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Exomars


astroraoul

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L'ESA veut se poser sur Mars et ce robot devrait pouvoir creuser sous la surface (foreuse)!

L'engin pourrait se poser sur un site choisi au dernier moment (l'idéal, grâce aux informations de Mars Express, serait la région où du méthane a été détecté).

 

Et si cet engin comprenait un harpon? Il pourrait escalader des parois !

 

Exomars

 

Raoul

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Les pipelettes du sujet

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2013 :(

L'Europe aura juste 4 ans de retard sur Mars Science Laboratory qui a à peu près les mêmes objectifs, sauf qu'elle serait en plus dédiée à l'exobiologie avec une foreuse capable de descendre à 2 m :rolleyes:

mais c'est quand même une bonne nouvelle qui reste à être budgétée bien sûr (en Décembre si j'ai bien compris)...

 

Perso je regrette qu'une mission commune NASA-ESA de retour d'échantillons soit envisagée si tard (2016 minimum)... mais si ce rover est capable de réaliser des analyses isotopiques in situ, c'est déjà pas mal.

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Il y a Barry Di Gregorio (qui était un régulier sur le Forum space de MSNBC) qui a créé ce site. Il m'a même convaincu par posts d'acheter son livre :(

Eh bien, il y en a qui s'imaginent qu'en ramenant des échantillons de la planète Mars, on contaminerait la Terre! :malade:

Mais de toute façon, ne serait-il pas plus intéressant d'envoyer sur Mars un mini-labo qui détecterait d'éventuels traces d'organismes sur Mars et pourrait le faire sur un laps de temps assez long (et donc pourrait choisir le meillleur endroit et le meilleur échantillon possibles) et dans l'environement martien même que de choisir un échantillon limité après une période limitée et le ramener sur Terre (après un voyage de 6 mois dans le vide et être confronté à un environement très différent de celui auquel il s'est adapté pendant des années)?

 

Raoul

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Il y a toujours des illuminés pour prophétiser des catastrophes quand la science progresse... c'est pour ça par exemple que l'Europe refuse de développer des RTG comme source d'énergie pour un rover martien alors que la NASA va l'appliquer en 2009 ! On en reste pour Exomars à des panneaux solaires qui limitent la surface de Mars visitable et la durée de la mission...

 

La contamination réciproque entre Mars et la Terre est un risque pris très au sérieux par la NASA qui stérilise toutes ses sondes et par l'ESA à qui la France a proposé de mettre à disposition une salle blanche de l'Institut Pasteur, la seule en Europe spécialisée pour étudier les maladies comme le virus Ebola, pour le stockage et l'étude d'éventuels échantillons martiens.

 

Sinon astroraoul je ne pense pas qu'un labo mobile, même au top des dernières technologies, suffise pour détecter dans les roches martiennes des traces de vie passée ou présente (c'est improbable car la surface oxydante de Mars est stérilisée par les UV) de manière incontestable... il suffit de se rappeler les controverses au sujet des résultats de Viking. Ramener des échantillons sur Terre permettrait de réaliser une quantité bien plus grande de tests et de croiser les résultats de plusieurs équipes scientifiques. Le retour des 382 kg de roches lunaires entre 1969 et 1972 dispersées dans des dizaines de labos a ainsi permis d'apprendre beaucoup de choses sur le pasé de la lune...

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Invité Ortog

Si l'on veut ramener des echantillons, il y a effectivement un minimum de précaution à prendre.

 

Les maladies bien terrestre comme la variole et la cyphilis ont causé des dégats terribles lors de la découverte de l'amèrique, alors imaginons une vie encore plus étrangère... Ce pourrait etre terrible et la passion de quelques chercheurs ne peut pas justifier de mettre en danger la vie de 7 ou 8 milliards d"humains dans 10 ans.

 

Un moyen existe pour éviter la contamination, c'est l'analyse extra-terrestre dans une station en orbite ou sur la lune. Le retour dirext est trop dangereux, car peu sur (Genesis est un bon exemple).

 

Le retour d'échantillons n'autorise que le risque zéro !

 

En fait, ce n'est qu'une histoire de moyens, donc d'argent. Serait-il raisonnable de risquer la vie de milliards d'humains pour une économie de bout de chandelle ???

 

Je ne crois pas...

 

Ortog

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C'est en effet un argument pour installer une base sur la Lune: y réaliser tout ce que les principes de précautions à venir vont interdire sur Terre.

Mais il y a quelques hic:

Acceptera-t-on de lancer depuis la Terre une charge utile pour la Lune qui serait dangereuse en cas d'accident au lancement?

