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A propos de l'instant zéro du Big Bang


muon

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Bonjour,

Deux hypothèses à propos de l'instant zéro :

1)- L'espace et le temps sont nés en même temps que l'Univers. Je n'y vois pour ma part aucun inconvénient.

2)- L'Univers serait né d'une fluctuation du vide quantique (voir la relation d'incertitude d'Heisenberg ΔEΔT≥ h/2π).

Là aussi, je n'ai rien contre.

Mais ces deux hypothèses sont contradictoires, car qui dit fluctuation dit temps et qui dit vide, fût-il quantique dit espace, ce qui contredit la première hypothèse.

Evidemment, l'une des deux est nécessairement fausse, et peut-être même les deux.

Aussi, je crois qu'il est plus sage d'attendre qu'une théorie unifiant mécanique quantique et Relativité générale CONFIRMEE par l'expérience et/ou l'observation voit le jour.

Pour ce qui me concerne, je crois que ces deux théories RG et MQ ne sont pas unifiables.

Mais qui sait ???

Amicalement.

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Je pense que l'on va se cogner Muon encore longtemps contre le mur de Planck pour pouvoir juger de la pertinence de ces hypothèses:confused:

 

"http://www.youtube.com/watch?v=yDEM3lwkXyo" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

Dans cette conference, a 1:02:00 , Klein fait le meme constat que le tien:

"http://www.youtube.com/watch?v=E55ZjWm6wQ4" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash
Modifié par Sobiesky
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Aussi, je crois qu'il est plus sage d'attendre qu'une théorie unifiant mécanique quantique et Relativité générale CONFIRMEE par l'expérience et/ou l'observation voit le jour.

 

Mais je suis pour évidement... Puis surtout, pourquoi pas ? C'est vrais qu'avec la théorie du big bang, j'ai l'impression de tourner en rond. :)

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Bonjour muon, si tu passes ta retraite (si ton profil est exact, bien sûr) à te poser ce genre de question, c'est que tu as passé ta vie à ne pas obtenir de réponse, à mon humble avis tu devrais trouver une occupation plus profitable pour ton intellect...

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Bonjour muon, si tu passes ta retraite (si ton profil est exact, bien sûr) à te poser ce genre de question, c'est que tu as passé ta vie à ne pas obtenir de réponse, à mon humble avis tu devrais trouver une occupation plus profitable pour ton intellect...

 

Merci pour le conseil.

Mais mon intellect se porte bien et je n'y suis pour rien si mes interrogations dépassent vos facultés intellectuelles. Je confirme que je suis retraité et n'ai pas l'habitude de raconter n'importe quoi.

Je voulais simplement proposer un débat sur les théories (spéculatives) en cours à propos du Big Bang.

Mon idée ne m'est pas apparue a priori saugrenue, ce forum, si j'ai bien compris, étant dévolu à l'astronomie.

Aussi je n'insiste pas, et bien loin de moi le désir de vous importuner davantage.

Enfin, juste une précision: Il y a bien longtemps, j'ai effectué un travail de recherche en astrophysique sous la direction et les conseils de Jean Claude Pecker, astrophysicien bien connu, lui aussi aujourd'hui retraité, cette dernière information risquant, j'en suis bien conscient, d'être suffisante pour le disqualifier à vos yeux.

Depuis, je n'ai jamais cessé de faire de la recherche et aussi, de trouver. Je continue à correspondre avec des physiciens de réputation mondiale qui observent, eux, à mon égard, une certaine courtoisie, cette courtoisie qui semble bien, en plus du reste, vous faire défaut.

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Bonjour muon, si tu passes ta retraite (si ton profil est exact, bien sûr) à te poser ce genre de question, c'est que tu as passé ta vie à ne pas obtenir de réponse, à mon humble avis tu devrais trouver une occupation plus profitable pour ton intellect...

