[sondage]Comment trouvez vous un objet dans le ciel profond

Amis de l'astronomie bonsoir !

J'aimerais savoir comment la plupart d'entre vous trouve les objets du ciel profond.

Jusqu'à présent en centre ville, j'ai imputé ma cécité du ciel profond à la pollution. Mais ce weekend, enfin, on ouvre la maison de campagne. Et là, déception : pas l'ombre d'une galaxie ou d'une nébuleuse. J'ai pour le moment testé Andromède, qui a la réputation d'être visible à l’œil nu. Mais là, rien du tout.

Peut être que mon ciel n'est pas encore assez noir, pour espérer apercevoir l'ombre d'une galaxie.

Je soupçonne certain (notamment parmi les astrophotographes) d'avoir recours à un système GOTO;)

Avant d'investir dans un tel équipement (le prix du télescope actuel) j'aimerais connaitre la tendance générale pour trouver les objets du ciel profond.

Hello,

Une carte et de la patience... Ces objets sont très peu lumineux et peuvent passer inaperçu si on ne sait pas à quoi s'attendre. Avec un 150 mm, à la campagne, tous les objets du catalogue de Messier sont visibles.

Commence avec des jumelles, c'est assez facile de repérer M33 galaxie d'Andromède, le doublet M81 et M82. Tu trouveras sur la toile qu'il existe plein d'objets visibles à la paire de jumelle.

Philippe

Bonjour

Même avec ton 150 tu devrais chopper quelques galaxies dans la vierge.

Essaie l' aiguille dans la chevelure pour voir. NGC 4565. Je pense que c 'est

jouable. Comme dit plus haut , une petite carte .

JM

Habitant dans un lieu préservé (où je vois les constellations sans forcer), je pointe aux cartes ou au smartphone

si j'étais dans une ville j'utiliserais le goto...heu...j'en sortirais!!

Dans un bon ciel, Andromède est très bien visible à l’œil nu comme une petite tâche floue, mais je crois que c'est trop tard actuellement pour la voir ! Si encore visible, très basse sur l'horizon en début de nuit ! C'est une galaxie pour l'automne-hiver plutôt.

Salut,

A l'ancienne.

Pocket Sky Atlas, jamais en panne de batterie ou de réseau, et lampe rouge.

Ce qui est délicat au début c'est de faire le lien entre la carte et l'image inversée et retournée à l'oculaire.

Pour t'y entrainer, tu peux sélectionner un champ assez riche autour d'une étoile brillante, autour d'Alpha de Persée par exemple, et comparer la vision carte/oculaire pour t'orienter.

La grande galaxie d'Andromède M31 va déborder largement du champ de 1,7° offert par ton 25mm, c'est donc facile de la rater.

Parmi les galaxies faciles, M51 ne devrait pas te poser de problème, si tu ne parviens malgré tout pas à la voir il y a un problème avec ton ciel.

Il est vrai que s'exercer avec une paire de jumelle supprime la contrainte image inversée et rend le repérage plus intuitif, c'est un bon entraînement.

Moi, a la moderne ... avec la raquette de mon GOTO ...

Moi ... avec la raquette de mon GOTO ...

Idem

Idem

Et si vous êtes un moment sur un scope sans Goto, vous faites comment ? Vous restez les bras ballants et vous n'observez rien du CP ?

Personnellement je me sers de Skysafari, et de Stellarium à la maison, soit pour préparer une liste d'objets, soit pour chercher à la volée sur le terrain.

Ensuite je procède au saut d'étoiles, et/ou à une petite triangulation, ou à un alignement, à partir d'étoiles me servant de repères, rien de sorcier.

Pour les objets particulièrement difficiles, je peux passer un peu de temps, mais la satisfaction d'avoir trouvé est d'autant plus grande.

Avec le mode manuel, avec l'expérience, on finit par mémoriser les emplacements, et la « tête », des objets difficiles, ce qui fait qu'au fur et à mesure on va de plus en plus vite, c'est donc juste une question de pratique, et on sait ainsi bien se servir d'une carte, on lève beaucoup les yeux au ciel par rapport au gotoïstes je trouve, se contentant de passer de la raquette à l'oculaire.

Le goto pour moi est une aide efficace pour trouvé un objet et il me permet aussi de découvrir et d'apprendre doucement le ciel après je conçois que le faite de trouver un objet manuellement doit apporter un tout autre plaisir mais bon je partage mon expérience il n'est pas improbable que je passe un jour par ces étapes.

A+

Pointage aux cartes ou au goto.

Lieu d'observation : mon jardin à 1 km d'un village (altitude 825 m) sans pollution lumineuse.

Pour te "faire la main" : http://www.lasam.ca/messier/catalogue.html

Amis de l'astronomie bonsoir !

