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Quel télescope pour le ciel profond


Ilytoxic

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Bonjour,

Je ne pense pas que ce soit le fond, mais la forme qui pose problème. Tu énumère ta façon d'observer comme étant la seule valable. C'est comme si sur un choix de velo par exemple, tu disais que la le seul moyen pour se déplacer est la moto, le velo c'est de la merde. Bien sur que ça provoque des reactions, vu que c'est le but de ton post.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

je savais que c'etait un propos qui derangerai :D

 

Tu dis ça comme si tu détenais la seule vérité sur la façon de pratiquer l'observation du ciel profond et que nous, les pauvres astram encore enchaîné par nos petits yeux d'humains, n'étions pas prêts à accepter cette vérité.

 

Ton propos me fais penser à celui des complotistes...

 

Je te promets que tu devrais observer le ciel au moins une fois dans un 250 ou un 300, tu serais peut être "touché" toi aussi, pour l'inverse c'est pas la peine, on voit les vidéos qui sont faites un peu partout. Encore une fois, je salue le progrès et les choses qu'on peut faire avec ces nouvelles technos, la qualité du truc est devenue "sympa" mais ça ne m'a pas décidé à changer ma façon d'observer, au contraire...

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Pour avoir déjà observé M13, M27 et M57 dans un dob 200 artisanal et M13 dans un dob 400, et en plus dans un ciel moyen, franchement, c'est un beau spectacle! Certes les photos c'est coloré, mais cette lumière reçue en direct du cosmos quand tu observe un AG ou même le bulbe de M31 dans un 400... Y a pas photo !

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Tu dis ça comme si tu détenais la seule vérité sur la façon de pratiquer l'observation du ciel profond et que nous, les pauvres astram encore enchaîné par nos petits yeux d'humains, n'étions pas prêts à accepter cette vérité.

 

loin de moi cette idée :rolleyes:

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200 ou 250mm changera rien en ciel profond

Je sais que mon propos ne sera pas partagé par tous, mais le ciel profond demande un apn ou une camera.Et du traitement d'image.

 

Compare un 250mm en visu avec une 65 mm plus apn/camera. Bref pour moi c est meme un non debat.

De plus une monture dobson n'est pas faite pour ca. Faut lui adjoindre une table equatoriale. Jai jamais utilisé du coup que faut il preferer ?

 

Le diametre t'offrira de la definition. Mais en CP, ca fout la merde. Monture vibrante, surchargée, ereures periodique , prise au vent. Bref en gros dans ce cas c'est la meca de la monture qui suit pas. Meme si le scope est bon. Je crois que ya des monture qu'encaisse ce genre d'instrument, chez lzs amateurs. Mais ca coute le prix d'une bagnole.

 

Regarde sur astrobin , certains compositage CP, a base de mewlon250 et c11 existent. Et oui c est le top. T'arrive a 5 centieme de seconde d'arc par pixels. Ca fait rever mais bon. Les mecs ont le savoir faire + le matos (un rein ou un bras quoi)

 

donc ma reponse, pour conclure. Si tu vise les degradés de couleurs , des images contrastées , faut etre pret a se servir d'un capteur, et d'un pc. Sinon tu perds toute la saveur, et la majorite cibles

 

Désolé mais pas d'accord non plus.

Faudrait pas que les débutants qui passent par là prennent ces inepties pour argent comptant, elles n'engagent que leur auteur.

Dire que le diamètre "fout la merde" en CP, c'est quand même fort !! C'est juste la base de notre pratique.

Tu peux donner des avantages et inconvénients de chaque formule optique, rien n'est 100 % idéal, mais de là à déclamer de telles vérités (fausses) toutes établies ...

 

En plus ta conclusion n'est pas dans l'esprit de ce qui précède : je pourrais être d'accord avec elle, si tu veux des détails et de la couleur en CP faut du très gros diamètre ( et les emmerdes qui vont avec) ou effectivement de la photo. Mais contrairement à ce que tu dis plus haut, on peut faire du CP sans forcément vouloir tous ces détails, et donc sans faire de photos ! Y a l'émotion d'être à l'oculaire, c'est quand même quelque chose ! Enfin, certaines voies me semblent impénétrables aux geeks ...

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Le diametre t'offrira de la definition.

Pour en rajouter encore une couche, même cette affirmation est en pratique fausse. La résolution angulaire d'un télescope 200mm de diamètre est de 0.69 secondes d'arc, bien souvent le seeing ne permet pas d'atteindre une telle résolution dans nos contrées. C'est le facteur limitant, et augmenter en diamètre n'y changera rien.

 

Pour le reste du paragraphe, c'est à se demander si tu as jamais fait de l'observation visuelle...

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Bonjour,

 

Pour avoir déjà observé M13, M27 et M57 dans un dob 200 artisanal et M13 dans un dob 400, et en plus dans un ciel moyen, franchement, c'est un beau spectacle! Certes les photos c'est coloré, mais cette lumière reçue en direct du cosmos quand tu observe un AG ou même le bulbe de M31 dans un 400... Y a pas photo !

 

La voilà, la référence: l’émotion :) ... c’est ce que je recherche en visuel (et trouve), même avec des instruments plus modestes, tels une lulu de 80 ou de 115, un Newton ou un C6 de 150, une bino de 100, des jujus de 50 ou de 70 ...

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Bonjour,

Je ne pense pas que ce soit le fond, mais la forme qui pose problème. Tu énumère ta façon d'observer comme étant la seule valable. C'est comme si sur un choix de velo par exemple, tu disais que la le seul moyen pour se déplacer est la moto, le velo c'est de la merde. Bien sur que ça provoque des reactions, vu que c'est le but de ton post.

