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Y'a T-ils Des écrivains De Sf Dans Le Forum?


Cosmojuju

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Il m'arrive parfois d'ecrire des histoires de sf surtout pour des pieces de théatre (car je fais du théatre amateur) et je voulais savoir si il y avait des ecrivains de science fiction amateurs comme moi. J'ai deja ecrite 1 piece relatant la vie des occupants d'un gigantesque vaisseau interstellaire...

 

En ce moment je prépare une piece mettant en scene des mineurs d'asteroides!!!!!

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Message écrit par ti-hué@Jan 23 2005, 10:01 AM

Intéressant, je fais du théâtre aussi et il m'est arrivé d'écrire un peu de SF aussi ! Comment tu fais figurer les déplacelments etc ?

 

En fait pour les déplacement je n'ai pas pu trop y travaillé car j'ai proposé aux deux troupes auquel j'ai adhéré les deux ont refusé!!! je suis incompris! :cry:

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Message écrit par ti-hué@Jan 23 2005, 11:08 AM

Cela dépend comment tu leur as proposé ton projet ? C'est quoi exactement ? :)

 

En fait cela raconte l'histoire de quelques hommes et femmes qui vivent dans vaisseau voyagant sur plusieurs generations vers une planete situé autour de 47 Ursae Majoris mais l'histoire est un peu trop politique alors j'ai essayé d'ecrire autre chose qui le soit moins

 

C'est vrai que personne ne lavait lu au théatre et tout le monde disait que ça n'interesserait personne,alors je n'ai pas insisté

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Message écrit par Julien 20 ans@Jan 23 2005, 12:40 AM

Il m'arrive parfois d'ecrire des histoires de sf surtout pour des pieces de théatre (car je fais du théatre amateur) et je voulais savoir si il y avait des ecrivains de science fiction amateurs comme moi. J'ai deja ecrite 1 piece relatant la vie des occupants d'un gigantesque vaisseau interstellaire...

 

En ce moment je prépare une piece mettant en scene des mineurs d'asteroides!!!!!

 

Tiens moi aussi j'aime beaucoup la SF ! :laughing:

J'écris aussi quelques trucs quand j'ai le temps, des mini-nouvelles ou des descriptions

je les publie sur mon site.

 

mon site

 

Ne perd pas espoir avec tes pièces ! :)

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Dommage c'est toujours compliqué de se lancer dans un projet comme ceui-là. On avait commencé une impro sur le même thème, un groupe de personnes de retrouve dans une cave pour échapper à une rafle ... On voulait parler de beaucoup de choses ! Mais cela n'a pas aboutit .

 

Peut être aurait-il fallu que tu induises ton projet par des séries d'impros ! C'est généralement ce que je fais quand j'anime un atelier ! ^^

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Message écrit par JiGiSù@Jan 24 2005, 10:50 PM

Tiens moi aussi j'aime beaucoup la SF ! :laughing:

J'écris aussi quelques trucs quand j'ai le temps, des mini-nouvelles ou des descriptions

je les publie sur mon site.

 

mon site

 

Ne perd pas espoir avec tes pièces ! :)

 

Merci!!!

 

Sinon c'est sympa tes petits textes, tu as l'air beaucoup de t'interesser a Mars...

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Message écrit par Julien 20 ans@Jan 25 2005, 08:04 PM

Merci!!!

 

Sinon c'est sympa tes petits textes, tu as l'air beaucoup de t'interesser a Mars...

 

A Mars, à Titan, à la conquète de l'espace, aux étoiles, aux trous noirs...

L'inspiration me vient au fil de mes lectures.

Pour Mars, ma soeur m'a offert un bouquin avec de magnifique photos de Mars:

"Visions de Mars".

J'ai voulu retranscrire ça, qu'est ce qu'on verrait si on était sur Mars... ;)

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Voici une de mes nouvelles.

 

Je l'ai mise sur un site d'édition en ligne, mais elle n'a pas eu le moindre succès.

 

Je l'ai écrite vite fait en une après midi il y a déjà quelques années.

 

 

 

 

VOL A VOILE SUR MARS

 

Club de vol à voile de l'armée de l'air de Tharsis.

Comme tous les dimanches d'été, le petit aérodrome fourmille de monde.

Dans le club house, dans les chambres, dans le hangar, chacun se prépare. Le briefing est terminé. On finit de s'habiller pour le vol, on vérifie les cartes, le macready, la batterie, le parachute. On reste devant les cartes météo. On refait mille fois des calculs. On discute le coup. On mange quelque chose sur le pouce. Certains en sont déjà à faire une prévol (examen minutieux et obligatoire de toutes les parties d'un aéronef avant chaque vol) particulièrement minutieuse et soignée. D'autres, silencieux, s'affairent méticuleusement.

Carl, après avoir soufflé dans le tube pitot pour vérifier son bon fonctionnement, s'installe dans le cockpit, règle l'avance du palonnier, vérifie qu'il a le nombre suffisant de gueuses pour avoir un centrage parfaitement équilibré de son planeur.