J'aimerais savoir comment la plupart d'entre vous trouve les objets du ciel profond.

Jusqu'à présent en centre ville, j'ai imputé ma cécité du ciel profond à la pollution. Mais ce weekend, enfin, on ouvre la maison de campagne. Et là, déception : pas l'ombre d'une galaxie ou d'une nébuleuse. J'ai pour le moment testé Andromède, qui a la réputation d'être visible à l’œil nu. Mais là, rien du tout.

Peut être que mon ciel n'est pas encore assez noir, pour espérer apercevoir l'ombre d'une galaxie.

Je soupçonne certain (notamment parmi les astrophotographes) d'avoir recours à un système GOTO;)

Avant d'investir dans un tel équipement (le prix du télescope actuel) j'aimerais connaitre la tendance générale pour trouver les objets du ciel profond.

Bonjour, à partir d'un certain niveau de pratique et de moyens financiers (encore que ...), l'outil souverain est l'astrométrie qui va comparer ce que tu récupères sur un cliché avec ce qui existe dans le ciel et dire où pointe ton télescope.

J'aimerais savoir comment la plupart d'entre vous trouve les objets du ciel profond.

Bonjour ,

J'avoue , avec difficulté ! Et si j'avais su , j'aurais pris un Goto .

Ce n'est pas tant la recherche sur carte qui me pose problème mais plutôt , portant des lunettes , de les avoir sur le nez pour lire la carte et de les enlever pour aller à l'oculaire ( je ne m'habitue pas à placer mon oeil avec les lunettes ) . Au bout d'un moment c'est bien c.... , fastidieux .

Je tempère un peu mon propos .

J'aime chercher avec des cartes , mais c'est vrai que je craque parfois un peu avec ces bésicles ...

Il manque plusieurs choix :

- au push to

- au pif

- c'est pas moi qui cherche mais quelqu'un d'autre

Et nota :

Je suis en admiration pour ceux qui trouvent les objets en manuel.

Pour reprendre la question de notre ami, il n'y a pas vraiment de « tendance générale » car tout dépend du mode d'observation.

En mode manuel c'est le saut d'étoiles, la triangulation, l'alignement, le calcul de distances, par rapport à des étoiles repères, comme je disais, avec l'aide des cartes traditionnelles (PSA, ou Atlas 2000), ou d'un planétarium sur smartphone ou tablette.

L'accessoire de repérage peut être le chercheur optique traditionnel, ou le viseur/pointeur : point rouge ou vert, Telrad, ou Quickfinder, ou laser pointeur.

On dispose un oculaire offrant pas trop de Grossissement pour repérer l'objet dans le cas d'objet peu lumineux, petits, puis on monte le G.

Le mode Pushto ou Goto s'affranchit de toute recherche, on peut même ne rien connaître de la zone d'observation, certains ayant débuté avec un système d'assistance ne lèvent même pas les yeux au ciel, j'en connais.

D'autres ont déjà de l'expérience, ou bien prennent la peine de connaître ces zones, fort heureusement, ou même passent du mode assisté au mode manuel, bien souvent plus rapide, surtout avec les objets connus.

Et nota :

Je suis en admiration pour ceux qui trouvent les objets en manuel.

On trouve même des objets non répertoriés dans la base de données du Goto/Pushto !

Question d'habitude, parce que dans les 9/10èmes des cas, on retourne sur les mêmes objets, on finit donc par se souvenir grosso modo des emplacements, rien d'extraordinaire.

Évidemment, si on n'observe jamais en manuel, on ne risque pas d'apprendre, c'est comme tout !

Il m'a fallu un an pour commencer à me débrouiller, après à présent 4 ans de pratique, ce n'est plus du tout un souci, même s'il m'arrive de galérer sur un objet de temps en temps, mais c'est pour moi la règle du jeu.

Il manque plusieurs choix :

- au push to

- au pif

- c'est pas moi qui cherche mais quelqu'un d'autre

La méthode "à peu près par là" marche très souvent aussi en mode flemme mais elle découle un peu de la méthode de pointage par cartes

La méthode "de mémoire" n'est pas infaillible mais marche assez pour les objets qui nous ont suffisamment marqués pour être allé leur rendre visite plusieurs fois

avec Goto, GPS et Wifi... J´aime les nouvelles technologies et en plus j´assume

beau ciel a tous

Bonjour ,

 

J'avoue , avec difficulté ! Et si j'avais su , j'aurais pris un Goto .

Ce n'est pas tant la recherche sur carte qui me pose problème mais plutôt , portant des lunettes , de les avoir sur le nez pour lire la carte et de les enlever pour aller à l'oculaire ( je ne m'habitue pas à placer mon oeil avec les lunettes ) . Au bout d'un moment c'est bien c.... , fastidieux .

D'où l'utilité d'avoir des cailloux offrant un bon dégagement de 20mm, on voit suffisamment bien avec les lunettes !