 

Surtout que le gars dépense une blinde dans un matos compliqué, se fait iech avec une batterie, la mise en place, le froid, le pointage, l'enregistrement et des heures perdues sur un pc bancale pour une image 100 fois plus moche que ce que je trouve sur le net en 3s.

 

Le vrai cp c'est le net !

 

Le reste c'est une perte de temps pour les ignares.

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je savais que c'etait un propos qui derangerai :D

Ce qui dérange, c'est que tu balances des inepties, et certainement pas que les observateurs en visuel se sentent mal à l'aise par rapport à la photo.

Le troll a assez duré, merci d'être venu.

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Je suis nouveaux dans l'astronomie je vient juste de m'offrir pour moi et mon fils un dob 250.

heureusement que je suis allez a la NDE cette année pour me faire une idée de se que l'on voit dans un telescope.

Parsque apres avoir lu les 3 pages de se poste j'avoue que j'aurais eu peur d'acheter un instrument.

Ca donne pas envis.

En plus il a pas eu sa reponce pour la collimation. ^^

Allez bon ciel.

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Je suis nouveaux dans l'astronomie je vient juste de m'offrir pour moi et mon fils un dob 250.

heureusement que je suis allez a la NDE cette année pour me faire une idée de se que l'on voit dans un telescope.

Parsque apres avoir lu les 3 pages de se poste j'avoue que j'aurais eu peur d'acheter un instrument.

Ca donne pas envis.

En plus il a pas eu sa reponce pour la collimation. ^^

Allez bon ciel.

 

D'ailleurs il n'est pas revenu :cool:

 

Quand j'ai débuté en mars dernier, j'ai été bien conseillé sur ce site.

 

Super le Dob 250 :wub:

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D'ailleurs il n'est pas revenu :cool:

 

Quand j'ai débuté en mars dernier, j'ai été bien conseillé sur ce site.

 

Super le Dob 250 :wub:

 

Bas en meme temps se forum et top on trouve toute les réponses a nos questions il suffit de fouillé un peu.

mai faut avoué que se topic fait un peu peur pour les novices comme moi.:be:

Modifié par stephane 34
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C'est pourtant simple. Il n'y a que deux aspects à prendre en compte :

 

1) Quel diamètre maximum puis-je m'offrir pour mon budget ?

et

2) Quel poids et encombrement suis-je prêt à supporter en fonction du lieu d'observation envisagé ?

 

En utilisation nomade, il va falloir prendre en compte la nécessité de fourrer l'engin dans un véhicule, en plus ou moins de parties, la nécessité de les soulever pour les faire passer les ouvertures, etc.

 

En utilisation dans le jardin, il faudra juste prévoir de déplacer l'instrument de son lieu de rangement vers son lieu d'observation, et les solution sont nettement plus simples : diable pour tout transporter d'un seul tenant, déplacement en deux ou trois parties rapidement installées, etc.

 

Et bien sûr, en utilisation à poste fixe sous abri amovible, le problème ne se pose plus.

 

Du coup, moins le point n° 2 est problématique, plus le point n° 1 doit devenir prioritaire.

 

C'est seulement une question de trouver le bon équilibre performances / prix / emmerdements, tout simplement.

 

Mais en visuel, le diamètre est le paramètre fondamental et ne peut pas être évacué d'un revers de main.

 

 

Sinon pour la collimation ?

 

Laser ou oculaire de collimation ?

J'ai aussi vue qu'il existait des cheshire mais j'avoue ne pas avoir compris de quoi il s'agissait .

Alors,

 

La collimation se fait de la même manière que pour tout instrument à miroir.

 

L'oculaire de collimation est utile pour aligner le miroir secondaire, notamment la rotation sur l'axe de son support au cas où tu achèterais un instrument d'occasion particulièrement malmené et déréglé.

 

Avec seulement un oculaire de collimation, l'alignement du miroir primaire ne pourra être que dégrossi. Il faudra le peaufiner de nuit en observant une étoile bien centrée et en défocalisant (en ajustant le porte-oculaire de manière à ce que l'image ne soit pas nette) de manière à observer les anneaux de diffraction. Ensuite, il faudra ajuster le miroir primaire de manière à ce que ces anneaux soient aussi circulaires et concentriques que possible.

 

Mais le problème qui va se poser, c'est qu'un dobson non motorisé ne pourra pas conserver l'étoile centrée, et ce d'autant moins qu'il faudra tout de même grossir pas mal pour observer ces anneaux. Qui plus est, la turbulence va brouiller l'image et rendre ces anneaux peu visible, surtout en début de nuit quand l'atmosphère n'est pas encore stable et que ton miroir n'est pas encore en température, c'est à dire justement au moment où tu voudras justement effectuer tes réglages pour pouvoir observer le reste de la nuit !

 

C'est pourquoi l'oculaire ne collimation reste avant tout un outil de dégrossisage. A noter que la plupart des cheshire sont en deux parties : un oeilleton contenant le cercle réfléchissant, vissé sur un tube contenant le réticule. Deux en une, donc. :) Ca vient généralement du fait qu'il existe des cheshires longs ou courts à utiliser selon l'instrument, et que les constructeurs simplifient la production en construisant d'une part l'oeilleton qui est commun aux deux modèles, et d'autre part des tubes courts et longs.

 

Sinon, quand l'alignement de l'instrument est déjà dégrossi, le laser sera le plus simple à utiliser, mais avec des réserves que je vais détailler à la fin.

 

Le cheshire est un bon outil également, mais qui est probalement moins intuitif que le laser. Encore une fois, il faudra que l'instrument soit à peu près correctement aligné, sinon l'oculaire de collimation (voire rien du tout et simplement regarder dans le porte-oculaire ouvert) sera nécessaire pour dégrossir si l'instrument a été complètement déréglé.

 

Le cheshire te permet de collimater à vue en alignant les repères (cercle réfléchissant, réticule) avec leurs reflets.

