Aller au contenu

La première catastrophe nucléaire


Invité Ortog

Messages recommandés

Bonjour,

 

Un petit souvenir de 77, ça fera sûrement plaisir à certains :be::

 

C'est juste de l'histoire, naturellement...

 

6182-1361958181.jpg

 

6182-1361958122.jpg

 

Un peu excessifs les dossards? :p

 

Peut-être, mais ça correspond un peu à la notion de pays suffisamment sûr pour qu’on puisse y implanter des centrales nucléaires :be:

 

Enfin, en théorie...

 

Cordialement,

Claude

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 300
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Non, ce dont il sagit, c'est de ne pas refourguer aux générations suivantes les poubelles nucléaires de notre passage sur Terre.

 

D'autres diraient qu'ils préfèrent hériter une villa avec sa poubelle plutôt qu'une masure bien nettoyée. C'est à cause de la variété des subjectivités humaines que je reste terriblement borné, en n'érigeant pas de la littérature et des envolées lyriques au rang d'argument de solidité comparable à celle de la connaissance positive. C'est une extension du concept de laïcité, extension où les croyances religieuses sont remplacées (une sorte de généralisation à toutes les idées subjectives) par tous les élans du coeur quelle qu'en soit la nature. La laïcité consiste à n'admettre que des arguments rationnels dans la gestion des affaires publiques, parce qu'ils sont seuls (avec de la chance) fédérateurs, du fait des certitudes y attachées ; tandis que les idées sentimentales, sans juger leur valeur morale, peuvent être aussi nombreuses que les individus, ce qui ne mène à rien en pays libre, et au pire, au conflit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est une extension du concept de laïcité,

 

Evoquer la laïcité! :?:

Dangereux pour la sérénité du débat.

On risque de rallumer la hargne des ayatollahs verts,

qui vont hurler qu'on les brime dans leur liberté

d’évangéliser les païens.

Ou alors, une vraie laïcité, pragmatique, celle qui se satisferait de dire:

Cause toujours mon lapin..
;)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pour ouvrir un peu le débat puisque les partisans de l'empirique (et onirique aussi :cool:) le refusent en ne voulant même pas utiliser la règle de 3 ou débattre du méta sujet sur la validité de l'approche cartésienne / rationnelle contre empirique / subjective : http://nemcee.files.wordpress.com/2011/12/2007-martin-comment-analyser-les-changements-dans-les-systc3a8mes-partisans1.pdf :be:

 

Je ne sais plus quel grand scientifique a dit qu'une théorie ne pouvait émerger qu'à la disparition de ses contradicteurs...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

pour ouvrir un peu le débat puisque les partisans de l'empirique (et onirique aussi :cool:) le refusent en ne voulant même pas utiliser la règle de 3 ou débattre du méta sujet sur la validité de l'approche cartésienne / rationnelle contre empirique / subjective : http://nemcee.files.wordpress.com/2011/12/2007-martin-comment-analyser-les-changements-dans-les-systc3a8mes-partisans1.pdf :be:

 

Je ne sais plus quel grand scientifique a dit qu'une théorie ne pouvait émerger qu'à la disparition de ses contradicteurs...

 

Me semble que c'est Einstein (pas sûr), mais la formulation que je connais:

 

La vérité ne triomphe jamais mais ses ennemis finissent toujours par mourir. :)

 

 

Edit: vérification faite ça serait Planck:

http://www.1001-votes.com/citations/citations-sur-la-science-1.html

 

 

Jarnicoton, classer en sentimentaux tous ceux qui ne considèrent pas que l'humain ne devrait se résumer qu'à une rationnalité telle que tu la définis, c'est gentil.

