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Comment entrer au MIT


Rayene

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Discussion intéressante :)

 

Juste une remarque pour les jeunes, vouloir rentrer au MIT, devenir astrophysicien, pilote de ligne, président de la république, danseuse étoile, neurochirurgien, star du cinéma... il ne suffira pas de rentrer dans la bonne fac/école :) Il faut bosser bosser bosser, avoir de la chance, (faire en sorte de) rencontrer les bonnes personnes, ne jamais abandonner, s'accrocher, continuer de bosser, etc.

Modifié par apricot
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Discussion intéressante :)

 

Juste une remarque pour les jeunes, vouloir rentrer au MIT, devenir astrophysicien, pilote de ligne, président de la république, danseuse étoile, neurochirurgien, star du cinéma... il ne suffira pas de rentrer dans la bonne fac/école :) Il faut bosser bosser bosser, avoir de la chance, (faire en sorte de) rencontrer les bonnes personnes, ne jamais abandonner, s'accrocher, continuer de bosser, etc.

 

Oui je dirais même plus: un étudiant moyen et qui n'est pas trop ordonné dans ses méthodes de travail peut y arriver pourvu qu'il soit têtu et malin...

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Juste une remarque pour les jeunes, vouloir rentrer au MIT, devenir astrophysicien, pilote de ligne, président de la république, danseuse étoile, neurochirurgien, star du cinéma... il ne suffira pas de rentrer dans la bonne fac/école :) Il faut bosser bosser bosser, avoir de la chance, (faire en sorte de) rencontrer les bonnes personnes, ne jamais abandonner, s'accrocher, continuer de bosser, etc.

 

Pour certains des jobs cités sans doute. Mais en sciences, il faut quand même savoir qu'il y a des gens qui font leurs études avec une grande facilité et jusqu'au plus haut niveau.

C'est d'ailleurs un choc pour certains gros bosseurs qui croient que le travail n'est pas un outil au service d'un but mais un jeu de valeur et une garantie de réussite.

Cf. le post de moot plus haut.

 

Oui je dirais même plus: un étudiant moyen et qui n'est pas trop ordonné dans ses méthodes de travail peut y arriver pourvu qu'il soit têtu et malin...

 

Je me permets de douter pour avoir justement vu ce qui arrive à des étudiants "doués" au lycée par exemple quand ils arrivent dans un environnement sélectif (grande prépa ou quelques années plus tard en Fac par ex).

Vu qu'on leur demande de travailler un ordre de magnitude plus, d'être plus rapides et de comprendre des concepts très peu abordables, cela écrème très, très vite.

 

Alors, les étudiants "moyens et pas trop ordonnés" qui réussissent en bossant, cela existe mais pas dans tous les domaines et pas dans toutes les filières.

 

Et prétendre que le travail suffit me semble très démago. Dans tous les domaines où on veut être en pointe, dans la science, le sport, la musique et autres, on est confronté à des gens qui ont un talent naturel immense, souvent apparu très jeune. Et certains en plus bossent normalement et d'autres beaucoup...

Le "moyen et pas trop ordonné" n'a aucune chance face à eux. Il doit faire autre chose.

 

P.S : exemple marrant, David Douillet faisait 1,80 m et 80 kg à 11 ans. Ben, j'aurais pu bosser le judo tant que je voulais, j'avais peu de chance de devenir champion comme lui. Les exemples semblables en maths sont légion.

Modifié par pascal_meheut
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Pour certains des jobs cités sans doute. Mais en sciences, il faut quand même savoir qu'il y a des gens qui font leurs études avec une grande facilité et jusqu'au plus haut niveau.

C'est d'ailleurs un choc pour certains gros bosseurs qui croient que le travail n'est pas un outil au service d'un but mais un jeu de valeur et une garantie de réussite.

Cf. le post de moot plus haut.

 

 

Oui à mon tour de douter... Les gens qui font leurs études avec une grande facilité, ok cela existe mais qu'ils y arrivent sans travailler ne fusse qu'un minimum cela n'arrive pas souvent... L'abstraction, indispensable en sciences, et d'approche épistémologique ne s'acquière pas forcément par un élève de Terminal avec 19,98 de moyenne en maths... Disons qu'il a seulement plus de choix pour aller où il veut...

 

Je me permets de douter pour avoir justement vu ce qui arrive à des étudiants "doués" au lycée par exemple quand ils arrivent dans un environnement sélectif (grande prépa ou quelques années plus tard en Fac par ex).