 

Comme pour tout autre outil de collimation, tu commences par aligner le secondaire de manière à centrer l'image réfléchie du miroir primaire, puis tu termines en alignant le primaire. Ce dernier réglage est généralement beaucoup plus fin que le premier (des mouvements imperceptibles des vis de réglage du primaire induisent des décalages importants).

 

J'en viens donc à l'utilisation du laser.

 

Et je commence par les inconvénients. Un laser bon marché peut souffrir de nombreux défauts :

 

1) Le spot est loin d'entre ponctuel et n'est même pas circulaire. En réalité, c'est le cas de toutes les diodes laser : le spot a la forme d'un cigare... Pour y remédier, il est nécessaire de le diaphragmer au moyen d'un masque percé d'un petit trou rond aussi régulier que possible.

 

Astuce pour un laser bon marché : enfile dans le trou un morceau de gaine électrique bien droit, si possible noir pour limiter les reflets. Ca va réduire le diamètre du spot et lui rendre une forme aussi circulaire que possible. Je reviendrai à la fin sur les particularités des laser Howie Glatter.

 

2) Il se peut que le laser ne soit pas correctement centré dans le corps en aluminium du collimateur.

 

Normalement, il est maintenu en place par 3 (ou 6) vis qui permettent de le centrer et de l'orienter.

 

Pour vérifier l'alignement, place le collimateur sur un support permettant de le faire tourner sur son axe. Ca peut être deux blocs de bois pourvu de découpes en "V", par exemple. Pour ma part, j'ai prix quelques Légo et j'ai tout simplement fixé 4 roues sur des blocs eux-mêmes fixés à une plaque de manière à ce que la partie la plus épaisse du corps du collimateur ne touche pas la plaque et qu'il puisse rouler en s'appuyant sur des parties de même diamètres de part et d'autre de cette partie centrale plus épaisse.

 

Il ne te reste plus qu'à projeter le spot sur un mur blanc assez éloigné pour que la moindre déviation soit clairement visible, et à faire rouler le collimateur sur son axe. Si le spot ne bronche pas, c'est bon. S'il décrit un cercle, il va falloir réajuster... Procède par petites touches jusqu'à ce que le spot ne bouge plus quand tu tournes le collimateur sur son axe.

 

Bon, la plupart sont correctement alignés (à moins d'une merde chinoise particulièrement bon marché), mais ça ne fait pas de mal de vérifier, la fiabilité de l'outil en dépend.

 

3) Le corps du collimateur n'est pas usiné avec une précision suffisante et il a du jeu dans le porte-oculaire.

 

Ce jeu va se traduire par deux défauts : a) Une déviation latérale (généralement faible, mais suffisante pour manquer le centre du primaire) et B) la possibilité que l'outil ne soit pas plaqué parfaitement parallèlement au tube coulissant du porte-oculaire (ce qui induit des écarts encore plus graves).

 

En général, on pallie en enroulant du ruban adhésif autour de la partie avant (celle qu'on insère dans le porte-oculaire) jusqu'à limiter ou idéalement éliminer le jeu.

 

Bien, maintenant qu'on tient un collimateur laser qui ne va pas lui-même générer des erreurs, on va pouvoir s'en servir pour aligner les miroirs.

 

Le processus s'effectue en deux étapes :

 

- Alignement du miroir secondaire : On enfile le laser, et on ajuste les 3 vis du support du secondaire jusqu'à centrer le spot sur la pastille qui parque le centre du miroir primaire (d'où l'importance du point n° 1 précédent, relatif à l'obtention d'un spot fin et à peu près circulaire) ;

 

- Alignement du primaire : on ajuste les vis de réglage du primaire de manière à ce que le faisceau laser revienne sur lui-même.

 

Les collimateurs laser présentent généralement un côté ouvert avec un section réfléchissante (blanche) à 45° de manière à être visible depuis l'arrière du télescope. C'est un gros avantage sur le cheshire et l'oeilleton de collimation, car tu n'as pas besoin de faire des allers et retours entre l'arrière du tube et le porte-oculaire pour vérifier l'effet de tes ajustements : tu peux le faire à vue depuis ta position de réglage.

 

Cependant, au moment où le spot par venir frapper le trou par lequel il est émis, il peut régner une légère incertitude (surtout si le spot n'est pas parfaitement circulaire) sur sa position, car il va disparaître (puisqu'il n'claire plus la surface blanche).

 

Mais il existe une méthode qui permet d'obtenir un bien meilleure précision à cette étape. Si tu ne disposes pas d'un collimateur équipé des accessoires nécessaires, tu vas avoir besoin de bricoler un peu. Il ne te faudra qu'un morceau de papier blanc, un compas et un lentille de barlow quelconque (généralement livrée avec l'instrument).

 

Découpe un cercle de papier du diamètre de la lentille de champ de la barlow, agrandit légèrement le trou central marqué par la pointe du compas (pas besoin d'une grande précision, c'est la beauté de cette méthode) et fixe-le devant la lentille (avec un peu de scotch par exemple).

 

Enfile ton laser dans la barlow, la barlow dans le porte-oculaire, et allume... Le miroir primaire va se retrouver illuminé, et par réflexion, viendra à son tour illuminer le cercle de papier blanc. L'ombre de la pastille collée sur con centre va se découper sur ce cercle de papier sous la forme d'une ombre annulaire. Il te suffira de centrer cet anneau sur le trou central et le tout est joué.

 

Si ton tube est un cylindre fermé, ça va t'obliger à faire des va-et vient, mais la précision reste excellente. Si ton instrument est à tubes Serrurier (ce qui ne sera sans doute pas le cas étant donné ton budget, cela dit), la cible peut être aperçue en regardant de biais depuis l'arrière de l'instrument, ce qui facilite tout de même les choses.