Il aime bien ce planeur. Il est en matériaux modernes, carbone, kevlar, titane, fibre de verre, gelcoat, mais dérivé d'un très vieux planeur terrestre classique et apprécié de tous les pilotes. Il a été l'un des premiers modèles a avoir été adapté à la nouvelle atmosphère de Mars. C'est un appareil de type course, de vingt deux mètres d'envergure, avec des volets hypersustentateurs. Il est stable, équilibré aux commandes, sans vice particulier, solide, agréé voltige douce.

Parfait pour les vols de compétition.

Sur la piste en herbe de huit cent mètres de long et de deux cent de largeur, les soixante dix planeurs sont alignés en quatre colonnes. Les pilotes s'affairent, les amis et familles restent sur le coté de la piste, regardant le spectacle. Des femmes s'occupent des bébés, les fiancées s'occupent à se faire bronzer tout en papotant ou en écoutant de la musique stressante et horrible au baladeur, n'ayant vraiment rien d'autre à faire de leur jeunesse. D'autres prennent des photos ou filment, pour l'album de famille. Pour raconter aux amis, dans les soirées, après le dîner. Comme il est formidable le mari, comme il a la classe le fiston.

Malgré toute l'importance de la situation, des épouses s'avancent inconsidérément vers leurs pilotes de maris, se frayant maladroitement un passage entre les ailes et les fuselages, risquant de marcher sur une aile et de la percer ; et leur demandant le plus sérieusement du monde de ne pas redescendre trop tard pour ne pas avoir à se taper la foule dans les transports ce soir. Bien sur, elles se font éjecter, et ne comprennent pas qu'on leur réponde que c'est la météo qui décidera de l'heure d'amarsissage, et seulement la météo.

Alors elles retournent se faire bronzer sur le tarmac, furieuses et vexées.

De temps en temps, une rafale de vent apporte un peu de poussière rouge.

La végétation et les processeurs atmosphériques en ont encore pour quelques dizaines d'années avant de terminer de transformer complètement la planète rouge en planète verte et bleue.

Et il faut nettoyer encore et encore les verrières, les ailes, les volets, les articulations des gouvernes.

Carl, lui, n'a pas besoin d'emporter de bouteille d'oxygène. Malgré que l'atmosphère de Mars soit considérée comme viable pour les humains, certaines zones conservent encore une géologie et une aérologie de type désert martien. Très peu de végétation, du sable rouge, une atmosphère avec un fort pourcentage de gaz carbonique. Ces zones envoient en permanence dans l'atmosphère environnante ce que les pilotes appellent des voiles rouges, faits de poussière et de gaz carbonique.

Ces zones sont dites rouges et l'emport de bouteilles d'oxygène y est obligatoire.

Il n'a pas besoin de cartes. Il les a dans sa mémoire holographique.

Ses concurrents et amis humains, eux, ont besoin de petits ordinateurs de poches qui leurs affichent les cartes en couleurs et en relief, avec toutes les données topologiques, géologiques, et de navigation.

Carl, depuis peu sur Mars, à sa propre demande, est ici à son aise. On ne refuse pas grand chose aux synthétiques. Ils ont trop coûté à la société. Ses ressources ne sont plus accaparées par cette mentalité terrienne qui a encore du mal à accepter les androïdes dans la vie courante. Ici on est sur Mars, une planète de conquérants, de visionnaires, d'audacieux, de gens qui voient plus loin que le bout de leur nez, qui n'ont pas ce genre de problèmes.

Il peut s'adonner à cent pour cent à ses passions. Le vol à voile le jour, et l'astrophysique la nuit, son nouvel emploi.

Sur Mars, on a accepté l'idée que les androïdes soient employés comme intérimaires, comme bouches trous, pour remplacer les personnes qui partent en vacances, qui sont malades. Ainsi, personne ne se plaint d'un remplacement des humains au travail, mettant tout le monde au chômage. Idée reçue bien entendue ridicule, issue des médias incompétents en mal de titres à sensations ; qui pourtant ont encore cours sur Terre. Alors qu'en réalité, l'industrie robotique a, à elle seule, créé considérablement plus d'emplois qu'elle n'a induit de chômage dans l'industrie.

 

Les lieutenants Larsen et Lorius, sont eux aussi quasiment prêts à décoller. Mais ils paraissent vraiment tendus, eux, les humains.

Ils ont vérifié et mis leurs masques à oxygène. Sécurité obligatoire. Le processeur incorporé au masque commence à régler automatiquement le mélange air extérieur et oxygène. Il fait chaud sous ce masque en plastique pourtant souple et léger. Lorius se rappelle encore d'une époque où son arrière-arrière-grand-père lui racontait que c'était en forçant sa respiration qu'on déclenchait les valves d'ouverture et de fermeture d'arrivée d'oxygène, dans les avions de chasse à réaction de la moitié du vingtième siècle. Épuisant.

 

Le chef pilote fait un large mouvement circulaire avec son bras.