 

Ben y a que lorsque l'on est jeune que l'on peut se préoccuper de telles questions ? Je trouve au contraire formidable quand on a un age de sagesse de ne pas lâcher le morceau. Peut-être que Muon devrait rester sur son canapé à faire des Sudoku ? Non non, y a pas d'age c'est comme la c...ies. :D

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Ben y a que lorsque l'on est jeune que l'on peut se préoccuper de telles questions ? Je trouve au contraire formidable quand on a un age de sagesse de ne pas lâcher le morceau. Peut-être que Muon devrait rester sur son canapé à faire des Sudoku ? Non non, y a pas d'age c'est comme la c...ies. :D

 

Bonjour R V,

Votre conclusion me rappelle une chanson de Brassens ...

Cela dit, je suis bien obligé d'admettre que je ressens une certaine déception générale.

Aussi, je crois que désirant une vieillesse paisible, il serait préférable que j'en restasse là.

Amicalement.

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Bonjour R V,

Votre conclusion me rappelle une chanson de Brassens ...

Cela dit, je suis bien obligé d'admettre que je ressens une certaine déception générale.

Aussi, je crois que désirant une vieillesse paisible, il serait préférable que j'en restasse là.

Amicalement.

 

Mais bien sur que j'avais en tête notre ami Brassens en disant cela... :)

 

Bah, tu as la sagesse avec toi et donc, oui, prendre un peu de distance serait bien pour ton moral. C'est dommage que l'on te "perde" quand même. L'expérience est une chose que l'on gagne qu'avec l'age et dieu que tu en as de l'expérience. Dommage pour nous ( surtout moi ). :confused:

 

Je te souhaite une très bonne journée et aussi bonne chance. :)

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Hello,

 

Deux hypothèses à propos de l'instant zéro :

1)- L'espace et le temps sont nés en même temps que l'Univers. Je n'y vois pour ma part aucun inconvénient.

 

C'est curieux, car moi ça me pose toujours autant problème d'accepter ce point... :)

 

Je sais bien que c'est entré dans les grands dogmes de la vulgarisation, à savoir que c'est un point qui doit être admis parce que ça n'a pas de sens physique de "vouloir remonter avant le Big Bang".

 

Le plus souvent, quand la question est posée, on obtient au mieux une réponse qui botte en touche (du style "ça n'a pas de sens d'essayer de concevoir ce qu'il y avait avant l'instant 0, puisque par définition il n'y a rien, c'est l'origine du temps et de l'espace"), au pire une remarque assez méprisante (du style "t'as rien compris, ça n'a pas de sens").

 

Mais au final, aucune véritable réponse à une question qui est tout sauf idiote : comment le temps, l'espace (et l'énergie, et la matière...) peuvent apparaitrent spontanément, à partir de rien ?

 

On peut alors reformuler le débat : ok, personne ne prétend qu'il n'y a rien avant le Big Bang, mais cela n'a pas de sens physique de le chercher. On peut alors distinguer le Big Bang de l'instant 0 en lui-même. Ce faisant, on ne fait que décaler la question : si l'on admet que le Big Bang n'est pas l'instant 0, alors la question se décale sur ce dernier point... et comme on ne peut pas remonter avant, la question de l'origine reste insoluble aujourd'hui (Cf les vidéos très intéressantes d'Etienne Klein).

 

Hubert Reeves a une bonne formule à propose de ce problème : le Big Bang (ou ce que nous considérons comme l'instant 0) est le mur de nos connaissances (ou le Mur de Planck, mais ça revient au même), mais il ne faut pas confondre ça avec une origine ou une création.

 

Quelle que soit la manière de poser le problème, cette question semble insoluble : s'il y a une origine spontanée, comment l'expliquer ? Le sens commun (et même la physique telle qu'on la conçoit avec son principe essentiel de causalité) nous oblige à penser qu'une conséquence n'arrive pas sans cause antérieure, qui est donc à chercher. Si l'Univers est en réalité éternel (dans le sens où il n'y a pas eu de début), ça ne règle pas vraiment le problème : c'est moins compliqué mathématiquement, mais totalement inconcevable pour nous : comment admettre qu'une chose existe de tout temps, sans origine ?

 

Et pourquoi "quelque chose" plutôt que "rien" ? :)

 

Ces questions dépassent aujourd'hui clairement nos connaissances scientifiques, et semblent même inconcevables dans notre manière de pensée, car elles aboutissent à des paradoxes quasi-insolubles.