 

Ensuite, il existe des collimateurs plus évolués avec un accessoire qui reprend le principe de la cible à 45° visible par une découpe latérale, mais avec une barlow intégrée. Je vais à présent te parler les lasers Howie Glatter, bien qu'a priori, ça n'entrera dans ton budget dans l'immédiat.

 

- Ils possèdent, autour du trou de sortie à l'avant, un filetage permettant d'y visser divers accessoires (trou de réduction, barlow, mires holographiques de diverses formes), tout munis d'une façade blanche ;

 

- Ils sont usinés avec une telle précision qu'ils ne montrent aucun jeu dans le porte-oculaire et que l'air en est chassé bruyamment quand on les insère ;

 

- On peut les insérer dans un tube muni d'une découpe latérale et d'une cible à 45° contenant une barlow en son centre (TuBlug) ;

 

- Autre accessoire possible (pour les tubes ouverts à Serruriers) : le Blug, une sorte de bouchon avec une face blanche à 45° et une barlow, à enfiler à la sortie du tube porte-oculaire côté miroir, le laser basique restant enfilé de l'autre côté ;

 

- Et pour finir, le Parallizer, un réducteur de diamètre permettant de centrer parfaitement un oculaire ou un laser 1"1/4 dans un porte-oculaire 2".

 

L'intéret de ces accessoire est 1) une précision extrême et une collimation reproductible, sans jeu ni dépendance à la manière d'insérer l'outil, et 2) la facilité d'utilisation, notamment, pour la collimation du primaire sans avoir à se déplacer.

 

Ces lasers et les TuBlug existent en 1"1/4, en 2" et en double coulant (pour les lasers).

 

Mais comme expliqué un peu plus haut, on peut, en bricolant un peu, fabriquer des outils qui permettent grosso modo d'obtenir une bonne collimation sans trop galérer et sans payer le prix fort.

Modifié par Z80
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Z80 a tout dit pour la collimation. Mais au début, il ne faut pas trop se prendre la tête avec les réglages trop techniques, il vaut mieux profiter du ciel :

 

Tu peux utiliser la méthode à bruno pour commencer :

 

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=60590

 

Une fois que tu as un peu de temps et l'envie d'approfondir la méthode de collimation, tu peux suivre la démarche de Z80 avec illustration ici :

 

http://www.astrosurf.com/d_bergeron/astronomie/Bibliotheque/collimation/collimation.htm

 

http://www.astrophoto.fr/collim_fr.html

 

Voila, j'espère que les débats un peu trop passionnés qui animent le forum ne t'ont pas fait fuir mais comme tu peux le voir, chacun sa tolérance concernant le diamètre minimum. Il faut simplement savoir que plus tu as de diamètre, plus tu vois de chose mais que le meilleur télescope est celui qui sort le plus donc à chacun de résoudre cette équation à sa manière. Dans tous les cas, un dobson pour débuter en visuel est un très bon choix.

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À budget égal :?:

 

(Là je crois qu'on est dans les 500 € de budget. C'est si génial que ça' date=' l'astrophoto à 500 € ?)[/quote']

 

 

 

non . je reconnais que je pechais un peu au chalut. :be:

j'etais HS puisque c'est pas ce qu'il cherche et que c'est pas son budget.

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D'ailleurs il n'est pas revenu :cool:

 

Quand j'ai débuté en mars dernier, j'ai été bien conseillé sur ce site.

 

Super le Dob 250 :wub:

 

Si ! Je suis là (avec un peu de retard certes ) mais quand même.

J'ai pas trop eu le temps de passer sur le forum ces temps ci

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C'est pourtant simple. Il n'y a que deux aspects à prendre en compte :

 

1) Quel diamètre maximum puis-je m'offrir pour mon budget ?

et

2) Quel poids et encombrement suis-je prêt à supporter en fonction du lieu d'observation envisagé ?

 

En utilisation nomade, il va falloir prendre en compte la nécessité de fourrer l'engin dans un véhicule, en plus ou moins de parties, la nécessité de les soulever pour les faire passer les ouvertures, etc.

 

En utilisation dans le jardin, il faudra juste prévoir de déplacer l'instrument de son lieu de rangement vers son lieu d'observation, et les solution sont nettement plus simples : diable pour tout transporter d'un seul tenant, déplacement en deux ou trois parties rapidement installées, etc.

 

Et bien sûr, en utilisation à poste fixe sous abri amovible, le problème ne se pose plus.

 

Du coup, moins le point n° 2 est problématique, plus le point n° 1 doit devenir prioritaire.

 

C'est seulement une question de trouver le bon équilibre performances / prix / emmerdements, tout simplement.

 

Mais en visuel, le diamètre est le paramètre fondamental et ne peut pas être évacué d'un revers de main.

 

 

 

Alors,

 

La collimation se fait de la même manière que pour tout instrument à miroir.

 

L'oculaire de collimation est utile pour aligner le miroir secondaire, notamment la rotation sur l'axe de son support au cas où tu achèterais un instrument d'occasion particulièrement malmené et déréglé.

 

Avec seulement un oculaire de collimation, l'alignement du miroir primaire ne pourra être que dégrossi. Il faudra le peaufiner de nuit en observant une étoile bien centrée et en défocalisant (en ajustant le porte-oculaire de manière à ce que l'image ne soit pas nette) de manière à observer les anneaux de diffraction. Ensuite, il faudra ajuster le miroir primaire de manière à ce que ces anneaux soient aussi circulaires et concentriques que possible.

 

Mais le problème qui va se poser, c'est qu'un dobson non motorisé ne pourra pas conserver l'étoile centrée, et ce d'autant moins qu'il faudra tout de même grossir pas mal pour observer ces anneaux. Qui plus est, la turbulence va brouiller l'image et rendre ces anneaux peu visible, surtout en début de nuit quand l'atmosphère n'est pas encore stable et que ton miroir n'est pas encore en température, c'est à dire justement au moment où tu voudras justement effectuer tes réglages pour pouvoir observer le reste de la nuit !

