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Mes Impressions Sur Le Dobson Kepler 200/1200


'Bruno

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Bonjour ! SeB2003 m'avait encouragé à donner mes impression sur le matériel que j'ai utilisé. Je commence donc par le Dobson Kepler 200/1200, instrument relativement courant et pour qui j'ai une tendresse particulière, même si je l'ai froidement revendu récemment... Il ne s'agit pas vraiment d'un test mais d'impressions. Il ne faudra donc pas me croire sur parole, mais regarder mes arguments. En outre, je ne cherche pas à juger ce matériel, mais plutôt à le décrire en situation, pour ceux qui se demanderaient comment ça marche... Je précise aussi que, lorsque je l'ai acheté, je ne connaissais absolument pas ce modèle et n'en avait pas d'idées préconçues.

 

1/ Suis-je objectif ?

 

Je ne sais pas, j'essaie ! Dans ce qui suit, il ne faudra pas perdre de vue que j'ai acheté ce télescope alors que j'étais déjà relativement expérimenté en observation visuelle du ciel profond (par exemple, je savais pointer), que je possédais une voiture, et que je ne suis pas un fan des grands champs (dans M42, je préfère plonger autour du Trapèze...) Certains "défauts" comme le manque de dispositif de pointage, la taille du tube optique ou la focale relativement longue, me sont donc complètement passés inaperçus.

 

2/ Le Dobson Kepler 200/1200.

 

Je l'ai acheté en avril 2002. À l'époque son prix était de plus de 600 € et il ne disposait que de deux oculaires : un Plössl 9 mm et un Plössl 25 mm. Son chercheur était un 6x30. Aujourd'hui, pour moins cher, on a un meilleur équipement ! Le tube est métallique et semble solide. Notamment l'araignée et le porte-oculaire ne sont pas de la camelote : rien à voir avec ce qu'on trouve sur les Dobsons Meade, et leur miroir secondaire qui se dérègle au cours de la nuit... Un capuchon ferme le tube mais tient mal. Le miroir primaire n'est pas marqué (l'est-il aujourd'hui ?), dommage. La monture Dobson est en kit. Mais le montage est enfantin. La preuve, moi qui ne suis absolument pas bricoleur, je l'ai montée sans problèle. Il y a un plan de montage et il suffit juste de placer les vis là où c'est indiqué. Aucun outil n'est requis. Pas même de colle.

 

3/ La collimation.

 

Abordons dès maintenant le sujet qui fâche (nombreux sont ceux qui redoutent la collimation). Je n'ai jamais collimaté un instrument aussi parfaitement que Thierry Legault et compagnie. Je ne fais "que" du visuel, je ne cherche pas la haute résolution planétaire. N'empêche, je fais quand même un peu attention. J'avais noté que le C8 se décollimatait souvent, pas le Mewlon 210. Eh bien le Kepler 200 tient étonnamment bien la collimation ! Pendant un an, je la vérifiais régulièrement avec un oculaire de collimation de type "cheshire", mais sans l'avoir retouchée. Ce n'est qu'après 800 km en voiture qu'il a fallu y retoucher. Des amis qui possédaient un laser l'ont alors refaite en 5 secondes : il y avait juste une petite vis à tourner un peu...

 

Sans doute T. Legault y aurait-il trouvé à redire, mais pour des observations visuelles courantes, je ne pense pas que ça gène vraiment de se contenter d'une collimation au laser ou au "cheshire". Peut-être suis-je tombé sur un bon tube ? (après tout, j'ai vu également un C8 qui ne se décollimate presque pas...)

 

4/ Le transport sur le site.

 

Moi qui étais habitué à mes 4 voyages pour remplir la voiture lorsque je faisais de la CCD, quel plaisir de n'avoir plus que 2 voyages ! Le carton du Kepler tient sur le siège arrière d'une Clio, à condition de le pencher un peu (du coup, il est parfaitement coincé et ne bouge pas). Je conseille cette méthode plutôt que le poser dans le coffre, car le siège arrière amortira mieux les vibrations vu trajet, c'est mieux pour la collimation. Pour transporter le carton jusqu'à la voiture, il suffit de le poser sur une épaule, ça laisse une main libre pour ouvrir ces satanées portes coupe-feu ! Je ne sais pas combien il pèse, mais le gringalet que je suis n'a jamais été gêné pour ça, sauf qu'il fallait faire attention dans l'escalier, qui était étroit. Quant à la monture Dosbon, elle est munie d'un poignée de transport ! D'une main la monture, de l'autre le sac avec les atlas et les oculaires... La monture tient sur le siège avant, à droite du conducteur, ou bien dans le coffre, où je laissais en permanence un petit tabouret pliant.

 

5/ Le montage.

 

Ah, l'un des gros avantages de ce télescope ! Lors d'observations en groupe, j'étais toujours le premier à observer ! :be: On pose la monture par terre, on pose le tube sur la monture (le tube est muni de tourillons - des disques fixés dessus - qui s'encastrent dans la monture). Pour ne pas avoir de soucis d'équilibrage, il vaut mieux installer les ressorts. C'est la partie la plus pénible du montage : les ressorts relient une vis de la monture à une vis du tube. Il faut tirer assez fort pour les fixer. La difficulté, ce n'est pas la force, mais plutôt le fait de ne rien bouger pendant qu'on tire sur le ressort. Bref, il faut maîtriser sa force... avec un peu d'habitude, tout ça se fait dans le noir.

