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Modele cosmologique Janus, qu en pensez vous?


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Je prend le train en marche… Je dois dire que je ne connaissais pas du tout JP Petit et ses travaux ; Le fil et vos échanges ont poussé ma curiosité et j’ai fait une petite recherche, en particulier la publication ou la non publication de ses papiers sur arXiv

Je suis tombé sur son site :

http://www.jp-petit.org/nouv_f/desabuse_illustrations/arXiv.htm

 

JP Petit s’y livre à une longue explication sur les problèmes rencontrés avec arXiv ; C’est vers la fin qu’il se lâche et révèle le fond de sa pensée ; C’est assez gratiné…

 

Extraits :

 

Au passage, dans la copie d'écran présentée plus haut vous aurez vu le titre de l'article : Black holes do not exist ", Les trous noirs n'existent pas. Un titre provocateur, mais un article "en béton", mathématiquement parlant. Mais je ne suis pas seul. Stephen Hawking a défrayé la chronique , récemment, à la suite d'un article positionné dans .. arXiv, où il exprime ses doutes quant à l'existence de cette Arlésienne de l'astronomie. Eh oui, depuis un demi siècle il y a plus de trous noirs dans les pages des revues de vulgarisation que dans ... le ciel. C'est un fond de commerce pour beaucoup, comme pour Jean-Pierre Luminet (qui n'a jamais rien produit qui laissera une trace dans l'histoire des sciences, dont le titre de gloire d'avoir été le premier à produire des "images de synthèse" d'un trou noir. Luminet, comme beaucoup, couvert de prix, de distinctions, fait "de la science virtuelle"). Dans Futura Science (où je suis aussi interdit de séjour) il nous inonde de ce qui rien d'autre que du blabla, de la bouillie.

Je vais rééditer des demandes de séminaire sur ce thème. Je veux descendre dans l'arène. Dans mon article, je montre que lorsque la masse d'un objet (comme une étoile à neutrons) atteint une valeur critique (en l'occurrence 3 masses solaires dans le cas d'une étoile à neutrons) la pression au centre s'envole vers l'infini, et la masse en excès s'inverse, devient négative. N'interagissant plus avec le matériau de l'astre, elle est alors éjectée hors de celui-ci. Ce mécanisme stabilisateur empêche la naissance d'une singularité et limite la masse des étoiles à neutrons à trois masses solaires. Les soi-disant trous noirs détectés correspondent à des erreurs de mesure (et je ne suis pas le seul à le penser). Il est parfaitement anormal qu'en un demi siècle, et compte tenu de l'amélioration constante des moyens de mesure le nombre des candidats trous noirs reste inférieur aux doigts d'une main, alors qu'on a recensé des milliers d'étoiles à neutrons et des dizaines de milliers de supernovae. Et il en sera vite de même pour les exo-planètes. Ma démonstration vaut aussi pour les "trous noirs géants", qui sont simplement des masses de gaz en conditions "sub-critiques".

Il n'y a pas plus de trous noirs dans le cosmos que de beurre en broche.

 

Bref, pour lui les trous noirs n’existent pas !! On se demande bien ce que les détecteurs d’ondes gravitationnels américains ont enregistré alors ?? Ou alors 99.99 % des astrophysiciens sont des charlatans et JP Petit un génie maudit ? (comme ceux qui réfutent le Big Bang ?)

Modifié par jackbauer
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Les trous noirs n'ont jamais été détectés directement (*). Lorsqu'on observe le centre d'une galaxie et qu'on mesure la vitesse des étoiles qui tournent autour, on peut estimer la masse de la zone centrale. Si cette zone est très petite, on en déduit que le paramètre gravitationnel est supérieur à 1, et la théorie de la relativité générale indique que l'espace-temps est tellement courbé que la lumière ne s'en échappe pas : c'est un trou noir. Mais il s'agit d'une observation indirecte. Si les constantes varient, par exemple, le paramètre gravitationnel peut ne pas dépasser 1.