Vu qu'on leur demande de travailler un ordre de magnitude plus, d'être plus rapides et de comprendre des concepts très peu abordables, cela écrème très, très vite.

 

Effectivement j'ai fais l'objet d'un tel écrémage pour cette raison... Mais avec la motivation et un peu de stratégie, on y arrive quand même. J'ai même un moment enseigné dans une filière dans laquelle j'avais été recalé 8 ans plus tôt... :be: J'ai été particulièrement têtu.

Un bon CV est aussi un CV avec des échecs et des rebonds a dit un employeur...

 

Alors, les étudiants "moyens et pas trop ordonnés" qui réussissent en bossant, cela existe mais pas dans tous les domaines et pas dans toutes les filières.

.

Le "moyen et pas trop ordonné" n'a aucune chance face à eux. Il doit faire autre chose.

 

 

Je pense que c'est faux dans bien des situations! On a toujours une chance... Car il arrive un moment, c'est certes un peu prétentieux j'en conviens, où on a les moyens de faire beaucoup de de choses... Lui l'a fait? Je peux le faire aussi! :be:... Bon mea culpa, je me suis très mal exprimé, un étudiant moyen et pas trop ordonné y arrivera s'il se met au travail et soigne son désordre! Je vais être plus clair: mieux veux valider un niveau d'étude quelques soit le domaine (le système français fait qu'il faut un certain niveau d'étude pour réussir...) et de se donner ensuite les moyens de ce que l'on a envie de faire... Et pas forcément math sup spé... Évidemment on ne va pas faire de la modélisation mécanique si on ne maîtrise pas les éléments finis etc... Pour l'aérospatiale, oui l'ISAE,. Ce que je veux dire rapidement, c'est que la filière des études est une choses, le domaine professionnel dans lequel on exerce en est une autre. Un truc important, il ne faut pas négliger, les sciences humaines... les étudiants qui ont la double compétence avec les sciences dite dures, c'est ceux là qui se débrouillent bien en doctorat... pour la hauteur qu'ils peuvent prendre par rapport à la question posée... Pas forcément le mention très bien au bac!! Les sciences totalement monodisciplinaires ont maintenant quasi cesser d'exister. Faut se mettre ça en tête...

 

P.S : exemple marrant, David Douillet faisait 1,80 m et 80 kg à 11 ans. Ben, j'aurais pu bosser le judo tant que je voulais, j'avais peu de chance de devenir champion comme lui. Les exemples semblables en maths sont légion.

 

Le sport c'est autre chose car les différences physiques sont flagrantes :be: Quoiqu'on qu'en dise certains communicants sur les valeurs du travail, le sport et les études sont deux choses différentes. Mais le cerveau c'est vraiment un mécanisme complexe qu'il faut faire travailler autrement même quand on est nul en math. Faut trouver une filière différente, ce qui n’exclut pas de revenir vers les maths ensuite car on a tout simplement plus d'expérience pour s'en sortir!!! En clair, si on ne rentre pas en math sup (entendons nous bien si on peut aller en math sup c'est un devoir d'y aller... ;)), ce n'est pas forcément une catastrophe, il ne faut pas hésiter à aller voir d'autres portes...

Moi ça me fatigue d'entendre (surtout dans la bouches de conseillers pédagogiques...): ah mais il n'a pas le niveau, il n'est pas capable, il n'a pas la capacité, elle a rien fait dans l'année, il n'y arrivera jamais, etc et tous les poncifs classiques du même acabits... Allez une petite réforme ici qui coute pas cher et qui pourrait avoir de grands effets ? Mais les pratiques ont la vie dure...

Moi on m'a conseiller de faire du jardinage (car trop nul, trop moyen) et faire de l'électronique en tant que loisir :be:

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Effectivement j'ai fais l'objet d'un tel écrémage pour cette raison...

 

Oui, j'avais bien compris que c'était un plaidoyer pro domo mais vu qu'ici on parlait avec quelqu'un qui voulait entrer dans des filières d'élite, le discours sur "moyen et peu ordonné" ne s'applique absolument pas.

 

Qu'on puisse réussir dans la vie par d'autres chemins, plus tard, etc, personne n'en doute (j'espère).

Mais pour rentrer au MIT ou à l'X, c'est autre chose.

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Sinon tu peux aller à l'excellent MIT en France ici, mais c'est pas vraiment ton domaine.

Dans ton domaine il vaut mieux viser ISAE sur le concours Mines-Ponts après la prépa ... mais bon courage.