 

Le chercheur peut se démonter. Il est fixé sur le tube par un système de queue d'aronde très efficace. En général, quand je le réinstalle dans sa queue, l'alignement est préservé. S'il faut le réaligner, c'est très simple : il y a deux vis à 90° pour orienter le chercheur, qui reposent sur un ressort. Ce système permet un alignement quasi-instantané, que ne permet pas le système assez casse-tête des trois vis. C'est l'une des meilleurs surprises du Kepler. Par contre, sur mon modèle, la base du chercheur avait un rayon de courbure plus petit que celui du tube et avait tendance à se dévisser. À force de la revisser pour maintenir le serrage, j'ai fini par fendre, puis casser la base. Il a fallu en racheter une autre...

 

À noter que c'est à l'acheteur d'installer le chercheur proprement dit dans son collier, ce qui réclame un peu de patience, à cause du joint qu'il faut coincer à l'intérieur.

 

6/ Observer un objet.

 

Le tabouret que j'avais acheté au supermarché du coin pour une bouchée de pain (et que j'ai fini par casser en m'asseyant trop fort, car c'est de la camelote...) est parfaitement adapté à la hauteur du tube. En fait, ce Dobson est relativement bas. Il ne faut pas essayer d'observer debout, sous peine de mal au dos. Par contre, assis sur ce petit tabouret, il y a un confort que je n'avais jamais connu auparavant, moi qui observais quasimment toujours debout sur mes précédents télescopes (C8, Perl 200/800 et Mewlon 210 sur monture allemande). Une nuit, j'ai passé plusieurs heures à explorer l'amas de la Vierge sans lever les fesses du tabouret, et c'était aussi plaisant que de regarder la télé ! Bon, au zénith il faut un peu se redresser, et se pencher un peu à l'horizon, mais il est inutile de se mettre debout ! Pour moi qui aime dessiner à l'oculaire, c'est un gros avantage ! :rolleyes:

 

Le pointage se fait au chercheur. On dénigre parfois les chercheurs 6x30 mais je le trouve tout à fait utilisable (un 8x50 est mieux, certes, et d'ailleurs c'est lui qui est maintenant livré avec le Kepler). Un ami possède un chercheur 50 mm dont on ne distingue pas le réticule, trop fin, d'où une imprécision au pointage qui fait perdre beaucoup de temps. Le réticule du Kepler est suffisamment grossier pour être visible sans problème ! La mise au point à l'oculaire est tout à fait classique, avec la crémaillère. Pas de jeu ou de défauts particuliers.

 

Pour suivre un objet, il faut pousser le télescope à la main. C'est enfantin : pour aller à gauche il faut pousser à droite (car l'image est inversée !), et ainsi de suite. Sauf qu'il faut s'habituer (mais ça vient vite) aux mouvements. En effet, la monture Kepler est assez dure, et on avance par petits à-coups. Cela dit ce n'est pas forcément un inconvénient : au moins c'est stable, ça ne tourne pas tout seul par grand vent comme ma monture actuelle, avec ses roulements à billes...

 

Personnellement, je n'ai jamais été embêté par le suivi au Dobson. Je sais que certains n'aiment pas ça, mais je ne les comprends pas. Peut-être emploient-ils des grossissements abusifs ? Au zénith, OK, ce n'est pas facile. Mais pour la grande majorité des cas, le suivi manuel devient un geste inconscient qui n'empêche pas, par exemple, de dessiner. Le fait d'être assis pour observer est un avantage qui contrebalance largement l'inconvénient du suivi manuel.

 

7/ Les oculaires.

 

J'avais à l'époque, également, des Super Plössls Meade 15 mm et 6,4 mm (des "made in Japan" - il paraît que les SP actuels, "made in China", sont moins bons). Eh bien quand je choisissais un oculaire, c'était toujours par rapport au grossissement qu'il donnait, jamais par rapport à la marque. J'en déduis donc que mes 4 oculaires étaient de qualité comparables. Tous les 4 avaient à peu près le même champ, comme annoncé (52° théoriquement). Au 25 mm, les Pléiades étaient vues en entier. J'avais comparé le Meade SP 6,4 et le Kepler 9 avec le Vixen LV 6 d'un ami. C'est le LV 6 qui donnait la meilleure image sur M57 (mais en pinaillant !). Par contre, le Kepler 9 et le Meade SP 6,4 avaient une meilleur magnitude limite stellaire (à égalité entre eux). Bref, ces Plössls étaient de qualité comparable aux Meade. D'ailleurs ils se ressemblaient parfaitement.

 

8/ Performances en ciel profond.

 

Lors d'une nuit d'exploration de l'amas de la Vierge, où j'avais repéré une cinquantaine de galaxies, j'ai noté également (je prends toujours des notes) les galaxies non vues. Le lendemain, j'ai constaté à partir de mes notes que la magnitude limite en galaxies était d'environ 12,6 ou 12,7. À part pour quelques exceptions, la magnitude est un critère pertinent pour une galaxie (contrairement à tous les autres objets du ciel profond). Dans mon précédent Mewlon 210, j'atteignais un peu plus de 13,0. Au C8 j'étais tout juste à 13,0 sauf sur certaines galaxies. Ah, donc le Kepler serait un poil moins lumineux ? En fait, le site où j'observais s'était dégradé, et je m'en suis rendu compte peu à peu. Cela dit, je pense qu'il doit quand même y avoir un tout petit écart, peut-être 0,1 ou 0,2 magnitude. Et encore... Car mes "records" précédents en galaxies avaient été obtenus lors de soirées à la transparence très bonne pour le site. Or, lors de mes vacances en 2003, j'ai observé depuis un site très bon. J'ai pu voir au Kepler 3 galaxies dans le Quitette de Stéphan, comme avec le Mewlon 210 autrefois (mais peut-être plus difficilement).