 

Les détecteurs d'onde gravitationnelle détectent des événements qu'on interprète, grâce à nos théories, comme la collision de trous noirs. Mais là encore, ce n'est pas une observation directe.

 

----

(*) C'est de toute façon impossible pour les trous noirs stellaires puisqu'ils mettent un temps infini à se former (par rapport à nous).

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Apres certes le personnage de JPP à une histoire qui n est pas en sa faveur mais pq ce tel acharnement .........

Tu as sans le vouloir ouvert une boîte de Pandore :D

 

Ce genre de personnage crée forcément la polémique, avec des passes d'arme entre ceux qui considèrent que JPP est un charlatan et ceux qui font partie de son fanclub. Je doute que la discussion ait fait changé d'avis qui que ce soit, mais l'exercice est amusant en soi :)

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Les trous noirs n'ont jamais été détectés directement (*). Lorsqu'on observe le centre d'une galaxie et qu'on mesure la vitesse des étoiles qui tournent autour' date=' on peut estimer la masse de la zone centrale. Si cette zone est très petite, on en déduit que le paramètre gravitationnel est supérieur à 1, et la théorie de la relativité générale indique que l'espace-temps est tellement courbé que la lumière ne s'en échappe pas : c'est un trou noir. Mais il s'agit d'une observation indirecte. Si les constantes varient, par exemple, le paramètre gravitationnel peut ne pas dépasser 1.

 

Les détecteurs d'onde gravitationnelle détectent des événements qu'on interprète, grâce à nos théories, comme la collision de trous noirs. Mais là encore, ce n'est pas une observation directe.

 

----

(*) C'est de toute façon impossible pour les trous noirs stellaires puisqu'ils mettent un temps infini à se former (par rapport à nous).[/quote']

Qu'est-ce que tu entends par "observation directe"? Le soleil, on le détecte par les ondes électromagnétiques qu'il émet et qui excitent un détecteur, à savoir nos yeux pour la lumière visible, ou des caméras infrarouges, ultraviolettes, etc.. pour d'autres longueurs d'ondes. Les fusions de trous noirs ont été détectées par les ondes gravitationnelles qui ont été émises, puis qui ont excité le détecteur d'onde gravitationnelle, à savoir un interféromètre. Différentes ondes, différents détecteurs, mais même principe.

 

Et si on aborde la physique des particules, les moyens utilisés pour détecter la foison de particules produites lors des collisions sont bien plus élaborés, et pourtant on ne doute pas de l'existence de choses aussi intangibles que des neutrinos, boson de Higgs, etc..

Modifié par julon2000
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message #32

 

"...depuis que j'ai lu le livre de J.-P. Luminet sur les trous noirs, je trouve ces astres absurdes..." ('Bruno)

 

JP Petit & Bruno : même combat !

 

Bientôt (dans quelques mois) va être rendue publique la toute première image du Trou noir géant au centre de notre galaxie (réseau EHT)

https://www.cieletespace.fr/actualites/la-premiere-photo-d-un-trou-noir-est-dans-la-boite

 

J'ai hâte de connaitre les arguments de JP Petit & Bruno pour nous démontrer que c'est du vent...

Modifié par jackbauer
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C'est tout à fait logique que les TN n'existent pas pour JPP puisque son modèle (et non théorie) les exclue du fait des "masses négatives" permettant, lors de l'effondrement stellaire, d'arriver à une répulsion entre particules et d'éviter le collapse ultime.

 

Par contre c'est amha complètement absurde puisque ces objets compacts sont très bien caractérisés, comme souligné par Julon.

 

C'est donc qu'un processus est à l’œuvre conduisant à leur formation.

 

Dès lors, le modèle de JPP ne colle pas avec les observations, CQFD : ouf on peut aller boire une bière (un peu rapide me direz vous mais c'est déjà beaucoup ! )... :p

Modifié par Poussin38
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Ce qui m'intrigue, c'est le fait que les critiques émises par Riazuelo soient aussi manifestement absurdes : il prête à JPP des assertions qu'il n'a pas écrites, n'a manifestement pas tout lu et encore moins compris, se trompe de formules, etc.

