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Programme SLS : la NASA avance des chiffres et des dates


jackbauer

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http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/vol-habite-projets-spatiaux-ambitieux-nasa-59901/

 

On peut être dubitatif quant aux chances de succès du programme SLS (aussi bien de la réussite technique que du budget alloué), toujours est-il que la NASA avance des dates et des chiffres précis…

 

 

Extrait :

 

La NASA, qui a reçu du président Obama la mission d’explorer un astéroïde et envoyer un équipage vers Mars dans les années 2030, vient de publier un nouveau calendrier de missions jusqu’en 2046. Il prévoit notamment à partir de 2018 un total de 41 vol du SLS (Space launch System), le futur lanceur lourd dont la Nasa a besoin pour ses missions habitées.

 

(…)

 

Quant aux missions martiennes habitées, les deux premières sont planifiées en 2039 et 2043

 

Hum hum hum….

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Ouais hum hum.... Il faudrait déjà penser à travailler sur la protection du crew contre les diverses radiations... À ce moment aucun module de service n'est conçu pour ça. Déjà les missions apolo en ont pris plein la poire, mais estimé faible par rapport à la durée du séjour. La on parle de missions durant quelques mois quand même...

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A noter que dans son plan la NASA envisage un accès progressif au "beyond" conformément aux directives dites "flexible path" permettant de donner du "grain à moudre" au grand Public par des missions médiatisées, tout en étageant les difficultés (et donc les investissements) avant de parvenir à Mars.

 

Ainsi dans le planning évoqué il y aurait une mission habitée préalable vers Phobos, l'accès (et le retour ) depuis ce satellite de Mars étant évalué moins compliqué à réaliser.

 

Protéger l'équipage des rayonnements nocifs est effectivement un très gros challenge. Les boucliers .... çà pèse.

Ce n'est pas la seule difficulté puisqu'il faut un vaisseau interplanétaire assez grand pour voyager 2 x 6 mois (en A-R) sans devenir zinzin.

De plus la capsule Orion ne devrait pas être du voyage (trop long pour sa durée de vie dans l'espace et c'est un poids mort pour le voyage proprement dit) et il faudra récupérer l'équipage pour qu'il intègre Orion, lors d'un RdV quelque part entre la Lune et la Terre.

C'est un scénario assez "sportif" :confused: où pas mal d'aléas peuvent se produire.

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@albuquerque:

En orbite sur ISS (400km en moyenne) le crew est "protégé" par la ceinture de Van Allen, qui ce situe entre 700Km et 65000Km.

 

@montmein69_2:

Au cours de la mission ATV5 nous avons testé lors de la phase montante des nouveaux équipements (LIDAR) pour faire du RDV non coopératif entre deux objets, qu'ils soient artificiels ou naturels. Cela permettrait dans l'absolu de récupérer des satellites usagers pour ne plus les mettre sur orbite cimetière, ou pour assembler une futur station spatiale, ou pourquoi pas un vaisseau.

 

Ceci étant dit, l'expérimentation du LIDAR fût très concluante, maintenant à savoir quand il sera utilisé...

 

La question est-ce que le nœud d'assemblage peut résister à une contrainte mécanique au niveau de la poussée? A l'heure actuelle nous avons effectué des Dv de 5m/s en ré-haussant ISS avec l'ATV, la limitation étant au niveaux des support des énormes panneaux solaires qui ont un drag atmosphérique et solaire hallucinant. Même si il n'y a pas de "frottement" dans l'espace dû à l'air, il en existe quand même, mineur certes, mais suffisant pour provoquer des contraintes.

Monter des modules en orbites sans shuttle, c'est faisable. Ariane 5 envoi l'ATV qui pése 22T, Energuia (russie) veut réutiliser le lanceur de Bourane pour envoyer 100T, et la NASA avec SLS 130T. Donc l'assemblage je pense se fera dans l'espace, mais prendra peut-être un peut de temps (et trop d'argent je pense)

 

A bientôt

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@albuquerque:

En orbite sur ISS (400km en moyenne) le crew est "protégé" par la ceinture de Van Allen, qui ce situe entre 700Km et 65000Km.

