La p'tite photo aéro du jour...

Un essai raté de construction de ma part était d'un bois débité par le menuisier qui était de la patrouille des Tempête (si tu les as fréquentés, tu l'identifies), mais c'est celui qui s'est tué voici quelques années à Biscarosse.

Vi, j'ai volé sur les deux autres avions de la patrouille et au dire de tous et aussi de mon appréciation personnelle, le sien était vraiment une construction magnifique. Et le pilote constructeur, quelle gentillesse...

Une photo, peut-être bien les premiers tours d'hélice de son avion il me semble...

C'était toujours assez stressant d'être invité à voler sur ces avions, car quand on connaissait le nombre d'heures et d'années passé à les construire par ces passionnés, et sachant qu'en avion on n'est jamais à l'abri d'un impondérable ou d'une tite connerie, on n'avait pas totalement l'esprit libre

Hello,

Un petit post rapide pour vous faire découvrir un Hurel-Dubois actuellement cours de restauration (enfin !) à Creil (60) à coté de chez moi. Ces avions à hélices étaient utilisés par l'IGN (institut géographique national) à l'époque ou les cartes topographiques étaient réalisées à partir de photos aériennes. Celui ci aurait cartographié une partie de l'Afrique !

Ah ben alors, il m'a posé à moi et quelques autres quelques problèmes à Bangui en 1978

Il volait pendant des journées entières et consommait la même essence que nos cessnas et autre avions légers basés là bas et il a eu vite fait de mettre le stock à sec. On s'est retrouvé à tirer des drôles de plans pour récupérer de l'essence partout en brousse et pouvoir continuer à emmener nos passagers à destination sans avoir à ravitailler à Bangui

Je dois en avoir quelques photos, mais il faudrait que je ressorte les caisses de diapo et je n'ai même plus de scanner pour.

La particularité de cet avion était son grand allongement (grande envergure d'aile pour faible profondeur), ce qui permet comme pour les planeurs de diminuer la trainée la trainée induite et d'augmenter la finesse et de là l'autonomie. C'est assez remarquable sur certaines photos dans le 2ème lien de Patrick 60.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Allongement_(a%C3%A9ronautique)

Pour terminer cette visite de Torrejon, quelques vues du parking de l'aviation d'affaire.

Une énorme majorité de jets.

Dont quelques magnifiques exemplaires.

Bon, il y avait quand même un pauv'tit avion à hélice sur ce parking.

Pas si pauvre et pas si petit quand même, mais sur ce parking de jet, il avait quand même un peu l'air perdu.

Et il faut que je vous le présente, car c'est sur cet avion que j'ai passé dix-sept ans à traverser un peu toute l’Europe et pas mal la France avant qu'il soit vendu en 2005 et moi licencié ce qui a ensuite entrainé ma mise en retraite.

F-GFJR, "Juliette Roméo" pour les intimes est un Cessna 425 conquest 1, équipé de 2 turbopropulseurs de 450 cv pièce lui permettant de croiser à 260 kts soit 480 Km/h en emmenant 7 passagers et un pilote, vu que je travaillais en monopilote.

Je vous montrerai demain à quoi cela ressemble à l'intérieur.

Chouettes avions !

J'adore le potez 60

Il y a un beau stampe aussi à Rennes : http://www.reto.fr/avions/imagepages/image3.html et suivantes.

J'ai fait deux vols sur stampe, dont un était équipé d'une verrière complète et appartenait à "Monsieur" Saget, qui m'a appris à voltiger plus tard sur cap 10 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Saget

Voici donc l'intérieur de mon "bureau".

L'avionique est loin des standards actuels mais était très performante lors de la construction de l'avion en 1981.

On aura l'occasion de détailler un peu à l'avenir.

Espace passager moyennement spacieux lors des embarquements, mais très confortable une fois que chacun était installé.

Bon, depuis torrejon on remet le cap sur la France.

Ce Cessna est loin d'être l'avion idéal pour la photo aérienne à cause d'une part de la présence des moteurs qui masquent une bonne partie du sol et d'autre part de l'altitude de vol qui ne permet pas grandes observations de détails. Mais en visant entre carlingue et moteur on arrive parfois à saisir de jolies vues sous des angles intéressants.

Ici donc une chaine d'éoliennes et des plantations en espaliers...

Et ici des cultures soulignant le relief de bizarres dessins, et quelques autres éoliennes le tout entre madrid et biarritz pris depuis environ 6000 m d'altitude. Vous remarquerez la précision de la navigation ;-)

Souvent les passagers demandaient la position de l'avion ou quelle ville se trouve en dessous, et il n'etait pas toujours aisé de répondre quand on vole de balise en balise. L'arrivée du GPS à bord avec la fonction aérodrome le plus proche a permis de mieux renseigner les gens que "140 km dans le sud de biarritz"

Il m'est arrivé d'être invité dans de bizarres aéronefs, cette famille comprenant deux classes, les aérostats plus légers que l'air, dirigeable mongolfière et ballon libre, et les aérodynes plus lourds que l'air donc,avions planeurs et hélicoptères.