Quid de la poussière lunaire? Les astronautes des missions Apollo ne sont pas restés suffisamment longtemps pour comprendre ce que la poussière (tellement fine qu'elle s'incruste dans le corps humain à travers les pores) peut avoir comme influence sur l'état de santé des astronautes. Schmitt a connu une brêve allergie.

 

Mais c'est vrai que retourner sur la Lune, c'est un rêve que j'espère revoir!

On en reparlera!

 

Raoul

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Article très intéressant de flashespace sur Exomars où l'on apprend plus de choses sur les différentes possibilités du trajet de la sonde (2011-2013) ainsi que sur la charge utile (une suite d'instruments connue sous le nom de Pasteur Payload Package (PPP)) orientée vers la question de la recherche de la vie en profondeur, en fonction notamment des derniers résultats de Mars Express :

 

- mesure de l'activité volcanique, hydrothermique ou sismique.

- foreuse capable de desendre à 2 mètres pour prélever des échantillons

- analyse des gaz dans l'atmosphère (méthane) et les roches (isotopes du carbone) à l'aide d'un chromatographe/ spectromètre de masse couplé à un four comme sur Huygens

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  • 3 semaines plus tard...

La raison pour laquelle la Nasa et l'ESA ont choisi l'option ROVER, et retarder le retour d'échantillons est simple : on envoie un appareil bardé de tous les instruments nécessaire, dignes d'un labo ultra-complet. Si les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, par manque de précision ou de données manquantes, alors il sera choisi d'envoyer une sonde avec retour d'échantillons.

 

Argument en la faveur des panneaux solaires : un effet inattendu à pris de cours l'équipe du JPL, s'occupant de Mars Exploration Rover : le vent. Celui-ci, en soufflant régulièrement sur la fine couche de poussière légère, dégage régulièrment les panneaux. Aussi, il pourrait être judicieux d'embarquer une sorte d'éssuie-glace, pour dégager la poussière récalcitrante...

Ceci dit, il est vrai que les panneaux solaires montrent leurs limites : difficulté pour prendre des images de nuit et aux coucher et lever de Soleil. Ce que seule une alimentation par énergie nucléaire pourrait autoriser.

Pourquoi pas alors envisager un accouplement des deux systèmes?.. ;)

 

Modération : essayer d'éviter la grasse police pour tout un message. Mieux vaut l'utiliser pour indiquer des termes importants. ;)

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L'homme a tellement, tellement envie que Mars supporte de la vie!

 

En 1976, il y eut Gilbert Levin avec son Labeled release de Viking.

 

En 2004, il y eut Vittorio Formisano et le méthane de Mars Express.

 

Fort décriés par la communauté scientifique. Mais qui a raison? Faut-il toujours être sur ses gardes? On a tellement décrié la NASA pour ses effets d'annonce en 1996 après la découverte de formes étranges sur la météorite ALH84001.

 

Faut-il être critique, faut-il ensencer, s'émerveiller ou être cynique ?

Le monde scientifique n'est pas plus ou moins humain que les autres sociétés.

Peut-être faut-il simplement laisser du temps aux chercheurs. Mais les médias n'en ont pas, malheureusement. Et nous?

 

Raoul

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Beaucoup de questions passionnantes que j'ai abordé dans mon blog dans des articles de synthèse sur les dernières découvertes des missions martiennes : suivez les liens...

 

On ne sait pas si Mars a pu donner naissance à la vie, mais c'est la seule planète avec la Terre à se trouver dans la "zone habitable" de notre système solaire et elle a eu dans un passé lointain une atmosphère dense, entretenue par volcanisme et permettant théoriquement à l'eau de subsister en phase liquide... des lacs acides et soufrés comme le suggèrent les découvertes des deux rovers.

 

L'évolution prébiotique a t'elle eu assez de temps pour déboucher sur des formes de vie ? Cette vie bactérienne ou protozoaire a t'elle pu évoluer?

 

On n'en sait rien, mais si des fossiles existent, c'est dans les vastes zones de sulfates découvertes par Mars Express qu'on a le plus de chances d'en trouver...

 

La vie primitive a t'elle pu surmonter des obstacles quand Mars a perdu son atmosphère et est devenue impropre à la vie en surface ?

La découverte confirmée de traces de méthane dans l'atmosphère de Mars permet plusieurs hypothèses, dont celle de colonies bactériennes survivant dans des niches en profondeur... le radar Marsis nous dira bientôt si des nappes d'eau liquide souterraines existent, mais cette hypothèse ne peut être rejettée à priori....

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Message écrit par yo@Apr 10 2005, 05:52 PM

Il y a toujours des illuminés pour prophétiser des catastrophes quand la science progresse... c'est pour ça par exemple que l'Europe refuse de développer des RTG comme source d'énergie pour un rover martien alors que la NASA va l'appliquer en 2009 ! On en reste pour Exomars à des panneaux solaires qui limitent la surface de Mars visitable et la durée de la mission...

