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Hominisation


Dodgson

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Je viens de traduire un article récent (hier) et à mon avis intéressant de BBC News :

 

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8574037.stm

 

18 mars 2010

 

Histoire plus lointaine de l'ile du «Hobbit»

 

Par Jonathan Amos

Correspondant scientifique, BBC News

 

Bien avant qu'une espèce humaine 'hobbit' vive sur l'île indonésienne de Flores, d'autres créatures semblables à l'homme ont colonisé la région. Cela au moins était clair.

Mais des scientifiques ont pu maintenant dater leur présence jusqu'à au moins un million d'années – quelques 120.000 ans plus tôt que ce qui était reconnu avant.

L'équipe rend compte de la découverte de ces outils humains dans le journal Nature.

L'auteur principal, Adam Brumm, a dit à BBC News que l'emplacement et les circonstances de la préservation des outils signifiaient que l'occupation humaine de l'île pouvait s'étendre loin dans le passé.

«Ce qui est vraiment excitant à ce propos, c'est qu'en fait nous n'avons pas idée de la durée de l'occupation de Flores par des hominidés», dit l'Université de Wollongong, en Australie.

Les restes du hobbit, connus par la science sous le nom d'Homo floresiensis, ont été découverts il y a cinq ans à la caverne de Liang Bua.

L'exhumation de la toute petite créature a fait sensation, parce qu'elle indiquait qu'une espèce humaine distincte vivait à nos côtés il y a seulement 18.000 ans.

Depuis, Flores a été témoin d'une intense investigation paléontologique.

La célèbre caverne de H. floresiensis est située dans l'ouest de l'île. Les nouvelles découvertes viennent du bassin de Soa, une zone au centre-ouest de Flores.

Un site de fouilles à cet endroit, connu sous le nom de Mata Menge, avait déjà permis de découvrir des outils datés d'il y a 880.000 ans. Maintenant, à seulement 500 m mais beaucoup plus profond dans les sédiments, une équipe internationale a identifié des artefacts encore plus vieux.

Le site, mentionné sous le nom de Wolo Sege, a fourni plus de 40 éclats de pierre. C'étaient des outils manuels, problablement utilisés pour dépecer la viande entre autres tâches.

Beaucoup présentent des signes d'avoir été entraînés par un cours d'eau avant d'être déposés. De façon critique, cependant, leur ensevelissement est recouvert par une couche de cendre volcanique qui a pu être datée de juste un peu plus d'un million d'années.

Les scientifiques ne peuvent rien dire de ceux qui utilisèrent ces outils. Le nombre à ce stade est insuffisant pour spécifier quelle culture les a produit. Mais leur seule découverte soulève quelques questions intéressantes.

Par exemple, les découvertes de Mata Menge sont associées à la disparition dans le dépôt d'un certain nombre d'espèces animales, comme un éléphant nain et une tortue géante. La conclusion en avait été tirée que les chasseurs humains arrvant sur l'île les avaient chassés jusqu'à l'extermination.

Mais les trouvailles de Wolo Sege donnent une nouvelle perspective à cette histoire, car elles montrent que les humains doivent avoir vécu côte à côte avec les animaux pendant au moins 120.000 ans.

Brumm et ses collègues ont dit à Nature qu'il pourrait être difficile de trouver des artefacts dans le bassin de Soa qui soient plus vieux que les éclats de Wolo Sege. La raison en est que les outils reposaient juste sur le haut de ce qui est la base rocheuse dans la zone (le flanc d'un volcan).

«Pour tout ce qui est à l'intérieur de cette roche de fond, ou de couches que nous identifions dans cette roche de fond, si cela contient des outils de pierre ils doivent être vieux d'au moins 1.860.000 ans», dit le Dr. Brumm.

«Ainsi, une priorité pour une recherche supplémentaire cette année est de faire une inspection partout dans le bassin et de suivre ces affleurements de la roche de fond.»

La notion que Flores peut avoir une très lointaine histoire d'occupation va alimenter le débat sur les origines de H. floresiensis.

Beaucoup de scientifiques croient que la créature a évolué depuis une espèce au corps beaucoup plus grand, Homo erectus, qui se retrouva isolée et rétrécit avec le temps. D'autres font remarquer des caractéristiques dans le corps du hobbit – telles que la longueur de ses pieds ou la forme de sa ceinture scapulaire (? shoulder girdle ?) - qui sont très primitives et ne sont pas ce qu'on attendrait dans un H. erectus nanifié.

Ces chercheurs ont avancé l'idée que H. floresiensis pourrait avoir évolué depuis des créatures plus archaïques, qui auraient quitté l'Afrique pour coloniser l'Asie avant même erectus.