 

:1010:

 

je voudrais devenir ingénieur dans le spatial .

 

 

Bonjour,

 

Je sais bien que tu parlais du MIT mais ton but c'est surtout de travailler dans l'aérospatiale.

 

Supéro à Toulouse, c'est pas mal du tout pour bosser dans l'aérospatiale non ?

En France, moins d'obstacles côté sécurité et politique d'embauche pour un français, dans la langue natale, avec l'entreprise qui va bien dans le coin.

 

Je dis pas que c'est mauvais de rêver du MIT.

Je me dis juste que si ton but premier c'est ingé dans le spatiale, tu as beaucoup plus de chances d'y arriver en passant par SupAéro qu'en te compliquant la vie en passant par les US si ça n'est pas nécessaire.

 

Bon ciel

Modifié par Leimury
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Bonjour,

 

À mon avis, vouloir faire toute sa scolarité supérieure au MIT n'est pas forcément la meilleure approche. Comme dit par d'autres, il y a d'excellentes écoles en France dans de nombreux domaines dont celui de l'aéronautique. Par contre, ces écoles ont souvent des partenariats avec des écoles / facultés étrangères et y placent leurs meilleurs élèves. J'ai par exemple rencontré l'an dernier une personne qui a fait l'ISAE-Supaero et qui a été envoyée tout frais payé faire une année de master à Stanford (il faut dire qu'elle était major de promo...). D'autres écoles ont des partenariats avec le MIT (EPITECH en informatique, si mes souvenirs sont bons). Il me semble donc plus judicieux de faire une excellente scolarité supérieure dans une école française et d'essayer de décrocher une bourse pour compléter ses études à l'étranger et pourquoi pas au MIT.

 

Pour celles et ceux qui souhaitent faire des études en vue de faire de la recherche, ne pas oublier la filière universitaire qui, quoi qu'on en dise parfois, est d'excellent niveau. Perso, j'ai suivi cette voie et je ne m'en plains pas, au contraire, j'aurai eu beaucoup de mal avec le système des grandes écoles.

 

Plus encore que la réussite scolaire, disposer d'un esprit scientifique est une qualité indispensable. Il ne suffit pas de régurgiter des connaissances, encore faut-il les comprendre et savoir les adapter à des situations diverses.

 

Dominique

Modifié par Dom de Savoie
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Les grandes écoles ont excellente réputation en France, nettement moins en-dehors de vos frontières : même en tant que voisin (suisse) ayant fait des études scientifiques, ce double système de prépas/grandes écoles d'un côté et d'université de l'autre me semble bizarre et compliqué.

 

Tout ça pour dire que si le but est d'avoir la possibilité de faire un échange dans un endroit comme le MIT, ce qui comptera ce sera les contacts des professeurs et du département où l'on est inscrit, et pas tant la gloriole locale d'une école.

 

Discussion intéressante :)

 

Juste une remarque pour les jeunes, vouloir rentrer au MIT, devenir astrophysicien, pilote de ligne, président de la république, danseuse étoile, neurochirurgien, star du cinéma... il ne suffira pas de rentrer dans la bonne fac/école :) Il faut bosser bosser bosser, avoir de la chance, (faire en sorte de) rencontrer les bonnes personnes, ne jamais abandonner, s'accrocher, continuer de bosser, etc.

En ce qui concerne les pilotes de ligne, j'ai l'impression que leur âge d'or est passé, aujourd'hui ils sont à peine mieux considéré que des chauffeurs de bus.

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Bonjour,

 

À mon avis, vouloir faire toute sa scolarité supérieure au MIT n'est pas forcément la meilleure approche. Comme dit par d'autres, il y a d'excellentes écoles en France dans de nombreux domaines dont celui de l'aéronautique. Par contre, ces écoles ont souvent des partenariats avec des écoles / facultés étrangères et y placent leurs meilleurs élèves. J'ai par exemple rencontré l'an dernier une personne qui a fait l'ISAE-Supaero et qui a été envoyée tout frais payé faire une année de master à Stanford (il faut dire qu'elle était major de promo...). D'autres écoles ont des partenariats avec le MIT (EPITECH en informatique, si mes souvenirs sont bons). Il me semble donc plus judicieux de faire une excellente scolarité supérieure dans une école française et d'essayer de décrocher une bourse pour compléter ses études à l'étranger et pourquoi pas au MIT.