 

En fait, la vraie déception, mais elle est commune à mon ancien C8, c'est que les objets du ciel profond restent des taches floues. Alors qu'au Mewlon 210, ils laissaient parfois percevoir des détails. Mais bon, c'est très peu de chose, ça ne concerne pas beaucoup d'objets.

 

9/ Performances en haute résolution.

 

Une nuit, j'ai emmené le Kepler lors d'une soirée-club où il y avait une lunette Meade 178 ED. Que valait le Kepler par rapport à la lunette ?

 

Sur Epsilon de la Lyre, le Kepler montrait avec le SP 6,4 (x180) deux fois deux taches informes distinctes. À la lunette, c'était deux fois deux disques d'Airy parfaits, bien ronds (avec un fin liseré violet bien discret...). Pas de secret ! Cela dit le pouvoir séparateur était a priori le même. Mais l'image était autrement plus belle à la lunette ED !

 

Et les planètes ? Ce soir il y avait juste Uranus... À la lunette 178 ED, c'était un disque parfait, bleu-vert. Et au Kepler aussi ! Bonne surprise ! Pourtant Uranus est petit. Mieux : la couleur d'Uranus, jolie, m'a paru plus naturelle au Kepler (à la lunette elle tirait trop sur le bleu).

 

À noter que ce soir là, nous avions aussi comparé la magnitude limite stellaire entre le Kepler 200, un Newton Meade 250 et la lunette 178 ED. C'est la lunette qui a gagné ! (sur une "selected area" autour de M57.)

 

Je crois que la mise en température parfaite est longue, car j'ai toujours dû attendre les fins de nuits pour avoir de belles images planétaires. À moins que ce ne soit la mise en température du sol qui soit en cause ? Toujours est-il que j'ai eu sur Saturne une belle image, lors d'un petit matin, qui m'a emballée. Mais c'est au Mewlon 210 que j'ai vu la plus belle Saturne, à une époque où pourtant l'anneau était très fermé. Sur Jupiter, jamais de belles images. Cela dit, j'observe peu les planètes et je n'ai jamais eu l'occasion de la voir en fin de nuit. Pour ce qui est de la Lune, que je n'observe quasiment jamais, j'ai eu, une fois, une vision inoubliable. Cette nuit là, je me suis dit que j'aimais la Lune (c'est fort !) En fait, je crois que je n'ai jamais observé la Lune au C8, et probablement jamais au Mewlon 210 non plus, et que donc je n'avais pas vraiment de références. À mon avis, c'est le diamètre du télescope plus que la qualité optique (quelconque mais honnête) qui explique l'impression visuelle (contraste, détails, piqué...) lors de cette nuit où le ciel était plus stable que d'habitude.

 

Conclusion sur la qualité optique : elle est aussi quelconque que celle de mon C8 qui était un C8 plutôt moyen, peut-être un poil inférieure en magnitude limite (pas sûr), mais en dessous d'une bête de course comme le Mewlon 210. Mais elle est correcte.

 

10/ Que peut-on voir dans le ciel avec un Kepler 200/1200 ?

 

- La couleur des étoiles !

- Des étoiles doubles jusque 1" environ. Je ne suis jamais descendu plus bas que 1,1" je crois. Mais je n'ai jamais trop forcé (je ne suis pas fan).

- La magnitude 14 atteinte de justesse sur les étoiles dans un site moyen de plaine, et presque 13 sur les galaxies (donc plus de 2000 accessibles).

- Avec un filtre UHC (mieux, OIII), les Dentelles sont très belles et on commence à saisir les filaments. M42 est incomparable, mais bon, c'est trop facile !

- Les amas globulaires commencent à être résolus. M13, M22 et M5 montrent 50 à 80 étoiles selon les conditions, M92, M15 et M2 sont plus pauvres mais jolis quand même. M10 et M12 aussi sont résolus en partie, mas déjà un cran en-dessous. Dans ce domaine, un diamètre un peu plus grand creuserait très vite l'écart.

- Les nébuleuses planétaires restent de simples petites taches floues, sauf M57 et NGC 40 (anneau) ou NGC 7008 (qui montre sa forme bizarre). Mais les autres (NGC 6572, NGC 6543 par exemple) ne montrent rien. Là encore, il faut du diamètre !

- Les comètes de magnitude 9 et 10 sont parfaitement à la portée de ce télescope, j'en ai observé quelques-unes relativement faibles. Quant aux brillantes... NEAT montrait bien sa longue queue de gaz en mai 2004, et même un peu sa couleur.

- Sur les planètes, je pense qu'il ne faut pas être trop exigeant : on peut les découvrir, disons, mais non les étudier. J'ai pu dessiner la rotation de Mars, mais c'était en 2003.

 

11/ Que ne voit-on pas ?

 

- Le Kepler 200 n'est pas une lunette apo de 200 mm. Ne pas viser de résoudre des étoiles doubles à 0,5", ni étudier la ronde des WOS sur Jupiter ou les tempêtes de poussières martiennes.

- Il faut limiter son grossissement, à cause du manque de suivi. J'ai eu un Radian 4 mm pour grossir 300 fois, je pouvais dessiner avec, mais c'était la limite. Le grand champ de l'oculaire (60°) aidait.

- Les galaxies ne montrent pas leurs bras, l'étoile centrale de M57 est invisible, les satellites d'Uranus non plus, et on ne résout pas M14 en étoiles. Pour ça, il faut un 300 mm...