 

C'est pourquoi l'oculaire ne collimation reste avant tout un outil de dégrossisage. A noter que la plupart des cheshire sont en deux parties : un oeilleton contenant le cercle réfléchissant, vissé sur un tube contenant le réticule. Deux en une, donc. :) Ca vient généralement du fait qu'il existe des cheshires longs ou courts à utiliser selon l'instrument, et que les constructeurs simplifient la production en construisant d'une part l'oeilleton qui est commun aux deux modèles, et d'autre part des tubes courts et longs.

 

Sinon, quand l'alignement de l'instrument est déjà dégrossi, le laser sera le plus simple à utiliser, mais avec des réserves que je vais détailler à la fin.

 

Le cheshire est un bon outil également, mais qui est probalement moins intuitif que le laser. Encore une fois, il faudra que l'instrument soit à peu près correctement aligné, sinon l'oculaire de collimation (voire rien du tout et simplement regarder dans le porte-oculaire ouvert) sera nécessaire pour dégrossir si l'instrument a été complètement déréglé.

 

Le cheshire te permet de collimater à vue en alignant les repères (cercle réfléchissant, réticule) avec leurs reflets.

 

Comme pour tout autre outil de collimation, tu commences par aligner le secondaire de manière à centrer l'image réfléchie du miroir primaire, puis tu termines en alignant le primaire. Ce dernier réglage est généralement beaucoup plus fin que le premier (des mouvements imperceptibles des vis de réglage du primaire induisent des décalages importants).

 

J'en viens donc à l'utilisation du laser.

 

Et je commence par les inconvénients. Un laser bon marché peut souffrir de nombreux défauts :

 

1) Le spot est loin d'entre ponctuel et n'est même pas circulaire. En réalité, c'est le cas de toutes les diodes laser : le spot a la forme d'un cigare... Pour y remédier, il est nécessaire de le diaphragmer au moyen d'un masque percé d'un petit trou rond aussi régulier que possible.

 

Astuce pour un laser bon marché : enfile dans le trou un morceau de gaine électrique bien droit, si possible noir pour limiter les reflets. Ca va réduire le diamètre du spot et lui rendre une forme aussi circulaire que possible. Je reviendrai à la fin sur les particularités des laser Howie Glatter.

 

2) Il se peut que le laser ne soit pas correctement centré dans le corps en aluminium du collimateur.

 

Normalement, il est maintenu en place par 3 (ou 6) vis qui permettent de le centrer et de l'orienter.

 

Pour vérifier l'alignement, place le collimateur sur un support permettant de le faire tourner sur son axe. Ca peut être deux blocs de bois pourvu de découpes en "V", par exemple. Pour ma part, j'ai prix quelques Légo et j'ai tout simplement fixé 4 roues sur des blocs eux-mêmes fixés à une plaque de manière à ce que la partie la plus épaisse du corps du collimateur ne touche pas la plaque et qu'il puisse rouler en s'appuyant sur des parties de même diamètres de part et d'autre de cette partie centrale plus épaisse.

 

Il ne te reste plus qu'à projeter le spot sur un mur blanc assez éloigné pour que la moindre déviation soit clairement visible, et à faire rouler le collimateur sur son axe. Si le spot ne bronche pas, c'est bon. S'il décrit un cercle, il va falloir réajuster... Procède par petites touches jusqu'à ce que le spot ne bouge plus quand tu tournes le collimateur sur son axe.

 

Bon, la plupart sont correctement alignés (à moins d'une merde chinoise particulièrement bon marché), mais ça ne fait pas de mal de vérifier, la fiabilité de l'outil en dépend.

 

3) Le corps du collimateur n'est pas usiné avec une précision suffisante et il a du jeu dans le porte-oculaire.

 

Ce jeu va se traduire par deux défauts : a) Une déviation latérale (généralement faible, mais suffisante pour manquer le centre du primaire) et B) la possibilité que l'outil ne soit pas plaqué parfaitement parallèlement au tube coulissant du porte-oculaire (ce qui induit des écarts encore plus graves).

 

En général, on pallie en enroulant du ruban adhésif autour de la partie avant (celle qu'on insère dans le porte-oculaire) jusqu'à limiter ou idéalement éliminer le jeu.

 

Bien, maintenant qu'on tient un collimateur laser qui ne va pas lui-même générer des erreurs, on va pouvoir s'en servir pour aligner les miroirs.

 

Le processus s'effectue en deux étapes :

 

- Alignement du miroir secondaire : On enfile le laser, et on ajuste les 3 vis du support du secondaire jusqu'à centrer le spot sur la pastille qui parque le centre du miroir primaire (d'où l'importance du point n° 1 précédent, relatif à l'obtention d'un spot fin et à peu près circulaire) ;

 

- Alignement du primaire : on ajuste les vis de réglage du primaire de manière à ce que le faisceau laser revienne sur lui-même.

 

Les collimateurs laser présentent généralement un côté ouvert avec un section réfléchissante (blanche) à 45° de manière à être visible depuis l'arrière du télescope. C'est un gros avantage sur le cheshire et l'oeilleton de collimation, car tu n'as pas besoin de faire des allers et retours entre l'arrière du tube et le porte-oculaire pour vérifier l'effet de tes ajustements : tu peux le faire à vue depuis ta position de réglage.

 

Cependant, au moment où le spot par venir frapper le trou par lequel il est émis, il peut régner une légère incertitude (surtout si le spot n'est pas parfaitement circulaire) sur sa position, car il va disparaître (puisqu'il n'claire plus la surface blanche).

