doit de prendre de l'expansion avant que n'y apparaissent des particules virtuelles.

 

Et nous avons ici une indication que la première force fondamentale de l'univers que nous puissions voir en action, n'est pas une force de gravité, mais une force d'expansion; et c'est la seule que nous puissions visualiser pour l'instant.

 

Nous avons également une autre indication importante: la première sphère universelle matérialisée à l'instant du mur de Planck est de la même dimension que les particules virtuelles qui ont ensuite provoqué les fluctuations de cet univers primordial.

 

De ce constat on ne pourra continuer d'avancer sans étudier ces particules virtuelles qui sont du domaine quantique.

 

On peut cependant ajouter, selon les données scientifiques, que l'énergie contenue dans cette sphère universelle du mur de Planck est identique à toute l'énergie qui existe actuellement dans l'univers. Donc, les fluctuations des particules virtuelles de l'époque n'auraient pas ajouté d'énergie dans l'univers.

 

Amicalement

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Voyons ces particules quantiques.

 

Évidemment, nous nous limiterons aux particules dont l'existence est confirmée pour éviter les nécessités d'inventer afin de régler les problèmes. Pour l'instant il n'y a pas de problèmes, nous sommes face à un univers de 10^-33 m possédant des caractéristiques définies, dont l'expansion.

 

Nous savons qu'il existe 12 particules fondamentales de l'univers qui se divisent en trois familles:

1ère famille:

 

Quark Top

Quark Beauté

Tau

neutrino tauique.

 

2e famille:

 

Quark Charme

Quark Étrange

Muon

Neutrino muonique

 

3e famille

 

Quark Up

Quark Down

Électron

Neutrino électronique

 

Vous remarquerez que j'ai nommé les familles des briques fondamentales selon leur intensité d'énergie décroissante. Le quark Top est le plus énergétique de tous et son existence fut prouvée dernièrement.

 

De ces trois "familles" (aujourd'hui on parle maintenant de "générations"; ce qui est plus exact), seule la troisième, celle du quark Up est parvenue à se stabiliser dans notre univers espace/matière. Toute la matière actuelle dans l'univers est formée de cette troisième famille des particules fondamentales.

 

Ce concept de "génération" des particules souligne le fait que l'énergie, la densité etc... des deux premières familles n'étaient pas compatible à l'énergie, densité etc...à l'environnement constituant l'univers au mur de Planck. Elles ne faisaient qu'apparaître et disparaître aussitôt. Et cela dura aussi longtemps que la température, la densité et l'énergie de l'univers ne se soit "diluées" suffisamment à cause de l'expansion de l'espace/temps (c'est à dire: à cause de la force primordiale d'expansion). Mais encore là, ce n'était pas suffisant pour que les quarks de la troisième famille puisse exister dans notre univers.

 

Il faut comprendre que notre univers, depuis le mur de Planck, est "supervisé" par l'électromagnétisme (qui pourrait bien être une évolution de la force d'expansion, c'est à vérifier). Et comme les quarks Up et Down possèdent une charge électrique fractionnaire, ils ne pouvaient pas exister individuellement dans notre univers electromagnétique. Le quark up possède une charge électrique de 2/3 électriquement positif, le quark down, de 1/3 électriquement négatif. Toutes les possibilités de former une unité furent tentées par les quarks Up et Down... et furent réussies:

 

Proton = (2 quark Up +2/3) + (1 quark Down -1/3) qui donne une charge électrique de 1 positif au proton.

 

Neutron = ( 1 quark Up +2/3) + (2 quarks down -1/3) qui donne une charge électrique de 0 ou neutre au neutron.

 

On sait que la charge électrique 1 négatif de l'électron équilibre celle du 1 positif du proton.

 

Ce "pattern" de positif/négatif des quarks et des atomes est le même que celui de matière/antimatière; un peu comme si un "pattern" est déjà établit au mur de Planck ou du moins,très peut longtemps après. :?:

 

De toutes façons, ce furent les seules unités électriques qui parvinrent à se stabiliser dans notre univers. Par contre, le neutron est beaucoup moins stable que le proton. Ce fut une des raisons qui permirent la production des élements fondamentaux de la chimie.

 

La Chromodynamique quantique explique le parcourt évolutif des particules fondamentales; j'entend par là, les contraintes que durent solutionner les quarks pour parvenir à ce que l'une de leur génération(la troisème) puisse exister dans notre univers.

 

J'espère que tout ceci est assez clair, sinon, nous pouvons élaborer un peu plus si vous le voulez, avant de retourner à l'instant du mur de Planck et de voir l'implication de ces générations de particules fondamentales dans cet univers primordial pour tenter de déceler cette structure de l'univers qui sera déformée peu à peu.