 

Ca aurait pu être déviants, ou antisociaux... :p

Modifié par cpeg
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Me semble que c'est Einstein (pas sûr), mais la formulation que je connais:

 

La vérité ne triomphe jamais mais ses ennemis finissent toujours par mourir. :)

 

Merci Claude,

 

Je pensais comme toi mais sans être sur et en cherchant j'ai trouvé (youpi) :

"Une théorie nouvelle ne triomphe jamais. Ce sont ses adversaires qui finissent par mourir." Max Planck :)

 

Là c'est le débat qui est au point mort...:be:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Claude,

 

Je pensais comme toi mais sans être sur et en cherchant j'ai trouvé (youpi) :

"Une théorie nouvelle ne triomphe jamais. Ce sont ses adversaires qui finissent par mourir." Max Planck :)

 

Là c'est le débat qui est au point mort...:be:

 

De quoi tu veux débattre? J'ai participé à des débats ailleurs, sur Fukushima.

 

Quand on en vient à se demander si la pollution radioactive définitive, à l'échelle de plusieurs générations, d'une zone de centaines de km carrés est admissible (pour moi c'est non, clairement, pour d'autres ça a l'air d'être oui), on est dans le rationnel, là?

 

Imagine qu'une partie de ta région, et pourquoi pas ta ville, soit une zone interdite. Impossible? Dit le aux ukrainiens et aux japonais...

 

Oui je sais, nous sommes les meilleurs plombiers du monde! Déjà que ça me parait léger comme garantie, où en serons nous dans quelques dizaines d'années?

 

Mes craintes sont irrationnelles?

 

:cry:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui je sais, nous sommes les meilleurs plombiers du monde!

 

Aujourd'hui, le plombier est souvent polonais...

 

Dans un monde ou la soustraitance et l'autocontrole font des merveilles, c'est vrai qu'on est loin d'être rassuré.

Mais là, la situation est sous controle, promis juré, c'est mathématique, on est sure de nous, on est les meilleurs au monde...

 

Adfas

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous avez gagné, les gars, je quitte la partie, je me désabonne.

Pas besoin de me casser la tête à taper sur mon clavier, ce genre

de philosophie à la beu, j'en ai plein mon panier, le samedi,

quand les gourous des collines descendent au marché..

 

Pourriez venir faire un recyclage en Cévennes, rénover votre panoplie.

Pour eux, le combat contre le nucléaire ou les éoliennes, c'est ringard.

Maintenant, leur grand croisade tendance, c'est contre le gaz de schiste,

en attendant le gaz de chiottes.

Soyez patients, ça vient...;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mes craintes sont irrationnelles?

 

:cry:

 

non c'est la suite qui m'intéresse, je suis né alors que la grande majorité des centrales était en service.

 

Donc le nucléaire est là c'est un fait, la question ne porte pas sur "c'est bien ou c'est mal" mais "que fait-on ?".

 

J'ai déjà fait mes propositions étayées et sourcées, à vous : on ferme tout, d'accord : quand ? par quoi on remplace? combien est-on prêt à payer ?

 

Là ça va devenir intéressant :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

on ferme tout, d'accord : quand ? par quoi on remplace? combien est-on prêt à payer ?

 

S'il m'est permis de m’immiscer, je dirais mauvaises questions. Il faudrait d'abord se demander, ce que l'on est on prêt à rogner sur le gâchis actuel de l'énergie et combien on va économiser. En fait comme sur n'importe quelle installation électrique il faut faire un bilan de consommation et voir ce qui n'est pas indispensable. A partir de là et seulement à partir de là, on peut regarder quelles sont les possibilités de production pour couvrir la demande.

Cordialement.

Eric

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

S'il m'est permis de m’immiscer, je dirais mauvaises questions. Il faudrait d'abord se demander, ce que l'on est on prêt à rogner sur le gâchis actuel de l'énergie et combien on va économiser. En fait comme sur n'importe quelle installation électrique il faut faire un bilan de consommation et voir ce qui n'est pas indispensable. A partir de là et seulement à partir de là, on peut regarder quelles sont les possibilités de production pour couvrir la demande.

Cordialement.