 

Mais il existe une méthode qui permet d'obtenir un bien meilleure précision à cette étape. Si tu ne disposes pas d'un collimateur équipé des accessoires nécessaires, tu vas avoir besoin de bricoler un peu. Il ne te faudra qu'un morceau de papier blanc, un compas et un lentille de barlow quelconque (généralement livrée avec l'instrument).

 

Découpe un cercle de papier du diamètre de la lentille de champ de la barlow, agrandit légèrement le trou central marqué par la pointe du compas (pas besoin d'une grande précision, c'est la beauté de cette méthode) et fixe-le devant la lentille (avec un peu de scotch par exemple).

 

Enfile ton laser dans la barlow, la barlow dans le porte-oculaire, et allume... Le miroir primaire va se retrouver illuminé, et par réflexion, viendra à son tour illuminer le cercle de papier blanc. L'ombre de la pastille collée sur con centre va se découper sur ce cercle de papier sous la forme d'une ombre annulaire. Il te suffira de centrer cet anneau sur le trou central et le tout est joué.

 

Si ton tube est un cylindre fermé, ça va t'obliger à faire des va-et vient, mais la précision reste excellente. Si ton instrument est à tubes Serrurier (ce qui ne sera sans doute pas le cas étant donné ton budget, cela dit), la cible peut être aperçue en regardant de biais depuis l'arrière de l'instrument, ce qui facilite tout de même les choses.

 

Ensuite, il existe des collimateurs plus évolués avec un accessoire qui reprend le principe de la cible à 45° visible par une découpe latérale, mais avec une barlow intégrée. Je vais à présent te parler les lasers Howie Glatter, bien qu'a priori, ça n'entrera dans ton budget dans l'immédiat.

 

- Ils possèdent, autour du trou de sortie à l'avant, un filetage permettant d'y visser divers accessoires (trou de réduction, barlow, mires holographiques de diverses formes), tout munis d'une façade blanche ;

 

- Ils sont usinés avec une telle précision qu'ils ne montrent aucun jeu dans le porte-oculaire et que l'air en est chassé bruyamment quand on les insère ;

 

- On peut les insérer dans un tube muni d'une découpe latérale et d'une cible à 45° contenant une barlow en son centre (TuBlug) ;

 

- Autre accessoire possible (pour les tubes ouverts à Serruriers) : le Blug, une sorte de bouchon avec une face blanche à 45° et une barlow, à enfiler à la sortie du tube porte-oculaire côté miroir, le laser basique restant enfilé de l'autre côté ;

 

- Et pour finir, le Parallizer, un réducteur de diamètre permettant de centrer parfaitement un oculaire ou un laser 1"1/4 dans un porte-oculaire 2".

 

L'intéret de ces accessoire est 1) une précision extrême et une collimation reproductible, sans jeu ni dépendance à la manière d'insérer l'outil, et 2) la facilité d'utilisation, notamment, pour la collimation du primaire sans avoir à se déplacer.

 

Ces lasers et les TuBlug existent en 1"1/4, en 2" et en double coulant (pour les lasers).

 

Mais comme expliqué un peu plus haut, on peut, en bricolant un peu, fabriquer des outils qui permettent grosso modo d'obtenir une bonne collimation sans trop galérer et sans payer le prix fort.

 

Merci Beaucoup pour ta réponse !

Ca fait vraiment plaisir d'être conseiller de cette manière !:be::be::be:

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Alors merci à tous pour vos réponses!

 

Vous l'avez surement compris, je suis totalement débutant et ça fait extrêmement plaisir d'être conseiller par vous !

 

Mon inactivité est du à un manque de temps important ces derniers jours et ce sera plus rapide de tous vous remercier directement sur ce message!

 

Sinon pour revenir aux télescopes j'ai lu que pour le prix d'un 200 neuf je pouvais avoir droit à un 250 d'occasion, mais en fait je ne sais pas vraiment où l'acheter.

 

J'avoue ne pas trop avoir confiance en cela car pour moi acheter neuf est gage de qualité donc je voudrais connaître votre avis avant de me lancer dans cet achat (qui va bientôt être fait).

 

:):):)

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Salut,

 

C'est très bien un 250 pour commencer

 

Un télescope ne s'abime pas trop s'il est utilisé de façon normale. Les astrams prennent souvent soin de leur matériel. Je n'ai quasiment eu que de bonnes expériences en passant pas les petites annonces.

 

Tu peux lancer une annonce de recherche sur le forum et aussi consulter la rubrique "occas' du oueb" qui recense les bonnes occas' dispos sur LBC ou autres.

 

L'avantage d'acheter à un autre amateur est que ce dernier pourra te conseiller pour l'utilisation du matériel voire te faire une démo du bouzin avant l'achat.

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C'est pourtant simple. Il n'y a que deux aspects à prendre en compte :

 

1) Quel diamètre maximum puis-je m'offrir pour mon budget ?

et

2) Quel poids et encombrement suis-je prêt à supporter en fonction du lieu d'observation envisagé ?

 

En utilisation nomade, il va falloir prendre en compte la nécessité de fourrer l'engin dans un véhicule, en plus ou moins de parties, la nécessité de les soulever pour les faire passer les ouvertures, etc.

 

En utilisation dans le jardin, il faudra juste prévoir de déplacer l'instrument de son lieu de rangement vers son lieu d'observation, et les solution sont nettement plus simples : diable pour tout transporter d'un seul tenant, déplacement en deux ou trois parties rapidement installées, etc.

 

Et bien sûr, en utilisation à poste fixe sous abri amovible, le problème ne se pose plus.

 

Du coup, moins le point n° 2 est problématique, plus le point n° 1 doit devenir prioritaire.

 

C'est seulement une question de trouver le bon équilibre performances / prix / emmerdements, tout simplement.

 

Mais en visuel, le diamètre est le paramètre fondamental et ne peut pas être évacué d'un revers de main.