 

Mais l'Univers n'a que faire de nos paradoxes qui ne limitent que notre manière de penser, il y a nécessairement une réponse à ces problèmes... qui malheureusement dépasse notre entendement de pauvres petits êtres coincés sur un caillou qui gravite autour d'une étoile dans un recoins perdu d'une galaxie parmi des milliards...

 

jb

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JB tu ecris il y a nécessairement une réponse a ce problème. .. mais peut être qu en fait il n y a pas de problèmes qu il n existe pas d instant zéro a part pour notre intellect qui ne peut concevoir la chose autrement dit : le problème c est nous :)

 

Il me reste a visionner la fin de la conf de Klein. Tu m as fait coucher tard Muon😆

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Hello,

 

 

 

C'est curieux, car moi ça me pose toujours autant problème d'accepter ce point... :)

 

Je sais bien que c'est entré dans les grands dogmes de la vulgarisation, à savoir que c'est un point qui doit être admis parce que ça n'a pas de sens physique de "vouloir remonter avant le Big Bang".

 

Le plus souvent, quand la question est posée, on obtient au mieux une réponse qui botte en touche (du style "ça n'a pas de sens d'essayer de concevoir ce qu'il y avait avant l'instant 0, puisque par définition il n'y a rien, c'est l'origine du temps et de l'espace"), au pire une remarque assez méprisante (du style "t'as rien compris, ça n'a pas de sens").

 

Mais au final, aucune véritable réponse à une question qui est tout sauf idiote : comment le temps, l'espace (et l'énergie, et la matière...) peuvent apparaitrent spontanément, à partir de rien ?

 

On peut alors reformuler le débat : ok, personne ne prétend qu'il n'y a rien avant le Big Bang, mais cela n'a pas de sens physique de le chercher. On peut alors distinguer le Big Bang de l'instant 0 en lui-même. Ce faisant, on ne fait que décaler la question : si l'on admet que le Big Bang n'est pas l'instant 0, alors la question se décale sur ce dernier point... et comme on ne peut pas remonter avant, la question de l'origine reste insoluble aujourd'hui (Cf les vidéos très intéressantes d'Etienne Klein).

 

Hubert Reeves a une bonne formule à propose de ce problème : le Big Bang (ou ce que nous considérons comme l'instant 0) est le mur de nos connaissances (ou le Mur de Planck, mais ça revient au même), mais il ne faut pas confondre ça avec une origine ou une création.

 

Quelle que soit la manière de poser le problème, cette question semble insoluble : s'il y a une origine spontanée, comment l'expliquer ? Le sens commun (et même la physique telle qu'on la conçoit avec son principe essentiel de causalité) nous oblige à penser qu'une conséquence n'arrive pas sans cause antérieure, qui est donc à chercher. Si l'Univers est en réalité éternel (dans le sens où il n'y a pas eu de début), ça ne règle pas vraiment le problème : c'est moins compliqué mathématiquement, mais totalement inconcevable pour nous : comment admettre qu'une chose existe de tout temps, sans origine ?

 

Et pourquoi "quelque chose" plutôt que "rien" ? :)

 

Ces questions dépassent aujourd'hui clairement nos connaissances scientifiques, et semblent même inconcevables dans notre manière de pensée, car elles aboutissent à des paradoxes quasi-insolubles.

 

Mais l'Univers n'a que faire de nos paradoxes qui ne limitent que notre manière de penser, il y a nécessairement une réponse à ces problèmes... qui malheureusement dépasse notre entendement de pauvres petits êtres coincés sur un caillou qui gravite autour d'une étoile dans un recoins perdu d'une galaxie parmi des milliards...

 

jb

 

Bonjour,

Je ne faisais aucunement appel à une quelconque vulgarisation, ignorant en général ce type de littérature qui induit systématiquement en erreur par ses analogies trompeuses.

Oui, je peux concevoir en théorie que l'espace et le temps sont apparus au Big Bang si celui-ci a bien eu lieu, ce que j'ignore évidemment.

Je dirai même que pour ce qui concerne le temps, que celui-ci ait eu un commencement ne me gêne pas du tout bien au contraire.