 

Amicalement

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Elie, je sais bien qu'on voit pas ça partout, mais selon un site qui me réfère aux unités de Planck, la longueur de Planck est 1.616 × 10^-35 mètres tandis que le temps de PLanck est de 5.391 × 10^-44 secondes. Après tout, c'est compréhensible que ce ne soit pas des nombres simples comme 0,00....01 :rolleyes: .

 

Amicalement

 

Universus

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Ouais. Je sais; mais je vais être obligé de faire les calculs moi-même pour obtenir une certitude car tout dépend où on prend l'info. :(

 

http://depire.free.fr/publique/THC/Cordes13.html

http://astrosurf.org/lombry/cosmos-inflation2.htm

http://sboisse.free.fr/science/cosmologie/paradoxes.html

 

Déjà, c'est mieux que de dire: Il y a très très longtemps... ;)

 

Amicalement

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Message écrit par Elie l'Artiste@30/09/2005 - 15:39

Ouais. Je sais; mais je vais être obligé de faire les calculs moi-même pour obtenir une certitude car tout dépend où on prend l'info. :(

 

Oui, ou aller chercher l' info plutôt du coté des sources officielles que des vulgarisateurs :

 

http://physics.nist.gov/cgi-bin/cuu/Catego...&Universal.y=15

 

Ou, mieux encore, indiquer les unités de planck en unités de planck. ça ne changera rien au problème ;)

tp = 1, lp=1, etc, etc ...

A+

--

Pascal.

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Bon! Un dernier mot sur la chromodynamique quantique.

 

En fait, ce n'est pas tellement compliqué: Comme je l'ai dit plus haut, l'accession à l'existence dans notre univers est "supervisée" par l'électromagnétisme; et l'une de ses normes est non seulement de lui montrer "patte blanche" mais d'être effectivement "blanc comme neige" sinon, les quarks sont condamnés à disparaître.

 

Ceci prouve que l'humanité ne fait que suivre l'évolution de l'univers; et souvent de loin, comme on peut le constater parmi certains membres de nos gouvernements. Malgré que le parallèle se rapproche assez puisque plusieurs disparaissent lors des élections. La seule différence est la rapidité avec laquelle les quarks inadéquats disparaissent. :oo: Il semble bien que les règles électromagnétiques "supervisent" tout autant l'humanité que l'univers. ;)

 

Revenons à nos moutons:

 

1)Chacun des quarks possède une couleur spécifique; soit bleu, vert ou rouge.

2) Les quarks se joignent en groupe de trois

3) Un groupe de trois se doit de résulter en couleur blanche.

 

Seuls les groupes de trois quarks donnant une couleur blanche sont donc acceptés pour survivre dans notre univers électromagnétique; les autres ne peuvent survivre de ce côté-ci du mur de Planck.

 

Revenons donc à cet instant du mur de Planck où l'univers espace-temps est une sphère ayant un diamètre de 10^-33 m.

Jusqu'au début de l'ère inflationnaire, on dit qu'il ne se passe pas grand chose. Ce début de l'ère inflationnaire commence à 10^-35 sec. et à ce moment-là la température de l'univers a chuté à 10^28 o K. On peut donc dire avec certitude que la sphère de l'univers à énormément augmenté de volume pour diluer la température d'un facteur d'environ 1000. Encore une fois on a la preuve que l'expansion est déjà en action avant l'ère inflationnaire.

 

On sait également qu'entre 10^-43 sec et 10^-35 sec l'univers d'alors est agité de fluctuations. Nous avons vu que ces fluctuations sont provoquées par l'apparition et la disparition de particules virtuelles à partir, évidemment, du moment où la sphère fut assez volumineuse pour permettre à une particule d'apparaître à l'intérieur du volume universel. Entre l'apparition de l'univers à 10^-43 sec et celle du quark Top, d'autres particules se présentent qu'on appelle les gluons. Ces gluons sont bi-porteurs de couleur; c'est à dire qu'ils portent une couleur et une anticouleur. Ce sont eux qui seront responsables de la couleur adoptée par les quarks. Ces gluons peuvent également produire des paires quark/antiquark, c'est à dire des mesons.

 

La preuve de l'existence du quark Top trouvée dernièrement est précieuse pour comprendre la chronologie des évènements à l'époque du mur de Planck.

 

Lorsqu'on est parvenu à créer le quark Top en laboratoire, on a déterminé qu'il se présente avec son antiparticule l'antiquark Top (donc, un meson). Les deux se transforment tout de suite en quark beauté et antibeauté(un autre meson) en émettant des "particules messagères" W.

Lorsque les "beautés" s'éloignent l'un de l'autre, ils émettent un champ de couleur qui se convertit en une autre paire quark/antiquark.(Encore un meson)

Un électron et un neutrino émergent du boson virtuel W-, et un quark up et un antiquark down(encore un meson) émergent du boson virtuel W+.

Il nous manque alors le quark down pour obtenir tous les ingrédients nécessaires à la matière. Ce quark down avec son antiquark tirera son origine des mésons (paire quark/antiquark qu'on vient de voir).