- On ne peut pas observer de trous noirs avec. De toute façon, les tous noirs n'existent pas. Enfin, si, on peut observer des nébuleuses obscures. Pas la Tête de Cheval (dans un site moyen de plaine), mais la Tache d'Encre (dans le Sagittaire)est parfaitement visible.

 

12/ Bilan.

 

+ Télescope d'un rapport performance/prix étonnant.

+ Très simple d'emploi si l'on sait pointer un objet et si l'on n'est pas dérangé par le guidage manuel.

+ La qualité optique est quelconque, mais correcte.

+ Les oculaires sont corrects.

+ La collimation tient.

+ Télescope léger (une personne seule peut le porter) et transportable (le tube tient sur le siège arrière d'une voiture).

+ Focale des deux oculaires fournis bien choisie.

+ Chercheur très bien conçu !

 

- Pas de marquage au centre du miroir (à faire soi-même) sur mon modèle.

- La qualité optique est correcte, mais quelconque.

- Ressorts d'équilibrage (seule phase pénible du montage).

- Mouvements assez durs (mais qui contribuent à la stabilité).

- Pas de possibilité de montage "en gaucher" (porte-oculaire à droite du tube, permettant de pointer facilement dans le chercheur avec l'oeil gauche).

- Pas de suivi motorisé (donc photo impossible en longue pose).

- Pas de système de pointage autre que le chercheur (cercles, encodeurs ou goto).

 

À acheter obligatoirement en plus :

- Un oculaire donnant un plus fort grossissement que le 9 mm. Je préconise un 6 mm (x200), car à mon avis x300 est excessif compte tenu de la qualité optique et du manque de suivi.

- Un oculaire de collimation ou un laser, sous réserve d'avoir un miroir marqué au centre.

- Un altas du ciel.

 

Achats supplémentaires conseillés :

- Un filtre interférentiel (UHC ou OIII, peu importe - même si j'ai une préférence pour le OIII) (en fait, mieux vaut les deux...)

- Un Nagler en moyen grossissement (celui qui montre le mieux les détails). J'ai opté pour le 9 mm, mais un 11 mm doit être tout aussi intéressant.

- Un double filtre polarisant ou un filtre neutre pour la Lune.

 

Je déconseille les filtres colorés. On ne voit pas assez de détails sur les planètes, à mon avis, pour que ça vaille le coup.

 

13/ Moralité.

 

Je me suis rendu compte à l'usage que ce télescope était, me semble-t-il, le télescope idéal pour débuter. Jusqu'alors, je pensais que c'était le 115/900. Mais les Chinois ont fait baisser les prix et le Kepler 200 coûte aujourd'hui ce que coûtait lors de mes débuts un 115/900. En outre, il est simple d'utilisation, et son diamètre permet de découvrir le ciel dans de bonnes conditions. En fait, c'est le télescope idéal du débutant sous réserve que celui-ci soit motivé (il faut apprendre son ciel, pas de goto...) et qu'il ait prévu plus gros ensuite (car on ne peut pas faire de photo).

 

En prime, voici un récit de mes vacances 2003 où le Kepler a été utilisé, sauf les deux dernières soirées (attention, c'est encore plus long) : http://astrosurf.com/astramatoria/sorties/q2003-1.htm .

 

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PS (pour les administrateurs : ne perdez pas mon message, hein, je n'ai pas envie de le retaper... :s ) (on ne sait jamais, un disque dur qui plante...)

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SU-PER-BE !

 

Concernant la perte des messages il n'y a pas (trop) à s'en faire, un backup de la base est effectué grosso modo toutes les semaines... ;)

 

Merci encore pour ce rigoureux rapport... Je lirai ça après les cours. ;)

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Salut!

 

Merci pour ce test clair et précis!

 

J'en retiens deux choses...:

 

1) le Mewlon, c'est vraiment autre chose? Tu pourrais nous en donner tes impressions?

 

2) Et puis, je ne suis pas tellement étonné, la lunette de 180 est aussi, sinon plus lumineuse que le Newton 250 Meade? Mais quel Meade, le "Schmidt Newton", avec lame de fermeture, ou le vrai Newton?

 

Amitiés

 

GG :)

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Le Newton 250 de comparaison, c'était un Meade Starfinder sur monture allemande mastocke (et les colliers élastiques qu'on se prend dans la figure au montage...) Je crois qu'il n'est plus vendu. Le tube est le même que leurs Dobsons. Donc un vrai Newton.

 

Pour ce qui concerne le Mewlon 210, on verra si je peux donner des impressions intéressantes... C'est plus ancien, et je n'avais pas trop de recul. Deux éléments pour donner une idée :

 

- La 1ère étoile du Mewlon, c'était Altaïr. Je venais de le déballer et de l'installer dans le jardin. Pointons Altaïr au chercheur. Zut, il doit être déréglé, Altaïr n'est pas dans le champ de l'oculaire. J'avais déjà vu une étoile de magnitude 1 à l'oculaire d'un 200 mm, je savais à quoi ça doit ressembler : un gros point très lumineux avec de la diffusion autour. Là, j'avais bien un point lumineux, mais aussi petit que les autres et sans aucune diffusion autour. Sur le coup, j'ai pensé à l'une des nombreuses étoiles de magnitude 6 des environs. Je regarde au chercheur : pile au centre. Ah... Que dit Uranometria ? Que je suis sur Altaïr ! Altaïr était aussi fine que les autres étoiles, sans diffusion ! Ça m'a marqué, c'était bon signe pour un début ! :)

 