Ensuite, pour l'observation précise et détaillée j'ôte mes lunettes.

D'où l'utilité d'avoir des cailloux offrant un bon dégagement de 20mm, on voit suffisamment bien avec les lunettes !

 

Ensuite, pour l'observation précise et détaillée j'ôte mes lunettes.

Il était pas question que tu revendes tes Delos il y a un p'tit moment , toi ?

Toutafé, c'est comme tout ça s'apprend!

Et le tout premier exercice, c'est de repérer les objets qui sont déjà visibles à l'oeil nu.

Rien que pour l'hémisphère nord il y en a pas mal sous un ciel bon à correct avec une vision nocturne.

M45, M44, M42, M33, M31, M3, M13, M35, le Double Amas, Mel 111, Mel 25...

Nous voilà capable de pointer une dizaine de cibles sans aucune aide.

La méthode est la même qu'en manuel derrière le chercheur ou l'oculaire, on chemine depuis une étoile brillante, on peut utiliser la vision décalée.

Ajoutons maintenant les cibles visibles dans une petite paire de jumelles ou un chercheur.

A la louche pour prendre large et pour le seul hémisphère nord disons une grosse cinquantaine, en incluant celles visibles à l'oeil nu si le ciel est trop clair.

Une fois qu'on a fait tout ça alors on peut préférer le Go-to pour aller traquer les cibles plus difficiles.

Ou alors s'en passer pour toujours grâce à l'habileté qu'on aura acquise dans la recherche d'objets avec cet apprentissage.

Mais je reste convaincu que lorsqu'on débute, il y a largement de quoi faire sans pointage automatique. A moins d'observer sous une soupe de sodium où il est impossible de se repérer au-delà de la 2e magnitude, mais là le ciel profond sera de toute façon décevant.

Maintenant je comprends que le Go-to a ses adeptes, avec des côtés pratiques (c'est vrai que des fois ça fait mal aux yeux de passer sans cesse de la carte à l'oculaire), perso je m'en suis toujours passé, par nécessité au début (budget) puis par goût ensuite. Mais c'est des préférences personnelles.

avec Goto, GPS et Wifi... J´aime les nouvelles technologies et en plus j´assume

beau ciel a tous

Moi aussi, j'adore les nouvelles technologies, mais à condition de ne pas en dépendre.

J'ai déjà observé au Goto plusieurs soirées, je perds le plaisir de chercher, je m'ennuie presque, et je me sens comme un couillon assisté.

Surtout que franchement ce n'est pas difficile de trouver, mais bon, chacun fait comme il veut...

Sinon, sans assistant, tu fais comment pour chercher ? Parce que c'est la question de départ.

Personnellement je me sers de Skysafari, et de Stellarium à la maison, soit pour préparer une liste d'objets, soit pour chercher à la volée sur le terrain.

Ensuite je procède au saut d'étoiles, et/ou à une petite triangulation, ou à un alignement, à partir d'étoiles me servant de repères, rien de sorcier.

 

Pour les objets particulièrement difficiles, je peux passer un peu de temps, mais la satisfaction d'avoir trouvé est d'autant plus grande.

 

Avec le mode manuel, avec l'expérience, on finit par mémoriser les emplacements, et la « tête », des objets difficiles, ce qui fait qu'au fur et à mesure on va de plus en plus vite, c'est donc juste une question de pratique, et on sait ainsi bien se servir d'une carte, on lève beaucoup les yeux au ciel par rapport au gotoïstes je trouve, se contentant de passer de la raquette à l'oculaire.

La même, avec un Dobson c'est la meilleure chose à faire. Si vraiment c'est compliquée, je sors l'Atlas Sky Pocket avec la lampe rouge sur le site, mais la plupart du temps repérer la constellation où se situe l'objet sur Stellarium, se répéter mentalement le "chemin" à effectuer et "tâtonner" dans la zone de l'objet suffit

Généralement, quand on galère 30min sur un objet particulier, on le trouve beaucoup plus rapidement les fois suivantes.

Mais ce weekend, enfin, on ouvre la maison de campagne. Et là, déception : pas l'ombre d'une galaxie ou d'une nébuleuse. J'ai pour le moment testé Andromède, qui a la réputation d'être visible à l’œil nu. Mais là, rien du tout.

Ce n'est pas normal. Le ciel était-il vraiment dégagé ? Il n'y avait pas des nuages d'altitude, par hasard ? Je t'encourage à essayer d'estimer un ordre de grandeur de la magnitude limite. Par exemple tu peux compter les étoiles de la Petite Ourse. Au printemps, je compte les étoile de l'amas Coma, c'est précis car elles sont nombreuses entre les magnitudes 5 et 6. Si tu ne vois pas l'amas Coma à l'œil nu, c'est que le ciel est médiocre, ou qu'il y a de la pollution lumineuse (si tu habites dans un petit village à proximité d'une ville, la ville va tout gâcher), ou que tes yeux ne sont pas encore habitués à l'obscurité.