 

Résultat: un seul meson issu des gluons suffit à produire les composés de la matière ordinaire. Et comme le quark Top est le plus énergétique, il est le premier à se présenter dans l'histoire de l'univers comme particule virtuelle.

 

Voici les transformations de chacun des quarks:

 

Top = Beauté + W+

Beauté = Charme + W-

Charme = Strange (étrange) + W+

Strange = Up + W-

Up = Down + W+

Down = Up + W-

 

Les deux derniers quarks s'installent dans une situation de "tourner en rond" en s'interchangeant l'un l'autre. Les ingrédients de la matière sont dorénavant circonscrits et ne peuvent échapper à l'obligation de créer cette matière.

 

Mais revenons à la description des évènements entre 10^-43 sec et 10^-35 sec où l'univers est d'une densité et d'une énergie extraordinaire.

 

1)Nous savons que l'énergie (masse) du quark Top est de 176 GeV.

2)Nous avons vu que l'énergie de l'univers au mur de Planck était de 10^28 eV

3)Nous savons également que tous les autres quarks possèdent une énergie de plus en plus basse de la première génération à la troisième.

4)Et enfin, nous savons que l'univers est apparue comme un volume le plus petit possible à 10^-43 sec. et qu'il a dû prendre de l'expansion pour permettre aux premier quark Top d'apparaître à l'intérieur de son volume.

 

Il devient presqu'évident que l'univers apparu au mur de Planck est, en fait, la première particule espace/temps qui se soit manifestée et que les particules suivantes sont apparues de façon subséquente à l'intérieur de cette première particule.

 

Donc, la première particule fondamentale de l'espace/temps s'appelle Univers et possède une énergie de 10^28 eV, une taille de 10^-33 m, une température de 10^32 o Kelvin et sa densité est 10^94 fois celle de l'eau. De plus, ajoutons qu'il ne peut pas exister d'autres univers espace/temps/ matière que cette première particule puisque celle-ci est le seul espace tridimensionnel disponible de ce côté-ci du mur de Planck.

 

Lorsque cette particule primordiale se sera diluée par l'effet de la force d'expansion, des particules "virtuelles" feront leur apparition pour, éventuellement, parvenir à se stabiliser et exister dans cette première particule fondamentale en tant que matière.

 

C'est à l'apparition de la première particule virtuelle à l'intérieur de la particule primordiale univers que nous pouvons nous adresser au problème de la structure de l'espace et de ses déformations géographiques.

 

Amicalement

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Pour quelqu' un qui affirme que les lois de la physiques sont en évolution, je trouve que cette histoire de la Création du Monde selon Elie est très conservatrice :a:

 

Pour info, tout le scénario décrit ci-dessus se fonde sur la physique telle qu' on la connait aujourd' hui, c' est à dire jusqu' à environ 1TEV (soyons fous :rolleyes: )

 

Et là tu nous extrapoles ça jusqu' à une énergie 10^15 fois plus grande. Gonflé. On prends des paris sur le fait que le LHC et sa dizaine de TEV vont mettre cette belle histoire par terre ?

 

Amicalement,

 

--

Pascal.

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Tu es un peu difficile à suivre. :?:

 

Tu me dis maintenant "créationniste". Crois-tu que c'est intellectuellement honnête avec ce que j'ai dit ici?

 

Tu dis également:

Pour info, tout le scénario décrit ci-dessus se fonde sur la physique telle qu' on la connait aujourd' hui,

 

Je n'ai jamais promit d'inventer quoi que ce soit! J'ai même spécifié que je ne me servirais que des données scientifiques connues et prouvées. ;)

 

Tu ajoutes:

Et là tu nous extrapoles ça jusqu' à une énergie 10^15 fois plus grande. Gonflé.

 

Je ne comprends pas cette intervention. :( S'il y a une correction à faire, je serais heureux de la lire. Un TEV est égal à 10^12 electronvolts; alors combien de TEV dans un univers de 10^28 eV?

 

Et finalement:

On prends des paris sur le fait que le LHC et sa dizaine de TEV vont mettre cette belle histoire par terre ?

 

Et là je comprends encore moins; pourquoi le LHC et sa dizaine de TEV (en fait 7 TeV)mettrait par terre ce qui...

...se fonde sur la physique telle qu' on la connait aujourd' hui.

 

Tu me perds un peu. Peux-tu expliquer svp?

 

Amicalement

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De toutes facons, pour percevoir une déformation dans l'univers datant de 10^-35 sec, il suffit d'imaginer la fluctuation causée par l'intrusion d'un volume appelé "quark Top" possédant seulement une énergie de 170 GeV dans un environnement infiniment plus énergétique.

 

Le résultat est nécessairement un "trou d'énergie" qui se comble avec l'énergie environnante en le faisant disparaître.