En effet, St Augustin dans ses "Confessions" et plus tard Emmanuel Kant dans la "Critique de la raison pure" de façon plus élaborée, dénonçaient cette apparente contradiction épistémologique : Si le temps était infini dans les deux sens, alors il se serait écoulé un temps infini avant notre apparition, ce qui entre en contradiction avec le concept même d'infini.

Quant à l'apparition de l'Univers à partir d'une fluctuation du vide quantique, sa possibilité s'explique par la relation d'incertitude d'Heisenberg que j'ai citée dans mon texte initial et qui ne semble pas avoir été compris. Pour plus amples précisions, on peut toujours consulter les ouvrages spécialisés.

Il en ressort que la mécanique quantique exige en quelque sorte qu'autant de matière que d'antimatière auraient été créées lors de cette fluctuation assurant ainsi un bilan énergétique nul.

Si j'ai bonne mémoire de mon cours de relativité générale, il semble bien que le tenseur impulsion-énergie de l'univers est nul, mais j'admets que ma mémoire pourrait bien me jouer un tour.

A ma décharge, je dois quand même préciser que depuis très longtemps je me suis plutôt tourné vers la mécanique quantique depuis que j'ai eu la chance extraordinaire de suivre en Californie quelques leçons de cette science données par l'immense physicien américain Richard Feynman.

Bien à vous.

Modifié par muon
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C'est marrant, Muon lance un sujet sur l'origine de l'univers dans un forum d'astronomie, et il y a des gens qui ironisent... Il me semble que c'est un sujet de débat intéressant, même si pour ma part je n'ai pas grand chose à dire (la première hypothèse me convient et j'ai du mal à comprendre pourquoi Jean-Baptiste dit qu'elle botte en touche ; quand à sa question sur l'apparition spontanée de l'univers, je remarque que le mot « apparition » suppose justement la préexistence du temps : si le temps a une origine, il n'y a pas d'apparition spontanée de quoi que ce soit ; du coup j'ai peur de rentrer dans la catégorie de ceux qui disent « tu n'as rien compris »...)

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JB tu ecris il y a nécessairement une réponse a ce problème. .. mais peut être qu en fait il n y a pas de problèmes qu il n existe pas d instant zéro a part pour notre intellect qui ne peut concevoir la chose autrement dit : le problème c est nous :)

 

Je pense que c'est la solution la plus plausible ! :be:

 

Néanmoins, si origine il y a, il y a nécessairement un lien physique entre les différents évènements qui se sont produits depuis et qu'il est possible d'espérer remonter... reste à savoir si cette succession d'évènements peut être modélisée sous une forme qui soit compréhensible pour nous ! :)

 

S'il n'y a aucune origine, au sens d'un univers éternel, alors c'est quasiment mission impossible en terme de compréhension pour nous autres...

 

Quant à l'apparition de l'Univers à partir d'une fluctuation du vide quantique, sa possibilité s'explique par la relation d'incertitude d'Heisenberg que j'ai citée dans mon texte initial et qui ne semble pas avoir été compris. Pour plus amples précisions, on peut toujours consulter les ouvrages spécialisés.

 

Sur ce point je ne suis pas sur de comprendre : on peut réellement fonder une "origine" de notre univers sur une loi physique valable dans le cadre de celui-ci mais dont on a aucune raison de penser a priori qu'elle puisse être valable en dehors de ce cadre, ou en tout cas de manière préalable ?

 

On applique donc un effet quantique à une ère antérieure au mur de Planck, donc à une ère où les 4 interactions ne sont pas encore découplées - et où mêmes les lois de la physique quantique (telles que nous les connaissons) ne s'appliquent pas ? C'est assez troublant !