«Notre découverte à Wolo Sege va certainement ouvrir la porte à cette théorie concurrente», dit Dr. Brumm.

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Bonsoir,

 

Salutations Dodgson, :)

 

Tu en a mis du temps pour enfin ouvrir ce topic sur l'hominisation. :p

Hélas, le temps va me manquer pour y intervenir massivement tout comme il me manque désormais pour participer comme je le souhaiterais dans "Genèse néolithique". :confused:

Je peux cependant, en quelques propos concis essayer d'y mettre mon grain de sel. :be:

 

Cet article me semble intéressant mais il faudrait tacher peut-être de ne pas en tirer trop hâtivement de conclusions catégoriques.

 

En s'arrêtant aux portes de Flores, on sait par exemple que l'île de Java a connu un peuplement par un Homo Erectus archaïque dès 1.2 millions d'années

Un abaissement important du niveau de la mer avait déjà, il y a un peu moins de 2 millions d'années, provoqué une réunification des îles de l'archipel indonésien, et permis ainsi à une partie de la faune asiatique de venir coloniser ces contrées.

Par contre pour cette période reculée, on ne dispose pas encore de preuves que le genre Homo soit arrivé jusqu'ici aussi précocément.

Homo Ergaster qui serait possiblement le prédecesseur évolutif d'Erectus n'a jusqu'alors manifesté sa présence fossile qu'en Afrique.

 

Je savais aussi que l'analyse des ossements de H. floresiensis comparativement avec H. Erectus questionnait serieusement l'hypothèse d'un filliation directe.

Je crois me souvenir (mémoire incertaine) qu'on établit pour certains caractères du Hobbit une relative ressemblance avec le genre Australopithèque ?!?!...

Les 400 cm3 de capacité crânienne on aussi de quoi interloquer !!!

 

Est-il possible que les auteurs de ce papier puissent imaginer l'apparition du genre Homo dans plusieurs foyers hors d'Afrique ?...

Je l'ignore. :)

Mais je sais que cette théorie revient depuis peu dans le discours de quelques paléoanthropologues, très minoritaires certes, mais quand même.

Modifié par quetzalcoatl
orthographe
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La bataille de Flores

 

C'est identique à l'effet des histoires à épisodes des journaux du XIXe siècle dans les cabarets : des rebondissements, des prises de positions, des engueulades...

 

Un seul crâne et neuf restes d'individus : le "matériel" découvert est vraiment trop restreint, isolé et surtout exceptionnel pour faire l'unanimité.

 

Un petit inventaire des deux théories :

 

Peter Brown : nouvelle espèce d'hominidé, qui, isolée depuis des centaines de milliers a évolué vers une forme humaine naine à partir des premiers peuplements venants d'Asie (homo erectus???).

 

Teuku Jacob : un homme moderne frappé par une anomalie génétique et présentant une microcéphalie marquée.

 

Les deux théories présentent des incohérences, surtout celle de Teuku Jacob, de l'université de Djakarta.

Des points intéressants : isolé du monde, l'homme de Flores a développé indépendamment l'usage de la production du feu et une industrie lithique semblable à l'homme moderne.

Pourquoi cette espèce a-t-elle survécu aux vagues de peuplement de 60 000 ans et 40 000 ans qui ont atteint l'Australie, si sa survie récente est confirmée?

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La bataille de Flores

 

C'est identique à l'effet des histoires à épisodes des journaux du XIXe siècle dans les cabarets : des rebondissements, des prises de positions, des engueulades...

 

Un seul crâne et neuf restes d'individus : le "matériel" découvert est vraiment trop restreint, isolé et surtout exceptionnel pour faire l'unanimité.

 

Un petit inventaire des deux théories :

 

Peter Brown : nouvelle espèce d'hominidé, qui, isolée depuis des centaines de milliers a évolué vers une forme humaine naine à partir des premiers peuplements venants d'Asie (homo erectus???).

 

Teuku Jacob : un homme moderne frappé par une anomalie génétique et présentant une microcéphalie marquée.

 

Les deux théories présentent des incohérences, surtout celle de Teuku Jacob, de l'université de Djakarta.

Des points intéressants : isolé du monde, l'homme de Flores a développé indépendamment l'usage de la production du feu et une industrie lithique semblable à l'homme moderne.

Pourquoi cette espèce a-t-elle survécu aux vagues de peuplement de 60 000 ans et 40 000 ans qui ont atteint l'Australie, si sa survie récente est confirmée?