 

Pour celles et ceux qui souhaitent faire des études en vue de faire de la recherche, ne pas oublier la filière universitaire qui, quoi qu'on en dise parfois, est d'excellent niveau. Perso, j'ai suivi cette voie et je ne m'en plains pas, au contraire, j'aurai eu beaucoup de mal avec le système des grandes écoles.

 

Plus encore que la réussite scolaire, disposer d'un esprit scientifique est une qualité indispensable. Il ne suffit pas de régurgiter des connaissances, encore faut-il les comprendre et savoir les adapter à des situations diverses.

 

Dominique

 

Bravo! Je n'ôte pas une ligne à cette intervention

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Tout ça pour dire que si le but est d'avoir la possibilité de faire un échange dans un endroit comme le MIT, ce qui comptera ce sera les contacts des professeurs et du département où l'on est inscrit, et pas tant la gloriole locale d'une école.

 

Tu n'as clairement pas pratiqué le système français dont on peut dire beaucoup de choses mais qui ouvre énormément de portes même si tu ne les connais pas.

Et le terme "gloriole" est légèrement inadapté vu les établissements dont on parle qui au contraire ont comme déjà dit de nombreux accords qui facilitent les échanges...

 

 

Bravo! Je n'ôte pas une ligne à cette intervention

 

Ca tombe bien, elle n'est pas fondamentalement différente de ce qui a été dit avant.

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Tu n'as clairement pas pratiqué le système français dont on peut dire beaucoup de choses mais qui ouvre énormément de portes même si tu ne les connais pas.

C'est précisément ce que je disais : le système français des grandes écoles peut bien ouvrir des portes en France (je n'en sais rien, je ne le connais pas), en-dehors des frontières françaises il n'est pas forcément connu, et honnêtement peu compréhensible.

Modifié par julon2000
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en-dehors des frontières françaises il n'est pas forcément connu, et honnêtement peu compréhensible.

Oui. Mais ce que tu sous-estimes, c'est que les écoles dont on parle ici (X, Mines, ENS, Centrale) ont des accords avec pas mal de monde et que même si elles ne sont pas forcément très connues du grand public, elles le sont plus que tu ne le penses dans les milieux académiques.

Et surtout, qu'un certain nombre de leur profs sont des gens reconnus dans leur domaine, donnant parfois aussi des cours à l'étranger, etc.

 

Bref et pour l'avoir vu, il est facile d'aller continuer ses études en Angleterre, aux US, en Allemagne ou ailleurs quand on y est.

 

On se fait également facilement embaucher dans la City ou à Wall Street mais c'est une autre histoire.

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43 messages dont 3 du posteur d'origine. Vous pouvez arrêter, les gars... ;)

 

Si on arrêtait de parler dès que le posteur d'origine disparait, il y a beaucoup de fils qui seraient plus courts ;)

Ici, on reste plus ou moins sur le sujet, c'est poli et calme... Autant continuer non ?

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Un point que Rayene n'a pas précisé : qu'est ce qui l'attire : aspects techniques ou gestion de projets, développement ou production , etc... ?

Bref qu'est ce qu'un ingénieur en aérospatiale pour lui ? :)

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C'est précisément ce que je disais : le système français des grandes écoles peut bien ouvrir des portes en France (je n'en sais rien, je ne le connais pas), en-dehors des frontières françaises il n'est pas forcément connu, et honnêtement peu compréhensible.

 

Oui j'ai même tenté de l'expliquer à nos collègues de travail quand j'étais en Inde :be: Peine perdu... ou alors mon anglais était trop limité ce qui était possible aussi :D

Mais le débat est intéressant... En tout cas moi j'en tire 3 conclusions essentielles:

1. Ce n'est pas parce qu'on est recalé à une filière dite d'excellence (excellence qui est à relativiser dans une certaine mesure et qui perdure à cause du réseautage béton mis en place par ces filières...) que l'on ne va pas réussir ce qu'on veut faire si on a la volonté. Par paraphraser une célèbre phrase je dirais aux futur(e)s étudiant(e)s: N'ayez pas peur!

2. Ne pas se focaliser sur des études mono-disciplinaires et profiter des opportunités pour visiter d'autres façons de faire des études, de travailler, de penser... que ce soit en France ou à l'étranger

3. Se former aux langues étrangères, on ne le dira jamais assez !! Même si je n'oublie pas de défendre la francophonie... En clair quand je parle français ici je ne parle pas de ni de setup, post, ni de autre Point Spread Function mais de config, fils et étalement lumineux, réponse impulsionnelle optique etc. Quand je dois parler en anglais alors j’utilise les mots qu'il faut, enfin j'essaye :be:... Le pire c'est quand tu parles à un français c'est quand tu dois utiliser un p. d’anglicisme pour se faire comprendre...

