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Navette spatiale américaine


astrophile19

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Bonjour à tous!

 

Je tenais d'abord à m'excuser de mon absence prolongée:en effet,je n'avais plus aucune question à vous soumettre.:be:

 

Je crée ce topic justement parce que j'en ai deux:

Comment,au décollage,la navette spatiale fait pour ne pas basculer en arrière?

Pourquoi le projet de la navette spatiale à été abandonné en 2011?

Merci d'avance pour vos réponses.

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1. parce que c'est calculé pour

2. trop vieille, trop chère

 

Absolument. Je complète :

 

1. il y a 3 points de poussée : les deux boosters et les tuyères de la navette, et tout ça s'équilibre.

2. trop vieille donc trop dangereuse (déjà que, même neuve...:confused:). Trop chère : pas loin d'un milliard de dollars par lancement, supérieur à un lancement classique par fusée alors que les plans initiaux prévoyaient le contraire (des dizaines de lancements par an, contre quelques lancements seulement en réalité, et coût prévisionnel très inférieur au coût réel). Prévue notamment pour des lancements de gros satellites militaires mais vite abandonnée par l'USAF au profit de lanceurs classiques.

 

:)

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Absolument. Je complète :

 

1. il y a 3 points de poussée : les deux boosters et les tuyères de la navette, et tout ça s'équilibre.

2. trop vieille donc trop dangereuse (déjà que, même neuve...:confused:).

Tout à fait Thierry. :)

 

J'ajoute que la preuve de sa dangerosité s'est traduite par les deux castastrophes de Challenger et de Columbia et que lors des derniers lancements des navettes, il y avait toujours une navette de secours prête à décoller très rapidement pour secourir éventuellement une navette en perdition autour de la Terre. :( :( :(

 

Voir par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_navette_spatiale_Columbia.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
rectification d'une faute de frappe...
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Merci, mais je voudrais savoir pourquoi la navette ne bascule pas au décollage vu que les propulseurs de la navette ne sont pas mis à feu tout de suite après le lancement (je parle des propulseurs à ergols liquides).

Eh bien Astrophile19 :) , regarde la réponse de Yantar :) sur le forum "Futura Sciences" : http://forums.futura-sciences.com/astronautique/24537-navette-spatiale-americaine.html.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Ben si ils demarrent tout de suite. Mais comme ils brulent de l'oxygène et de l'hydrogène, on ne voit pas trop les flammes contrairement aux boosters qui sont aux propergols et qui font une flamme très lumineuse.

 

De toutes façons, une fusée n'a pas besoin de 3 moteurs pour être stable. Il suffit de bien dimensionner les ailerons, les proportions du corps etc. et elle sera stable. J'ai fait quand j'étais jeune des petites fusées avec des vrais moteurs à poudre (Estes), elles sont stables si elles sont bien calculées.

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Ben si ils demarrent tout de suite. Mais comme ils brulent de l'oxygène et de l'hydrogène, on ne voit pas trop les flammes contrairement aux boosters qui sont aux propergols et qui font une flamme très lumineuse.

Ah...Il ne faut donc pas se fier aux apparences...

Je suis vraiment désolé d'avoir dit quelquechose de faux:rolleyes:

Au moins,j'aurai appris qqch. que je ne savais pas!

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1. parce que c'est calculé pour

2. trop vieille, trop chère

 

Sans doute mais on se demande si à la part la Chine, un pays cherche à innover dans ce domaine. C'est assez triste quand on voit que l'on n'utilise plus que des lanceurs Soyouz pour aller sur 'ISS.

 

Je ne parle du vol suborbital qui est de la poudre aux yeux et qui faire au grand public que l'on va dans "l'espace" (100 km de la Terre...)

 

Pour revenir sur la question de la propulsion de la navette, je pense que la question est assez intéressante. C'était sans doute très compliqué d'équilibrer la propulsion entre chaque élément et les contraintes exercées sur les fixations devaient être énormes.

Je pense que, malgré son coût, cette navette a fait rêver et a largement contribué à l'intérêt porté à l'astronomie par des générations qui n'ont pas connu l'homme sur la Lune (comme moi).

Je pense que l'absence de grand projet dans le domaine spatial actuellement contribue au désintérêt pour les sciences.

Modifié par stefg1971
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Sans doute mais on se demande si à la part la Chine, un pays cherche à innover dans ce domaine. C'est assez triste quand on voit que l'on n'utilise plus que des lanceurs Soyouz pour aller sur 'ISS.