 

En fait il y a une troisième hypothèse, apparue plus récemment, et encore plus audacieuse : Homo floresiensis descendrait d'une variété d'australopithèques (donc pas d'un peuplement vraiment humain) qui aurait quitté l'Afrique bien avant Homo erectus, se serait fixée en Indonésie (au moins à Flores) et aurait évolué vers l'homme sur place. Je n'ai ni le temps ni le courage de traduire, mais vous pourrez trouver ci-dessous un article récent du Time là dessus. Je n'ai pas vu ce sujet traité dans les médias français. Bon, c'est vrai que les Anglo-Saxons ne brillent pas par la prudence... (mais est-ce vraiment un défaut ?)

 

TIME

 

The Hobbit : Out of Africa

By Jennifer Pinkowski Tuesday, Apr. 21, 2009

 

A very small human ancestor made a very big splash back in 2004, when researchers discovered the remains of Homo floresiensis, a 3-ft., prehuman "hobbit," in a cave on the Indonesian island of Flores. The origin of the species and the route it took to Flores have been much discussed since then. Earlier this month, researchers presented work at the annual meeting of the American Association of Physical Anthropologists, in Chicago, suggesting that H. floresiensis may have left Africa a full million years earlier than any other hominids were thought to have ventured out from the home continent. (Read "The Riddle of the Hobbit.")

 

The new theory comes from recent analyses of the interior of the skull of Flo — as some call the 18,000-year-old fossil remains. A young female, Flo exhibits features that bear an uncanny resemblance to skulls from the hominid genus Australopithecus, which lived in Africa from roughly 4 million to 1.5 million years ago. The best-known australopithecene fossils are the 3.2 million–year-old A. afarensis Lucy, discovered in Ethiopia, and the 3 million–year-old A. africanus Taung Child, unearthed in South Africa. (See pictures of South Africa, fifteen years on.)

The problem is, the only early hominids found outside Africa are Homo erectus, the earliest of which date to 1.9 million years ago — about a million years after Lucy, Taung and their ilk. If Flo so closely resembles Lucy and Taung, her ancestors may have emigrated from Africa back when those famous kin were still around.

 

Florida State University skull-morphology specialist Dean Falk and an international team of researchers compared Flo's skull not only to skulls of other prehuman species, but also to those of modern humans, some with normal development and others with microcephaly, an abnormal smallness of the head. That last comparison was critical, since some researchers have suggested that H. floresiensis represents not a separate species but is instead a modern human stricken with microcephaly or similar illnesses. But the "sick hobbit" hypothesis has been unable to gain much traction

 

Falk and the others identified seven specific features of Flo's brain that seem to be more-evolved versions of key characteristics of the much older A. africanus brain. "Over the entire cerebral cortex, there are advanced features that make it look like a very fancy brain," says Falk. "H. floresiensis was clearly there a long time, because it developed its own features."

Overall, Flo's brain shows the global neural reorganization that's a mark of advancing intelligence. What's striking about this relative sophistication is that it developed in such a small brain case. A prime indicator of increasing human intelligence has long been thought to be increasing brain size. However, Falk says, the hobbit's skull is a bit of a mishmash of characteristics in terms of who it resembles. "Its brain sorts with africanus, yet its outside skull features look like Homo erectus," she says.

 

But William Jungers, one of the primary hobbit researchers, says the similarities to erectus seem to end at the neck. Analysis of various anatomical features suggests that the new species has an overall body plan that looks more ancient than that. "It's not identical to Australopithecus," Jungers says, "but it resembles it in limb proportions, the shape of the bony pelvis, the hands." Adds paleoanthropologist Donald Johansen, who discovered the Australopithecus Lucy: "It is a possibility they got out of Africa earlier than we ever thought. If they were isolated on an island and didn't have gene flow from other populations, it would make sense that they retained ancient features like small stature and small heads."

 

Upcoming excavations of Flores spearheaded by Mike Morwood, the lead researcher of the Australian-Indonesian team that first unearthed the bones, may help answer the essential question, as Falk puts it, "When did the first [hobbit ancestors] get to the island, and what did they look like?"

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En fait il y a une troisième hypothèse, apparue plus récemment, et encore plus audacieuse : Homo floresiensis descendrait d'une variété d'australopithèques (donc pas d'un peuplement vraiment humain) qui aurait quitté l'Afrique bien avant Homo erectus, se serait fixée en Indonésie (au moins à Flores) et aurait évolué vers l'homme sur place. Je n'ai ni le temps ni le courage de traduire, mais vous pourrez trouver ci-dessous un article récent du Time là dessus. Je n'ai pas vu ce sujet traité dans les médias français. Bon, c'est vrai que les Anglo-Saxons ne brillent pas par la prudence... (mais est-ce vraiment un défaut ?)

 

Salut Dogson, :)

 

Cette hypothèse était déjà en pointillé dans certaines études, mais sans nommer de "bestioles" comme l'australopithèque.