Aussitôt les moteurs des dix avions remorqueurs se mettent à tourner plus ou moins laborieusement. Les moteurs des avions martiens, contrairement à ceux de la planète mère, sont à énergie mixte. Les pics de puissance sont assurés par un moteur à hydrogène, mais des panneaux solaires sur les ailes et le fuselage alimentent des accumulateurs électriques qui eux même font tourner des moteurs électriques couplés au moteur à hydrogène. Les moteurs électriques assurant eux, une puissance de fond, régulière.

Et la noria des remorqueurs commence.

L'un derrière l'autre, ils s'alignent devant un planeur en traînant chacun leur câble de remorquage. Un préposé au service de piste court après l'anneau d'arrimage peint en orange fluorescent et, après quelques vérifications, glisse un peu maladroitement sur l'herbe encore un peu humide, l'accroche au nez du planeur, vérifie la solidité de l'ensemble, cours vers la plume, le bout de l'aile du planeur et met le planeur à l'horizontale. Ainsi, le pilote de l'avion remorqueur, en regardant dans son rétroviseur, est averti que le décollage peut avoir lieu.

Pas de temps à perdre en messages radio qui risquent d'être incompréhensibles, sujets à erreurs d'interprétations, mauvaise articulation, pannes, brouillages, interférences, donc dangereux.

Gaz à fond, palonnier à fond à droite.

 

Treize heures.

Et c'est parti.

Le câble se tend, très vite la vitesse monte, les mottes de terre secouent un peu Carl, puis, soudain c'est le calme. Juste un léger balancement du planeur de droite et de gauche, le temps que Carl le rattrape. Il est en l'air. Il maintient le planeur dans l'axe de l'avion tant que celui ci est au sol pour ne pas que le pilote du remorqueur perde le contrôle de son appareil. Puis dès que l'avion est en l'air, il positionne son planeur toujours dans l'axe de l'avion mais pour cette fois corriger la dérive due au vent.

Les soixante dix planeurs sont mis en l'air en une heure par les dix remorqueurs.

Sept cent pieds, le train d'atterrissage est rentré.

Mille cinq cent pieds d'altitude, le pilote du remorqueur a amené Carl dans une ascendance, pas très puissante mais large et régulière. Parfait. Carl tire sur la poignée jaune du largage du câble. Les anneaux d'acier, en se libérant, font un bruit sourd et métallique. L'avion passe sur le dos, et, traînant le câble dont l'anneau gigote dans le vent, fait un demi-looping par le bas et pique directement vers l'aérodrome, hélice à la limite de la survitesse. Le câble de remorquage est traîné en une courbe gracieuse et agitée par les turbulences.

Le bruit de l'avion s'atténue vite. On n'entend plus que le bruit soyeux de l'air autour du planeur. Les variations du bruit, les sensations dans les commandes et sous les fesses et le dos, les mouvements de ses instruments sont autant de renseignements précis et indispensables pour que Carl ait une idée très précise de la masse d'air dans laquelle il évolue.

Les couleurs du ciel sont magnifiques. Des bleus, des blancs et gris des nuages, des roses et marrons des voiles rouges se mélangeant à l'air neuf fabriqué par les processeurs, sont diversement éclairés par le soleil, formant un tableau sublime, donnant des effets de reliefs et de profondeur d'une pureté inouïe.

Ses mini gyroscopes laser intégrés à son cerveau lui fournissent aussi des indications précises et précieuses.

Carl tire un peu sur le manche tout en inclinant son Charlie dix du coté de l'ascendance. Forçant un peu le mouvement en exagérant un peu avec le palonnier. Ainsi, il récupère l'excédent de vitesse que le remorqueur lui a procuré, en altitude très précieuse.

Concentré, Carl grimpe jusqu'au sommet de l'ascendance, qui est aussi la base des cumulus. Il vole au dessus des petits nuages diffus qui entourent la base du cumulus, et il est sous la base noire, froide et menaçante de la base du gros nuage, qui semble l'attirer comme un oeil noir. Pourtant, vu du sol, il semble comme un joli petit nuage moutonneux de beau temps pour les gens restés au sol.

Il prend la mesure de la qualité de l'air en ce début d'après midi. Il modifie donc son plan de vol en conséquence.

Il a pris sa décision, il ira un peu plus vite que prévu entre les ascendances, et il prendra un peu moins de temps pour spiraler dans les masses d'air chaudes et montantes. Ainsi, il perdra moins de temps en importantes variations d'altitudes. Il prendra même un cap un peu plus nord que prévu de quelques degrés, ayant compris que les ascendances dureront un peu moins longtemps que prévu vers la fin de l'après midi. Il doit donc écourter un peu son option prévue.

 

Seize heures.

Carl est sur la dernière branche de son circuit en triangle de cinq cent kilomètres. Il est encore loin de voir l'aérodrome.