 

C'est gérable pour un assemblage même de durée assez longue par des équipes de techniciens d'assemblage et effectuant une durée de mission pas trop longue (permettant ensuite après leur retour su Terre à l'organisme de se régénérer) ... comme on est censé faire pour le personnel travaillant dans un environnement "radioactif" sur Terre (bon pour les "liquidateurs" de Tchernonyl et de Fukushima ... cela n'a pas été une régle prioritaire)

Pompiers_Tcherno.jpg

 

Le problème est beaucoup plus complexe pour un équipage qui sera soumis aux rayonnements (même sous protection plus ou moins efficace) pendant la durée su voyage (2 x 6 mois) la mise en orbite et le séjour au sol (1 an minimum) dans une enceinte confinée et/ou enfouie sous du régolite, mais avec des missions en surface avec seulement un scaphandre pour travailler et des véhicules un peu blindés (toujours de la masse). L'organisme n'aura pas de répit ... donc probablement destruction > régénération.

 

Aucune agence spatiale n'a pour le moment de solution réelle (et donc ne se lancera pour de vrai dans ce challenge). Seuls quelques bobos-geeks-rêveurs_impénitents envisagent que ce voyage puisse se faire "les doigts dans le nez".

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  • 7 mois plus tard...
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/vol-habite-projets-spatiaux-ambitieux-nasa-59901/

 

On peut être dubitatif quant aux chances de succès du programme SLS, aussi bien de la réussite technique que du budget alloué

 

Ce qui suit était juste un copier-coller des notes personnelles à partir d'un article que je finis par partager ici. C'est presque fidèle à l'article et donne juste les grandes lignes. On finit par penser que le rêve américain se passe dans les ateliers de Jeff Bezos et Elon Musk, mais pas dans les bureaux de leur gouvernement.

 

http://www.planetary.org/blogs/jason-davis/2016/20160509-all-the-way-to-orbit.html

 

 

article de Jason Davis chez la Planetary Society:

 

 

RS-25, le moteur de la Navette qui sera monté sur Space Launch System (SLS) est un peu la Ferrai de l'espace. Il est performant mais cher.

Il fonctionne à cycle fermé. C'est à dire tous les gaz initialement utilisés pour faire tourner la "turbo-compresseur" servant ensuite pour la propulsion et ne sont pas jetés par dessus bord.

De ce point de vue le moteur de la Navette est meilleur que le Falcon 9 de SpaceX qui est actuellement à cycle ouvert, donc avec déperdition.

 

Ce moteur qui est d'abord celui de la navette est par définition réutilisable.

Or on s'en servira ici pour utilisation unique, jeté à chaque lancement.

Cette utilisation est mal vu par beaucoup.

 

Ce moteur est optimisé pour performance et fiabilité.

Il n'est donc pas optimisé pour son coût de fabrication, ni pour sa remise en état, ni pour minimiser le temps entre lancements.

 

Il est complexe.

 

Contrairement à Falcon , SLS n'est pas prévu pour un usage intensif. Du coup il est difficile à amortir une éventuelle option de réutilisabilité.

SLS (avec fusées d'appoint à poudre) a opté pour envoyer ses moteurs de décollage très loin, très haut et vite. Du coup leur retour aurait nécessité une transformation totale du projet.

 

Le futur Raptor de SpaceX comme BE-4 de Blue Origine, destiné entre autres à l'américain United Launch Alliance, est au méthane. C'est moins bon que l'hydrogène mais un peu mieux que RP1 (carburant d'aviation). Il est aussi moins salissant pour le moteur que le RP-1. Il évite aussi le refroidissement que nécessite l'hydrogène. Ces deux moteurs méthane sont à cycle fermé (aucun gaspillage du carburant servant à faire tourner les turbines de compression)...

 

le méthane est aussi moins dangereux que l'hydrogène et c'est un carburant "vert" (à la différence du RP-1). Par ailleurs, il ne nécessite pas de réservoir à hélium, gaz non-renouvelable, simplifiant du coup la structure de l'étage en en éliminant une cause d'échec possible (cf lancement Falcon en juin 2015).

 

...Quels que soit l’argumentaire de la NASA, l'ensemble SLS (avec le moteur de la Navette) est extrêmement cher.