Voici la formulation :

 

"certains aspects de la morphologie squelettique crânienne, mais aussi postcrânienne, ont conduit des paléoanthropologues à relier Flores aux toutes premières espèces d'hominidés qui ont quitté l'Afrique, il y a plus 1.7 million d'années."

 

Cela reflète le problème de l'étude de l'évolution humaine : des restes d'hominidés ça et là et de nombreux chaînons manquants....

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Ce soir, un reportage sur arte à 19h50 :

 

A la découverte des sites préhistoriques africains sur le Rift. :cool:

 

http://television.telerama.fr/tele/emission.php?id=16372527

 

Trouvé sur http://www.lefigaro.fr :

 

Découverte d'un nouvel hominidé ?

AFP

24/03/2010 | Mise à jour : 19:04 Un type d'hominidé jusque là inconnu ayant vécu voici 40.000 ans en Sibérie a été identifié grâce à un peu d'ADN retrouvé dans un fragment d'os, révélant l'existence d'une lignée disparue d'ancêtres du genre humain, selon une étude publiée aujourd'hui.

 

Cet hominidé, dont un bout d'os d'une phalange d'un doigt a été retrouvé en 2008 dans une caverne à Denisova, dans les Monts Altaï, aurait vécu à la même époque que des hommes de Néanderthal et des hommes modernes.

 

Il s'agit d'un type d'hominidé jusque-là inconnu, selon Johannes Krause (Institut Max Planck pour anthropologie évolutionniste, Leipzig, Allemagne) et ses collègues qui ont analysé un fragment de son ADN issu de mitochondries, les nombreuses centrales à énergie des cellules.

 

Il faut remonter jusqu'à un million d'années dans le passé pour trouver un ancêtre commun à l'hominidé de Denisova, à l'homme moderne et à Néanderthal dont l'ADN mitochondrial a déjà été analysé, expliquent-ils dans la revue scientifique Nature.

Le nouvel hominidé découvert serait issu d'une migration de représentants du genre Homo hors du continent africain différente de celles effectuées par les ancêtres de Néanderthal et des hommes modernes (Homo sapiens).

 

Le premier groupe hominidé ayant quitté l'Afrique était l'Homo erectus, voici 1,9 million d'années. Des données archéologiques et génétiques indiquent qu'au moins deux autres migrations hors d'Afrique ont suivi: celle des ancêtres de Neanderthal, il y a 300.000 à 500.000 ans, puis celle des premiers hommes modernes, appartenant à notre propre espèce, il y a 50.000 ans, rappellent les chercheurs.

 

Jusqu'à récemment, on supposait que les seuls représentants du genre humain vivant il y a 40.000 ans étaient les hommes de Néanderthal et les Homo Sapiens.

La découverte en 2003 en Indonésie du petit homme de Flores, dont le plus récent fossile date de 13.000 ans, a fait supposer l'existence d'une troisième espèce humaine.

 

L'hominidé de Denisova, qui pourrait représenter une quatrième espèce éteinte, "oblige à revoir l'histoire de la récente occupation humaine en Eurasie", souligne un expert britannique Terence Brown dans un commentaire publié dans Nature.

Cet hominidé aurait vécu voici 30.000 ans à 48.000 ans, d'après la datation d'échantillons du sol de la grotte où des fragments de son squelette ont été trouvés.

Il aurait pu, selon les chercheurs, côtoyer des hommes de Néanderthal qui, à la même époque, étaient "présents à moins de 100 km de la grotte Denisova dans les Monts Altaï" et des hommes modernes qui ont vécu dans l'Altaï depuis plus de 40.000 ans.

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Cette découverte d'un autre membre de la lignée des hominidés est passionnante!! :cool:

Surtout, cette espèce fut contemporaine de Sapiens et de Néanderthal.

 

Elle est une surprise "attendue".

L'arbre généalogique des hominidés possède de nombreuses branches inconnues. Les paléontologues savent qu'il existe encore d'autres espèces et comme pour les particules élémentaires, ils attendent les découvertes à venir.

 

Cette découverte a été réalisé grâce l'institut d'anthropologie évolutive Max Plank (Jean-Jacques Hublin), ils ont aussi à leur actif le séquençage de l'ADN de Néanderthal.

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  • 2 semaines plus tard...
Cette découverte d'un autre membre de la lignée des hominidés est passionnante!! :cool:

Surtout, cette espèce fut contemporaine de Sapiens et de Néanderthal.

 

Elle est une surprise "attendue".

L'arbre généalogique des hominidés possède de nombreuses branches inconnues. Les paléontologues savent qu'il existe encore d'autres espèces et comme pour les particules élémentaires, ils attendent les découvertes à venir.