Les turbulences sont déjà nettement plus calmes depuis un moment. Les ascendances aussi. Le soleil commence à baisser sur l'horizon. Il réchauffe moins les masses d'air qui sont moins excitées par la chaleur.

La grande difficulté a été de ne pas se retrouver dans les effluves de la zone rouge que le circuit contourne.

Car si Carl avait traversé un courant rouge de poussière et de gaz carbonique, les ailes de son planeur auraient perdu une grande partie de leur portance, mordant dans un air très peu porteur, se couvrant de poussière dégradant la qualité des écoulements de l'air, rendant la fin du vol des plus aléatoire. Sur Terre, il aurait fallu, de plus, nettoyer les innombrables insectes qui s'écrasent sur le bord de l'aile. Mais sur Mars, encore trop peu de moucherons, moustiques n'arrivent à subsister pour qu'on les remarque. Encore qu'aucun pilote n'ait trouvé la mort dans ces voiles rouges, ce n'est pas une raison pour que cela commence aujourd'hui.

Carl est bien. Il est concentré, serein, en totale osmose avec le planeur, l'atmosphère, la planète. A travers les commandes, il ressent tout.

Tous ses systèmes se régalent.

Les voyants internes de ses auto tests finissent par tous passer au vert. Parfait. Vraiment parfait.

Petit à petit, sa mémoire, s'est vidée de toutes les notions que le contact avec les humains ont polluée ; pour faire place à ce que ses neurones artificiels apprécient le plus. Tout redevient clair et limpide dans son esprit.

Il se demande si ses prédécesseurs humains, il y a des siècles éprouvaient les mêmes impressions quand l'atmosphère de la Terre permettait encore le vol à voile, les merveilleux vols en planeurs, pendant des heures entières, à se promener dans les masses d'air mouvantes et subtilement variées.

Les conversations radio lui indiquent que tout va à peu près bien pour tout le monde. Mieux, une des jeunes concurrentes dont c'est la première compétition aujourd'hui a réussi l'exploit d'être un quart d'heure devant tout le monde.

 

Au sol, dans le hangar, les journalistes suivent et retransmettent avec force suspense, les exploits de la débutante, insérant en direct les relevés géographiques de son ordinateur de bord, les prises de vues de sa caméra embarquée. Un bref curriculum vitae de la demoiselle est vite monté et diffusé plusieurs fois sur les ondes. Vingt cinq ans, étudiante en biologie, dynamique, sympathique, brune, les cheveux cours et ondulés, pas le genre à perdre du temps le matin dans la salle de bains en maquillages et autres bijoux.

 

Mais, depuis près d'une heure on s'inquiète pour Lorius et Larsen qui ne donnent plus la moindre nouvelle.

Bob, le chef pilote a déjà ordonné le décollage des motoplaneurs de secours ; des planeurs avec un petit moteur leur permettant de décoller sans aide et de voler sans ascendances ; pour aller survoler les zones possibles de leurs crashs.

Bob est un ex pilote de chasse. Il n'a pas l'habitude d'attendre passivement que les évènements prévisibles arrivent. Il prend toujours les devants. Il anticipe.

 

Au même moment, Carl est en train d'essayer de remédier aux pannes de ses radios et émetteurs. Sans eux, au sol, ils ne sauront pas ce qu'il est devenu.

Il vient de réaliser que les pannes, dues à des virus informatiques, sont multiples et irréparables en vol, quand, loin, il aperçoit des reflets brillants, exactement ceux du soleil sur les panneaux solaires et le revêtement en gelcoat blanc brillant d'un planeur. Il y a deux planeurs. Ils se rapprochent de lui, sur un cap presque parallèle, mais au moins cinq cent pieds plus bas que lui. Curieusement, ils ne spiralent pas dans les ascendances et ne perdent pas d'altitude. Donc, ce sont des planeurs qui sont équipés de petits moteurs embarqués. Des motoplaneurs. Il croit d'abord à du secours venu à sa rescousse. Mais seulement quelques minutes après ses pannes, impossible.

Autre solution, deux pilotes d'un autre aéro club qui se sont égarés dans le circuit de la course. C'est très courant. Le nombre de pilotaillons du dimanche qui foncent n'importe où n'importe comment sans vérifier les zones interdites, est effarant.

Carl peut maintenant se permettre d'utiliser le léger zoom numérique de ses yeux.

Lorius et Larsen !!

Ils n'ont rien à faire là, ils n'ont pas pris les mêmes options de circuit que lui.

Il n'aurait dû les rencontrer qu'à une dizaine de miles de l'arrivée !!

Les deux planeurs se rapprochent vite.

On distingue clairement leurs hélices, de grandes bipales rapides, battant l'air encore jeune de la planète, accrochées à un moteur de petite puissance qui se rétracte dans le dos du fuselage, une fois les besoins en propulsion devenus inutiles.

Lorius et Larsen, en utilisant leurs moteurs, se sont donc mis hors concours.

Mais qu'ont ils en tête ?

L'ont ils vu ?