 

Ca rend sa critique tellement incohérente qu'il se tire une balle dans le pied.

 

Quoi qu'on pense de JPP lui-même et de sa théorie, il me semble que la moindre des choses serait au moins de le critiquer dans les règles, parce que là, Riazuelo ne fait qu'entretenir le doute.

 

A l'époque de Galilée, il y avait des religieux, pas des scientifiques.

La base même de l'argumentation de JPP est que la communauté scientifique ne se comporterait pas de manière raisonnable ni ouverte à la nouveauté, justement... ^^

 

Cela dit, je me souviens parfaitement que des articles de Sciences & Vie et autres revue scientifiques grand public (il faudrait aussi que je cherche dans "La Recherche" que reçoit mon père) ces dernières décennies évoquaient régulièrement des problème de "mandarinat" dans les instituts de recherche publique et les universités. Certains doyens auraient tendance à empêcher toute remise en cause des acquis qui ont fondé leurs propres carrières.

 

Je n'affirme rien, mais je suis bien obliger de noter que ce genre d'article est apparu très souvent dans ces publications. Il doit bien y avoir quelque chose derrière...

 

Après, il est clair que JPP a pris ouvertement parti pour un certain nombre de théories farfelues (ou du moins tranché de manière sans doute hâtive et subjective sur des phénomènes pour lesquels il est actuellement impossible de trancher - et là je ne parle même pas d'absurdités comme la mémoire de l'eau), et que passer pour un clown nuit forcément à sa crédibilité sur d'autres sujets... :p

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C'est tout à fait logique que les TN n'existent pas pour JPP puisque son modèle (et non théorie) les exclue du fait des "masses négatives" permettant, lors de l'effondrement stellaire, d'arriver à une répulsion entre particules et d'éviter le collapse ultime.

Moi ce qui me dérange d'entrée de jeu, c'est : d'où est-ce qu'elles sortent ?

 

En suivant les liens publiés plus haut, je vois qu'il explique que la "matière négative" est répartie de manière homogène et isotrope en dehors des agglomérations de "matière positive", parce qu'elle est repoussée à la fois par elle-même et par la matière normale.

 

Du coup, d'où vient celle qui apparaîtrait magiquement à l'intérieur des étoiles pour empêcher la formation de trous noirs ? Puisqu'il explique dès de départ que deux sortes sont réparties dans des zones séparées en raison de leur répulsion naturelle ?

 

Il l'explique quelque part ?

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Tu as sans le vouloir ouvert une boîte de Pandore :D

 

Je doute que la discussion ait fait changé d'avis qui que ce soit, mais l'exercice est amusant en soi :)

 

Pardon !!

 

Il y a aussi ceux qui découvrent le sujet et (qui n'y connaissent rien).

 

Même si vous n'êtes pas scientifique,soyez d'un côté comme de l'autre, bon, pour convaincre.:p

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La vérité sur JPP, je vais vous la dire ! Ce que personne n'a osé affirmer je vais le faire: JPP n'aime ni les trous noirs, ni l'énergie noire et même pas la matière noire... JPP est juste un gros raciste, le tout doublé d'un negativiste !

 

(Comprendra qui pourra)

 

désolé

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Qu'est-ce que tu entends par "observation directe"?

Prenons l'exemple de l'expansion de l'univers. On ne l'a jamais détectée directement. Pour la détecter directement, il aurait fallu détecter l'augmentation des distances entre galaxies à partir d'une mesure de distance effectuée sur plusieurs dates différentes. Mais on a détecté des décalages vers le rouge. De tels décalages pourraient s'interpréter autrement (vrai effet Doppler, lumière fatiguée, etc.) mais, aujourd'hui, on a écarté ces autres hypothèses (pour plein de bonnes raisons) et on estime que l'univers est en expansion.