- En janvier dernier, j'ai perçu par très courts instants la division d'Encke sur Saturne, avec mon Orion Optics 300 mm. La nuit était exceptionnellement stable, je m'en suis aussitôt aperçu. L'image de Saturne, merveilleuse, je l'ai admirée une bonne partie de la nuit (normalement ça me lasse, une planète...) et elle était globalement plus belle qu'au Mewlon 210, j'en suis sûr. Cela dit, quand j'avais le Mewlon, Saturne avait ses anneaux vus de profil, puis à peine écartés, alors ça ne compte pas vraiment. Et je n'ai pas eu, à l'Orion 300, l'impression de noirceur parfaitement tranchée sur la division de Cassini que j'avais eu au Mewlon. Lors d'une nuit de septembre, en effet, j'avais pointé Saturne pour faire plaisir à un copain (moi, Saturne, bof) et la première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est la division de Cassini. Au C8 ou au Kepler, elle est visible, mais pas très contrastée. À l'Orion 300 c'est nettement mieux. Mais je crois que le Mewlon faisait encore mieux. (Difficile cependant de comparer des images et des souvenirs...)

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Bonjour Bruno !

 

Superbe description du Kepler ! Complète et étayée.

 

Je me permets de rajouter quelques lignes, non pas que je sois en désaccord avec toi, loin de là ( je te rejoints sur tout les plans ! :D ), mais comme mon GSO ( jumeau du Kepler ) est de 2004, ça peut aider à se faire une idée des récents.

 

- En effet comme tu le signales aujourd'hui le chercheur est un 8X50 et le réticule est très agréable à repérer.

Et il tient parfaitement les différentes manip de montage-démontage. Je n'ai pas repérer ce problême de devissage de la base, ils ont dû améliorer le systême.

 

- Pour la "dureté" de la base, je ne sais pas vraiment, puisque j'avais rapidement changé les patins de Teflon d'origine par d'autres achetés en grande-surface, suite aux conseils glanés à gauche à droite.

 

- Le cache du tube est soumis au différence d'hygrométrie. Autant il tient bien ( même très bien ) quand le tube est bien au sec chez soi, autant il a tendance à se faire la malle après une sortie nocturne !

 

- Les ressorts : Haaaa les ressorts ! C'est vrai qu'il faut une petite habitude pour les placer rapidement ! Mais ça vient vite. Et encore, quand on n'est pas une tartouillette comme moi qui essayait vainement de les placer, à sa première utilisation, sans la bague de tissus "tire-ressorts" ( si tu peux me donner le nom exact de ces bitonios ! ) aveuglément restés au fond du carton ! J'avais dû tirer le ressort de quelques millimètres, le doigts cisaillé en deux, et j'en restait perplexe ! :be:

Et ils sont en effet indispensables pour la bonne tenue du tube.

 

- Sinon le GROS défaut de ce biniou, et je te rejoins là encore, c'est l'absence de marquage sur le primaire !!! :?:

Là il n'y a pas eu d'amélioration et c'est bien dommage !

Pour la collim, c'est vrai qu'elle tient bien, sur le mien également. Elle vient juste d'être faite ( et il semblerait qu'il y en avait grandement besoin ), après maints mois d'utilisation et de transbahutage à travers la France.

Rangement facile en voiture, tout pareil que toi, Bruno !

 

Tiens j'y pense j'aurais besoin d'un conseil. La collim a été faite ( manuelle et laser et tout le toutim ) mais je me retrouve avec un problême au niveau de la MAP. Alors qu'avec mon oculaire 9mm je n'avais aucun problême de MAP auparavant, maintenant le PO se retrouve de suite en butée, et je dois sortir l'oculaire pour parfaire la MAP.

Se peut-il que le primaire ait été monté de quelques millimètres ?

A ce moment là, j'imagine que je dois refaire la collim en le redescendant non ?

 

Sinon, le GSO a été livré avec un 9mm en 1.25" et un 28mm en 2". Ce dernier est un vrai régal à utiliser, je ne m'en lasse pas ! Quel champs !

 

Voili voilou pour ma petite contribution.

Au plaisir de te lire !

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Pour le problème de mise au point, on dirait bien qu'à force de collimater toujours dans le même sens, tu as fini par trop avancer le miroir. Il faudrait donc le reculer, en le "décollimatant à l'envers".

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Ah ! Analyse intéressante, détaillée, argumentée d'un instrument que j'aime bien aussi, vu que j'ai le même en millésime 2004 (chercheur 8X50, PO au coulant 50.8...). Je le trouvais bien, mais là je suis encore plus convaincu...Je confirme tous les points mis envant par Bruno : la collimation tient (heureusement, je n'ai pas encore osé me lancer dans la collim, si j'en crois Lafanet, il va falloir que j'y songe parce que je l'ai déjà promené un peu sur la banquette arrière de la voiture), le transport est aisé (moi je laisse carrément la base dans le coffre la plupart du temps...), la mise en service facile et fulgurante, tout ça ....Je ne trouve pas les mouvements trop durs (c'est plutôt un plus la dureté, ça empêche le tube de trop bouger, on conserve le pointage, oui d'ailleurs c'est ce que souligne 'Bruno). Moi je trouve aussi que le suivi est enfantin, on n'y pense tout simplement pas, on suit l'objet (c'est le cervelet qui doit commander, ça monte pas au niveau conscient). Cela dit, je ne grossis jamais très beaucoup. Max à 240X (avec le 5mm), mais le plus souvent avec le 9 mm (euh...1200/9 = genre 130...). C'est déjà beaucoup. Les plus grandes joies sont avec un 31 mm ou un 22.