Voici donc le seul aérostat dans lequel j'ai volé et que son pilote m'a laissé un peu piloter

Un tableau de bord avec des instruments connus et d'autres assez mystérieux :

La partie haute avec encore des instrument classiques et des drôles de tirettes en bas permettant de commander diverses vannes à l'aide de câbles...

La qualité n'est pas terrible, il y a quarante ans je n'avais pas le matériel de maintenant et le scan n'était pas génial non plus sur des dias trop sombres.

Il s'agit donc du tableau de bord du dirigeable Goodyear N2A Europa qui opérait à travers toute l'europe à partir de sa base italienne. Il effectuait des tournées de promotion et des baptèmes de l'air sur invitation.

Il pouvait voler de nuit et afficher des messages lumineux défilants sur une partie de son enveloppe équipée de petites loupiottes que l'on voit bien sur la photo.

Je travaillais à l'époque en saisonnier comme pilote remorqueur de banderoles publicitaire sur l'aérodrome de Fréjus, et quand il y avait des places libres les pilotes que l'on avait un peu aidé au début à connaitre la zone, nous emmenaient et nous laissaient les commandes de l'engin.

Cela était assez délicat à piloter avec d'importantes inerties. la profondeur était commandée par un volant longitudinal placé entre pilote et copilote et il fallait parfois quelques secondes avant de voir les réactions et on passait allègrement d'une surcompensation à l'autre.

Les passagers qui faisaient partie de mon vol doivent se rappeler de prises d'assiette impressionnantes. La direction se commandait à l'aide des palonniers en croisière et de différentiel entre les deux moteurs en stationnaire.

La stabilité longitudinale en stationnaire était assurée par gonflage et dégonflage de ballonnets d'air situés dans l'enveloppe d'hélium. On dégonflait en manoeuvrant des soupapes commandées par tirette et cable (voir tableau de bord partie haute) et le regonflage se faisait par des manches à air situées dans le souffle des hélices.

Les moteurs étaient deux 250 cv et permettaient une vitesse de croisière de 60 km/h et vitesse max "à fond les ballons" de 90 km/h si mes souvenirs sont exacts.

Il fallait une vingtaine de personnes pour les manoeuvres au sol par les cordages que l'on voit pendre en vol sous le nez et toujours avoir quelqu'un de compétent à bord, même au mât, car un brusque changement de la pression atmosphérique pouvait mettre l'engin à la verticale au sommet de son mat.

Cela faisait aussi office de manche à air quand il était au mât sur un aérodrome car il se mettait face au moindre souffle d'air

J'ai fait un tour avec cet engin au départ de Chavenay. Cockpit surréaliste aux airs d'araignée de Wild Wild West. Un pilote un peu bizarre aussi, mi moine, mi farfadet. Sexe indéterminé. Vent une trentaine de noeuds à la nuit tombée. 5 mn pour aller sur le chateau de Versailles, 40 pour revenir, aballonissage aux phares. Grand moment.

Les pilotes nous avaient raconté pas mal d'histoire de vols en marche arrière lorsqu'il se faisaient piéger par un coup de mistral imprévu ou autre et c'est vrai que c'est pénible d'être dans un "vaisseau aérien"(l'appellation en anglais est "airship")et de se faire doubler par les cyclistes

Bon allez, on revient aux hélicos.

Vous connaissez James Bond ? Me voici donc en train de voler des photos de ce magnifique prototype russe à travers grillage et barbelés

Plus sérieusement ce mi-8 "hip" était en visite à Valence-Chabeuil, mais je ne sais pas pour quelle raison.

La cocarde derrière les hublots a la forme de celle de la république tchèque, mais pas les couleurs et au final c'est ce que l'on appelle une cocarde discrète.

Cela évite de rendre trop visible un engin qui veut se faire discret.

https://fr.sputniknews.com/infographies/20130711198749697/

Sept tonnes à vide et douze tonnes de masse maxi, jusqu'à 32 passagers, beau bébé

Plus tard dans la journée, l'engin est parti en vol.

Belle allure aussi en vol.

J'ai vu voler le mil V12 au Bourget en 1971, c'était vraiment un sacré spectacle avec ces deux énormes rotors .

Bon, sa carrière fut de courte durée, avec deux exemplaires construits qui sont vite passés au musée.