Eric

 

Rien de plus à ajouter, tu as effectivement raison : quelles hypothèses techniquement et socialement ambitieuses mais raisonnables peut-on prendre sur l'évolution de la consommation en nombre de logements (via notamment le nombre de personnes par logement et la démographie actuelle)? :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Merci pour le lien que j'ai parcouru hier, c'est effectivement en rapport.

 

Je serais prêt à suivre Jancovici quand il fait le bilan des réductions possibles de consommation d'énergie, malheureusement il garde le nucléaire, ça m'ennuie :)

 

Mais il décrit assez bien le changement de société nécessaire, qui ne nous ramène pas au temps des cavernes comme aiment à le dire certains.

 

A part ça il s'écoute un peu trop écrire, péché véniel :)

 

Et on ne lui demande pas toujours la démonstration précise que 2+2=4, alors il pourrait faire plus concis et faire un renvoi sur la dite démonstration pour les vrais spécialistes :)

 

J'ai été obligé de survoler son site en lecture rapide pour me faire une idée à peu près fiable de ses idées, justement :)

 

 

 

On aurait besoin de préparer sérieusement une transition, malheureusement je ne vois pas ce qui pourrait impulser tout ça sérieusement:

 

- l'économie libérale? Je m'esclaffe, comme disais Desproges...

- Le politique?? qui ça?? où ça?? :?:

- la technostructure ou comme vous voulez l'appeler: j'ai peur :cry:

Modifié par cpeg
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois qu'il ne faut pas confondre. Nous sommes un certain nombre à refuser ce nucléaire à 80% en France.

Nous sommes un certain nombre à dénoncer les excès et les risques du nucléaire.

 

Rien ne nous désigne pour être les "solutionneurs" du changement de mode énergétique.

 

Si l'on donnait à des chercheurs les 32 milliards d'euros dépensés pour enfouir une petite partie des poubelles du nucléaire actuel, je crois que des solutions pourraient être avancées.

 

Il y a des solutions avec les logements et les batiments administratifs à énergiie zéro, voir positive, mais il faut lutter contre le lobby EDF qui se sent déposséder.

 

Il y a des solutions avec des productions plus modestes et plus locales.

 

Je ne connais pas les solutions, elles peuvent être multiples et la diversités n'est pas un problème. Ce qui est un problème, c'est lorsque l'on m'explique justement qu'il n'y a pas d'autre solution. Lorsque l'on prétend que la solution unique c'est ceci ou cela.

Dans une dictature, c'est la norme, dans une démocratie, c'est moins acceptable.

 

Adfas

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je commence en prenant des chiffres médians des différentes sources, pour l'ordre de grandeur : sur une base de 15 millions de logements vétustes à rénover (environ 50% du parc), réaliser une baisse de 50% de la consommation sur ces logements vétustes avec une pénétration de l'électricité de 33% fait économiser environ 8% de consommation électrique (pour l'ordre de grandeur, le calcul est très grossier). Après il faut lisser ça dans le temps, sur 30 ans ça donne 500 000 par an soit, à environ 30 k€ la rénovation, 15 milliards d'€ environ à trouver par an soit au total 450 mds d'€ (je garde le chiffre pour la récap économique).

NB : le doc de l'anah de 2008 donnait 2 millions de logements très vétustes à rénover d'ici 2020, les ordres de grandeur convergent globalement. En arrondissant à la dizaine la plus proche et sauf erreur, on obtient grosso modo 10% de baisse de conso électrique.

NB2 : le scenario negawatt donne une réduction de 65% de la consommation d'énergie primaire à horizon 2050. Pour l'élec ça donne environ 20% de moins.

On a donc une première fourchette de gains en volume entre 0 (si on ne fait rien) et 20%, mon 10% plus haut est finalement médian.