 

Une loi américaine passée en 2010, oblige la NASA d'utiliser un maximum d'éléments de la Navette, et le personnel associé, quelles que soient les critères techniques et économiques.

:(

 

Il était impossible de redessiner SLS à partir d'une feuille blanche car la durée nécessaire allait dépasser la limite de fin 2016 qui est exigée par (cette) loi...

 

Une loi pour une date butoir ? incroyable on dirait les plans quinquennaux dans l'URSS de Staline. En cas d'échec, on aura réservé des places pour le personnel de la Nasa en Sibérie ou en Alaska ?

 

...De toute façon cette limite de 2016 est paraît difficilement atteignable.

 

L'argumentaire NASA dit que comme peu de lancements sont prévus et ils ont déjà 16 moteurs en stock, il faut les utiliser.

et on fait quoi une fois qu'on les a consommés ? On continue donc de fabriquer des moteurs à coût élevé, conçus pour être réutilisables sur un véhicule qui ne l'est pas !). C'est quoi le projet à long terme...

 

Dans sa rédaction, le journaliste est resté poli avec les personnes consultées. mais on sent que ni lui ni les personnes dans le projet ne croient à fond dans ce qui se prépare. On n'a plus qu'à leur souhaiter bonne chance.

 

L=600

Modifié par Paul_Wi11iams
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Il est clair qu'on peut se poser beaucoup de questions sur les avancées de ce programme, son financement, les délais de réalisation, les objectifs visés, etc ...

Mais n'étant pas américains, donc n'ayant aucune espèce d'influence sur ce qu'ils décident, on ne peut être que commentateurs.

 

Et force est de constater qu'à part la première mission "d'essai" du couple SLS/Orion baptisée EM-1, qui sera un vol circum-lunaire non habité, la suite reste dans un brouillard assez dense, avec des modifications incessantes et des délais (liés en partie au financement) qui se rallongent.

Ainsi dès la deuxième mission, baptisée EM-2, et qui sera le premier vol habité, s'est posé la question d'utiliser ou pas un deuxième étage déjà existant le DCSS (Delta Cryogenic Second Stage) mais qu'il faudrait modifier en ICSS (Interim Cryogenic upper Stage) pour le qualifier "vol humain" (man-rated). Or il ne serait utilisé que pour ce vol puisque remplacé ensuite par un nouvel étage (le Exploration Upper Stage ou EUS). Donc la NASA a estimé que c'est une dépense inutile et décidé de développer tout de suite le Exploration Upper Stage (EUS), version définitive de l'étage supérieur . Mais cela repousserait la mission EM-2 à 2023 (au mieux), car il faudrait quand même qualifier l'étage sur un vol automatique préalable à son utilisation pour le vol avec équipage. Ce sera donc le lancement de la mission Europa-Clipper qui jouera ce rôle. Tout cela étant bien entendu dépendant de ce que le Congrès voudra bien voter question financement (et accessoirement du nouveau Président ... Donald Trump ou Hillary Clinton selon toute vraisemblance)

source : http://tinyurl.com/h7ahd7s

 

On voit que la suite soit EM-3 ... la fameuse mission "échantillons d'astéroïde" c'est encore plus dans les brumes, avec une mission automatique préalable allant chercher un gros caillou sur un astéroïde pour le rapporter et le mettre en orbite lunaire. C'est seulement après que SLS/Orion le rejoindrait avec un équipage allant "piqueter" le caillou en faisant des EVA et rapportant les échantillons sur Terre.

Les possibles étapes suivantes ... mission vers Phobos, Mars .... bien malin qui peut savoir si cela se fera et surtout quand :b:

 

Mais malgré ces incertitudes sur ce que fera ou pas la NASA, dire - à ce jour - que les projets martiens d'Elon Musk seront accomplis bien avant que la NASA puisse le faire, reste aussi un pari que je ne me hasarderai pas à faire. On verra déjà si son annonce fort médiatique d'envoyer une capsule Dragon 2 inhabitée lancée par une Falcon Heavy en 2018 se concrétisera ... aucun de ces deux engins n'a encore volé.

http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20160429.OBS9483/pour-elon-musk-c-est-objectif-mars-en-2018.html

Modifié par montmein69_2
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n'étant pas américains, donc n'ayant aucune espèce d'influence sur ce qu'ils décident, on ne peut être que commentateurs.