 

C'est marrant' date=' Muon lance un sujet sur l'origine de l'univers dans un forum d'astronomie, et il y a des gens qui ironisent... Il me semble que c'est un sujet de débat intéressant, même si pour ma part je n'ai pas grand chose à dire (la première hypothèse me convient et j'ai du mal à comprendre pourquoi Jean-Baptiste dit qu'elle botte en touche ; quand à sa question sur l'apparition spontanée de l'univers, je remarque que le mot « apparition » suppose justement la préexistence du temps : si le temps a une origine, il n'y a pas d'apparition spontanée de quoi que ce soit ; du coup j'ai peur de rentrer dans la catégorie de ceux qui disent « tu n'as rien compris »...)[/quote']

 

Je pense qu'on est bien d'accord pour dire qu'au-delà de notre imagination, une des principales limites pour raconter l'histoire de l'Univers, c'est la question du langage, et du sens que l'on donne aux mots.

 

Le terme d'"apparition" n'est pas pertinent en ce sens, tu as raison, puisqu'il présuppose la préexistence du temps...

 

Mais admettons que l'on parle bien d'une apparition simultanée du temps et de l'espace, ça n'en reste pas moins incompréhensible pour moi ! :)

 

jb

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Pour nous, le Big Bang a eu lieu il y a 13 milliards d'années environ. Mais pour le photon qui en est sorti, le Big Bang c'est maintenant, car pour lui le temps n'existe pas. Le temps qu'on connaît n'a vraiment commencé à exister qu'à partir du moment où la masse à existé et où la vitesse est passée sous celle de la lumière (ce qui revient à priori au même). On pourrait donc dire que le temps et la masse sont la même chose, ou en tous cas les deux sont intimement liés : je n'invente rien, ils ont étudié cette relation intime à Berkeley.

Modifié par Fred_76
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Pour nous, le Big Bang a eu lieu il y a 13 milliards d'années environ. Mais pour le photon qui en est sorti, le Big Bang c'est maintenant, car pour lui le temps n'existe pas. Le temps qu'on connaît n'a vraiment commencé à exister qu'à partir du moment où la masse à existé et où la vitesse est passée sous celle de la lumière (ce qui revient à priori au même). On pourrait donc dire que le temps et la masse sont la même chose, ou en tous cas les deux sont intimement liés : je n'invente rien, ils ont étudié cette relation intime à Berkeley.

 

Juste un mot pour terminer : DU DELIRE !!!

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Juste un mot pour terminer : DU DELIRE !!!

 

Du délire ? Une particule de masse nulle (comme le photon) voyage nécessairement à la vitesse de la lumière. Pour elle (si on imagine qu'elle puisse y penser) le temps n'existe pas.

 

Pour la relation temps-masse, va expliquer aux chercheurs de Berkeley (cf article cité) qu'ils délirent ! Tiens, un peu de lecture (en anglais) avec le résumé de l'article publié dans la revue Science, pas connue non plus pour être du genre délirante :

 

Abstract

 

Historically, time measurements have been based on oscillation frequencies in systems of particles, from the motion of celestial bodies to atomic transitions. Relativity and quantum mechanics show that even a single particle of mass m determines a Compton frequency ω0 = mc2/ℏ, where c is the speed of light and ℏ is Planck's constant h divided by 2π. A clock referenced to ω0 would enable high-precision mass measurements and a fundamental definition of the second. We demonstrate such a clock using an optical frequency comb to self-reference a Ramsey-Bordé atom interferometer and synchronize an oscillator at a subharmonic of ω0. This directly demonstrates the connection between time and mass. It allows measurement of microscopic masses with 4 × 10−9 accuracy in the proposed revision to SI units. Together with the Avogadro project, it yields calibrated kilograms.

Modifié par Fred_76
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Je pense qu'on est bien d'accord pour dire qu'au-delà de notre imagination, une des principales limites pour raconter l'histoire de l'Univers, c'est la question du langage, et du sens que l'on donne aux mots.

 

jb

 

Tout à fait ! :pou:

 

Quand je mets le nez dans un dictionnaire, j'me dis ho là là... Oh oui ! :rolleyes:

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Je crois que l'on parle de domaine de validité des théories en physique. Il me semble que ni la RG ni la MQ ne sont dans leur domaine de validité au "moment" du BB : La RG car elle ne sait pas traiter les effets quantiques et la MQ car elle n'incorpore pas les effets de la gravité, alors que ni les un ni les autres ne sont accessoires à ces niveaux de température, pression...