 

Ensuite vient la question fondamentale pour le raisonnement : veut-on satisfaire aux ambitions sur le CO² ou non? Dans l'affirmative (on est cohérent avec le choix précédent) et encore en ordre de grandeur, il faut compenser les chauffages gaz et fioul (50% du parc pour simplifier même si c'est un peu plus) par de l'électricité. L'investissement de cette transition pèse environ 1000€ par logement hors rénovation soit 15 mds d'€. Lissé sur 30 ans c'est nettement plus raisonnable économiquement que la partie rénovation et permet de penser que 80% (par hypothèse) nécessiteront d'être compensés par de l'élec soit au total 40%).

 

Au final la fourchette de gains en volume pour la consommation électrique en prenant la médiane des 2 raisonnements donne une augmentation de 40-10=30% du volume d'électricité produit actuellement (le scenario negawatt qui est le plus extrémiste donne -50% sur 25 ans).

 

 

Merci pour le lien que j'ai parcouru hier, c'est effectivement en rapport.

 

Je serais prêt à suivre Jancovici quand il fait le bilan des réductions possibles de consommation d'énergie, malheureusement il garde le nucléaire, ça m'ennuie :)

 

Mais il décrit assez bien le changement de société nécessaire, qui ne nous ramène pas au temps des cavernes comme aiment à le dire certains.

 

A part ça il s'écoute un peu trop écrire, péché véniel :)

 

Et on ne lui demande pas toujours la démonstration précise que 2+2=4, alors il pourrait faire plus concis et faire un renvoi sur la dite démonstration pour les vrais spécialistes :)

 

J'ai été obligé de survoler son site en lecture rapide pour me faire une idée à peu près fiable de ses idées, justement :)

 

 

 

On aurait besoin de préparer sérieusement une transition, malheureusement je ne vois pas ce qui pourrait impulser tout ça sérieusement:

 

- l'économie libérale? Je m'esclaffe, comme disais Desproges...

- Le politique?? qui ça?? où ça?? :?:

- la technostructure ou comme vous voulez l'appeler: j'ai peur :cry:

 

Certes il garde le nucléaire mais, je pense, pour une bonne raison, que je partage : elles sont là et si on veut les descendre dès maintenant toutes rapidement (disons 15 ans) il faut être prêt à accepter une électricité 3x plus chère (sans compter les mesures d'isolation supra...).

 

Dès lors je doute très fortement d'une sortie rapide du nucléaire, principalement du fait de l'accessibilité sociale très limitée d'une telle mesure du fait de son coût, sans parler de la reconversion professionnelle de centaines de milliers de personnes, il n'y a qu'à voir les difficultés dans les PME/PMI, sur toute une filière c'est un challenge illusoire à mon sens sur une durée courte.

 

La mesure la plus équilibrée consisterait à maintenir les centrales jusqu'au bout du bout (60 ans soit de 2030 à 2050 environ) en réalisant les travaux de consolidation post fukushima nécessaires (environ 10€/MWh supplémentaires sur les 60€/MWh environ aujourd'hui, ce qui reste encore moins que l'EPR et toutes les autres ENR).

 

Ensuite on lance les ENR dès maintenant pour que les filières industrielles soient matures dès 2030 et on peut envisager la transition présentée en début de mon post avec une relative sérénité (sans parler des véhicules électriques, de la consommation des usages nouveaux tels les NTIC, etc...).

 

Tu te demandes qui pourra décider ? le raisonnement ci-dessus montre trivialement (et humblement) que les acteurs ne seront pas d'un seul type et que la décision ne sera sans doute pas le résultat d'une équation linéaire du premier ordre : les propriétaires coté rénovation, les entrepreneurs coté nouvelles filières et existantes, les politiques pour les décrets d'application (réglementation thermique, fiscalité, programmation pluri-annuelle d'investissements, etc...), les salariés du domaine et tous les foyers consommateurs d'énergie coté social, etc...