Tout webastram peut adhérer à la Planetary Society qui est un lobby aux USA. Et quand la Nasa croque un morceau trop gros, elle fait souvent appel à ses amis. Autant être des amis avertis !

dès la deuxième mission, baptisée EM-2, et qui sera le premier vol habité, s'est posé la question d'utiliser ou pas un deuxième étage déjà existant le DCSS (Delta Cryogenic Second Stage) mais qu'il faudrait modifier en ICSS (Interim Cryogenic upper Stage) pour le qualifier "vol humain" (man-rated).

On dirait que les lanceurs et capsules de l'avenir seront ceux qui peuvent gagner leurs statistiques de fiabilité en faisant des dizaines de lancements commerciaux inhabités. Ce sont autant de vols de qualification. SLS, comme la Navette en son temps, doit se contenter du minimum en la matière.

Or il ne serait utilisé que pour ce vol puisque remplacé ensuite par un nouvel étage (le Exploration Upper Stage ou EUS). Donc la NASA a estimé que c'est une dépense inutile et décidé de développer tout de suite le Exploration Upper Stage (EUS), version définitive de l'étage supérieur . Mais cela repousserait la mission EM-2 à 2023 (au mieux), car il faudrait quand même qualifier l'étage sur un vol automatique préalable à son utilisation pour le vol avec équipage. Ce sera donc le lancement de la mission Europa-Clipper qui jouera ce rôle. Tout cela étant bien entendu dépendant de ce que le Congrès voudra bien voter question financement (et accessoirement du nouveau Président ... Donald Trump ou Hillary Clinton selon toute vraisemblance)

source : nasawatch.com...2016/05/

NASA Forgot To Ask For SLS Upper Stage Money

Nasawatch donne souvent de morceaux croustillants !

La Nasa a donc oublié de demander le financement pour le deuxième étage...

 

On voit que la suite soit EM-3 ... la fameuse mission "échantillons d'astéroïde" c'est encore plus dans les brumes, avec une mission automatique préalable allant chercher un gros caillou sur un astéroïde pour le rapporter et le mettre en orbite lunaire. C'est seulement après que SLS/Orion le rejoindrait avec un équipage allant "piqueter" le caillou en faisant des EVA et rapportant les échantillons sur Terre.

Bien souvent, quand la Nasa met un homme en EVA, on dirait moins un moyen de travail mais plutôt un prétexte. La Nasa joue au playmobil !

Les possibles étapes suivantes ... mission vers Phobos, Mars .... bien malin qui peut savoir si cela se fera et surtout quand :b:

 

Mais malgré ces incertitudes sur ce que fera ou pas la NASA, dire - à ce jour - que les projets martiens d'Elon Musk seront accomplis bien avant que la NASA puisse le faire, reste aussi un pari que je ne me hasarderai pas à faire. On verra déjà si son annonce fort médiatique d'envoyer une capsule Dragon 2 inhabitée lancée par une Falcon Heavy en 2018 se concrétisera ... aucun de ces deux engins n'a encore volé.

http://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/20160429.OBS9483/pour-elon-musk-c-est-objectif-mars-en-2018.html

SpaceX a commencé sa carrière par les trois ratés (de 2006, 2007 et 2008) et en aura d'autres sans doute. Même des morts, Musk a prévenu. Mais avec un projet bien centré, chaque échec permet d'obtenir une expérience qui fait avancer le long du parcours prévu. La Nasa, au contraire, avance tous azimuts. Ainsi les tuiles* de la navette, les airbags de Sojourner, le skycrane de Mars Curiosity sont autant de dispersions de moyens.

 

J'ai peur que SLS pourrait conduire à de nouvelles pertes humaines futiles.

 

 

* au propre comme au figuré

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 4 semaines plus tard...

J'ai vraiment hâte de voire ça ! Rien le "tout petit" chiffre de 10 % de plus de puissance que Saturn V (désolé si mon français est pour le moins *hhumm!* bancal :be:) me fait tourner la tête... :wub:

 

Après, je trouve ça juste dommage de s'obstinner à faire des lanceurs non-réutilisables... mais bon, si on continue à en fabriquer, c'est qu'il doit y avoir une raison.