 

Cette découverte a été réalisé grâce l'institut d'anthropologie évolutive Max Plank (Jean-Jacques Hublin), ils ont aussi à leur actif le séquençage de l'ADN de Néanderthal.

 

Récemment découvert, mais nettement moins "hominisé" que les précédents (article trouvé il y a 1/4 d'heure sur http://www.lemonde.fr ) :

 

Des paléontologues sud-africains ont présenté, jeudi 8 avril, deux squelettes partiels fossilisés d'une nouvelle espèce d'hominidé datant de près de deux millions d'années. Découverts en 2008 sur le site de Maropeng, à l'ouest de Johannesburg, "ces fossiles nous donnent une image extraordinairement détaillée d'un nouveau chapitre de l'évolution de l'homme et lèvent le voile sur une période cruciale durant laquelle les hominidés n'ont plus dépendu de la vie dans les arbres pour s'établir sur le sol", explique Lee Berger, paléo-anthropologue de l'Université de Witwatersrand, dans un article publié dans la revue Science du 9 avril.

 

Les deux spécimens, une femelle adulte et un mâle d'une dizaine d'années, ont été mis au jour dans une caverne de ce site, classé au patrimoine mondial de l'humanité, qui a livré un tiers des hominidés exhumés à ce jour. La trouvaille est due au fils âgé de 9 ans de Lee Berger, qui a déterré la clavicule d'un des deux hominidés à l'occasion de prospections géologiques. "Chaque individu est plus complet que le fameux fossile Lucy mis au jour en Ethiopie", a précisé le paléo-anthropologue devant la presse.

 

PLUS ÉVOLUÉE QUE CELUI DES AUTRES ESPÈCES D'AUSTRALOPITHÈQUES

 

La nouvelle espèce a été baptisée Australopithecus sediba, qui signifie "source d'eau" en sotho, la langue des populations locales. Les deux hominidés marchaient debout et partageaient nombre de traits avec les premières espèces connues d'Homo. Leurs bras étaient longs comme ceux des singes, mais avec des mains courtes et puissantes. Ils étaient dotés d'un pelvis évolué, de petites dents et de longues jambes les rendant capables de courir comme un humain. Il est aussi probable que ces hominidés pouvaient grimper aux arbres. En fait, le sediba était apparemment à l'aise dans ces deux modes de vie.

 

Mesurant environ 1,27 mètre, la femelle pesait quelque 33 kilos et le jeune mâle 27 kilos. Le cerveau de ce dernier était très petit avec un volume de 420 à 450 cm3. Comparativement, le volume du cerveau humain varie de 1 200 à 1 600 cm3. Mais, a noté Lee Berger, la forme du cerveau de ce nouvel hominidé paraissait plus évoluée que celui des autres espèces d'australopithèques.

 

Leurs caractéristiques montrent que la transition entre les premiers hominidés et le genre Homo s'est produit très lentement. "Cette nouvelle espèce partage plus de traits dérivés avec les premiers hominidés que tout autre australopithèque", et peut donc être l'ancêtre de l'homme moderne ou bien d'une branche éteinte au fil de l'évolution, a expliqué le professeur Berger.

 

Au moins deux autres spécimens de sediba ont été trouvés sur le site et font encore l'objet d'analyse, a-t-il ajouté. Les chercheurs ont aussi identifié les fossiles d'au moins vingt-cinq autres espèces animales, dont une hyène, un chien sauvage, des antilopes et un cheval.

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  • 3 semaines plus tard...

Bonsoir,

 

Une étude réçente tendrait à démontrer le croisement de deux Homo il y a plusieurs dizaines de milliers d'années. :wub:

Néanderthalensis et Sapiens auraient pu se conter fleurette en Europe et en Asie. Leurs unions auraient été fécondes. Des traces du patrimoine génétique du premier existeraient chez certains d'entre nous...

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/avons-nous-dans-nos-cellules-des-genes-de-neandertaliens_23531/

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Bonsoir,

 

Une étude réçente tendrait à démontrer le croisement de deux Homo il y a plusieurs dizaines de milliers d'années. :wub:

Néanderthalensis et Sapiens auraient pu se conter fleurette en Europe et en Asie. Leurs unions auraient été fécondes. Des traces du patrimoine génétique du premier existeraient chez certains d'entre nous...

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/avons-nous-dans-nos-cellules-des-genes-de-neandertaliens_23531/

 

Merci beaucoup ! J'avais raté cette information.

 

Pour ce qui s'est passé en Asie, je penserais plutôt à un croisement avec l'homme de Ngandong (homo erectus très évolué).

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  • 2 semaines plus tard...
Bonsoir,

 

Une étude réçente tendrait à démontrer le croisement de deux Homo il y a plusieurs dizaines de milliers d'années. :wub:

Néanderthalensis et Sapiens auraient pu se conter fleurette en Europe et en Asie. Leurs unions auraient été fécondes. Des traces du patrimoine génétique du premier existeraient chez certains d'entre nous...