 

D'ailleurs, si tu lis le rapport ministériel (ça ne brule pas les mains :be:) tu verras que la flopée d'experts a eu du mal à réaliser une synthèse des scenario existants, lui s'est contenté de rédiger son blog petit à petit et c'est devenu une référence en la matière. Le raisonnement de Jancovici est sans doute trop approximatif mais il a le mérite de mettre des chiffres sur un sujet éminemment complexe.

 

:)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois qu'il ne faut pas confondre. Nous sommes un certain nombre à refuser ce nucléaire à 80% en France.

Nous sommes un certain nombre à dénoncer les excès et les risques du nucléaire.

 

Rien ne nous désigne pour être les "solutionneurs" du changement de mode énergétique.

 

Si l'on donnait à des chercheurs les 32 milliards d'euros dépensés pour enfouir une petite partie des poubelles du nucléaire actuel, je crois que des solutions pourraient être avancées.

 

Il y a des solutions avec les logements et les batiments administratifs à énergiie zéro, voir positive, mais il faut lutter contre le lobby EDF qui se sent déposséder.

 

Il y a des solutions avec des productions plus modestes et plus locales.

 

Je ne connais pas les solutions, elles peuvent être multiples et la diversités n'est pas un problème. Ce qui est un problème, c'est lorsque l'on m'explique justement qu'il n'y a pas d'autre solution. Lorsque l'on prétend que la solution unique c'est ceci ou cela.

Dans une dictature, c'est la norme, dans une démocratie, c'est moins acceptable.

 

Adfas

 

Si tu n'acceptes pas qu'il y ait un optimum à ce problème c'est effectivement voué à l'échec d'avance.

 

Pour l'isolation j'ai chiffré ça dans mon post précédent.

 

Pour les moyens de production décentralisés, outre l'augmentation du coût de production (et pas forcément les gains en CO²) d'environ 50% (sans compter l’investissement initial de plusieurs centaines de mds d'€) il faut aussi compter sur la nécessité de renforcer les réseaux électriques (150 Mds d'euros nécessaires environ pour une solution maintenant le nucléaire à une part de qq dizaine de %). Au total ça couterait 2 à 3 fois plus cher (voir les liens de mes posts précédents, notamment le site de Jancovici dont nous parlons avec Claude).

 

Bref, il y a des solutions parait-il (et j'en reconnais nombre d'entre elles), sommes nous prêts à les assumer toutes dans toutes leurs dimensions et jusqu'à quel point?

 

Je suis sur que non et ça va être simple de le prouver, soyons direct, sur ce qui touche tout un chacun, le porte monnaie : quelle augmentation du prix de l'électricité considérerais-tu comme ambitieuse et raisonnable pour cette transition énergétique(en %)? :)

Modifié par Poussin38
reformulation
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Encore qu'elle ne me soit pas adressée, je peux répondre pour mon compte à ta dernière question : vu mon faible chauffage et le coût d'une réfection de l'isolation au prix avancé ; vu ce qu'il me reste à vivre et le fait que mon petit capital est plus rentable pour moi en voyages, vins, loisirs et DdPV qu'immobilisé en isolation pour un temps de retour sept ou huit fois supérieur à mon espérance de vie... Je peux supporter un triplement de l'électricité dont je me chauffe. (sérieux : grande baraque + 1 seule pièce chauffée = temps de retour colossal).

Modifié par jarnicoton
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis sur que non et ça va être simple de le prouver, soyons direct, sur ce qui touche tout un chacun, le porte monnaie : quelle augmentation du prix de l'électricité considérerais-tu comme ambitieuse et raisonnable pour cette transition énergétique(en %)? :)

 

Payer l'energie a son juste prix... Il y a des précédents dans l'histoire...

 

Prix de l'essence en 1972 :20 cm d'euro (conversion faite) le litre

Prix aujourd'hui : 1,50 € le litre.

 

Même si il y a de l'inflation, je n'ai pas l'impression qu'on roule moins qu'en 1972 ;)

 

On peut donc estimer que payer le juste prix pour l'énergie n'est pas une chose impossible.