Il me semble qu'à une époque, la NASA (encore elle ?!) travaillait au développement de super-statoréacteurs. Je me demande ou ça en est maintenant.

 

EDIT : je parles bien de décollage de cette fusée, et non pas d'un quelconque vol habité...

Modifié par AlphaCentaury
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La construction de la plate-forme dédiée à l'ssemblage du lanceur SLS se poursuit dans le VAB (Vehicle Assembly Building). Cela se passe dans la Highbay 3.

 

Un vrai monument :

 

171.jpg

 

Mais il reste du travail .... et on n'est pas encore prêt de voir le SLS en construction.

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La construction de la plate-forme dédiée à l'ssemblage du lanceur SLS se poursuit dans le VAB (Vehicle Assembly Building). Cela se passe dans la Highbay 3.

 

Un vrai monument :

 

171.jpg

 

Mais il reste du travail .... et on n'est pas encore prêt de voir le SLS en construction.

 

Ah non....pas d'accord, tu peux toi même le construire ...en papier :) grâce à AXM paper model....Je compte bien le faire dès que possible à l'échelle 1/96....il fait près de 1 m de haut....je m'arrêterai là....je ferai pas le block 2....à près d'1m20....:p

Niman1992

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je trouve ça juste dommage de s'obstinner à faire des lanceurs non-réutilisables... mais bon, si on continue à en fabriquer, c'est qu'il doit y avoir une raison.

Oui, pour préserver le boulot d'un tas d'électeurs qui sinon se seraient retrouvés à la rue après la débâcle du Shuttle.

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Oui, pour préserver le boulot d'un tas d'électeurs qui sinon se seraient retrouvés à la rue après la débâcle du Shuttle.

 

Mine de rien, les lanceurs jetables, c'est un peu absurde. En terme de lanceur réutilisable, il vaudrait mieux ça

 

station-skylon-orbit-1024.jpg

 

Où ça

 

article-0-18A8D934000005DC-104_634x344.jpg

 

Plutôt que des fusées qui rentrent comme ça...

 

ATV-1_reentry_video_production_full.png

 

C'est très joli, mais à chaque fois, notre moyen de transport est systématique détruit ! :mad:

C'est comme s'acheter un voiture, l'utiliser une seule fois pour aller, mettons, en Bretagne (:be::be::be:), la balancer à la mer une fois arrivé et s'acheter une autre pour revenir. Ca coûte cher et c'est COMplètement c:cool:n !

Pour moi, c'est peut-être là que notre cher Elon Musk et sa bande d'ingénieurs font bouger les choses (rendons à César, enfin, à Elon...). Bon, c'est pas un avion spatial doté d'une propulsion mixte turbo/superstatoréacteur/moteur fusée, mais c'est déja pas mal, et même pas mal du tout. ;)

Modifié par AlphaCentaury
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Les fusées réutilisables comme Falcon9R, c'est la formule qui consomme le moins de masse 'parasite'.

Un avion spatial c'est forcément désavantageux car il faut mettre l'avion lui-même en orbite et puis il faut une piste énorme pour le récupérer, sans parler de la météo qui doit être compatible.

 

Le truc à SpaceX, c'est juste des moteurs et un réservoir. Pas besoin d'accélérer tout ça jusqu'en orbite, c'est le 2e étage qui se charge du satellite.

Les différences avec une fusée 'jetable' sont réduites au maximum, la masse aussi.

C'est pas très cher en cas de pépin, et en prime ça se pose partout et même par mauvais temps.

 

Faut rester pragmatique et vivre avec son temps. :)

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Moui... les lanceurs non réutilisables ont un mérite : ils marchent. L'ami Elon Musk n'a pas encore réutilisé un de ses lanceurs. C'est prévu, mais attendons de voir ce que ca va donner pour en tirer les bonnes conclusions et comparer à des automobiles :rolleyes:

 

A+

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Moui... les lanceurs non réutilisables ont un mérite : ils marchent. L'ami Elon Musk n'a pas encore réutilisé un de ses lanceurs. C'est prévu, mais attendons de voir ce que ca va donner pour en tirer les bonnes conclusions et comparer à des automobiles :rolleyes:

 

A+

 

Une twingo-fusée ! C'est l'avantage de la twingo (réutilisable) avec celui de la fusée (ca vole très très très vite) ! :be:

A noter que ca marche si tu te trouve dans un embouteillage sur le périph' et que la tuyère est un excellent moyen de dissuasion pour ceux qui te collent au train d'un peu trop près..