Comment ça on ne voit pas les trous noirs, qui n'existeraient pas de surcroit ??Avec le kepler si je point vers le centre de la galaxie, vers le Sagiitaire près du Scorpion (Sagittarius A), c'est noir ! Et il y a un trou noir là ( Ref : The black hole at the centre of our galaxy de Fulvio Melia Princeton University press). :) :)

 

Cet engin n'est pas cher, j'ai acheté le mien d'occasion, il y a des occasions qui sont d'excellentes affaires car c'est un très bon premier instrument mais après les gens veulent passer à un plus grand diamétre. Il faut je pense réserver ses € aux oculaires. Ceux-là, on les garde. Ce que je peux voir avec ce Dobson avec le nagler 31 est époustouflant (par exemple : le double amas, fantastique). le pb c'est que, en plus de déséquilibrer le budget de la config, cet oculaire de 1 kg déséquilibre le tube. En attendant de trouver une solution élégante, je m'agrippe à l'engin lors des virées stellaires à grand champ.

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Bruno > oui en effet c'est ce qu'il me reste à faire. Epsi m'a également donné une astuce, je mettrais tout ça en pratique ! Merci à vous deux !

 

Jeff > En fait je ne m'étais pas rendue compte de la décollimation du tube. L'image restait agréable ( je ne dois pas être très exigeante finalement ! :D ), et le manque de ciel pur ne m'aidait pas non plus à la déceler !

Mais des zyeux avertis m'en ont fait prendre conscience. Bon ça va, une collim tout les ... chais pu combien de mois, je ne me plaints pas !

 

A plousch ! ;)

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Jeff > Non le primaire n'était pas marqué, j'ai dû le faire.

 

Bon comme j'ai égaré mon paquet d'oeillets, il n'y a pour l'instant qu'une petite croix qui en marque le centre. Vu que la sortie du primaire s'était faite dans la douleur digitale, même en s'y mettant à deux, j'avais quand même indiqué le centre en attendant de remettre la main sur ces satanès oeillets qui ont dû être aspiré dans un trou noir dans mon fouillis organisé !

 

C'était pas évident de repérer la croix, mais on a pu le faire. Maintenant je cherche mes oeillets ! :be:

 

Tiens, tu me diras si tu as autant de difficulté à sortir le support du primaire ?

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Message écrit par lafanet+May 19 2005, 03:17 PM-->
QUOTE(lafanet @ May 19 2005, 03:17 PM)Non le primaire n'était pas marqué...

 

Oui, oui je sais qu'il n'était pas marqué (je suis un peu...), je me demandais si tu t'étais décidé à le faire. Apparemment, oui, et comme prévu, ce n'est pas simple...

 

 

Message écrit par lafanet@May 19 2005, 03:17 PM

Maintenant je cherche mes oeillets !...:

 

Ca veut dire que dès que tu as retrouvé tes oeillets, il faut que tu redémontes tout le toutim ?

 

 

<!--QuoteBegin-lafanet@May 19 2005, 03:17 PM

Tiens, tu me diras si tu as autant de difficulté à sortir le support du primaire ?

 

 

Je ne suis pas trop sûr que je vais me lancer...Je vais peut être le revendre avant :be: (et d'ici là, apprendre à collimater SANS marquage central, trouver une veille technique ancienne traditionnelle...au jugé ? Au cheshire ? Visualiser virtuellement le centre du primaire ?)

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Message écrit par Jeff Hawke@May 19 2005, 03:33 PM

Je ne suis pas trop sûr que je vais me lancer...Je vais peut être le revendre avant :be: (et d'ici là, apprendre à collimater SANS marquage central, trouver une veille technique ancienne traditionnelle...au jugé ? Au cheshire ? Visualiser virtuellement le centre du primaire ?)

 

Fastoche, si tu peux voir les pattes de retenue du miroir primaire, tu te serts de leur image vu du porte oculaire pour centrer le secondaire.

 

Pour centrer le primaire de jour sans marquage, fastoche aussi: Il faut placer son oeil au centre de courbure du primaire (2x la focale, 2400mm si la focale fait 1200mm) , en regardant par l' ouverture, sur l' axe (s' aider d' un pied photo sur lequel on fixe un tuyau quelconque pour marquer la position). C' est facile de repérer le centre de courbure, c' est le lieu où convergent tous les rayons issus de ce lieu (donc, l' image de l'oeil de l' observateur est grossie infiniment). Depuis ce point, le primaire est collimaté quand le secondaire et son image dans le primaire sont confondus.

 

Bonne collimation, avec ou sans oeillet, avec ou sans laser

 

A+

--

Pascal.

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  • 11 mois plus tard...
(texte cité)

Pour centrer le primaire de jour sans marquage' date=' fastoche aussi: Il faut placer son oeil au centre de courbure du primaire (2x la focale, 2400mm si la focale fait 1200mm) , en regardant par l' ouverture, sur l' axe (s' aider d' un pied photo sur lequel on fixe un tuyau quelconque pour marquer la position). C' est facile de repérer le centre de courbure, c' est le lieu où convergent tous les rayons issus de ce lieu (donc, l' image de l'oeil de l' observateur est grossie infiniment). Depuis ce point, le primaire est collimaté quand le secondaire et son image dans le primaire sont confondus.

[/quote']

 

 

Attention, ça reste une méthode approximative, nettement insuffisante pour un Newton très ouvert. ;)

A ce propos je cherche le meilleur moyen de collimater mon XT 12 (F/D 5) sachant que je n'ai jamais réussi à voir une tâche d'Airy avec. Ce n'est pas un problème d'optique (collim. à l'oeillet faite avec soin, miroir primaire refait par Astam) mais de turbulence : c'est évident en intra-extrafocale, pas moyen d'avoir des anneaux stables comme avec le M703 même après mise en température et avec une nuit relativement correcte niveau turbu. J'en déduit que c'est dû à la turbu interne au tube. Je me demande s'il n'est donc pas préférable après mise en température de fermer le fond du tube pour éviter l'effet de cheminée ?