 

Les fusions de trous noirs ont été détectées par les ondes gravitationnelles qui ont été émises, puis qui ont excité le détecteur d'onde gravitationnelle, à savoir un interféromètre. Différentes ondes, différents détecteurs, mais même principe.

On a détecté les ondes, OK, mais qu'est-ce qui nous prouve qu'elles proviennent de trous noirs, c'est-à-dire d'astres qui courbent l'espace jusqu'à empêcher la lumière d'en sortir ? Ce qui nous le prouve, a priori, c'est l'interprétation de certains calculs dans le cadre d'une théorie. Mais, et s'il y avait d'autres interprétations possibles ? (Par exemple basée sur des constantes qui varient, ou de la masse négative, etc. ?)

 

Remarque : le CNRS le dit aussi (c'est moi qui souligne) : « Trois événements témoins de fusions de trous noirs, des corps célestes qui eux aussi étaient prédits par la théorie de la relativité générale, mais qui n’avaient jusqu’alors jamais été observés directement. » Donc ils sous-entendent que la détection par ondes gravitationnelles est une détection directe, tiens, pourquoi donc ? ( https://lejournal.cnrs.fr/articles/ondes-gravitationnelles-et-trous-noirs-acte-2 )

Modifié par 'Bruno
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Et si on aborde la physique des particules, les moyens utilisés pour détecter la foison de particules produites lors des collisions sont bien plus élaborés, et pourtant on ne doute pas de l'existence de choses aussi intangibles que des neutrinos, boson de Higgs, etc..
Oui et non... on ne dit pas qu'on a détecté le boson de Higgs, on dit qu'on a détecté un boson scalaire (d'ailleurs en 2013 on n'avait pas encore exclu le spin 2) compatible avec le boson de Higgs du modèle standard.

 

En physique des particules, on n'observe pas des particules qui ont une durée de vie si faible qu'elles ne laissent pas de traces dans les capteurs (10^-23 seconde, ça n'a même pas le temps de parcourir le rayon d'un proton). Ces particules se désintègrent, et on observe le produit de leur désintégration.

 

Pour le boson de Higgs on parle d'observation de différents canaux de désintegration : photon-photon (qui est le canal le plus propre, mais le moins probable puisque le Higgs intéragit pas du tout avec le photon qui a une masse nulle, mais par effet tunnel il peut se désintégrer suivant ce canal), ou ZZ, WW, en 2 leptons ou en 2 quarks (canal bottom-bottom le plus probable, mais le plus sale).

 

La détection du Higgs n'est pas aussi simple, il y a eu plusieurs thèses qui ont modélisé la désintégration du Higgs, on essaie d'observer ces canaux, et on remonte à l'énergie de la particule initiale, et on arrive à trouver 126 GeV pour ces différents canaux. Mais la detection est bien indirecte.

 

Du coup on peut suspecter qu'il y a une particule qui fait 126 GeV en masse, et qui interagit plus avec le Z, parce qu'il est plus massif (et donc se désintègre souvent en Z, mais qu'on n'observe pas puisque trop éphémère) pas mal avec le W etc... et un peu moins avec les quarks up down ou lepton µ e, mais un peu plus avec le bottom et le tau (le top non parce qu'il est encore plus massif).

 

Assuré d'une statistique suffisamment importante, on sait dire que le Higgs a été indirectement observé par ses produits de désintégration.

 

Ce n'est pas comme si tu observais une particule de charge +e, qui se courbe comme ça dans la chamber à bulles machine, et donc ça a une masse de tant de MeV.

Modifié par bongibong
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On a détecté les ondes' date=' OK, mais qu'est-ce qui nous prouve qu'elles proviennent de trous noirs, c'est-à-dire d'astres qui courbent l'espace jusqu'à empêcher la lumière d'en sortir ? Ce qui nous le prouve, a priori, c'est l'interprétation de certains calculs dans le cadre d'une théorie. Mais, et s'il y avait d'autres interprétations possibles ? (Par exemple basée sur des constantes qui varient, ou de la masse négative, etc. ?)