Modifié par AlphaCentaury
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  • 1 mois plus tard...

Bon, j'en reviens au programme SLS de la NASA.

 

Après le test d'un booster 5 segments par ATK en juin

rocket-test.png

http://www.space.com/33292-nasa-test-fires-next-generation-rocket-engine.html#ooid=dtNmpmNDE6lguNMvX626c7I-fE3shAc2

 

C'est au centre d'essai NASA's Stennis Space Center qu'un moteur RS-25 du lot restant des moteurs SSME de la navette a été testé en juillet pendant 528 secondes et à plusieurs régimes de puissance.

2016-010.jpg

 

Quatre moteurs RS-25 équiperont le premier étage du lanceur (jusqu'à épuisement du stock disponible *)

Il faudra peut-être prévoir une isolation externe aux tuyères des moteurs qui seront très proches des jets de gaz très chauds sortant des deux boosters. C'est à l'étude.

Another difference for the engines between Shuttle and SLS is that the engines will be closer to the plume from the SLS solid rocket boosters; an ablative insulation is being tested on the RS-25 engine nozzles to protect them from increased heat due to the closer location to the booster nozzles.

The insulation may also protect the engines from other hazards due to the closer location to the aft separation motors on the boosters and to the hydrogen exhaust ports for the Core Stage auxiliary power units.

 

“Early on in the SLS program we thought we were going to need a lot more ablative than we actually need now,” Mr. Wofford said. “The question right now is whether we need it at all. The analysis is kind of borderline as to whether we need or not, but due to those uncertainties…we are going to incorporate it. It’s possible that we may not need it, but we’re doing it for safety’s sake.”

 

Deux boosters et quatre moteurs RS-25 qui poussent ensemble au décollage ... bonjour les décibels !

Va pas falloir oublier les bouchons d'oreille

emotic10.jpg

 

* Aerojet-Rocketdyne étudie une version plus simple et moins chère du RS-25 pour prendre la relève des anciens SSME lorsque le lot restant sera épuisé.

Modifié par montmein69_2
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Mais c'est beaucoup trop gros pour être emporté dans ma Twingo, ça !!! :b:

 

A moins de mettre la Twingo sur le corps de la fusée, mais ça marche pas non plus, parce qu'on peut pas rouler avec. :(

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Les fusées réutilisables comme Falcon9R, c'est la formule qui consomme le moins de masse 'parasite'.

Un avion spatial c'est forcément désavantageux car il faut mettre l'avion lui-même en orbite et puis il faut une piste énorme pour le récupérer, sans parler de la météo qui doit être compatible.

 

Le truc à SpaceX, c'est juste des moteurs et un réservoir. Pas besoin d'accélérer tout ça jusqu'en orbite, c'est le 2e étage qui se charge du satellite.

Les différences avec une fusée 'jetable' sont réduites au maximum, la masse aussi.

C'est pas très cher en cas de pépin, et en prime ça se pose partout et même par mauvais temps.

 

Faut rester pragmatique et vivre avec son temps. :)

 

Il me semble que la NASA planchait à une époque sur une mini-navette exploitant la technique des corps portants, et qui utiliserait une voile de parapente géante à l'atterrissage. Il aurait été utilisé comme module d'urgence de rentrée. Si quelqu'un connait le nom de cet avion, car je m'en souviens plus.

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Tu dois parler du X38, prototype du projet "Crew return Vehicle" qui devait servir de chaloupe de sauvetage pour l'équipage de l'ISS.

Projet abandonné au début des années 2000

 

x_38_p10.jpg

 

Tout cela n'a guère de rapport avec le programme NASA du lanceur SLS et de la capsule Orion.