 

Le coût n'est pas réellement un problème. Pas plus que celui du pétrole n'a impacté l'explosion du marché de l'automobile.

 

Adfas

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://france-inflation.com/inflation-depuis-1901.php

 

Prix 2013 / prix 1972 = 6,24 (2546 / 408)

Soit le litre d'essence à 0,2 x 6,24 = 1,25 euro.

Différence modérée.

 

Il y a aussi l'inflation en km parcourus. Combien faisait-on de km en 1972 ?

Combien aujourd'hui ?

 

Combien de voitures en 1972 ?

Combien aujourd'hui ?

 

Tiens, exemple récent : Combien faisait de km une tonne de viande avant de finir dans ton assiettes ?

Combien en fait-elle aujourd'hui ?

 

La société s'est bien adapter à l'impact du prix de l'énergie sur route (qui est un peu dans tous les produits qu'on consomme. )

Par exemple, la consommation d'un moteur de 1972 n'est pas celle d'un moteur de 2013. Sous la pression du coût de l'énergie, des solutions ont été trouvées.

Je pense qu'en faisant payer le coût réel de l'énergie, des solutions de modération de la consommation seront trouvés.

 

Tant que ce prix sera sous estimé, l'effort d'adaptabilité de la société sera repoussé. Si demain, les pays producteurs d'uranium faisaient un choc comme l'OPEP en à fait plusieurs avec le pétrole, alors l'effort serait inévitable.

Adaptons notre société avant. Consommer pour le plaisir de consommer n'a aucun intérêt.

 

Adfas

Modifié par Adfas
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après avoir consacré suffisamment de temps comme ça dans ce fil à dire que l'intransigeance antinucléaire repose largement sur les ressorts qui sont par ailleurs ceux de la création littéraire (et ne m'attendant pas à le voir approuver, évidemment), je me mets à mon tour aux arguments spécieux.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ce genre

de philosophie à la beu, j'en ai plein mon panier, le samedi,

quand les gourous des collines descendent au marché..

 

Pourriez venir faire un recyclage en Cévennes, rénover votre panoplie.

Pour eux, le combat contre le nucléaire ou les éoliennes, c'est ringard.

Maintenant, leur grand croisade tendance, c'est contre le gaz de schiste,

en attendant le gaz de chiottes.

Soyez patients, ça vient...;)

 

Il y a ça, aussi...

 

http://orpailleur.free.fr/orcevennes.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas de souci, Areva veille et travaille :

 

http://www.hctisn.fr/IMG/pdf/6_areva_plan_action_sites_miniers_cleEA1BB0.pdf

 

Voir page 17 ; j'habite dans la zone 23B. Il y a trois ans un hélico est venu nous saouler en effectuant un quadrillage dosimétrique serré. Des mesures sont prises. Lesquelles ? Je ne sais trop, et puis m'en fiche. Tout de même j'ai fait mesurer au scintillateur par un ami ingénieur et constructeur d'instruments de physique, l'activité entre mes murs de granit. Le radon monte de la cave et tombe (222 de masse atomique, c'est lourd !) du grenier. Le résultat est qu'on prend 50 microrems/heure, ce qui est assez élevé. Quand ça me fait trop peur je me calme en en grillant une ; une clope vaut quinze jours de radiations (au pif ; je n'ai pas calculé).