 

Que peut on dire d'autre à part que la balle est dans le camp des théoriciens ? Peut être que cela n'a pas beaucoup progressé ces dernières décennies ?

 

Je ne suis pas sûr que l'on puisse mener un débat sur le fonds (il y a en eu ici qui en soit capable, même ceux qui bouffe beaucoup de vulgarisation), en revanche sur la forme, sur la façon dont la recherche est menée, que trop de moyens sont alloués aux théories des cordes, qu'il n'y a pas suffisamment de théories alternatives encouragées (les boucles...), il y a matière à discuter et cela a déjà été fait ici.

 

Muon, peut être devrais tu prendre le temps de lancer une recherche dans les archives du fofo avant de lancer un nouveau topic, pus d'en déterrer si tu as envie de relancer une discussion.

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Du délire ? Une particule de masse nulle (comme le photon) voyage nécessairement à la vitesse de la lumière. Pour elle (si on imagine qu'elle puisse y penser) le temps n'existe pas.

 

Pour la relation temps-masse, va expliquer aux chercheurs de Berkeley (cf article cité) qu'ils délirent ! Tiens, un peu de lecture (en anglais) avec le résumé de l'article publié dans la revue Science, pas connue non plus pour être du genre délirante :

 

Bonjour,

Que dit réellement l’équipe de Berkeley ?

Que l’on peut mesurer le temps à l’aide d’un seul atome.:

Rappel :

La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133.

Et qu’il est également possible de mesurer la masse à partir du temps.

Renseignement pris, l’équipe de Berkeley ne dit pas autre chose d’acquis.

Quant à interpréter ces faits comme une équivalence entre temps et masse, j’attends la critique des autres physiciens.

Enfin, oui, le début de votre message est du délire.

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Je crois que l'on parle de domaine de validité des théories en physique. Il me semble que ni la RG ni la MQ ne sont dans leur domaine de validité au "moment" du BB : La RG car elle ne sait pas traiter les effets quantiques et la MQ car elle n'incorpore pas les effets de la gravité, alors que ni les un ni les autres ne sont accessoires à ces niveaux de température, pression...

 

Que peut on dire d'autre à part que la balle est dans le camp des théoriciens ? Peut être que cela n'a pas beaucoup progressé ces dernières décennies ?

 

Je ne suis pas sûr que l'on puisse mener un débat sur le fonds (il y a en eu ici qui en soit capable, même ceux qui bouffe beaucoup de vulgarisation), en revanche sur la forme, sur la façon dont la recherche est menée, que trop de moyens sont alloués aux théories des cordes, qu'il n'y a pas suffisamment de théories alternatives encouragées (les boucles...), il y a matière à discuter et cela a déjà été fait ici.

 

Muon, peut être devrais tu prendre le temps de lancer une recherche dans les archives du fofo avant de lancer un nouveau topic, pus d'en déterrer si tu as envie de relancer une discussion.

 

Bonjour,

Effectivement, est bien connue l'impérieuse nécessité de trouver une théorie unificatrice de la relativité générale avec la mécanique quantique. Pour ma part, je doute qu'une telle unification soit possible et, ayant fait part de ce point de vue (argumenté) à un célèbre physicien français il y a deux mois à peine, il me déclara être tout-à-fait de mon avis et qu'il s'apprête d'ailleurs à publier un ouvrage allant dans ce sens.

Il est exact que trop d'efforts sont réservés à la théorie des cordes, supercordes et M-Theory !

Mais la recherche sur la "gravitation quantique à boucles" d'Abhay Ashtekhar et al. semble bien progresser ainsi que la géométrie non commutative d'Alain Connes qui, bien que différentes, aboutissent toutes deux à un espace "granulaire" et non plus continu.

Mais là je sors un peu du débat.

Bien à vous.

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Pour ma part, je doute qu'une telle unification soit possible et, ayant fait part de ce point de vue (argumenté) à un célèbre physicien français il y a deux mois à peine, il me déclara être tout-à-fait de mon avis et qu'il s'apprête d'ailleurs à publier un ouvrage allant dans ce sens.

 

Ça me fait penser à Coluche : "dans les milieux autorisés, on s'autorisait à dire"...

