histoire Apollo 13

Vous trouverez dans le lien deux reportage datant le premier (8 minutes) du 14 avril 1970 et le second (5 minutes) du 17 avril 1990.

Pour le premier, c'était en plein durant le drame d'Apollo 13 et pour le second immédiatement après.

Le premier est particulièrement poignant puisque personne ne savait à ce moment si les astronautes allaient survivre.

Bonne écoute: http://ici.radio-canada.ca/emissions/il_etait_une_voix/2014-2015/chronique.asp?idChronique=368879

Bonjour

Le sauvetage des trois astronautes n'était pas du tout évident, c'est le MODULE LUNAIRE ou LEM (Lunar excursion module) qui les a sauvé. L'angle de rentrée du module de commande dans l'atmosphère terrestre est très précis (de l'ordre de un degré). Le Film "Apollo 13" montre bien cette période tragique et c'est LEM qui a permis cette correction de trajectoire à la place du "Module de commande". Cette opération a été chaotique, avec beaucoup de suspens.

Je me rappelle bien de cette Mission ''Apollo 13'' et de la fameuse Phrase de James Lowell "Houston, nous avons un problème". Pour consommer le moins possible d'énergie, l'ensemble du Vaisseau spatiale ne pouvait pas modifier sa trajectoire, obligation de contourner la Lune avant de revenir vers la Planète Terre. Dans le module de commande il a fallu diminuer au maximum la consommation d'énergie et bricoler un système pour assainir l'atmosphère.

Avant la rentrée dans il a fallu abandonner le LEM qui les a sauver, un moment émouvant, les trois astronautes l’ont saluer (il me semble) pour lui rendre ''hommage’’.

A la rentrée dans l’atmosphère le black-out était plus long que d’habitude, avec aussi beaucoup de suspens. Enfin, voilà les parachutes ouverts et l’amerrissage réussi. Un grand bravo a la NASA pour ce sauvetage. Ici ce n’était pas de la science fiction.

Jean Yves

Je me rappelle bien de cette Mission ''Apollo 13'' et de la fameuse Phrase de James Lowell "Houston, nous avons un problème".

Dommage, ce n'est pas James Lovell qui prononce cette phrase, mais Jack Swigert...

l'ensemble du Vaisseau spatiale ne pouvait pas modifier sa trajectoire, obligation de contourner la Lune avant de revenir vers la Planète Terre

Jean Yves, c'est plus trivial que ça. Des la conception du programme Apollo, il était bien clair que le train spatial (LM CSM) s'engageait sur une trajectoire dite de retour automatique. C'est à dire que dès l'injection lunaire en orbite terrestre on avait l'assurance que quoi qu'il se passe, sans intervention de l'equipage, on était sur une trajectoire qui permettait un retour certain vers la Terre, au prix du contournement de la Lune.

En d'autre terme quand on entend "failure is not an option", c'est tout l'esprit du programme qui est en jeu, à savoir que quasiment chaque étape du vol permettait un choix assumé, d'où les fameuses séquences Go-NoGo qui personnellement m'ont toujours fait vibrer.

Le film en rajoute pas mal dans le côté suspens et improvisation.

Bonjour

Le sauvetage des trois astronautes n'était pas du tout évident, c'est le MODULE LUNAIRE ou LEM (Lunar excursion module) qui les a sauvé. L'angle de rentrée du module de commande dans l'atmosphère terrestre est très précis (de l'ordre de un degré). Le Film "Apollo 13" montre bien cette période tragique

Justement, il n'y a pas eu de tragédie !

J'ai quelques souvenirs précis:

Patrick Moore de la BBC en train de dire "il n'est plus question d’alunissage. Le problème sera de les ramener.

(no question of a landing. The problem is to get them back).

et l'enregistement des paroles de l'astronaute

"we got (have?) a problem here".

Je me rappelle de ma réaction dépité d'ado: "alors ils pourraient tenter d'y aller quand même puis se débrouiller pour revenir".

Puis le lendemain en cours de math. On a abordé un nouveau sujet: la probabilité. A titre d'exemple, et pour introduire le sujet, le prof a dit que "les chances sont contre le retour des astronautes vivants".

et ma réaction en moi-même "alors, vous ne voulez pas qu'ils reviennent !"

puis quelques jours plus tard, après le retour réussi, la photo du journal avec le module de service éventré. Là seulement, j'ai pris le truc au sérieux !

Et la suite .

Un ou deux vols puis c'était la fin de l'aventure du vol habité (à part l'équivalent vertical d'un trajet Marseille-Lyon).

Là c'est une tragédie, oui.