Quoiqu'il en soit, comme l'espoir d'observer une tâche d'Airy avec mon 300 me semble relativement faible, faudrait un site à la hauteur, quelle autre méthode de collimation est la plus fiable (une étoile artificielle à 200 m est aussi sujette à la turbu qu'une étoile à l'infini, surtout avec le retour des journées chaudes, donc à écarter) :

- Chelsire ?

- Laser ?

- celui que j'utilise : oeilleton de 1.5 mm de diamètre dans une boite de pellicule,

- autre alternative ? :?:

 

Please help !

Merci d'avance.

 

Albéric

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salut

sur mon 10" F5, j'utilise le laser et l'oeilleton...

 

je degrossis avec l'oeilleton puis je fini avec le laser.

je verifie bien a chaque fois que les resultats sont identiques avec les 2 outils, en faite les 2 se confirment... si quand l'oeilleton parait bien centré et le laser est dans les "choux" (ou inversement...) c'est que le secondaire n'est pas bien positionné ou que le PO n'est pas orthogone (parallele a l'axe optique) ou les deux...

 

en verifiant la collim sur etoile, on voie que tout est bien positionné, les anneaux apparaissent en intra et extra bien centrés (sans etre identique) et aucune retouche n'est obligatoire.....

 

petit conseil verifie sur ton tube le centrage de l'araigné (pense a l'offset du secondaire) et l'orthogonalité du PO...(sur mon 10" il etait incliné de plus de 5°, donc j'avais toujours un peu de coma au centre mais plus maintenant...)

 

si cela peut t'aider...

 

ps : j'ai retiré la plaque derriere mon primaire et mis a par une mise en temperature plus rapide, je n'ai pas perçu de dégradation d'image (je dirais même le contraire en planetaire ... )

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(texte cité)

je n'ai jamais réussi à voir une tâche d'Airy avec. Ce n'est pas un problème d'optique (collim. à l'oeillet faite avec soin' date=' miroir primaire refait par Astam) mais de turbulence : c'est évident en intra-extrafocale, pas moyen d'avoir des anneaux stables comme avec le M703 même après mise en température et avec une nuit relativement correcte niveau turbu. J'en déduit que c'est dû à la turbu interne au tube. Je me demande s'il n'est donc pas préférable après mise en température de fermer le fond du tube pour éviter l'effet de cheminée ?

Albéric

[/quote']

 

 

Etrange, ça! Avec mon petit 150/750 il est rare de voir M. Airy montrer sa bouille, mais de temps en temps oui, quand même!

 

En tous cas d'après le grand maître Astam, la turbu interne est gênante à cause de 2 choses: le diamètre de tube trop petit sur les Tuyaux du commerce (son tube pour un 200mm fait 250mm interne), qui fait que l'air qui "coule" le long du tube perturbe les bords du miroir. Et les tubes fermés à l'arrière: il faut au contraire laisser ouvert, pour que l'air circule en une veine laminaire :be:

 

En tous cas je confirme starbear, je collimate aussi au laser puis à l'oeilleton. Si le réglage est différent avec l'un ou l'autre, il y a un problème d'orthogonalité du PO ou de positionnement du secondaire.

 

Pour Airy sur étoile, si je n'arrive pas à la voir, je dérègle un poil la MAP, à fort grossissement. Un jeu d'anneaux apparaît alors, avec une 'tite tâche très brillante au centre. Finition là-dessus...

 

Amitié,

 

GG :)

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Merci Gégé et Starbear,

 

Donc oeilleton et laser, me reste donc plus qu'à acheter le laser.

Pour mémoire, le primaire est en Pyrex donc mise en température accélérée (le M703 met lui plus de temps à se mettre en température :b: ). Gégé, le tube fait 340 mm de diamètre donc je pense que l'écoulement d'air se fait correctement pour un miroir de 300 mm.

Pour préciser ce que je vois en intra-extra focal : le point avec les premiers anneaux est visible puis les anneaux extérieurs sont de plus en plus brouillés, c'est pour ça que je penche pour un problème d'écoulement turbulent dans le tube.

 

Y a-t'il d'autres possesseurs de télescope de 250 à 350 mm qui ont ce genre de problème ?

 

Albéric

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(texte cité)

Attention' date=' ça reste une méthode approximative, nettement insuffisante pour un Newton très ouvert. ;)

[/quote']

 

Pas tant que ça, si le centre optique est matérialisé précisément, c' est nickel (au moins aussi précis que le laser).

 

A ce propos je cherche le meilleur moyen de collimater mon XT 12 (F/D 5) sachant que je n'ai jamais réussi à voir une tâche d'Airy avec. Ce n'est pas un problème d'optique (collim. à l'oeillet faite avec soin, miroir primaire refait par Astam) mais de turbulence : c'est évident en intra-extrafocale, pas moyen d'avoir des anneaux stables comme avec le M703 même après mise en température et avec une nuit relativement correcte niveau turbu. J'en déduit que c'est dû à la turbu interne au tube. Je me demande s'il n'est donc pas préférable après mise en température de fermer le fond du tube pour éviter l'effet de cheminée ?