 

Il y a cent mètres derrière chez moi un étang qui est un ancien filon d'uranium épuisé et rempli d'eau. J'aime y pêcher la nuit pour la poésie de la scène. Dans le noir, une douce lueur vert pâle nimbe la surface des eaux en formant au-dessus un halo haut de deux à trois mètres à travers lequel ma barque glisse dans l'irréel. On n'imagine pas plus poétique ; c'est un spectacle créé de main d'homme, et dont la nature serait bien impuissante à donner l'égal. Je pêche juste pour le sport : je ne mange jamais le poisson. Poisson n'est d'ailleurs pas le mot ; ce sont des formes inconnues intermédiaires entre la méduse et le batracien. Je me fais au retour un bon café dans une casserole qui étonne toujours les visiteurs : l'eau y chauffe économiquement sans qu'on ait besoin de la poser sur le gaz ; c'est une casserole avec un fond en uranium, un gadget publicitaire offert par EDF (1). Sur ce je vous laisse pour ma visite à l'institut spécialisé où un personnel dévoué prend soin de mon fils qu'il faut voir, le galopin, courir en sautant d'une jambe sur les deux autres et me sourire de toutes ses bouches ! N'est-ce pas que les enfants sont notre joie ?

 

 

(1) ce n'est pas vrai, hein ; il y aurait toujours des c... pour le croire.

Modifié par jarnicoton
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Payer l'energie a son juste prix... Il y a des précédents dans l'histoire...

 

Prix de l'essence en 1972 :20 cm d'euro (conversion faite) le litre

Prix aujourd'hui : 1,50 € le litre.

 

Même si il y a de l'inflation, je n'ai pas l'impression qu'on roule moins qu'en 1972 ;)

 

On peut donc estimer que payer le juste prix pour l'énergie n'est pas une chose impossible.

 

Le coût n'est pas réellement un problème. Pas plus que celui du pétrole n'a impacté l'explosion du marché de l'automobile.

 

Adfas

 

Ta comparaison se fait sur 40 ans, si tu ramène ça sur 10 ou 15 ans, je pense que tu n'auras pas la même réaction (et le triplement du coût a été calculé sans tenir compte de l'inflation qui en période de croissance nulle, a de bonne chance de ne pas l'être elle...).

 

Tu ne réponds pas à ma question : es-tu prêt à payer 3 fois le prix actuel de ton électricité d'ici 15 ans (le temps de déployer toutes les décisions techniques ad hoc) ?

 

Remarque, si tu prends l'exemple ci dessus pour réponse, le lissage sur 40 ans correspond à ce que je propose : maintiens des centrales actuelles jusqu'au palier 60 ans puis fermeture en biseau du parc, ça nous mène dans ces eaux là (2040-2050). On est donc d'accord, faut pas fermer tout de suite :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On est donc d'accord, faut pas fermer tout de suite :)

 

Non, personne ne fermera tout, tout de suite.

 

Le problème est qu'on en construit d'autres (et très couteuses).

 

L'idée écolo de voitures électriques est aussi une menace pour faire perdurer le nucléaire au dela du raisonnable. Comment charger des millions de batteries ?

Ce serait faire la même erreur que dans les années 70 avec le tout électrique.

 

Tiens à ce propos, j'aime bien l'idée de Peugeot : remplacer l'hybride diesel/electrique par une autre hybridation.

http://www.lepoint.fr/auto-addict/innovations/peugeot-invente-l-hybride-a-air-comprime-22-01-2013-1618925_652.php

 

Si on peut éviter de retourner des milliards de m² de terre pour récupérer des terres rares indispensables aux batteries, ce sera déjà ça...

 

Certains pensent qu'il n'y a pas de solutions, moi, je crois en la science et la technique, je pense au contraire qu'il y a énormément de voies à explorer.

Ne nous enfermons pas dans une technologie qui nous cache les autres voies.

 

J'ai regardé un reportage sur le biogaz en suede, fabriqué avec les dêchets alimentaires, les excrèments, les dêchets de jardinage, les produits périmés.

Ils ont une sacré avance sur nous

http://www.lepoint.fr/auto-addict/actualites/la-suede-accelere-dans-le-biogaz-carburant-18-09-2012-1507492_683.php

 

bref, il y a du travail pour ceux qui veulent innover... Faut juste pouvoir lutter contre les idées reçues et les lobbys (pétroliers ou nucléaires par exemple)

 

Adfas

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.