 

Que de belles relations, Muon !

 

Bonjour,

Que dit réellement l’équipe de Berkeley ?

Que l’on peut mesurer le temps à l’aide d’un seul atome.:

Rappel :

La seconde est la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133.

Oui, c'est bien la façon dont la seconde est définie dans le sûysteme normalisé.

 

Et qu’il est également possible de mesurer la masse à partir du temps.

Renseignement pris, l’équipe de Berkeley ne dit pas autre chose d’acquis.

Quant à interpréter ces faits comme une équivalence entre temps et masse, j’attends la critique des autres physiciens.

 

L'article de Berkeley n'était qu'un exemple concret montrant le dépendance du temps et de la masse. Ils n'inventent rien du point de vue théorique, ils ont juste trouvé un moyen physique de faire une mesure precise, c'est un autre sujet. Maintenant si on a A=2*B et que tu affirmes qu'il n'y a pas d'équivalence entre A et B, alors révise tes maths !

 

Renseignement pris

 

J'aime bien la tournure de la phrase... Ça serait plus simplement de dire "après avoir lu l'article" ou "après avoir cherché sur Wikipedia".

 

Enfin, oui, le début de votre message est du délire.

 

Étaye car jeter ça sans explication est aussi du délire !

Modifié par Fred_76
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Je pense que le sujet est intéressant, puisque c'est la motivation de beaucoup de physiciens et d'astrophysiciens.

 

Hawking et Penrose avaient cherché des réponses dans le cadre de la RG et ont montré que dans ce cadre, quand on remonte le temps, la singularité initiale était incontournable.

Ce qui veut dire que la RG rend les armes et ce n’est pas le bon outil pour explorer ces conditions. Je sais qu’il y a beaucoup de conférenciers qui en font leurs fonds de commerce, mais on ne peut absolument rien en dire dans le cadre de la RG.

 

Pour explorer ces conditions, il est évidemment impératif d’avoir une théorie quantique de la gravitation, et je pense que tout comme au centre des trous noirs, le principe d’incertitude permet d’éviter la formation d’une singularité, à la fois là, mais également au fameux t=0.

 

C’est pourquoi il y a des travaux dans ces directions depuis les années 70, qui s’appellent aujourd’hui cosmologie ekpyrotique (de Veneziano) cosmologie branaire, cosmologie à boucles etc…

Ces théories semblent toutes indiquer que la singularité initiale s’efface pour laisser sa place à un univers en contraction…

 

Evidemment tout cela reste spéculatif, et tant qu’il n’y a pas consensus sur une théorie de la gravitation… on ne peut pas en dire grand-chose.

 

Pour ma part, je doute qu'une telle unification soit possible et, ayant fait part de ce point de vue (argumenté) à un célèbre physicien français il y a deux mois à peine, il me déclara être tout-à-fait de mon avis et qu'il s'apprête d'ailleurs à publier un ouvrage allant dans ce sens.
Très bien, arrêtons la recherche alors et baissons les bras.

Mais au fait, c'est bien un argument d'autorité ?

Modifié par bongibong
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Ça me fait penser à Coluche : "dans les milieux autorisés, on s'autorisait à dire"...

 

Que de belles relations, Muon !

 

 

Oui, c'est bien la façon dont la seconde est définie dans le sûysteme normalisé.

 

 

 

L'article de Berkeley n'était qu'un exemple concret montrant le dépendance du temps et de la masse. Ils n'inventent rien du point de vue théorique, ils ont juste trouvé un moyen physique de faire une mesure precise, c'est un autre sujet. Maintenant si on a A=2*B et que tu affirmes qu'il n'y a pas d'équivalence entre A et B, alors révise tes maths !

 

 

 

J'aime bien la tournure de la phrase... Ça serait plus simplement de dire "après avoir lu l'article" ou "après avoir cherché sur Wikipedia".

 

 

 

Étaye car jeter ça sans explication est aussi du délire !

 

Une relation n'est pas nécessairement une équivalence.

Quant aux math, je ne crois pas devoir les réviser.

 

Non, pas wikipedia !

Mais seulement en contactant des amis physiciens.

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