 

 

 

Alors,

 

La collimation se fait de la même manière que pour tout instrument à miroir.

 

L'oculaire de collimation est utile pour aligner le miroir secondaire, notamment la rotation sur l'axe de son support au cas où tu achèterais un instrument d'occasion particulièrement malmené et déréglé.

 

Avec seulement un oculaire de collimation, l'alignement du miroir primaire ne pourra être que dégrossi. Il faudra le peaufiner de nuit en observant une étoile bien centrée et en défocalisant (en ajustant le porte-oculaire de manière à ce que l'image ne soit pas nette) de manière à observer les anneaux de diffraction. Ensuite, il faudra ajuster le miroir primaire de manière à ce que ces anneaux soient aussi circulaires et concentriques que possible.

 

Mais le problème qui va se poser, c'est qu'un dobson non motorisé ne pourra pas conserver l'étoile centrée, et ce d'autant moins qu'il faudra tout de même grossir pas mal pour observer ces anneaux. Qui plus est, la turbulence va brouiller l'image et rendre ces anneaux peu visible, surtout en début de nuit quand l'atmosphère n'est pas encore stable et que ton miroir n'est pas encore en température, c'est à dire justement au moment où tu voudras justement effectuer tes réglages pour pouvoir observer le reste de la nuit !

 

C'est pourquoi l'oculaire ne collimation reste avant tout un outil de dégrossisage. A noter que la plupart des cheshire sont en deux parties : un oeilleton contenant le cercle réfléchissant, vissé sur un tube contenant le réticule. Deux en une, donc. :) Ca vient généralement du fait qu'il existe des cheshires longs ou courts à utiliser selon l'instrument, et que les constructeurs simplifient la production en construisant d'une part l'oeilleton qui est commun aux deux modèles, et d'autre part des tubes courts et longs.

 

Sinon, quand l'alignement de l'instrument est déjà dégrossi, le laser sera le plus simple à utiliser, mais avec des réserves que je vais détailler à la fin.

 

Le cheshire est un bon outil également, mais qui est probalement moins intuitif que le laser. Encore une fois, il faudra que l'instrument soit à peu près correctement aligné, sinon l'oculaire de collimation (voire rien du tout et simplement regarder dans le porte-oculaire ouvert) sera nécessaire pour dégrossir si l'instrument a été complètement déréglé.

 

Le cheshire te permet de collimater à vue en alignant les repères (cercle réfléchissant, réticule) avec leurs reflets.

 

Comme pour tout autre outil de collimation, tu commences par aligner le secondaire de manière à centrer l'image réfléchie du miroir primaire, puis tu termines en alignant le primaire. Ce dernier réglage est généralement beaucoup plus fin que le premier (des mouvements imperceptibles des vis de réglage du primaire induisent des décalages importants).

 

J'en viens donc à l'utilisation du laser.

 

Et je commence par les inconvénients. Un laser bon marché peut souffrir de nombreux défauts :

 

1) Le spot est loin d'entre ponctuel et n'est même pas circulaire. En réalité, c'est le cas de toutes les diodes laser : le spot a la forme d'un cigare... Pour y remédier, il est nécessaire de le diaphragmer au moyen d'un masque percé d'un petit trou rond aussi régulier que possible.

 

Astuce pour un laser bon marché : enfile dans le trou un morceau de gaine électrique bien droit, si possible noir pour limiter les reflets. Ca va réduire le diamètre du spot et lui rendre une forme aussi circulaire que possible. Je reviendrai à la fin sur les particularités des laser Howie Glatter.

 

2) Il se peut que le laser ne soit pas correctement centré dans le corps en aluminium du collimateur.

 

Normalement, il est maintenu en place par 3 (ou 6) vis qui permettent de le centrer et de l'orienter.

 

Pour vérifier l'alignement, place le collimateur sur un support permettant de le faire tourner sur son axe. Ca peut être deux blocs de bois pourvu de découpes en "V", par exemple. Pour ma part, j'ai prix quelques Légo et j'ai tout simplement fixé 4 roues sur des blocs eux-mêmes fixés à une plaque de manière à ce que la partie la plus épaisse du corps du collimateur ne touche pas la plaque et qu'il puisse rouler en s'appuyant sur des parties de même diamètres de part et d'autre de cette partie centrale plus épaisse.

 

Il ne te reste plus qu'à projeter le spot sur un mur blanc assez éloigné pour que la moindre déviation soit clairement visible, et à faire rouler le collimateur sur son axe. Si le spot ne bronche pas, c'est bon. S'il décrit un cercle, il va falloir réajuster... Procède par petites touches jusqu'à ce que le spot ne bouge plus quand tu tournes le collimateur sur son axe.

 

Bon, la plupart sont correctement alignés (à moins d'une merde chinoise particulièrement bon marché), mais ça ne fait pas de mal de vérifier, la fiabilité de l'outil en dépend.

 

3) Le corps du collimateur n'est pas usiné avec une précision suffisante et il a du jeu dans le porte-oculaire.

 

Ce jeu va se traduire par deux défauts : a) Une déviation latérale (généralement faible, mais suffisante pour manquer le centre du primaire) et B) la possibilité que l'outil ne soit pas plaqué parfaitement parallèlement au tube coulissant du porte-oculaire (ce qui induit des écarts encore plus graves).

 

En général, on pallie en enroulant du ruban adhésif autour de la partie avant (celle qu'on insère dans le porte-oculaire) jusqu'à limiter ou idéalement éliminer le jeu.

 

Bien, maintenant qu'on tient un collimateur laser qui ne va pas lui-même générer des erreurs, on va pouvoir s'en servir pour aligner les miroirs.