 

Remarque : le CNRS le dit aussi (c'est moi qui souligne) : « Trois événements témoins de fusions de trous noirs, des corps célestes qui eux aussi étaient prédits par la théorie de la relativité générale, mais qui n’avaient jusqu’alors jamais été observés directement. » Donc ils sous-entendent que la détection par ondes gravitationnelles est une détection directe, tiens, pourquoi donc ? ( https://lejournal.cnrs.fr/articles/ondes-gravitationnelles-et-trous-noirs-acte-2 )

 

D'après ce que j'ai compris, les ondes gravitationnelles ne sont émises que par des systèmes binaires très massifs, donc soit des trous noirs, soit des étoiles à neutrons.

 

Einstein avait prédit l'existence de ces ondes gravitationnelles.

 

En 1975, une équipe à observé indirectement des ondes gravitationnelles. Elle a étudié l'évolution de la période d'un couple d'étoiles à neutrons. Comme celle-ci diminuait, l'équipe en a déduit que l'énergie du système binaire était évacuée sous forme d'ondes gravitationnelles. Prix Nobel en 1993!

 

Ligo est un détecteur à ondes gravitationnelles. Là, les observations sont directes.

 

Thibault Damour à, en 2000, construit le signal d'ondes gravitationnelles émis par un couple de trous noirs. Quelques années plus tard des simulations ont été opérées. Or les signaux d'ondes gravitationnelles détectées par Ligo semblent correspondre aux signaux prédits par Damour. D'où on peut dire que l'on a observé directement des trous noirs.

 

Voilà pour ce que j'en ai compris...

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On a détecté les ondes' date=' OK, mais qu'est-ce qui nous prouve qu'elles proviennent de trous noirs, c'est-à-dire d'astres qui courbent l'espace jusqu'à empêcher la lumière d'en sortir ?[/quote']

Parce que, comme l'a souligné Daniel Rosier, le signal observé par l'interféromètre correspond assez précisément à ce qui avait été calculé/simulé dans le cas d'une fusion de 2 trous noirs. Ajoute à cela tout un faisceau d'autres phénomènes (comme l'exemple que tu soulignes qu'on a une masse compacte et gigantesque au centre de notre galaxie), et le trou noir est simplement l'explication la plus simple.

 

Mais au-delà de tout ça, on revient à ce que je disais dans un précédent message : l'opinion de julon2000 ou n'importe qui sur webastro n'a aucune espèce d'importance face à celle des spécialistes du domaine, et il se trouve que l'immense majorité d'entre eux admet l'existence des trous noirs comme une réalité indiscutable. Personnellement, je trouve que la science dite officielle est déjà suffisamment riche en elle-même sans ressentir le besoin d'aller voir dans les marges.

 

@bongibong merci pour ces précisions

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Posté (modifié)

apparemment il y a des incohérences dans le modele Janus qui prédit que les trous noirs ne peuvent pas dépasser un certain nombre de masse solaire or dans l observation cela est tout autre

Modifié par Rigelorion
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ce que je ne comprends pas c est que personne n arrive à "relier" la relativité générale avec la théorie quantique

 

C'est parce qu'il manque des données. On a déjà unifié l'électromagnétisme avec les interactions faible et forte, c'est pas mal en quelques dizaines d'années tout de même.

 

Avant 2015 et Ligo, on "voyait" l'univers grâce aux ondes électromagnétiques (IR, radio, visible, UV, gamma).

 

À présent on commence à "entendre" l'univers grâce aux ondes gravitationnelles. On parle d'ailleurs de "gazouillement" comme celui d'un oiseau.

 

Ondes électromagnétiques et gravitationnelles, voilà qui nous permettra sûrement d'en savoir plus, voire d'unifier la gravité et la mécanique quantique.

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  • 3 semaines plus tard...

J'avoue ne pas m'être très longuement intéressé aux travaux de JPP (et comme dit plus haut, sans les connaissances nécessaires, ce ne serait pas bien utile), mais toujours est-il que je trouve cette situation très révélatrice de la Science et la communauté scientifique moderne qui est, pardonnez moi l'expression, malade.