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/avons-nous-dans-nos-cellules-des-genes-de-neandertaliens_23531/

 

Trouvé sur http://www.lepoint.fr :

 

06/05/10 22:42 Nous avons tous un peu d'homme de Néandertal en nous, selon une nouvelle étude

 

WASHINGTON (AP) — Un examen détaillé du génome de l'homme de Néandertal révèle qu'il y a un peu de lui en chacun de nous: de 1 à 4% des gênes des peuples d'Europe et d'Asie proviennent des Néandertaliens, selon une nouvelle étude.

 

"Ils continuent à vivre, un petit peu", a commenté Svante Paabo de l'Institut Max Planck pour l'anthropologie évolutive de Leipzig, en Allemagne. L'équipe qu'il a dirigée avec Richard Green de l'université de Californie et David Reich de la Faculté de médecine de Harvard a comparé le matériau génétique collecté sur les os de trois hommes de Néandertal avec celui de cinq hommes d'aujourd'hui.

 

Leurs conclusions, publiées vendredi dans la revue "Science", établissent une relation entre les hommes de Néandertal et les hommes modernes vivant hors d'Afrique, a précisé M. Paabo.

 

Elle suggère en effet que des croisements ont eu lieu au Moyen-Orient, où les hommes de Néandertal et les Homo Sapiens ont vécu de façon concomitante il y a des milliers d'années, a-t-il ajouté.

 

"Les gens s'intéressent à la question: 'par quelle route suis-je arrivé ici?' Et l'idée qu'il y a un vague écho du Néandertal" est intéressante, a estimé Richard Potts, directeur du Programme sur les origines de l'homme à l'Institut Smithsonien du musée national d'histoire naturelle.

 

"Je suis vraiment impressionné par la nuance qu'ils ont réussi à saisir", a déclaré Richard Potts, un des membres de l'équipe de chercheurs. "Les articles sont vraiment un bon antidote au tout ou rien que présentaient les conclusions d'études précédentes".

 

Les Homo Sapiens sont originaires du Moyen-Orient et se sont ensuite dispersés dans d'autres régions du monde. Une relation génétique avec l'homme de Néandertal a été établie pour les populations d'Europe, de Chine et de Papouasie-Nouvelle Guinée, mais pas pour les populations d'Afrique.

 

Todd Disotell, un anthropologue de l'université de New York a suggéré que des tests soient faits sur davantage d'Africains.

 

"Mon hypothèse est que, si nous faisons des tests sur davantage d'Africains, nous trouverons certaines de ces anciennes origines en Afrique", a estimé M. Disotell, précisant que l'équipe de recherche n'avait pas effectué de tests sur des Nord-Africains, alors qu'elle l'avait fait sur les populations de l'ouest et du sud de l'Afrique.

 

M. Paabo a reconnu que les conclusions de l'étude ne permettaient pas de dire que seules les populations habitant en dehors de l'Afrique avaient des gènes communs à l'homme de Néandertal. Il a ajouté qu'en faisant d'autres études des relations seraient peut-être établies avec certains Africains.

 

Cette étude pourrait nourrir les débats entre anthropologues et généticiens pendant des années, a estimé Laura Zahn, rédactrice en chef associée de la revue "Science".

 

L'homme de Néandertal, aujourd'hui disparu, est le parent le plus proche de l'homme actuel qui a vécu il y a plus de 30.000 à 400.000 ans. Il a coexisté avec l'homme actuel il y a 30.000 à 50.000 ans, en Europe et en Asie de l'Ouest.

 

L'homme de Néandertal disposait d'une riche culture matérielle qui lui permettait de chasser, de coudre et de maîtriser le feu. Il vivait dans des abris et enterrait ses morts. AP

 

___

 

Sur le Net:

 

La revue "Science": http://www.sciencemag.org

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merci à tous les trois pour ces récentes infos sur l'homme de Néandertal dont on avait perdu la trace près du rocher de Gibraltar.

Les chercheurs ont sans doute bien raison d'effectuer des tests sur les habitants de la côte nord-ouest de l'Afrique (région de Ceuta, Tanger...)

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merci à tous les trois pour ces récentes infos sur l'homme de Néandertal dont on avait perdu la trace près du rocher de Gibraltar.

Les chercheurs ont sans doute bien raison d'effectuer des tests sur les habitants de la côte nord-ouest de l'Afrique (région de Ceuta, Tanger...)

 

L'article de référence (attention, pour spécialistes !) :

 

http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/328/5979/710

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  • 2 semaines plus tard...
Salutations,

 

Véritablement passionnant !