 

Le processus s'effectue en deux étapes :

 

- Alignement du miroir secondaire : On enfile le laser, et on ajuste les 3 vis du support du secondaire jusqu'à centrer le spot sur la pastille qui parque le centre du miroir primaire (d'où l'importance du point n° 1 précédent, relatif à l'obtention d'un spot fin et à peu près circulaire) ;

 

- Alignement du primaire : on ajuste les vis de réglage du primaire de manière à ce que le faisceau laser revienne sur lui-même.

 

Les collimateurs laser présentent généralement un côté ouvert avec un section réfléchissante (blanche) à 45° de manière à être visible depuis l'arrière du télescope. C'est un gros avantage sur le cheshire et l'oeilleton de collimation, car tu n'as pas besoin de faire des allers et retours entre l'arrière du tube et le porte-oculaire pour vérifier l'effet de tes ajustements : tu peux le faire à vue depuis ta position de réglage.

 

Cependant, au moment où le spot par venir frapper le trou par lequel il est émis, il peut régner une légère incertitude (surtout si le spot n'est pas parfaitement circulaire) sur sa position, car il va disparaître (puisqu'il n'claire plus la surface blanche).

 

Mais il existe une méthode qui permet d'obtenir un bien meilleure précision à cette étape. Si tu ne disposes pas d'un collimateur équipé des accessoires nécessaires, tu vas avoir besoin de bricoler un peu. Il ne te faudra qu'un morceau de papier blanc, un compas et un lentille de barlow quelconque (généralement livrée avec l'instrument).

 

Découpe un cercle de papier du diamètre de la lentille de champ de la barlow, agrandit légèrement le trou central marqué par la pointe du compas (pas besoin d'une grande précision, c'est la beauté de cette méthode) et fixe-le devant la lentille (avec un peu de scotch par exemple).

 

Enfile ton laser dans la barlow, la barlow dans le porte-oculaire, et allume... Le miroir primaire va se retrouver illuminé, et par réflexion, viendra à son tour illuminer le cercle de papier blanc. L'ombre de la pastille collée sur con centre va se découper sur ce cercle de papier sous la forme d'une ombre annulaire. Il te suffira de centrer cet anneau sur le trou central et le tout est joué.

 

Si ton tube est un cylindre fermé, ça va t'obliger à faire des va-et vient, mais la précision reste excellente. Si ton instrument est à tubes Serrurier (ce qui ne sera sans doute pas le cas étant donné ton budget, cela dit), la cible peut être aperçue en regardant de biais depuis l'arrière de l'instrument, ce qui facilite tout de même les choses.

 

Ensuite, il existe des collimateurs plus évolués avec un accessoire qui reprend le principe de la cible à 45° visible par une découpe latérale, mais avec une barlow intégrée. Je vais à présent te parler les lasers Howie Glatter, bien qu'a priori, ça n'entrera dans ton budget dans l'immédiat.

 

- Ils possèdent, autour du trou de sortie à l'avant, un filetage permettant d'y visser divers accessoires (trou de réduction, barlow, mires holographiques de diverses formes), tout munis d'une façade blanche ;

 

- Ils sont usinés avec une telle précision qu'ils ne montrent aucun jeu dans le porte-oculaire et que l'air en est chassé bruyamment quand on les insère ;

 

- On peut les insérer dans un tube muni d'une découpe latérale et d'une cible à 45° contenant une barlow en son centre (TuBlug) ;

 

- Autre accessoire possible (pour les tubes ouverts à Serruriers) : le Blug, une sorte de bouchon avec une face blanche à 45° et une barlow, à enfiler à la sortie du tube porte-oculaire côté miroir, le laser basique restant enfilé de l'autre côté ;

 

- Et pour finir, le Parallizer, un réducteur de diamètre permettant de centrer parfaitement un oculaire ou un laser 1"1/4 dans un porte-oculaire 2".

 

L'intéret de ces accessoire est 1) une précision extrême et une collimation reproductible, sans jeu ni dépendance à la manière d'insérer l'outil, et 2) la facilité d'utilisation, notamment, pour la collimation du primaire sans avoir à se déplacer.

 

Ces lasers et les TuBlug existent en 1"1/4, en 2" et en double coulant (pour les lasers).

 

Mais comme expliqué un peu plus haut, on peut, en bricolant un peu, fabriquer des outils qui permettent grosso modo d'obtenir une bonne collimation sans trop galérer et sans payer le prix fort.

 

Wow !

Merci de ta réponse !

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Ben on me casse les couilles pour répondre à la collimation, je réponds à la collimation.

 

J'ai essayé d'être progressif, en partant des outils les plus simples et en expliquant ensuite l'intérêt d'outils plus élaborés (mais plus chers, généralement).

 

Vous n'êtes pas obligés de tout avaler d'un coup. L'instrument est souvent livré avec un oculaire de collimation.

 

S'il n'est pas trop mal réglé d'usine, on peut jouer sur le tirage du porte-oculaire pour centrer l'image du miroir primaire vue à travers l'oeilleton. En reculant le tirage, on peut voir les bords du miroir sortir du champ de vision.

 

L'idée, pour dégrossir l'alignement du miroir secondaire, consiste à le régler de telle manière que les bords du miroir primaire semblent quitter le champ de vision uniformément. Quand il est tenu par des pattes (3, 6...) sur son pourtour, on peut vérifier que les pattes quittent toutes le champ de vision en même temps.

 

Cela dit, ce n'est pas d'une précision folle, mais c'est mieux que rien. le processus est généralement détaillé en images dans la notice de l'instrument.

 

Pour effectuer l'alignement du primaire, il faudra attendre le nuit et le faire sur une étoile de luminosité moyenne, en défocalisant. Mais la turbulence rend souvent la lecture difficile, hélas.

 

 

P.S. : il n'était peut-être pas nécessaire de citer tout mon pavé dans vos réponses ? :p

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