 

Je vous laisse le temps de le conceptualiser avant de continuer la "fameuse création du Monde par Elie" selon les données de la physique telles qu'on les connait aujourd'hui. :rolleyes::laughing:

 

Amicalement

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Tu es un peu difficile à suivre.

Toi aussi ;) Je n' avais pas l' intension de t' offenser.

 

Disons que le sens de ma remarque était qu' il est difficile d' extrapoler la physique qu' on connait (celle dont les phénomènes sont de l' ordre du TEV ) à celle dont l' énergie est de 10^28/10^12 = 10^16 TEV ... Surtout que pour l' instant, chaque nouvel ordre de grandeur d' énergie des expérience a amené son lot de particules "pas prévues" ...

 

Autant je peux adhérer à ton scénario simplifié (puisque si un quark top apparait, alors on doit avoir aussi une multitude de quarks des familles moins énergétiques, dont l' apparition est plus probable) lorsqu' on tombe aux alentours de l' énergie du quark top, autant l' extrapolation à l' énergie de Planck me parait ambitieuse.

 

J' espère avoir été plus clair. Sans rancune :)

 

A+

--

Pascal.

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:laughing: Jamais de rancune! ;)

 

Je comprends très bien ton argument (maintenant) spéculant l'apparition de particules moins énergétiques avant ou, à tout le moins, simultanément au quark top qui est le plus énergétique de tous.

 

Cependant, Le cheminement évolutif des trois générations de particules fondamentales me suggère plutôt une apparition successive de ces trois générations. Et comme l'intensité énergétique de l'univers a débuté par l'intensité maximale en se diluant vers une intensité moindre,(On parle évidemment de l'ongueur d'onde) j'imagine facilement que l'apparition des particules fondamentales est directement reliée à l'état d'intensité énergétique du moment de leur apparition. (de la longueur d'onde de l'énergie universelle du moment).

 

D'ailleurs, si un meson se transforme en quark et antiquark top, que ceux-ci se transforment en quark beauté suivit de strange, charme, up et down, Les différentes particules n'apparaissent pas du tout "au même moment". :-/ Je suis d'accord qu'elles sont toutes présentes actuellement mais on parle,ici, de l'évolution de l'univers à partir de la date du mur de Planck.

 

Je comprend également qu'il soit difficile d'extrapoler à partir de l'énergie de l'ordre du TEV à celle de l'univers de 10^28 eV. Mais l'extrapolation ici n'est qu'envers la chronologie des évènements et il est indiscutable que le quark Top même s'il est 175 fois plus énergétique qu'un proton est énormément moins énergétique que 10^28 eV. et n'a pu apparaître au mur de Planck.

 

D'ailleurs la date de l'apparition des particules fondamentales quarks est à partir de 10^-35 sec lors du début de l'ère inflationnaire; définitivement plus tard que 10^-43 sec. :-/

 

Amicalement

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Et je suis entièrement d'accord avec toi, mon scénario est très simplifié.

 

J'attribue principalement cette simplification au fait que je n'ai pas encore fait entrer en action, pour l'instant, de forces fondamentales sauf la force d'expansion. J'ai bien parlé de l'électromagnétisme mais sans la qualifier de force. Pour l'instant il n'est qu'une condition pour pouvoir "survivre" dans notre univers. Condition liée à la chromodynamique quantique.

 

Revenons au mur de Planck avec son énergie de 10^28 eV. Nous savons que notre univers est plat; et comme rien n'a été ajouté à l'univers, il est plat depuis les touts débuts. Conséquemment, l'univers de l'époque du mur de Planck était également plat.

 

Nous avons vu que la force d'expansion se manifeste à partir du mur de Planck et fait augmenter l'univers d'un facteur de 1000 jusqu'à 10^-35 sec.

Nous savons également qu'un photon voyageant dans l'espace libre, le fait en ligne droite sans être dévié; et que si un photon avait pu exister avant l'ère inflationnaire, il aurait voyagé en ligne droite tout comme aujourd'hui puisqu'avant l'ère inflationnaire, il n'y avait pas de déformation spatiale dans l'univers. (Nous verrons tout de suite pourquoi.)

 

Tout ceci pour indiquer que si nous "imaginons" un vecteur de la force d'expansion, ce vecteur se dirigera en ligne droite dans le sens expansif; c'est à dire "vers l'extérieur" ou pour plus de définition appelons ce mouvement "expansion positive". Et à ce moment là, avant l'apparition d'un seul quark top, tout le volume ou l'espace de l'univers est en expansion positive.

 

Tout à coup, vers 10^-35 sec, début de l'ère inflationnaire, apparaît un meson dans cette soupe énergétique de l'univers.(Un seul suffit pour la démonstration) Un petit détail cependant: ce meson est énormément moins énergétique que le reste de l'univers en expansion positive. Pendant une infime partie d'une miliseconde, le volume du meson ressemble à un "trou énergétique" dans la soupe universelle.

 

Réaction immédiate de l'énergie universelle: elle bouche le trou et fait disparaître le volume du meson.