A deux secondes d'intervalle, ils mettent leurs moteurs à fond et grimpent doucement mais régulièrement. Pile sur une trajectoire pour intercepter Carl.

Carl sait que ce sont des mécaniciens. Pas des pilotes de chasse. Ils n'ont donc pas l'expérience du combat aérien.

La preuve en est qu'ils ne maîtrisent pas leurs trajectoires d'interception. Ils doivent les corriger très souvent.

Même s'il n'a pas de moteur, il n'est pas inquiet.

Pour les dérouter, il fait semblant de ne pas les avoir vu, il les laisse se positionner comme bon leur semble.

Bien sur, ils se préparent à une bête prise en ciseaux.

L'erreur à ne pas faire.

Un virage serré au dernier moment, et les agresseurs ne peuvent plus rien faire.

Mais Carl, sachant que ce sont des humains, s'attend surtout à des comportements trop facilement prévisibles, quoique aléatoires. Ils font comme s'ils disposaient d'un registre de réactions à une situation, très limité, mais incapables d'appliquer la réaction logique à un problème donné. Comme s'ils réagissaient en piochant au hasard dans quelques comportements enregistrés dans leurs cerveaux.

Pire, il a fait quotidiennement l'expérience de poser une même question à des humains, à plusieurs jours d'intervalle. Il a eu le déroutant résultat qu'aucun humain ne lui a jamais donné la même réponse. Et pourtant, c'était une question scientifique très facile.

 

Lorius s'est approché très vite par derrière.

Larsen s'est mis devant et ralentit, aéro freins sortis en grand.

Carl se retrouve coincé, entre Lorius à un mètre de sa dérive, Larsen à un mètre de son nez. Il est bloqué. La moindre manoeuvre et c'est la collision.

Il essaie quand même.

Du pied à droite, un peu de manche à piquer et à droite pour ne pas prendre le risque d'un trop grand dérapage. Lorius, plus agressif, brutal, le bloque instantanément.

 

Au sol, les techniciens sont déjà au travail. Ils ont localisé les émetteurs des planeurs en panne. Puis, par utilisation d'autres canaux tenus secrets des utilisateurs, vérifient leurs programmations, sans que les pilotes se rendent compte de quoi que ce soit.

Et les caméras embarquées sont reconnectées.

Et tout le monde peut suivre l'agression du planeur de Carl en direct sur les grands écrans du hangar et sur les petits écrans des ordinateurs de poche personnels.

 

Larsen et Lorius, trop tendus, ne se sont pas aperçu que leurs caméras et radios se sont réallumés.

Larsen prend un cap plus à l'ouest. Vers la zone rouge.

Carl est piégé.

C'est du moins ce que les deux mécaniciens pensent, étant de ceux qui en sont encore à croire de façon trop primaire qu'un ordinateur ne peut pas penser, et ne peux même pas s'adapter et apprendre.

 

Il est entraîné par les deux comparses vers la zone désertique.

Il a compris.

Ils veulent l'emmener au sol dans la zone rouge et lui faire un sort.

Même sur Mars il y en a des comme eux.

 

Mais ce ne sont que des humains.

Incapables de s'adapter instantanément à une situation qu'ils n'ont pas planifiée.

 

Carl sort son train d'atterrissage. Deux petits panneaux blancs s'ouvrent sous le ventre du planeur, une roue en sort.

Petit coup de manche en avant très sec, à piquer.

La roue tape sur la verrière en altuglas du planeur de Lorius, y laissant une trace de caoutchouc noire.

Surpris, Lorius fait un écart vert le bas. Sous le choc, les longues ailes de sa machine ondulent lentement sur toute leur longueur. Il se retrouve déjà trop loin.

Trop tard.

Carl a le temps de se dégager par un virage très sec à droite.

Lorius, encore surpris mets trop longtemps à réagir, et encore plus longtemps à reprendre le contrôle de son planeur.

Carl reprend de la vitesse, transforme sa vitesse en hauteur se colle sous le ventre du planeur de Larsen qui se retrouve forcé à virer serré à gauche pour ne pas entrer en collision.

Lorius ne peut rien faire d'autre que de regarder ; manquant d'expérience il ne sait comment faire pour les rejoindre, et encore moins comment remédier à la situation.

Les deux planeurs, presque à se toucher virent de plus en plus inclinés, de plus en plus serrés.

Et c'est le départ en virage engagé, de plus en plus à piquer vers le sol.

Carl ne lâchera pas le morceau.

Larsen ne peut rien faire sans toucher le planeur en dessous de lui.

Tel est pris qui croyait prendre. Larsen se retrouve piégé à son propre jeu.

Et s'ils se touchent, c'est la mort assurée pour les deux.

Carl continue à le serrer.

La vitesse augmente.

L'inclinaison augmente.

L'accélération qui plaque les pilotes contre leurs sièges, qui fait peser les bras, la mâchoire, tire sur les joues, fait peser la tête ; commence à se faire sentir.

Carl passe un peu devant le planeur de Larsen.