 

On est en effet aujourd'hui bien loin de l'idéal de partage de connaissance et d’envie commune de repousser les frontières de notre inconnue... La concurrence entre scientifiques et ses luttes intestines sont totalement contre productives (et ne me dîtes pas que la compétition peut être un moteur de "l'avancée scientifique" comme lors de la Guerre Froide; non, ça ne marche tout simplement pas dans ce genre de champs de recherche).

 

Par ailleurs, et c'est en cela que le cas de JPP est pertinent, l'argument d'autorité scientifique est aujourd'hui bien trop souvent encore utilisé... Or quiconque connaît un tantinet la signification de la Science (ou méthode scientifique pour être plus rigoureux) sait qu'il n'y a pas plus aberrant et anti-scientifique que l'argument d'autorité (Aristote ...). Or aujourd'hui, force est de constater qu'on écoutera toujours plus attentivement les derniers balbutiements d'un Stephen Hawking que les idées un peu brouillonnes mais certainement prometteuses d'un jeune doctorant... (aucune animosité envers S.H, je l'aime beaucoup).

 

Tout cela pour en arriver au cas de JPP. Comme dit plus haut, son cas est complexe. Je n'ai pas (encore :p) les connaissances pour valider ou invalider son modèle cosmologique, mais ce qui me chagrine est le refus de la communauté scientifique de ne serait-ce que simplement écouter ses idées. Bien sur, j'ai conscience qu'il est impossible de considérer toutes les théories que tout un chacun est libre de s'imaginer, cela serait d'ailleurs impertinent et ne ferait que ralentir les recherches. Mais JPP a étudier dans ce domaine et possède les connaissances nécessaires (je suppose) pour mériter d'être écouté. Il serait d'ailleurs bien plus constructif d'apporter un démenti claire et rigoureux de ses travaux plutôt que de simplement le boycotter (ce qui au passage alimente son personnage de "victime des scientifiques" et légitime ses dires pour certaines personnes...)

 

Enfin, et c'est de loin le plus dérangeant de cette affaire, il est intolérable que l'intérêt que porte JPP au phénomène PAN provoque l'indignation et la fermeture des scientifiques. La méthode scientifique a pour vocation de fournir des modèles de compréhension les plus fins possible des phénomènes environnant. Or les PANs rentrent parfaitement dans le "domaine de compétence" de la Science, et il n'a rien de plus anti-scientifique de la part de ces dits-scientifiques que de ce fermer à ce genre de questions... Maintenant, en considérant les dires non argumentés de JPP dans le domaine, il est cohérent de les remettre en question, c'est le principe de la Science après tout. Mais est ce que son manque de rigueur scientifique dans un domaine suffit à la discréditer dans tous les domaines ? Je suppose que, par sécurité, la réponse serait oui, mais ça me semble un peu rapide et expéditif.

 

En conclusion, le cas de JPP n'est qu'un exemple, certes un peu extrême (il en sort des belles quand même...), de comment se porte la communauté scientifique aujourd'hui et elle me déçoit un peu... j'espère que vous pourrez me donner tort là dessus... :/

Modifié par Cephelraï
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la communauté scientifique moderne qui est, pardonnez moi l'expression, malade.

Oui, elle manque de subsides et de temps.

 

Pour les subsides, c'est une question de politique budgétaire (et je te rassure: les chercheurs ne cherchent pas seuls dans leur coin!)

 

Pour le temps, il va de soit qu'il sera consacré à ses propres recherches (en collaboration avec d'autres ou pas, mais en tout cas soumis à l'examen des pairs) et pas perdu à démonter ou démontrer des théories tierces qui traînent des casseroles capables de battre le record de contenir le plus dantesque cassoulet de l'univers.

 

Tiens, JPP persiste et signe pour les ummites?

Ou alors il s'est sagement résilié à admettre que c'était une vaste foutaise, avouée depuis belle lurette?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Luis_Jord%C3%A1n_Pe%C3%B1a

Ben non, il persiste...

http://www.ufo-science.com/annonces-officielles/message-de-jean-pierre-petit-avril-2014/

 

Cela pour la forme.