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3. Se former aux langues étrangères, on ne le dira jamais assez !! Même si je n'oublie pas de défendre la francophonie... En clair quand je parle français ici je ne parle pas de ni de setup, post, ni de autre Point Spread Function mais de config, fils et étalement lumineux, réponse impulsionnelle optique etc. Quand je dois parler en anglais alors j’utilise les mots qu'il faut, enfin j'essaye :be:... Le pire c'est quand tu parles à un français c'est quand tu dois utiliser un p. d’anglicisme pour se faire comprendre...

 

ça me rappelle nos chers québéquois, francophiles jusqu'au boutistes :D

 

heureusement qu'il y a des transferts entre langues. tu de vois appeler tous les jours une pizza une "tarte à la puée de tomates" :rolleyes: ,

un parking une zone de stationnement, le dithering le décalage...

 

c'est la pratique et l'usage qui fait la langue et c'est une langue vivante qui évolue! ziva, t'es relou à parler chelou. :be:

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Ce n'est pas une question de jusqu'au boutisme, mais une question de se faire comprendre. Quand on parle en français, on parle en français ; quand on parle en anglais, on parle en anglais.

 

Par exemple si on parle de dithering à une personne qui ne pratique pas le traitement d'image, eh bien s'il ne connaît pas le sens du mot anglais (c'est mon cas, je ne l'ai vu qu'à propos du traitement d'image) il ne saura pas de quoi ça parle. Alors que si on emploie le mot décalage il aura une petite idée, il pourra suivre un petit peu la conversation. Ça montre bien que l'abus d'anglicismes sert de jargon, c'est-à-dire de langage d'exclusion (on exclut de la conversation les non initiés) et de langage élitiste (langage d'initié). Je dis bien « abus » parce que bien sûr il ne faut pas non plus interdire un mot étranger de temps en temps lorsqu'il n'existe pas d'équivalent en français (comme pour pizza).

 

c'est la pratique et l'usage qui fait la langue

L'abus d'anglicisme ne rentre pas dans cette catégorie car il est le fait d'un petit groupe de personnes. L'ensemble de la population n'a plus qu'à subir leur diktat.

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Faut arrêter le syndrome du village gaulois, la langue des sciences c'est l'anglais que ça plaise ou non. Une chose est certaine, les articles écrit en français ne seront pas lu donc faites un effort et mettez vous à l'anglais très tôt, faire une année ou deux dans une université US ou UK est un gage d'en sortir complètement décomplexé (j'en vois pas mal ici).

 

:p

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Faut arrêter le syndrome du village gaulois, la langue des sciences c'est l'anglais que ça plaise ou non.

 

:p

 

Ceci est l'avis typique (typical point of view) que je rencontre chez certains de mes collègues qui pratiques les sciences dites dures :be: Se faire traiter de derniers gaulois est un grand classique... L'anglais n'est pas la langue des sciences mais elle l'est devenue; par confort en suivant les lignes de forces de la géopolitique...

 

Une chose est certaine, les articles écrit en français ne seront pas lu donc faites un effort et mettez vous à l'anglais très tôt, faire une année ou deux dans une université US ou UK est un gage d'en sortir complètement décomplexé (j'en vois pas mal ici).

 

Les écrits scientifiques en français pas lu? Oui s'il s'agit de publier dans Nature, PNAS, Applied Optics, Environnemental management, etc oui l'impact international sera plus grand. Et en conséquence, il faut écrire en anglais pour se faire comprendre par ses paires MAIS aller vers jusqu'au raccourci de dire que les écrits scientifiques en "french in the text" ne sont pas lu c'est à relativiser... sinon autant changer complètement le système scolaire et soutenir toutes les thèse en anglais...

Comme l'a magistralement montré Bruno, ce n'est pas être jusqu’au-boutiste que de défendre la francophonie y compris en sciences dures. En imagerie/astro et afférent on utilise des mots comme deconvolution, PSF, Signal Noise Ratio Charge Coupled Device, CMOS Shifting, truss pole, et j'en passe.... mais tous ces mots ont une vrai traduction en français et c'est parfois (souvent) plus simple de faire partager une nuance complexe en utilisant que le français...

Pour encore préciser ce que dis Bruno, sur Astrosurf et Webastro j'écris en français, sur Cloudy Night j'écris en anglais. Dans un cas je parle de configuration (et son avatar racourci et sympa "config") dans l'autre de setup.