Je dois aussi en avoir quelques dias dans un boite enterrée profondément

J'en ai retrouvé deux du Hurel Dubois à Bangui, mais prisent d'un peu loin et il n'est pas bien gros dessus.

https://www.encreuse.net/forum/viewtopic.php?f=3&t=2763

Photo aérienne d'un Hurel-Dubois cassé en Creuse.

Indépendamment de ce cliché, j'avais trouvé cet avion par hasard à l'occasion d'un vol depuis l'aéroclub de Saint-Laurent.

Coucou Den Sympa ton topic !

Me voici donc en train de voler des photos de ce magnifique prototype russe à travers grillage et barbelés

Coucou Den Sympa ton topic !

C'était à quelle date ?

C'était en aout 2003. Valence était une de mes escales régulières de 1988 à 2005.

Photo aérienne d'un Hurel-Dubois cassé en Creuse.

Il est toujours là : https://goo.gl/maps/ozTWmdbGmKx

Lors d'un passage sur l’aérodrome d'Eindhoven, tout au fond du parking dans une parcelle grillagée, ce B25 qui me fait de l’œil, petite photo de loin, mais pas possible d'en savoir plus sur la bestiole.

Nous sommes quelques pilotes d'affaires au milieu de nos avions en train de discuter en attendant le camion de ravitaillement et voila la police qui débarque pour nous demander de bien vouloir monter dans nos avions en attendant.

Syndrome du 11 septembre, personne ne peut circuler sur l'aérodrome, même pas les pilotes. Alors essayer de pousser jusqu'au B25...

Suis déja content qu'il ne m'aient pas détruit l'appareil photo

Quelques infos sur cet avion : http://b-25history.org/aircraft/4429507.htm

Et de nombreuses photos et vidéos en cherchant " b25 mitchell eindhoven " sur google

Aujourd'hui pour changer, une tite photo d'un des plus beaux hélicos biologiques de la planète.

Les américains se sont beaucoup intéressés à son système de contrôle de vol , mais je ne sais s'ils en ont tiré quelque chose

En tout cas c'est un sacré chasseur.

Avant de vivre sa vie de chasseur aérien, une libellule commence par être aussi un redoutable chasseur sous marin et le passage d'un état à l'autre est un spectacle merveilleux. vous pouvez en avoir une idée dans cette petite galerie : http://www.reto.fr/libb/index.html

Mais je vous conseille fortement le chargement du diaporama avec mise en musique sur cette page : http://www.reto.fr/diaporama/index.html

Et si vous avez aimé ne manquez pas non plus le diaporama "nature, nature..." de la même page, Un petit rappel est toujours bienvenu

Moi aussi je suis fasciné par ce drone vivant.

Il reste du boulot avant de fabriquer aussi perfectionné.

Une petite promenade à l'aéroport de Bilbao, très moderne et esthétique.

Cela ne pouvait en être autrement pour la ville abritant le musée Guggenheim

Un aérodynamisme certain. Ce doit être intéressant les jours de tempête...

Et un superbe 747 en train d'atterrir à travers l'aérogare. En fait une photo murale dans celui-ci.

Beaucoup fréquenté ce terrain au départ de CDG.

Sport quand le vent du sud souffle ou au départ face à l'est dans la vallée.

747 en photo uniquement...

L'aérogare est magnifique, même architecte que celle de Satolas. Le porte à faux de l'entrée est très audacieux.

Rencontre.

Un jour ou j'étais en affût photo près d'une héronnière voisine de l'aérodrome de Rennes, j'ai fait cette photo de l'hélico Robinson R44 piloté par un copain.

Je lui ai montré plus tard, et au final il ne se rappelait pas avoir croisé de si près un héron , donc le héron et l'hélico étaient certainement sur un plan assez différent ou le copain était encore en train de roupiller

Un petit aperçu de la vie sociale des hérons : http://www.reto.fr/herons/index.html

Et une chouette vue du brochet qu'il venait de sortir sous mon nez pile de l'endroit où je me dirigeais avec ma canne à lancer

Un autre champion du vol stationnaire :

le Morosphinx.

A bientôt

Jean-Christophe

Ah oui, un as du ravitaillement en vol celui-là

Il y en a souvent qui passent par mon jardin de ville, des experts de la tétée des petites fleurs.

Une vidéo filmée au ralenti de ce papillon que j'ai eu la chance de faire il y a quelques années à Venise.

On le voit enrouler sa trompe et la dérouler avec une précision incroyable vers le coeur de la fleur de romarin choisie.

Tout en battant des ailes 80 fois par seconde

En plus, il sait bien viser... dangereux cet engin, il doit te vider ton verre de punch rapid'

Une petite vue du tableau de bord d'un autre R44.