Au fait, n'y avait-il pas la Lune ? (Ce week-end elle se levait un peu avant minuit, je crois.)

Avant d'investir dans un tel équipement (le prix du télescope actuel) j'aimerais connaitre la tendance générale pour trouver les objets du ciel profond.

Ce n'est pas une question de mode, mais de choix personnel. Tu ne dois surtout pas choisir en fonction des résultats du sondage. (Cela dit ce sondage est intéressant.)

Pour ma part j'utilise uniquement le pointage manuel à l'aide de cartes. Lorsque j'étais débutant, au début je n'y arrivais pas. Mais j'ai été méthodique (en lisant ce forum, j'ai été surpris de constater à quel point les gens ne sont pas méthodiques, je crois que c'est la principale difficulté : quand on n'y arrive pas, on doit commencer par comprendre le problème avant d'essayer de le résoudre, et surtout ne pas céder à la bête tentation d'acheter un accessoire). Au bout d'un an je savais pointer n'importe quoi pourvu que j'aie une bonne carte. Depuis, je n'ai jamais eu de souci de pointage, et je sais pointer rapidement des objets. N'empêche, il m'a fallu une année complète pour maîtriser la technique, et une année où j'observais souvent. Je comprends parfaitement l'intérêt des dispositifs de pointage automatique pour tous ceux qui n'ont pas le goût ou le temps de cet apprentissage. À toi de voir si tu as ce goût ou ce temps.

(En voiture, tu utilises un GPS ou la carte routière ? Moi la carte routière, et à mon avis ce n'est pas étonnant. Aimes-tu apprendre à repérer les constellations ? Est-ce que chercher où se trouve λ Persei est pour toi une corvée ou un plaisir ? Les réponses à ces questions peuvent être des indices.)

Il était pas question que tu revendes tes Delos il y a un p'tit moment , toi ?

Un peu de suspense, ça entretient la flamme !

Avec l'expérience, le PSA me suffit pour repérer pratiquement n'importe quel objet visible même en vision oblique légère à la lunette, en manuel sur la monture AZ4, en quelques secondes.

Pour des objets plus faibles ou extrêmes, il faut compléter avec les cartes de champ des Splendeurs du Ciel profond, ou avec un atlas plus détaillé (IDSA par exemple).

Je parviens ainsi à savoir rapidement les caractéristiques de l'objet au niveau de sa forme et luminosité, si ce sera un objet facile ou pas, ce que l'on peut en espérer, etc ...

Pour répondre à un questionnement du début, of course que NGC4565 est accessible à un 150, elle l'est à bien moins ...Après faut pas en attendre du détail

Au bout d'un an je savais pointer n'importe quoi pourvu que j'aie une bonne carte. Depuis' date=' je n'ai jamais eu de souci de pointage, et je sais pointer rapidement des objets. N'empêche, il m'a fallu une année complète pour maîtriser la technique, et une année où j'observais souvent. Je comprends parfaitement l'intérêt des dispositifs de pointage automatique pour tous ceux qui n'ont pas le goût ou le temps de cet apprentissage. À toi de voir si tu as ce goût ou ce temps.

 

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Idem, une année de pratique assez intensive, et puis bon, je trouvais tout, ou quasiment, et je n'ai rien d'un surdoué, ni ne suis quelqu'un de particulièrement patient.

Mais ceux qui observent (très) peu souvent auront intérêt de passer au Goto, ou au Pushto, c'est clair.

 

De plus, observer au sein d'un club, d'un groupe d'astrams chevronnés, aide beaucoup aussi, à condition qu'il y ait du mode manuel aussi, bien entendu...

 

Ce qui m'amuse, c'est le recours à l'assistant systématique, y compris pour les objets si faciles à trouver comme M 13, Andromède, M 42, Jupiter, pourquoi pas la Lune...

Bonjour,

En tant que debutant sans goto, je me contente d'un ou deux objet sur une ou plusieurs séances. Quand j'ai le temps de bien preparer, je fait des petits schema au calque sur atlas afin de tenter mon propre cheminement et je consulte des site avec des dessin réalisé avec un diamètre équivalent au mien pour savoir ce que je vais voir.

Des fois je ne trouve pas et du coup, je retourne sur ceux faciles ou des plus durs que j'ai deja observé (ils ne sont pas nombreux ) et que je retrouve assez aisément.

Par contre quand je trouve la tachouille grise, c'est la fête du slip.

Je ne suis pas sur de pouvoir supporter la dose d'adrenaline si, grace au goto, je peux reproduire ça plusieurs fois par nuit.