 

Mais que s'est-il passé autour du "trou énergétique" pour que l'univers bouche ce trou?

 

La réponse est simple: L'énergie qui se dirigeait dans le sens de l'expansion positive, a simplement changé de direction pour se précipiter dans le trou. Au lieu de continuer à se diriger "vers l'extérieur", elle adopta le sens de direction "vers l'intérieur" ou le sens d'une expansion négative. Les vecteurs de la force d'expansion changent de direction et se précipitent vers le centre du trou.

 

Et, lorsque le trou est bouché, nous nous retrouvons avec une "cicatrice" dans l'univers en expansion positive. Cette cicatrice se met alors à augmenter de volume au prorata de l'expansion universelle positive. Par contre, cette "cicatrice" est une première déformation de la géométrie de l'espace. Dans cette déformation, le sens de direction est négatif; c'est à dire vers le centre de la "cicatrice".

 

Ensuite, apparu, à l'intérieur de la "cicatrice" du meson, un quark top (et antitop)

Qui créa un autre "trou énergétique" à l'intérieur même de la "cicatrice" du meson. Le sens étant déjà en expansion négative autour de ce nouveau trou, l'expansion négative augmenta de puissance et créa une autre déformation spatiale plus prononçée à l'intérieur de cet environnement déjà déformé. On a vu plus, plus haut, l'enchaînement des désintégrations à partir du quark top jusqu'au quarks up et down qui vont créer la matière.

 

Et comme il existe six quarks qui sont issus successivement à partir du meson, on se retrouve avec sept déformations de la géométrie de l'espace imbriquées les unes dans les autres comme des poupées russes.

 

Si nous en profitons pour nous servir du concept d'horizon d'un trou noir, nous pouvons dire que chacune des déformation spatiale imbriquées les unes dans les autres possède son propre horizon de déformation. Ce qui nous permet de visualiser des horizons concentriques entre lesquels, le sens d'expansion négative (vers l'intérieur) est de plus en plus prononcé; ou si vous préférez, de plus en plus aigu ou incliné. Curieusement ces sept horizons concentriques représentent la même structure que les couches électroniques d'un atome. Et ces couches électroniques ne sont jamais plus nombreuses que sept. Je ne sais pas vraiment pourquoi je vous le fait remarquer, mais la coïncidence m'agace un peu. :-/

 

Par contre, ce qui m'agace encore plus, c'est la similitude de ce scénario avec ce que nous découvrons en astronomie. Nous avons une première déformation spatiale (connue) dont le centre est le grand attracteur. À l'intérieur de cette déformation spatiale, nous en trouvons un deuxième genre plus prononcé qui retient les super amas de galaxies qui glissent sur la première déformation en se dirigeant vers le grand attracteur. Le même cas se présente une troisième fois pour les amas de galaxies qui glissent sur la déformation des super amas, ensuite les galaxies sur celle des amas, les système solaires sur celle des galaxies et les planètes sur celle de leur soleil. Ce qui donne six déformations spatiales imbriquées les unes dans les autre. Il en manque évidemment une, mais le niveau de la déformation spatiale du grand attracteur n'est sûrement pas le premier niveau de déformation spatiale si on considère la grosseur de cette déformation versus l'univers lui-même. Certains pensent même que l'origine de l'univers serait un trou noir. Donc celui-ci serait la cause de la première déformation de l'espace. Par contre, je ne crois pas que ce soit possible si notre univers est plat. Mais s'il est "presque plat", c'est une toute autre question.

 

Curieusement, pas encore de force de gravité en cause. :s

 

Amicalement

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Lorsque j'ai dit, plus haut:

 

lorsque le trou est bouché, nous nous retrouvons avec une "cicatrice" dans l'univers en expansion positive. Cette cicatrice se met alors à augmenter de volume au prorata de l'expansion universelle positive.

 

Ce n'est peut-être pas exactement ce qui s'est déroulé. On remarque que cette "désintégration du meson" débute au tout début de l'ère inflationnaire à 10^-35 sec. Et on sait que dans toutes désintégration survient l'émission de particules. L'ère inflationnaire se termine vers 10^-32 sec.

 

Comme vous l'avez probablement remarqué, je recule le début de l'apparition des particules élémentaire à 10^-35 sec au lieu de 10^-32 sec. La raison en est simplement qu'on ne comprends pas d'où provient cette énergie "réelle" qui a provoqué l'ère inflationnaire.

Pour l'instant, elle arrive de...nulle part.

Installer l'apparition des particules élémentaire au début de l'inflation donne une explication de cette poussée inflationnaire par simplement la désintégration des particules de façon successive selon les familles. Cette poussée inflationnaire résulterait alors du fait d'émissions de nouvelles particules lors de leur transformation sans qu'il y ait augmentation d'énergie. Ce qui nous empêche d'accepter un ajout d'énergie venant de nulle part, lorsqu'on sait très bien qu'aucun ajout d'énergie ne ses déroulé depuis le mur de Planck.