Larsen est obligé de réduire sa vitesse, donc sa portance.

Le planeur Charlie dix de Carl a des volets hypersustentateurs. Il peut les sortir pour augmenter sa portance. Pas Larsen.

L'altitude a baissé, mais pas assez pour inquiéter Carl.

Larsen tremble, son coeur bat, ses genoux tremblent, il n'arrive plus à se concentrer sur son pilotage. Il ne s'est jamais trouvé dans une telle position. Il ne sait pas quoi faire.

Carl n'a pas ce genre de problème.

Et l'aile gauche de Larsen décroche.

Et le planeur, entraîné par la masse de l'aile qui n'a plus de portance, part en vrille.

Larsen, qui a très peu travaillé la sortie de vrille pendant son apprentissage, ne tente même pas de sauter en parachute, trop occupé à essayer de se débattre avec les commandes.

Lorius, effrayé, voit le planeur de son collègue éclater mais pas brûler contre le sol un peu rouge, mais qui a tout de même un peu de végétation et de lichens.

 

Lorius, veux fuir.

Carl, transforme les mille cinq cent pieds d'altitude en vitesse, il pique. Pas trop. La finesse de son planeur est telle qu'il arrive très vite à deux cent cinquante kilomètre heures en n'ayant perdu que six cent pieds. Il se retrouve plus bas et plus rapide que Lorius qui ne peut le voir. Carl cabre et coupe la trajectoire de son agresseur en un lent et parfait tonneau barriqué qui l'amène pile sous Lorius. Celui ci n'a pas le temps de sortir son moteur que Carl lui fait le même coup qu'à Larsen.

Lorius rêve debout. Il croit que son moteur va lui éviter la vrille. Mais il n'a pas assez étudié ses cours de mécanique du vol pour comprendre qu'il se berce d'illusions. Le moteur n'est pas assez puissant pour l'énorme résistance aérodynamique d'un virage trop serré à grande vitesse.

Cette fois ci, sans que son pilote comprenne comment, à force de se faire serrer par-dessous, le planeur de Lorius, malgré son moteur à fond, passe sur le dos au bout de deux tours de virage engagé.

Là, c'est la vrille sur le dos.

Trop bas pour sauter.

Trop bas pour sortir de vrille.

 

Carl, sans état d'âme mais stimulé par une sorte de ras le bol qui frise l'agacement, récupère in extremis une petite ascendance à trois cent pieds d'altitude. Et il finit son parcours, à peine retardé de quelques minutes.

 

Les caméras vidéo ont tout de même fonctionné, et tout enregistré.

Malgré l'enquête policière et le procès que l'armée de l'air a intenté au parti d'extrémiste de droite anti robots, anti tout ce qui n'est pas bon terrien de bon ton ; Carl s'en sort avec les honneurs, et les chefs du parti politique en question, sont destitués de leurs droits civiques et renvoyés manu militari sur Terre.

 

 

HALMAN

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Pas mal la petite nouvelle...

On sent du vécu :laughing: , c'est d'ailleurs très bien rendu.

C'est à la fois la force et la faiblesse de la nouvelle:

il y a une foule de détail qui rendent très bien l'atmosphère et rendent l'histoire très crédible.

Mais il y en a peut être un peu trop. A certain moments, cela devient confus et on décroche un peu. C'est dommage car sinon le style d'écriture est agréable.

Le combat aérien si on peut l'appeler comme ça est vraiment bien rendu, on s'y croirait !!

Cependant moi j'aurais un peu plus exploiter le fait que l'action se passe sur Mars. A mon avis l'aspect Martien n'est pas assez développé même s'il y a de bonnes idées... l'action aurait pu bien se passer sur Terre sans que grand chose ne soit changé...

Sinon goût personnel, je trouve le héros un peu trop orgueilleux...

 

Enfin et c'est le plus dommage, je trouve la fin baclée et un peu facile.

 

 

 

Mais dans l'ensemble c'est assez sympa à lire. ;)

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Manifestement Hallman a tenu le manche d'un planeur et pas que pendant quelques heures. Ca se sent et les lecteurs sont vites perdus dans les termes techniques.

 

Par contre piloter un planeur en atmosphère raréfiée ça j'aimerais essayer! Piloter un aréoglisseur (pas aéroglisseur hein, c'est pas une faute) :a: quel panard!!

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Message écrit par JiGiSù@Jan 26 2005, 10:59 PM

Pas mal la petite nouvelle...

On sent du vécu :laughing: , c'est d'ailleurs très bien rendu.

C'est à la fois la force et la faiblesse de la nouvelle:

il y a une foule de détail qui rendent très bien l'atmosphère et rendent l'histoire très crédible.

Mais il y en a peut être un peu trop. A certain moments, cela devient confus et on décroche un peu. C'est dommage car sinon le style d'écriture est agréable.

Le combat aérien si on peut l'appeler comme ça est vraiment bien rendu, on s'y croirait !!