Ce metissage semble désormais avéré.

Je retourne visualiser la totalité du premier documentaire.

Merci. :)

 

Je fais le pari que le métissage s'est poursuivi en Europe après - 40.000, et que, si l'on cherche bien, on y trouvera des individus avec nettement plus de 2% de gènes néandertaliens. Pour le moment ils n'ont fait l'étude que sur un seul Européen moderne (un Français d'ailleurs).

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Je fais le pari que le métissage s'est poursuivi en Europe après - 40.000, et que, si l'on cherche bien, on y trouvera des individus avec nettement plus de 2% de gènes néandertaliens. Pour le moment ils n'ont fait l'étude que sur un seul Européen moderne (un Français d'ailleurs).

 

Faudrait peut-être songer à étudier les Portugaises ?...

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Faudrait peut-être songer à étudier les Portugaises ?...

 

Cela m'étonnerait. Si je ne me souviens bien, les experts ont trouvé les gènes des cheveux roux et du teint clair dans les os des Néandertaliens (rien sur les yeux à ma connaissance).

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Quetzalcoatl,

 

tu as bien fait de rappeler qu'il y avait des femmes sur cette Terre car lorsqu'on lit l'article mentionné par Dodgson, on est obligé de sourire:

"un croisement s'était produit entre les deux populations d'hommes"

"il y a bien eu croisement entre les 2 types d'hommes"

"métissage des 1ers hommes modernes avec les Néandertaliens"

Mais en étant plus sérieux on constate qu'on avance au sujet des Néandertaliens et c'est bien.

Bon week-end à toutes et à tous, avec beaucoup d'humour....

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Excellente nouvelle :)

 

Nous sommes donc des Homos Sapiens Neanderthalensis pour reprendre l'appellation de chercheurs du XXe siècle (Ashley Montagu, Dobzansky et Thoma) qui pensaient à l'hypothèse d'une hybridation.

 

Les arguments de leur théorie étaient basés sur des ossements retrouvés au Moyen Orient mais contrairement à ce qu'ils pensaient, les ossements étaient ceux de Proto-Cro-Magnons.

Les squelettes des néanderthaliens du Moyen-Orient sont plus "graciles" que les squelettes néanderthaliens européens, et la différence n'est pas flagrante entre un Proto-Cro-Magnon et un néanderthal "gracile" du moyen orient.

 

Leur hypothèse était donc bonne mais leur démonstration était fausse.

 

Un petit texte de Marylène Patou-Mathis sur néanderthal :

 

En Irak, certains des hommes qui vivaient dans la grotte de Shanidar ont eu une vie terrible. L'un deux, appelé Shanidar I, mort avant d'atteindre ses quarante ans, s'est blessé à de multiples reprises. Il était devenu borgne de l'oeil gauche à la suite d'un coup violent reçu à la tempe. Un autre choc reçu du côté droit du corps lui fit perdre son avant-bras et l'usage de son bras. Il s'était également abîmé, peut-être au même moment, son pied droit. Il boitait. A cause de ce handicap, son genoux droit et sa jambe gauche portent également des traumatismes. Shanidar III, à la suite d'une entorse mal soignée, clopinait. En outre, la pointe d'une lance en bois lui avait perforer la neuvième côte, déclenchant un pneumothorax. Shanidar V, lui, avait reçu un coup violent qui lui avait perforé l'écaille frontale gauche.

Toutes ses blessures se sont ressoudées. Ils ont été soignés et malgré leur état, ils ont été pris en charge par le groupe jusqu'à leur mort.

Modifié par tatien
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En Irak, certains des hommes qui vivaient dans la grotte de Shanidar ont eu une vie terrible. L'un deux, appelé Shanidar I, mort avant d'atteindre ses quarante ans, s'est blessé à de multiples reprises. Il était devenu borgne de l'oeil gauche à la suite d'un coup violent reçu à la tempe. Un autre choc reçu du côté droit du corps lui fit perdre son avant-bras et l'usage de son bras. Il s'était également abîmé, peut-être au même moment, son pied droit. Il boitait. A cause de ce handicap, son genoux droit et sa jambe gauche portent également des traumatismes. Shanidar III, à la suite d'une entorse mal soignée, clopinait. En outre, la pointe d'une lance en bois lui avait perforer la neuvième côte, déclenchant un pneumothorax. Shanidar V, lui, avait reçu un coup violent qui lui avait perforé l'écaille frontale gauche.

Quelles brutes ces sapiens !

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J'ai lu dans un numéro de "Pour la Science" que les hommes d'il y a très longtemps s'installaient volontiers près des rivières dont ils se servaient des galets pour confectionner des outils tranchants. Moi, je pense plutôt qu'ils s'en servaient du bord de la rivière pour faire des ricochets. Savez-vous si cette hypothèse est documentée ?