 

Le fond est du même acabit, avec des choses indémontrables.

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Il ne figure pas dans la liste de conférenciers:

 

Invited speakers

Barry Barish Caltech, USA

Camille Bonvin Dpt. Theoretical Physics, Univ. Of Geneva, Switzerland

Francois Bouchet IAP, France

Robert Branderberger McGill University, Canada

Chiara Caprini APC, France

John Carlstrom KICP/U.Chicago/Argonne, USA

Xingang Chen

Ki-Young Choi Chonnam National University, Korea

Josquin Errard APC, France

Wendy L. Freedman University of Chicago, USA

Cristiano Galbiatti Princeton University, USA

Silvia Galli IAP, France

Ken Ganga APC, France

Francis Halzen University of Wisconsin-Madison, USA

Daniel Harlow MIT, USA

Masashi Hazumi KAVLI/IPMU, Japan

Hendrik Hildebrandt Emmy Noether Research Group, AIfA, Germany

Scott Hughes MIT Dpt. of Physics, USA

Adrien Lee UC Berkeley Physics, USA

Angela Olinto University of Chicago, USA

Andreas Petridis University of Adelaide, Australia

Diederik Roest Van Swinderen Instit. for P.P. and Gravity/Univ. Groningen, The Netherlands

Misao Sasaki Yukawa Institute for Theoretical Physics, Kyoto University, Japan

David Schlegel Lawrence Berkeley National Laboratory, USA

Thomas Schwetz KIT, Germany

Debora Sijacki Instit. of Astronomy/Kavli Instit. for Cosmo., Univ. Of Cambridge, UK

George Smoot PCCP, France

Nao Suzuki KAVLI/IPMU, Japan

Chris Van Den Broeck Nikhef, The Netherlands

Licia Verde University of Barcelona, Spain

Erik Verlinde University of Amsterdam, The Netherlands

Filippo Vernizzi CEA, France

Christoph Weniger University of Amsterdam, The Netherlands

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C'est peut être dommage mais des élucubrations sur les modèles cosmologiques, il en sort tous les jours. :)

 

Et ce n'est pas parce que les modèles disponibles n'expliquent pas tout qu'il faut se croire obligé de sortir sa vision du monde, peut être intéressante sur le plan épistémologique mais d'aucune valeur sur le plan scientifique : poser un nouveau paradigme sans approfondir les fondements physiques c'est du charlatanisme.

 

Coucou poussin

 

Je connais et reconnais ton savoir dans le domaine de la cosmologie 😍😍 , ceci dis si je puis me permettre , je te trouve dur 😭 .

Bien que je te donne raison sur le point que tout ne soit pas digne d intérêt , il me semble que quand l auteur à déjà certaine qualité reconnu ,il est bon de le traité correctement ( certains imaginent des canaux sur des planètes , d autres voit des planètes fantômes etc ) est ce pour autant que leur travail ou autre écrit a été balayer d un signe de la main , non on les contre ou on leurs donnent raison avec argument à la clef , histoire de respecter la personnes et leur travaux qui ont été reconnu .

 

Après le plus désolant dans le milieu scientifique , et je pense que tu seras d accord avec moi , c est que les faux pas sont très peu pardonner , et pas que en cosmologie , je m intéresse à d autres sciences et pourtant je retrouve toujours ce petit côté rancunier quand l un d eux fais un faux pas où se entête à le faire , je pourrais dire mainte exemple mais bon .

 

Pour le sujet ouvert ici , ce qui me désole le plus , c est que certains reconnaissent le côté pointu de la théorie ( sans connaissance très difficile de dire pour ou contre ) , donc pourquoi ne pas la contredire tout aussi sérieusement et aussi pointu en argumentation , car laisser une théorie aussi élaboré faire son petit chemin n ait il pas aussi dangereux que de la contredire de manière aussi légère ?

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