Il est vrai que sur ce forum .... on maitrise bien l'art de sauter du coq à l'âne :D

Modifié par montmein69_2
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  • 6 mois plus tard...
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/vol-habite-projets-spatiaux-ambitieux-nasa-59901/

 

On peut être dubitatif quant aux chances de succès du programme SLS (aussi bien de la réussite technique que du budget alloué), toujours est-il que la NASA avance des dates et des chiffres précis…

 

et la dernière en date est que le Président Trump et l'Administrateur par intérim de la Nasa Robert Lightfoot proposent que le tout premier lancement de SLS soit avec des astronautes à bord. C'est sujet aux autorisations, heureusement. Et ce n'est pas gagné. D'autre part, ce changement s'il a lieu, retardera la date par rapport au lancement inhabité initialement prévu.

 

https://www.washingtonpost.com/news/speaking-of-science/wp/2017/02/15/nasa-heeding-trump-considers-adding-astronauts-to-a-practice-moon-mission/?utm_term=.fec610adf475

 

On peut rajouter que Apollo, le russe Bourane, le Boeing Starliner, le SNC Dreamchaser ou SpaceX Dragon II ont été et seront à premier essai sans équipage. Seule la Navette a fait exception à la règle et sa risque de perte au premier vol est estimé a posteriori à 1/12.

 

Du coup, je me demande si Trump prendrait un risque politique en chapeautant personnellement une décision d'un premier SLS avec équipage. Mais c'est peut-être lui qui est manipulé, le pauvre.

 

L=2 401

Modifié par Paul_Wi11iams
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Il est impossible de prévoir ce que le nouveau president américain va faire, sur tous les plans et en particulier avec la NASA?

(Il se contredit très (trop) facilement)

 

Jeff Bezos et Elon Musk sont dépendants des budgets de la NASA et bien sûr de la chambre des députés (the House.)

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Il est impossible de prévoir ce que le nouveau president américain va faire, sur tous les plans et en particulier avec la NASA?

(Il se contredit très (trop) facilement)

Jeff Bezos et Elon Musk sont dépendants des budgets de la NASA et bien sûr de la chambre des députés (the House.)

On ne sait pas ce qu'il va faire ou pouvoir faire chez toi, comme il n'a pas toujours l'air de préparer son terrain. Ce qui limitera la casse peut-être. Je voyais le risque politique pour lui, d'abord en subissant l'affront d'un refus d'un décollage avec équipage, ou éventuellement sa responsabilité dans un échec du lanceur qu'il serait obligé d'assumer.

 

Mon rêve serait de voir Orion se poser d'urgence sur la zone atterrissage de SpaceX, accueilli par le jardinier et le gardien d'astreinte...

"Vous allez où comme ça ?"

 

"bah, à la Station, mais on est en panne"

 

"la station d'essence ?

 

"non - la Station Orbitale"

 

"Le patron va pas être content, mais je l'appelle pour voir s'il a des places au prochain voyage. Et vous ne laissez pas votre véhicule au milieu. On a du monde qui arrive"

Modifié par Paul_Wi11iams
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et la dernière en date est que le Président Trump et l'Administrateur par intérim de la Nasa Robert Lightfoot proposent que le tout premier lancement de SLS soit avec des astronautes à bord

 

https://www.washingtonpost.com/news/speaking-of-science/wp/2017/02/15/nasa-heeding-trump-considers-adding-astronauts-to-a-practice-moon-mission/?utm_term=.fec610adf475

 

 

L=2 401

 

L'information principale dans cet article, c'est que le programme SLS ne sera pas abandonné !

C'est heureux, et contradictoire avec la préoccupation de Trump d'économiser les fonds publics, mais la NASA devrait disposer d'un lanceur lourd pour des missions lointaines, habitées ou non (exploration d'Europa)

Rien de telle qu'une bonne rivalité avec d'autres puissances : l'URSS en son temps, la Chine aujourd'hui ! Mais les choses peuvent encore changer, vu les débuts chaotiques de l'administration Trump...

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Bouleverser les modalités du premier lancement du SLS et y placer d'entrée de jeu (la roulette ?) un équipage : un sacré pari sur la fiabilité d'un nouveau lanceur.