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Une question (pas pour contester, mais pour bien comprendre) : le fait d'avoir un tout petit nombre de gênes en commun avec les hommes de Néandertal ne s'explique-t-il pas plutôt par le fait qu'on a un ancêtre commun ? (*)

 

De plus, 2 % de gênes en commun, c'est très peu, ça ne veut certainement pas dire que les hommes actuelles descendent à la fois d'hommes de Néandertal et d'Homo sapiens, tout au plus qu'il y a eu quelques croisements - rarement, mais c'est arrivé. Donc prétendre que ça expliquerait la disparition des hommes de Néandertal, comme le sous-entend l'article de Futura-Sciences, je trouve que c'est plus qu'exagéré. Si les conclusions sont justes, j'ai plutôt l'impression qu'elles prouvent simplement que là où les deux populations ont cohabité, il y a eu quelques rares croisements, ce dont on pouvait se douter ! Disons que la nouveauté, c'est qu'on est sûr, cette fois, qu'il y a eu interfécondité, mais beaucoup le soupçonnaient.

 

-----

(*) En fait, il n'y a qu'un argument que je trouve convainquant : le fait que les gênes communs n'ont pas été observés en Afrique, où effectivement il n'y avait pas d'hommes de Néandertal. Mais comme le dit l'article de Futura-Sciences, l'absence de preuves ne signifie pas preuve de l'absence, donc je trouve que la conclusion est hâtive, surtout quand on sait qu'il y a pas mal d'arguments qui montrent que l'homme de Néandertal est très différent de l'Homo sapiens.

Modifié par 'Bruno
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Une question (pas pour contester' date=' mais pour bien comprendre) : le fait d'avoir un tout petit nombre de gênes en commun avec les hommes de Néandertal ne s'explique-t-il pas plutôt par le fait qu'on a un ancêtre commun ? (*)

 

De plus, 2 % de gênes en commun, c'est très peu, ça ne veut certainement pas dire que les hommes actuelles descendent à la fois d'hommes de Néandertal et d'Homo sapiens, tout au plus qu'il y a eu quelques croisements - rarement, mais c'est arrivé. Donc prétendre que ça expliquerait la disparition des hommes de Néandertal, comme le sous-entend l'article de Futura-Sciences, je trouve que c'est plus qu'exagéré. Si les conclusions sont justes, j'ai plutôt l'impression qu'elles prouvent simplement que là où les deux populations ont cohabité, il y a eu quelques rares croisements, ce dont on pouvait se douter ! Disons que la nouveauté, c'est qu'on est sûr, cette fois, qu'il y a eu interfécondité, mais beaucoup le soupçonnaient.

 

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(*) En fait, il n'y a qu'un argument que je trouve convainquant : le fait que les gênes communs n'ont pas été observés en Afrique, où effectivement il n'y avait pas d'hommes de Néandertal. Mais comme le dit l'article de Futura-Sciences, l'absence de preuves ne signifie pas preuve de l'absence, donc je trouve que la conclusion est hâtive, surtout quand on sait qu'il y a pas mal d'arguments qui montrent que l'homme de Néandertal est très différent de l'Homo sapiens.[/quote']

 

Bonjour Bruno,

 

J'ai lu, en diagonal, l'article de "Sciencemag" et la grosse difficulté n'a pas été de différencier l'ADN de sapiens et l'ADN de Neanderthal, une pratique sans difficulté semble-t-il? , mais plutôt de réussir à isoler de l'ADN "propre" de toutes contaminations liées au temps.

En effet, l'article développe surtout la technique novatrice qui a permis de supprimer l'ADN des très nombreux microbes qui vécurent sur les ossements de 30 000 à nos jours.

L'étude a été portée sur, seulement, une infime partie des gènes et sur trop peu de sujets ce qui amène une relative prudence des scientifiques sur l'exactitude des résultats.

 

 

La "fusion" des deux espèces n'a pas du se réaliser sous le signe du "flower power utopique" mais plutôt comme la rencontre des amérindiens avec les colons européens : une histoire à la Pocahontas qui se termine mal!

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  • 2 semaines plus tard...

Un rapide petit message pour informer les astrams de deux reportages sur arte.

 

Le 5 juin à partir 16h35 : les premiers européens (épisode 1 et 2).

Une synthèse depuis 1.8 millions d'années jusqu'à 20 000 ans, période où ne reste plus que sapiens.

 

Ces deux reportages sont inclus dans une thématique archéologique :

 

Le programme de 13h10 jusqu'à tard :

 

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Journee-de-l-archeologie/3222222.html

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