 

Après en sciences dite moins dures... mais tout aussi pertinentes... je doute que M. Descola qui détient la chaire d’anthropologie de la nature au collège de France s'amuse à publier tous ses écrits en anglais...

 

Maintenant oui un séjour au US, en UK (mais n'oublier pas maintenant l’Australie, l'Inde, etc)... ça décomplexe pas mal il est vrai. En fait une fois qu'on a dépasser la peur du ridicule, on parle n'importe quelle langue :be:

 

Lo cau'ssi djè virei ô lei (Cette fois, je vais au lit - en patois vosgien) :be:

 

Gute nacht!

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Pour encore préciser ce que dis Bruno, sur Astrosurf et Webastro j'écris en français, sur Cloudy Night j'écris en anglais. Dans un cas je parle de configuration (et son avatar racourci et sympa "config") dans l'autre de setup.

Voilà ! Très bien !

 

Par ailleurs je suis d'accord avec Jgricourt sur l'intérêt de maîtriser l'anglais en vue de publications scientifiques. Mais ce n'était pas l'objet de ma remarque, qui concernait juste concernant l'abus d'anglicismes dans les textes en français (je répondais à un message parlant de jusqu'au boutisme). Dans les textes en anglais, bien sûr, il faut éviter les abus de mots en français.

 

(Quand à diktat, je n'ai pas pu m'en empêcher afin d'utiliser un mot étranger, mais pas anglais pour une fois !)

Modifié par 'Bruno
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(Quand à diktat' date=' je n'ai pas pu m'en empêcher afin d'utiliser un mot étranger, mais pas anglais pour une fois !)[/quote']

 

Diktat est dans le Grand Robert et cité comme datant de 1932. Apparemment, c'est le Traité de Versailles qui a provoqué sa popularité en France et il vient directement du Latin (dictare)

 

Je suis toujours étonné de voir les "défenseurs de la langue" considérer comme non français des mots qui en font partie de la langue depuis des décennies voire approchent du siècle...

Il doivent faire une différences entre les mots français de souche et les mots immigrés, même de 2nde génération.

 

Par contre et pour reprendre un exemple donné plus haut, il est vrai que si on dit "déconvolution" à la place de "deconvolution", le concept est tout de suite plus facile à comprendre :rolleyes:

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Ah mais je sais bien que diktat est un mot français. Au même titre qu'aquarium, karatéka ou graffiti. C'était juste pour en placer un qui n'est pas d'origine anglaise.

 

si on dit "déconvolution" à la place de "deconvolution", le concept est tout de suite plus facile à comprendre

Ben oui, en français il n'y a pas l'accent anglais qui reste difficile à comprendre pour beaucoup de Français. De toute façon on doit dire (et écrire) déconvolution, ça ne sert à rien de discuter sur ce cas.

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Bonjour,

 

En informatique c'est vraiment la foire à neuneu côté anglicisme au point que ça peut nuire à la compréhension (Le verbe supporter mal utilisé).

Quand j'écris un mail je préfère parler de correctif ou de problème corrigé plutôt que de fix.

De même, je préfère parler d'écroulement ou d'arrêt brutal que de crash.

 

Et que dire du on utilisé à tord et à travers à la place du nous alors que son usage est strictement passif ?

On a tué machin ne signifie pas par exemple que le journaliste et la rédaction a tué machin mais simplement que machin a été tué et personne ne sait par qui.

 

Ça ne hérisse le poil de personne le VIVE LES VACANCES ?

C'est bien vivent les vacances non ?

 

Tout fout le camp ma bonne dame ! :p

 

N'empêche que la question de départ c'était à propos du travail dans l'aérospatiale.

VIVE SUPAERO

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  • 10 mois plus tard...

Ah salut tout le monde ! :)

 

Je relance juste pour vous dire que j'avance bien et que j'ai eu mon brevet avec mention très bien.

 

Je suppose que c'est pas grand chose mais ça me motive encore plus pour la suite !

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Ah salut tout le monde ! :)

 

Je relance juste pour vous dire que j'avance bien et que j'ai eu mon brevet avec mention très bien.

 

Je suppose que c'est pas grand chose mais ça me motive encore plus pour la suite !

 

Félicitation !

 

Tout le monde n'a pas de mention, on ne la distribue pas comme des bonbons.

Tu as mérité ce que tu as travaillé, c'est bien :beer:

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