Même si le premier étage est propulsé par des moteurs RS-25 récupérés de la navette.

Pour le second étage il faut adapter le Delta Cryogenic Second Stage (du lanceur Delta) qui sera appelé ICS (Interim Cryogenic stage) et donc l'ICS sera nouveau et par conséquent jamais testé comme man-rated *

 

Bref c'est un changement qui tient au niveau du lanceur du lapin sorti du chapeau.

 

* sans parler qu'il était envisagé de ne pas dépenser inutilement d'argent pour cette adaptation pour un seul vol (EM1 est -en l'état actuel -prévu sans équipage) peut-être deux mais pas plus (avec EM2 vol circumlunaire habité) et de développer tout de suite l'étage "final" soit le EUS (Exploration Upper Stage) qui équipera le Block I b et les modèles suivants du SLS.

https://www.nasa.gov/sls/interim_cryogenic_propulsion_stage_141030.html

https://en.wikipedia.org/wiki/Exploration_Upper_Stage

 

sls_bl10.jpg

Modifié par montmein69_2
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L'information principale dans cet article, c'est que le programme SLS ne sera pas abandonné.../...

Mais les choses peuvent encore changer, vu les débuts chaotiques de l'administration Trump...

 

J'ai un peu concaténé la citation et m'en excuse, mais c'est bien l'instabilité de Trump qui enlève de la valeur de ses décisions. On peut même envisager que quelques alliés (Robert Lightfoot ?) sont en train de le déstabiliser encore plus. Je ne dis pas qu'on est en train de le saboter en interne.

 

Cette proposition qui met SLS sur le devant de la scène pourra aussi avoir pour effet de mettre fin au projet !

 

Déjà, si tout se passe bien, Trump va se trouver en train de féliciter les astronautes du premier lancement de Starliner et de Dragon 2 bien avant le premier lancement d'un SLS ainsi retardé

 

De plus,

  • SLS paiera les aléas techniques que Trump vient d'introduire dans le projet:
  • Quelques cadres de la Nasa pourront prendre peur, en porte-à-faux devant les responsabilités d'une fuite-en-avant dangereux (risque judiciaire), et rejoindre ceux qui ont déjà pris le chemin du "privé".
  • L'effet médiatique forcera l'opposition entre Vieux Espace et Nouvel Espace et donc le débat public.
  • Il va obliger les députés aux intérêts locaux de sortir du bois donc les empêcher de fonctionner en lobby discret.
  • Avant que le déficit budgétaire ne devienne rédhibitoire, il forcera aussi un arbitrage du budget fédéral entre infrastructures territoriales (rebouchage de nids de poules) et projets d'envergure.
  • L'espace ne peut plus tomber dans les oubliettes.

 

Tant mieux !

Modifié par Paul_Wi11iams
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Bouleverser les modalités du premier lancement du SLS et y placer d'entrée de jeu (la roulette ?) un équipage : un sacré pari sur la fiabilité d'un nouveau lanceur.

Même si le premier étage est propulsé par des moteurs RS-25 récupérés de la navette.

Pour le second étage il faut adapter le Delta Cryogenic Second Stage (du lanceur Delta) qui sera appelé ICS (Interim Cryogenic stage) et donc l'ICS sera nouveau et par conséquent jamais testé comme man-rated *

 

Bref c'est un changement qui tient au niveau du lanceur du lapin sorti du chapeau.

 

* sans parler qu'il était envisagé de ne pas dépenser inutilement d'argent pour cette adaptation pour un seul vol (EM1 est -en l'état actuel -prévu sans équipage) peut-être deux mais pas plus (avec EM2 vol circumlunaire habité) et de développer tout de suite l'étage "final" soit le EUS (Exploration Upper Stage) qui équipera le Block I b et les modèles suivants du SLS.

https://www.nasa.gov/sls/interim_cryogenic_propulsion_stage_141030.html

https://en.wikipedia.org/wiki/Exploration_Upper_Stage

 

sls_bl10.jpg

 

Bonjour,

ça me parait vraiment invraisemblable...A deux ans du lancement du 1er SLS, imaginer un équipage présent....Dans le domaine spatial comme dans d'autres, Donald amuse la galerie...

Niman1992

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