Quoiqu'il en soit, comme l'espoir d'observer une tâche d'Airy avec mon 300 me semble relativement faible, faudrait un site à la hauteur, quelle autre méthode de collimation est la plus fiable (une étoile artificielle à 200 m est aussi sujette à la turbu qu'une étoile à l'infini, surtout avec le retour des journées chaudes, donc à écarter) :

 

Curieux quand même de ne JAMAIS voir la tache d' airy, ne serait-ce que par intermittence, une fois le tube en température. Tu devrais chercher une source de turbu proche du tube (toi peut-être ?).

Mais si c' est le cas, je dirais qu' il est inutile de vouloir chercher à affiner la collimation, puisque de toute façon tu ne pourras pas gagner en détails ... Si à proximité du foyer, et à fort grossissement, le scope semble collimaté, reste plus qu' à observer. Enfin, c' est ma vision des choses; le mieux est l' ennemi du bien.

 

A+

--

Pascal.

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(texte cité)

Enfin' date=' c' est ma vision des choses; le mieux est l' ennemi du bien.

[/quote']

 

Ca n'est pas suffisant pour moi ! Je souhaite collimater avec le plus grand soin ce gros jouet et savoir d'où viennent ces remous perturbateurs. Pas de trêve tant que je n'aurais pas trouvé la source du problème... !ph34r!

En faisant la MAP, les étoiles sont fines mais la figure de diffraction reste celle d'une nuit fortement tubulente (éclatement en speckles).

Est-ce dû au bonhomme : je ne sais pas mais j'observe comme tout le monde l'oeil à l'oculaire donc je ne devrais pas être le seul à avoir ce soucis. :b:

Inertie thermique du tube en acier ? Capilotracté quand même...

Autre posibilité à laquelle je n'avais pas songé : jusque là j'ai jeté mon Dob sur un sol recouvert de petits galets et je me demande si en restituant la chaleur la nuit, ils ne sont pas la véritable source du problème.

Le Mak doit être moins sensible a cet effet car situé nettement plus haut que la base du tube du XT 12.

Un essai sur un terrain herbeux sera donc à tenter un de ces 4.

 

Albéric.

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"Autre posibilité à laquelle je n'avais pas songé : jusque là j'ai jeté mon Dob sur un sol recouvert de petits galets et je me demande si en restituant la chaleur la nuit, ils ne sont pas la véritable source du problème."

 

pose ton dob sur de l'herbe... au debut j'observais sur ma terasse, je n'avais que tres rarement de belles images et ne je pouvais pas grossir a plus de 2/3 D ...

un jour je l'ai deplacé de 30 m (sur mon terrain) et la un nouveau scope ou le 5mm devenait utilisable 80% du temps ( 1 D ;) )... beaucoup moins de turbulences...

 

pour la figure d'Airy, je ne la voie que sur des étoiles de mag > 2 voir 3 il faudrait que je reteste ;) , au dessus apparition de jolis speckles ( cela peut aider a la collim aussi...)... a fort gr bien sur....

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Ah, merci le schmiblick avance. :)

Donc direction la pelouse pour mes prochaines obs.

C'est vrai que j'ai la fâcheuse habitude de choisir des étoiles très brillantes pour tenter la collimation donc je suivrais ton conseil pour la suite Starbear. Si ça peut m'éviter l'achat du laser, ce sera très bien. ;)

 

 

Albéric

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  • 7 années plus tard...

Bonjour,

 

je souhaite actualiser quelques points du post de 2005 avec mon achat récent de ce télescope (Kepler 200/1200 chez Astroshop), une version 2013 en quelque sorte mais le test reste partiel faute de beau temps :

 

1 - /

 

2 - achat en octobre 2013, prix 325€ et livré avec un plössl GSO 25mm, le primaire dispose d'un œillet pour la collimation.

 

3 - je dispose d'un cache porte-oculaire avec un petit trou au centre, donc pas de problème pour aligner le miroir primaire avec le secondaire, d'autant plus que ce sont des molettes (pas des vis nécessitant des clé Allen) tirantes et poussantes pour "orienter" le miroir.

 

4 - pas de problème dans un Scénic avec un siège arrière replié dans le carton d'origine du tube (deux sièges auto sur les places coté portes), la base est dans le coffre.

 

5 - le chercheur est un 8X50, à la mise au point vissante de l'objectif est un peu difficile, lumineux mais avec du chromatisme assez visible en observation diurne, réticule très propre et fin.

 

6 - /

 

7 - testé avec un ortho Baader 18mm, l'image est nette et très piquée, une fois le tube collimaté (essais sur les doubles du Bélier).

 

8 - pas encore testé faute de temps clair dans les Alpes.

 

9 - un 6mm Erflé apporte une image assez grossière et bouillonnante pour le moment, la faute à la turbulence.

 

10 - /

 

11 - /

 

12 - pas mal de bonnes surprises dans cet achat : un chercheur 8X50, des molettes pour collimater, un ventilateur fixées à l'arrière du tube pour la mise en température plus rapide (8 piles LR6 nécessaires), un œillet de collimation, les mouvements de la montures plus fluides que sur mon SW 150/1200 = les déplacements par ressorts semblent plus pratiques que les molettes-vis tubes des SW.

 

Par contre le rockerbox fait plus fragile et moins bien fini que celui des SW.

 

En plus j'ai collé (colle à métaux) à l'avant du tube une poignée (absente contrairement aux SW) pour assurer des mouvements plus fins lors des suivis et ajouté des patins (12mm) transparents sur les molettes de collim pour la pose verticale du tube lors de l'installation et pas les endommager. Dans le rockerbox aussi pour une fois le tube au zénith et amortissant la butée sur le bois à l'intérieur.

 

13 - pour 344€ avec les frais de port, ne pas hésiter une seconde à acheter.

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