Cela reste très succinct : en haut les instruments de vol, au milieu contrôle moteur, jauge carburant et montre, et en bas instruments radio avec de haut en bas un gps, la radio pour communiquer et le transpondeur (répondeur radar).

Un petit tour de Robinson R22 avec le copain. Rien de tel que l'hélico pour la photo aérienne. mais on arrive aussi à faire de bonne choses d'avion a condition de pouvoir ouvrir l'habitacle ou une fenêtre en vol.

Ici la station VAL de Rennes sud "la poterie" avec ses rames automatiques en attente de départ.

Sur les aérodromes, derrière les hangars, on tombe parfois sur de sombres reliques, tel cette BTP et tête de rotor d'alouette 2

Celle-ci trainait sur l'aérodrome de valence. Si vous cherchez un décor original pour votre séjour, on peut certainement en faire une table basse

On voit à droite l'entrée du couplage de l'entrainement de la turbine moteur (large disque) et un peu au dessus devant des fils la sortie de l'entrainement du rotor anticouple.

http://www.ac-montpellier.fr/cid111675/mise-a-disposition-d-une-boite-de-transmission-principale-btp-ecorchee-d-une-alouette-ii.html

Mouais, comme mixeur, et encore...

Décidément, l'aérodrome de Valence Chabeuil est plein de trésors cachés.

Voici un joli moteur que l'on peut trouver dans un hangar. Je ne vois pas en quoi on pourrait le recycler celui-là. Ca ferait également un bon mixeur, mais plus encombrant encore que le précédent

J'ai réussi à voler un indice capital :

Il semble que cela soit un moteur de Caravelle III

EAS(europe aéro service)a exploité il y a fort longtemps une ligne valence-paris en caravelle et on m'avait dit que ce moteur était le dernier vestige de la ligne. Or, EAS ne possédait pas de caravelle III, il faut donc supposer qu'ils ont du en louer une, à un moment durant une indisponibilité des leurs, et qu'elle a du avoir un problème de moteur. ou peut-être que ce moteur se montait aussi sur d'autres types de caravelles.

Le moteur a dû finir abandonné avec la ligne.

Bon, je n'ai pas poussé mes recherches très loin non plus...

Comme on peut s'en douter par son aspect, ce moteur a été retrouvé en mer dans les filets d'un chalutier et ramené sur l'aérodrome de La Rochelle où il est abandonné au coin d'un hangar.

Ce moteur est assez particulier du fait des lumières que l'on voit dans les deux chemises restantes et on peut donc à partir de là retrouver le type de moteur assez facilement ainsi qu'une gamme des avions sur lesquels il a pu être monté.

Ce moteur est dit à chemises louvoyantes, car il se passe donc de culbuteurs et soupapes pour voir l'admission et l'échappement se produire à travers les lumières des chemises que l'on peut amener en face des conduits correspondants à l'aide de biellettes et d'un jeu de pignon impressionnant.

Voir cette animation :

Voir sur cette page la magnifique pignonnerie, de quoi entrainer quelques télescopes : http://bristol-hercules.co.uk/2014/06/ cliquer sur la vignette...

Un de ces splendides moteur en fonctionnement :

Après petite recherche, j'ai trouvé trois types d'avions d'armes de la seconde guerre(et une multitudes de civils et autres d'après guerre) équipés de ce moteur dont un chasseur lourd, donc le type d'avion ne sera pas forcément très précis de ce fait.

Lorsque j'avais posé la question à La Rochelle, on m'avait parlé d'un Handley Page "Halifax", qui était effectivement équipé de ces moteurs, mais je ne sais au final si cela a vraiment été vérifié sur archives pour savoir si un avion de ce type s'était crashé en mer dans le secteur durant la guerre.

Avantage de ce type de moteur, réduire le maitre couple.

Peut-être celui d'un Noratlas ?

Celui là fait Tokyo-Paris..

Avantage de ce type de moteur, réduire le maitre couple.

Peut-être celui d'un Noratlas ?

Apparemment pas de Noratlas perdu en mer mais je ne connais pas la fiabilité de ces données : https://aviation-safety.net/statistics/geographical/map/accidentmap.php?type=391

Voici à nouveau une curiosité assez rare avec ce très exotique et magnifique aéronef dont la roulette centrale rentrante(ainsi que le train principal) est certainement unique en son genre

La photo fut prise à Féjus-st Raphael(aérodrome maintenant fermé) en 1974 ou 1976 ou peu s'en faut.

J'avais cinq ans lorsque l'avion est sorti d'usine en 1958

Et le nom de cet appareil est aussi exotique et magnifique que l'avion lui-même: Orlican L-40 Meta Sokol

http://www.airport-data.com/aircraft/G-APVU.html (je leur avais même fourni la photo )