 

comment fonctionnent les RTG ? je crois que ca a deja été utilisé pour des sondes spatiales ?

 

PS : qu'en est il de rickover miniatures ?

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je crois que ca a deja été utilisé pour des sondes spatiales ?

 

Oui, et pour des sondes posées sur Mars célèbres : Viking 1 et 2.

Avec ce système, Viking 1 aurait pu tenir en état de fonctionnement jusqu'en 1996!!! Mais, hélas, il en fut autrement : il fallut qu'un boullette se glissa dans un ordre donné à la sonde et efface de la mémoire de l'engin les coordonnées de la Terre dans le ciel de Mars, pouvant lui permettre de communiquer avec nous.

Par contre, pour Viking 2, ce furent les batteries qui flanchèrent, les rigueurs de l'hiver martien ayant eut raison d'elle au bout de sa deuxième année sur la planète rouge.

 

Tout de même, Viking 2 aura tenu 4 ans terrestres (ou 2 ans martiens) et Viking 1, 6 ans et demi terrestres (soit près de 4années martiennes).

 

Et effectivment, MSL (Mars Science Laboratory) sera alimenté par RTG interposé et pourra parcourir des dizaines de kilomètres sur le sol martien.

 

Le coup des rickovers et est interressant mais à mon avis pas très viable pour Mars. D'autant que leurs petites roues ont leur interdir de nombreux sites...

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salut a tous pourquoi attendre que la base lunaire soit prete pour le retour d echantillons sans comtamination alors qui peuvent le faire maintenant a la station spatiale .de plus ca va en prendre un joli tas. ca va ameliorer les chances de trouver des microbes :?:

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Message écrit par albert einstein@May 16 2005, 01:35 AM

salut a tous pourquoi attendre que la base lunaire soit prete pour le retour d echantillons sans comtamination alors qui peuvent le faire maintenant a la station spatiale .de plus ca va en prendre un joli tas. ca va ameliorer les chances de trouver des microbes :?:

 

Ce n'est pas très réaliste d'envoyer des échantillons martiens sur la Lune ou même vers une station orbitale. L'engin devrait effectuer une série de manoeuvres pour regagner ces destinations et qui dit manoeuvres dit carburant, donc masse supplémentaire. En outre, il n'y a jusqu'à présent jamais eu de rendez-vous en orbite entre un satellite et une sonde venant de l'extéreur de la planète (bien depuis le sol de la planète ou de la Lune).

Une capsule ramenant des échantillons martiens devra simplement bien être étanche et c'est déjà nécessaire, ne fût-ce que pour rentrer dans l'atmosphère. Une autre chose à faire est de convaincre les sceptiques que Mars ne puisse pas constituer un danger microbien (la Terre est beaucoup plus une menace pour Mars que Mars ne l'est pour la Terre en raison de l'énorme diversité microbienne terrestre).

 

Raoul

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 année plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
Un lien simple mais je ne connais pas le fonctionnement en détail... par contre en fait les américains sont les seuls à en maitriser la technique.

 

Un bon article dans Wikipedia (mais en anglais)

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Radioisotope_thermoelectric_generator

 

ET une erreur à rectifier : les russes maitrisent aussi la technique des RTG. Utilisés notamment pour des rovers Lunokhod.

Le dernier qui avait été embarqué sur une sonde était sur Mars 96, mais le lancement avait été un échec. Depuis les russes n'ont plus eu d'activité réelle en matière de sonde spatiale.

 

Au delà de Mars, le rayonnement solaire est trop faible pour que la conversion photovoltaïque soit efficace.(donc les panneaux solaires même de très grande taille seraient inefficaces).

Pour citer des missions actuelles : Cassini (Saturne) est alimenté par RTG, ainsi que New Horizons (Pluton et KBO)

 

Il existe d'autres appareils - à ne pas confondre avec les RTG qui fournisent de l'énergie électrique- dont le seul rôle est de chauffer les appareils dans le vide glacial de l'espace, ils fonctionnent aussi avec un matériau radio-actif ce sont les RHU (Radioisotope heater units)

 

L'Europe devra si elle veut jouer un rôle leader dans l'exploration spatiale ... maîtriser la conception et la fabrication de RTG.

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Bonjour,

 

Pendant que MSL semble connaître quelques difficultés de financements, l'Europe continue l'élaboration de son projet ExoMars...

 

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronautique/d/un-test-de-grossesse-pour-detecter-la-vie-sur-mars_12935/

 

Après , pour voir la fiabilité du principe...:cool:..., restons prudent!:)

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