 

La naissance des leptons se déroule vers 10^-12 sec et celle des hadrons vers 10^-5 sec.

 

La suite se déroulerait comme présenté officiellement. Voir:

http://www.astrofiles.net/article31.html

 

La seule différence est l'existence d'aucune autre force que celle de la force d'expansion originelle.

 

Pourquoi aucune autre force?

 

L'une des raison est la caractéristique que nous attribuons à une "force". Cette principale caractéristique est qu'une "force" offre une "résistance" à une action. La force nucléaire forte empêche les quarks de se dissocier, la force électromagnétique empêche les électrons de se dissocier des noyaux et la force de gravité empêche les planètes de partir en errance à travers l'espace. Et comme, pour moi, une force est quelque chose qui agit et non pas "réagit", ça me donne certaines difficultés.

 

Par contre une explication assez simple est possible suite à l'existence de la force d'expansion.

 

Le simple fait que le vide ne peut exister dans l'univers laisse comprendre que tout est relié et qu'une force d'expansion doit nécessairement subir une "résistance" face à liaison du "tout". La force de gravité, la force nucléaire et la force électromagnétique de ne deviennent alors qu'une conséquence de la force d'expansion; et comme cette force est en accélération, on peut alors reprendre l'opinion d'Einstein disant que:

 

Einstein assimile toutes les forces, aussi bien la gravité que les forces associées à l'accélération, à des effets de l'accélération.

 

Il ne nous reste seulement qu'à étudier ces déformations de la géométrie de l'espace, causée par les vecteurs de la force d'expansion, lorsqu'ils bouchent les "trous"; mais je vais attendre un peu et me laisser le temps de souffler. :o

 

Amicalement

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Message écrit par Elie l'Artiste@01/10/2005 - 18:53

Lorsque j'ai dit, plus haut:

Ce n'est peut-être pas exactement ce qui s'est déroulé.

euphémisme ...

 

lorsqu'on sait très bien qu'aucun ajout d'énergie ne ses déroulé depuis le mur de Planck.

 

Ah bon ? C' est une affirmation contraire à la théorie actuelle (big bang inflationniste + RG). J' aimerais bien que tu expliques d' où tu sors ça ...

 

A+

--

Pascal.

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euphémisme ...

 

Je ne vois pas ce qu'il y a de déplaisant dans une difinition plus précise d'une description d'un évènement trop général? :?:

 

Ah bon ? C' est une affirmation contraire à la théorie actuelle (big bang inflationniste + RG). J' aimerais bien que tu expliques d' où tu sors ça ...

 

Avec plaisir. ;)

 

Or, la cosmologie moderne a découvert un fait remarquable ; ces quantités initiales ont été réglées avec une précision extraordinaire, ...La précision du réglage est équivalente à celle que doit exercer un archer qui voudrait planter une flèche dans une cible d'un centimètre de côté, qui serait placée à l'autre bout de l'univers, à quinze milliards d'années-lumière.

Les limites de la connaissance en astrophysique

Bernard Williams rencontre Trinh Xuan Thuan

 

Aux débuts de l’univers, ces états de faux vide des champs scalaires mettant en relation la densité de l’énergie (la masse) et la pression (la tension) sont restés inchangés au cours de l’expansion : densité et pression sont restés constants au cours du temps.

http://astrosurf.org/lombry/cosmos-inflation3.htm

 

A cette époque, l’univers a déjà une température … sans commune mesure avec tout ce que notre pouvoir de raison pourra jamais imaginer : 1032 degrés Kelvin (0°K = -273.15°C).

Son énergie, égale à toute celle qui règne encore aujourd’hui dans tout l’univers, est de 1028eV.

http://www.astrofiles.net/article31.html

 

Amicalement

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c'est quoi, un grand attracteur?

 

La description de Jeff est tout à fait exacte. C'est un endroit dans l'espace où se dirigents une certaine quantité de super amas de galaxies composées de galaxies, dont la nôtre.

 

Au niveau de la géographie spatiale, c'est une déformation de la géométrie de l'espace sur laquelle glissent d'autres déformations spatiales de plus en plus petites qu'elle contient: super amas de galaxies contenant des amas de galaxies contenant des galaxies contenant des systèmes solaires etc...

 

Amicalement

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Donc, je vous propose d'étudier ce que sont ces "déformations de la géométrie de l'espace" dont la conséquence donne cette apparence de "force de gravité".

 

Encore une fois, nous sommes obligé de revenir à la force d'expansion de l'univers.

 

La meilleure image représentant l'expansion universelle (du moins celle que je préfère) est l'image d'une règle graduée dont les centimètres augmentent de distance pour démontrer l'expansion de l'univers.