Cependant moi j'aurais un peu plus exploiter le fait que l'action se passe sur Mars. A mon avis l'aspect Martien n'est pas assez développé même s'il y a de bonnes idées... l'action aurait pu bien se passer sur Terre sans que grand chose ne soit changé...

Sinon goût personnel, je trouve le héros un peu trop orgueilleux...

 

Enfin et c'est le plus dommage, je trouve la fin baclée et un peu facile.

Mais dans l'ensemble c'est assez sympa à lire. ;)

 

 

Merci.

 

Mais si la fin est baclée c'est parce que moi même développer ce genre de fins ne m'interesse pas. Elle est aussi évidente que pas très passionnante.

 

Toujours le complexe de l'astronaute-aviateur qui se désintéresse totalement de tout ce qui peut être bassement politique, administratif.

 

Mais c'est aussi surtout parce que mes nouvelles, je les integre en chapitres dans mon roman dont l'action est plus vaste et où elles n'ont pas besoin de fin.

 

Roman dont le principal est écrit, la fin décrite, mais fin disont politique que je suis totalement en manque d'inspiration pour écrire.

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Message écrit par Astrosteph@Jan 27 2005, 12:58 AM

Manifestement Hallman a tenu le manche d'un planeur et pas que pendant quelques heures. Ca se sent et les lecteurs sont vites perdus dans les termes techniques.

 

Par contre piloter un planeur en atmosphère raréfiée ça j'aimerais essayer! Piloter un aréoglisseur (pas aéroglisseur hein, c'est pas une faute) :a: quel panard!!

 

 

Oh là oui, génial.

 

Se retrouver à piloter le petit drone que la Nasa veut envoyer pour explorer Vallès Marineris et Olympus Mons, avec son envergure gigantesque et son énorme hélice pour trouver un peu de portance dans l'atmosphère raréfiée de Mars, ça doit être magique.

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Message écrit par halman@Jan 27 2005, 10:30 AM

Merci.

 

Mais si la fin est baclée c'est parce que moi même développer ce genre de fins ne m'interesse pas. Elle est aussi évidente que pas très passionnante.

 

Toujours le complexe de l'astronaute-aviateur qui se désintéresse totalement de tout ce qui peut être bassement politique, administratif.

 

Mais c'est aussi surtout parce que mes nouvelles, je les integre en chapitres dans mon roman dont l'action est plus vaste et où elles n'ont pas besoin de fin.

 

Roman dont le principal est écrit, la fin décrite, mais fin disont politique que je suis totalement en manque d'inspiration pour écrire.

 

Tiens tu écris un roman !!?

C'est sympa, mais ca doit quand même te prendre un sacré temps, non ??

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Message écrit par Julien 20 ans@Jan 27 2005, 09:50 PM

Moi pour ecrire ma premiere piece il m'a fallu près de 2 ans!Car je l'ai recommencé plusieurs fois. Alors le temps n'a aucune importance quand on est inspiré!!

Les quelques écrits que j'ai fait sur mon site m'ont demandé énormément de travail... (pour un résultat somme toute pas terrible :-/ )

 

2 ans c'est vague, je préfère plutôt parler en "heure de travail"

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Message écrit par JiGiSù@Jan 27 2005, 08:33 PM

Tiens tu écris un roman !!?

C'est sympa, mais ca doit quand même te prendre un sacré temps, non ??

 

Ca dépend des moments et de l'inspiration.

 

Si il s'agit de raconter quelque chose genre un gag dans une navette spatiale, un ingénieur d'une espèce qui découvre le travail des ingénieurs d'une autre espèce, les commandants d'un vaisseau de deux espèces différentes qui parlent pilotage astronautique, tout ce qui touche à l'astronautique, à l'aviation, à l'astrophysique, pas de problème ça sort tout seul, je peux écrire d'un jet en une journée pratiquement une dizaine de pages sans avoir pratiquement rien à retoucher.

 

Bien sur après il faut tout vérifier, l'orthographe, la cohérence avec l'histoire, les personnages, les dates, les lieux, etc.

 

Par contre comme les gens il leur faut du dialogue, du psychologique, des histoires entre les personnages, de la politique, et bien sur de la fesse, genre les problèmes psy d'un ado qui n'a vécu que dans son vaisseau alors que ses parents ont vécu sur une planète, une pilote qui tombe amoureuse de son commandant, ces trucs là, alors là c'est long, long long long à écrire.

 

Je m'y reprend des dizaines de fois pour réécrire certains dialogues, en retirer définitivement, en essayer d'autres.

 

Le plus efficace est de laisser le roman en l'état pendant quelques semaines ou quelques mois, puis le relire en intégralité comme un lecteur qui ne l'a jamais lu.

 

Pendant ce temps là j'ai des idées de nouvelles que je lis dans la presse scientifique, je les écris, souvent en quelques heures, je vérifie les calculs, formules de physique, données scientifiques ; je ne supporte pas les auteurs de sf qui tranforment les données scientifiques pour les faire coller avec leur histoire, pour moi les données de trajectoires doivent être les bonnes, vitesses, délais, accélérations, temps de parcours, positions des planetes et étoiles, tout doit correspondre pile poil comme si cela devait être la réalité, sinon c'est nul ; et comme par hasard je trouve toujours un endroit dans le roman où la rajouter sous forme de chapitre, en modifiant juste quelques noms et dates.