 

Mais nous allons prendre quelques précautions au préalable:

 

1) Nous allons considérer deux règles graduées dont l'une va prendre de l'expansion et l'autre va demeurer stable. Cette dernière nous permettra de mesurer les centimètres de la règle qui prend de l'expansion.

 

2) Nous allons non seulement, considérer la longueur de la règle en expansion mais aussi, son épaisseur, puisque notre univers en expansion est un univers à trois dimensions.

 

Note: Pour ceux qui considèrent le temps comme une dimension, l'heure du message est indiqué au haut de ce message. !pomoi!

 

Donc, au départ, nous avons deux règles graduées en centimètres et les deux règles ont une épaisseur de 1 centimètre.

 

L'une d'elle se met à prendre de l'expansion et double de volume.

 

Prenons notre première règle qui est statique et mesurons l'une des graduations qui a doublé. Choisissons la sixième graduation de la règle en expansion pour la mesurer. La graduation qui déterminait au départ une longueur de 1 centimètre se révèle avoir, maintenant, d'après notre règle statique, une longueur de 2 centimètres. Évidemment toutes les autres graduations de la règles sont identiques et mesurent aussi 2 centimètres.

 

Mesurons maintenant l'épaisseur de la règle. Celle-ci s'avère également, maintenant, de deux centimètres.

 

Faisons maintenant intervenir l'apparition d'un "vide" à la place de cette sixième graduation qui mesure 2 centimètres. La matière (ou l'énergie) composant le 5e "centimètre" et celle composant le 7e centimètre se précipitent dans l'espace du 6e centimètre pour boucher le trou. Mais durant ce temps, l'expansion a continuer de se manifester et le volume de toute la règle a augmenté de 1 centimètre selon notre règle statique.

 

Reprenons les mêmes mesures:

 

Les centimètres originaux de la règle en expansions mesurent maintenant 3 centimètres sauf la 6e graduation qui a diminué de 1 centimètre et qui mesure maintenant 1 centimètre. (la direction de son "expansion" s'est inversée et est devenue négative; donc au lieu de "gagner" 1 centimètre, elle en a "perdu" 1.)

 

La règle en expansion est maintenant d'une épaisseur de 3 centimètre sauf la 6e graduation qui a perdu 1 centimètre de son épaisseur et mesure maintenant 1 centimètre d'épaisseur.

 

Si nous regardons maintenant notre règle en expansion, nous avons, devant nous, une règle dont l'épaisseur et les graduations sont identiques jusqu'à la 4e graduation. La cinquième graduation est quelque peu déformée, la sixième graduation est trois fois moins volumineuse que les quatre premières graduations, la septième est aussi déformée que la cinquième. Les graduations suivantes du reste de la règle sont identiques aux quatre premières graduations de la règle.

 

Si nous concentrons notre attention sur la sixième graduation, nous remarquons qu'elle a subit un effondrement de son volume tout simplement parce que le sens de l'expansion positive fut inversé à cause de l'apparition d'un "vide" à la place de cette 6e graduation. C'est de dire que les vecteurs de la force d'expansion des 5e, 6e, et 7e graduations se dirigent dorénavant (sont orientés) vers le centre de la sixième graduation au lieu de se diriger "vers l'extérieur", c'est à dire, dans le même sens que les autres graduations "centimétriques" (Ouf!)

 

Maintenant, si nous prenons un crayon et que nous inscrivions une ligne au centre sur le dessus, le dessous ou même sur l'épaisseur de notre règle "expansionnée", vous remarquerez que la pointe de votre crayons commence à descendre à partir de la cinquième graduation et tombe dans le "trou" géométrique spatial" de la 6e graduation. Parvenu au fond du "trou", qui se trouve au centre du volume de la 6e graduation, il vous faudra développer plus d'énergie pour sortir du "trou", remonter la déformation pour enfin parvenir à la partie non déformée de la 8e graduations de la règle. C'est le même problème que rencontre un photon qui traverse une déformation géométrique de l'espace. (Évidemment, si la déformation spatiale est totale, vous allez échapper votre crayon dans le "trou" et il n'en ressortira jamais. Attention! Si vous ne laissez pas votre crayon s'échapper, vous allez y être engouffré vous aussi; comme dans un "trou noir". :mdr: )

 

Je vous laisse le temps de visualiser cette image. :s

 

Permettez-moi également d'en profiter pour explique le terme "ponctuel" que j'emploie assez souvent (mais je ne suis évidemment pas le seul).

 

Si notre règle en expansion représente l'univers, la 6e graduation est une déformation "ponctuelle"(c'est à dire: à un endroit défini de la règle) de l'univers. La description d'une ponctualité est donc la description d'un endroit défini de l'univers. Il peut exister, évidemment, plusieurs "ponctualités" sur notre règles comme dans l'univers. Il peut même exister des "ponctualités" plus petites à l'intérieur même d'une ponctualité plus grande. C'est le cas décrit plus haut, dans le "grand attracteur" qui contient des déformations géométriques de l'espace plus petites que la sienne. ;)

 

Amicalement

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C'est d'ailleurs pourquoi, lorsqu'on étudie une "ponctualité", l'énergie à l'intérieur de cette ponctualité est différente de celle de l'extérieur de cette ponctualité. Par contre l'énergie totale de l'univers est la même aujourd'hui qu'à son origine.

Il semble bien que Lavoisier avait raison: "Rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme."

 

La différence est qu'à l'origine, l'énergie était distribuée de façon homogène et qu'aujourd'hui, à cause des "déformations géométriques de l'espace" qui se sont manifestées, l'énergie est distribuée de facon "ponctuelle" dans l'univers. Ce qui est démontré sur la photo de l'univers prise par COBE.

 

C'est aussi ce qui est la cause de l'existence de la matière puisque énergie = matière (masse) X par sa vitesse. La matière devient alors une sorte "d'accrétion d'énergie" causée par l'accumulation d'énergie dirigée vers un point précis. C'est donc l'expansion négative pontuelle de l'univers qui est responsable de l'existence de la matière.

 

Si nous visionnons le tableau général du cheminement (mouvement) évolutif de l'univers, nous obtenons au départ une singularité d'où jaillit l'énergie universelle en expansion positive et à l'autre bout du tableau, une expansion négative qui s'engouffre dans une singularité ponctuelle d'un trou noir.

 

Amicalement

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Je viens de lire un article intéressant:

 

A l'aide du collisionneur à ions lourds du laboratoire de Brookhaven, des physiciens ont réussi à créer un plasma quark-gluon, un état mystérieux de la matière qui était probablement présent dans les premiers moments de l'Univers après le Big Bang...On s'était attendu à ce que le plasma quark-gluon se comporte comme un gaz, mais les données indiquent davantage une substance se comportant comme un liquide.

 

Le plasma quark-gluon ne peut exister avant l'apparition de quarks; donc logiquemnent avant cette apparition nous obtenons un plasma gluon à partir du mur de Planck.

 

Et comme le plasma gluon se comporte comme un liquide, ce que je décrivais comme comportement de l'énergie face au "trou énergétique" causé par l'apparition d'un méson est parfaitement compatible à un liquide.

 

Amusant n'est-ce pas?

 

Il nous reste, cependant à découvrir qu'elle est la nature du "tissu de l'espace" qui est déformé. Ça, je ne le sais vraiment pas. :( Par contre, je sais qu'il existe puisqu'il est déformé. :-/

 

D'un autre côté, le concept de particule n'est pas compatible à ce "tissu" de l'espace. Une particule est nécessairemnent séparée d'une autre particule par un espace vide; et comme le vide ne peut exister dans l'univers, il faut bien que ce concept de particule disparaisse pour décrire le "non vide" dans l'univers. La nature du tissu de l'espace se doit d'être continu dans tout l'univers sans aucune séparation. Il se doit également de posséder trois dimensions comme la règle plus haut. Finalement, on se rapproche du concept de l'Ether d'avant Einstein. :(

 

Ça me gêne un peu. :ninja:

 

Amicalement

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La seule structure de l'univers qui parait évidente, est apparement un fractal, c'est à dire une structure infiniment petite qui se répète vers l'infiniment grand, ensuite l'expansion de l'univers, la taille de l'univers, sont des hypothèses encore non-vérifiées scientifiquement et contribuent à une theorie créationiste (Lemaitre), dont on pourrait se passer pour éviter des querelles qui persistent depuis que la loi de Hubble est venu chambouler inutilement les investigations cosmologiques.

 

http://astronomy.case.edu/hos/Virgo/

 

Les dernières observations de l'amas de la vierge viennent confirmer les prédictions sur les circuits de plasma intergalactique dont les formes (plumes, coccons, astres aplatis) sont engendrées par le courant de Birkeland.Les forces électromagnetiques des courants de Birkeland diminuent en fonction de l'inverse de la distance, alors que la force de la gravité décroit selon le carré de l'inverse de la distance. De plus ces forces sont capable de pousser et regrouper la matière sur de trés grande distances.

l'effet z-pinch organise le plasma comme des cables électriques, qui se repoussent quand ils sont proches et s'attirent lorsqu'ils sont loins les uns des autres et tendent à spiraler l'un autour de l'autre. Cela engendre la forme si familère des Galaxies en spirale.

Grace à ces observations l'explication qui a le plus de sens demeure alors actuellement le fait que les galaxies sont connectés électriquement.

 

http://www.thunderbolts.info/tpod/2005/arch05/00current.htm

 

On n'a absolument pas besoin de trou noir pour expliquer la structure de l'univers, mais de prendre conscience que les objets célestes ne sont pas électriquement neutres, et que la cosmologie sur le plasma permet d'expliquer et de prévoir les derniers phénomèmes observés sans modifier des hypothèses et theories qui ont déjà fait leur preuve en laboratoire.

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