 

Si par exemple je dis dans le roman que telle date Jupiter et Saturne sont à telle distance et telle position par rapport au Soleil, les gens peuvent vérifier avec un logiciel d'astronomie, c'est ça.

 

Si pour telle trajectoire il faut tant d'accélération tant de temps sur tels axes, faire demi tour au bout de temps de temps pour décélérer avec la meme accélération pour s'arreter pile poil sur un point de Lagrange entre une planete et un satellite, c'est que je les ai calculés à plusieurs décimales près.

 

Alors là on voit de ces choses à corriger, un boulot monstre.

 

Le plus dur est de ne pas tomber dans le plagia.

 

Souvent on écrit un truc qui plait, et on se rend compte qu'on a fait que recopier un vieux Star Trek qu'on a adoré, par exemple.

 

Et hop, à effacer et à refaire.

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Message écrit par halman@Jan 28 2005, 09:23 AM

Le plus dur est de ne pas tomber dans le plagia.

 

Souvent on écrit un truc qui plait, et on se rend compte qu'on a fait que recopier un vieux Star Trek qu'on a adoré, par exemple.

 

Et hop, à effacer et à refaire.

 

Ca c'est bien vrai!!! c'est pour ça que je n'arrêtais pas de recommencer ma piece a zero!! :(((

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moi aussi j'écris :)

 

En fait depuis des années j'ai un gros roman de science-fiction en écriture; par moments abandonné, par moment je lui refais uen santé et le ralonge... quoiqu'il en soit j'a itoujous l'istoire en tête; précise, et assez longue. j'ai presque refait l'univers :)

 

D'ailleurs je pourrais m'y remettre tiens... ben ça y est vosu m'y avez fait penser, je vais contiuer :p

 

Pour info c'est une épopée au moins aussi grande que Starwars (en pire lol) placée à notre époque. Parfois un peu dramatique peut être, mais j'ai l'impression que je réussis mieux ces moments :) (le début commence comme ça)

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Mon nouveau projet de piece que je suis en train de preparer:

 

Terranium:

 

A la fin du XXI eme siecle, l'energie fait défaut sur Terre et dans ses colonies de l'espace, les projets de reacteurs a fusion nucleaire ont été abandonnées au profit d'une nouvelle energie qui n'existe que sur un asteroide:le Terranium, qui est devenue la matiere le plus precieuse du systeme solaire, le piece raconte la vie des gents qui vivent sur cet asteroide et qui dirigent l'exploitation automatisée du Terranium, un jour pour des raisons inconnues l'asteroide quitte son orbite solaire et s'enfonce dans les profondeurs de l'univers. Les mineurs qui essaient de trouver un plan pour rentrer sur Terre ne tarde pas a découvrir que le Terranium est en réalité un organisme vivant et doué d'intelligence!

 

De plus je vais essayer de la transformer en comédie car c'est la meilluer formule pour que ça plaise aux metteurs en scene...

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Au fait, pour ceux que ca intéresse, il y a ceci:

 

Maintenant que le monde a vu les premières images de Titan, voici l'occasion pour les jeunes auteurs d'imaginer des voyages vers d'autres planètes. EURISY, en coopération avec l'UNESCO et le Centre norvégien de l'Éducation Spatiale tiennent une compétition pour des jeunes auteurs de science fiction.

 

La compétition est ouverte aux étudiants âgés entre 12 à 14 ou 15 à 17, vivant dans un pays qui est un membre d'EURISY ou ESA, ou un des Etats membres européens ou Nord-américains d'UNESCO. L'auteur de la meilleure histoire dans chaque tranche d'âge gagnera une caméra digitale et il y aura aussi des 2ème et 3ème prix.

Le thème: De la Terre à la Planète X. On demande aux auteurs "bourgeonnants" d'imaginer et écrire une histoire décrivant le progrès, des événements et des découvertes liées à la science et la vie dans le cosmos. L'histoire pourrait être un voyage vers une autre planète dans notre système solaire, une rencontre avec d'autres formes de vie, des constructions dans le cosmos ou une découverte scientifique. Les juges chercheront l'originalité, le fait d'être créateur et un suivi du thème principal aussi bien que celui du thème sous-jacent : l'utilisation pacifique et exploration du cosmos.

 

Les histoires doivent comporter au maximum 1000 mots et doivent être envoyées avant le 15 mai 2005. Les gagnants seront informés directement par EURISY en juillet 2005 et les noms des auteurs gagnants, ensemble avec leurs histoires, seront nommé sur les site WEB de l'EURISY, L'UNESCO et le Centre norvégien de l'Éducation Spatiale(NAROM).

 

A+

 

Sedna

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