 

pour être tout a fait factuel, la chine n’innove pas, en spatial notamment qui ne fait que réutiliser des techno russe d'il y a 50ans, en simplifiant un peut , le chinois utilisent eux aussi des soyouz

quand a leur robots sur le lune (qui doit ce mettre en veille quand il fait trop chaud (!)) je trouve l'initiative sympathique et amusante, mais ce n'est en rien de l’innovation, et c'est triste a dire mais ils on fait du made in china au sens désagréable : deux instruments sont déjà hs...

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Une des périodes critique du lancement est celle qui va de l’allumage des turbopompes et des boosters jusqu'à leur régime maximum et surtout constant qui permet le décollage.

 

C'est un intervalle de temps très court mais où la fusée, ce machin plus haut qu'une cathédrale, doit rester stable sur son pas de tir. Il existe pour cela tout un système de maintien qui lâche progressivement les milliers de tonnes du bazar. Un séquence parfois assez compliquée avec des pièces métalliques qui fluent avant de rompre. je me rappelle que pour la Saturne 5 des vols Apollo, il y avait une marge de 10cm avant que la fusée soit complètement libérée. :o

 

Cette phase terminée, l'engin, grâce au bon équilibrage de la poussée des moteurs dont certains sont montés sur cardans actionnés par vérins (les cinq F1 de Saturne 5 ou les trois SSME à carburant liquide et poussée variable de la navette), eux même commandés en temps réel, de manière parfaitement autonome, par la case à instrument (Instrument Unit, cerveau du lanceur), peut adopter une trajectoire d'amble, en crabe, qui lui permet de s’éloigner à une distance de sécurité de la tour de service et de ses bras en cours de rétraction.

 

On voit très bien cette trajectoire "de travers" sur les vidéos. Comme un bateau qui quitte son quai...

 

Pour ensuite, une fois que le fameux "Tower Clear" a retenti, reprendre sa trajectoire nominale qui comporte pour la navette, un retournement sur le dos. Le contrôle de mission passe alors précisément de l’équipe du pas de tir à celle du centre spatial. La fusée est en quelque sorte "livrée", et change de juridiction.

 

Intervient alors ce que l'on appelle la loi d'assiette qui est lié à ce que la trajectoire de la fusée comporte un élément de portance, important pour la navette bien sur, mais non négligeable aussi pour une fusée classique qui ne monte pas exactement droit, mais légèrement cabrée. Et le déplacement progressif du centre de gravité de cette drôle de machine volante lié à la consommation gargantuesque de propergols...

 

Pour en arriver ainsi, par une succession de miracles technologiques successifs, à propulser cette gigantesque bombe à retardement vers le fameux maxQ. Cette période de contrainte dynamique énorme où toute la structure subit les contraintes opposées de l’accélération et de la pression dynamique de l'air maximale. :b: On a déjà derrière nous, finger in the nose, le passage du "mur" du son et ses bizarreries aérodynamiques. Et on est largement au dessus des longs courriers, de masse 10 fois moindre les pauvres petits.

 

Après ça, il n'y a plus qu'à s'occuper de découper de manière brutale et explosive ce chef d’œuvre de chaudronnerie afin de larguer booster ou étage... Et ce plusieurs fois avec une confiance absolue dans tout une constellation de dispositifs pyrotechniques ou de moteurs parfois capricieux.

 

Et pendant ce temps, cerise sur le gâteau, il faut même chouchouter aux petits oignons un équipage avec ses exigences physiologiques et psychologiques.

 

Innovation ou pas, depuis 50 ans, c'est pas simple, toujours pas simple du tout, même d'aller simplement en orbite terrestre. :D

Modifié par Bernard Augier
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Tout à fait Thierry. :)

 

J'ajoute que la preuve de sa dangerosité s'est traduite par les deux castastrophes de Challenger et de Columbia et que lors des derniers lancements des navettes, il y avait toujours une navette de secours prête à décoller très rapidement pour secourir éventuellement une navette en perdition autour de la Terre. :( :( :(

 

Voir par exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_navette_spatiale_Columbia.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

Salut Roger!

Il me semblait bien me souvenir (et ton lien le confirme) que pour Columbia, le fait que la navette avait été endommagée lors du décollage était connu de tous.

On peut se demander pourquoi, dans le doute, il n'a pas été décidé d'affrêter une autre navette pour aller chercher les occupants de Columbia. Mais l'abandon d'une navette était-il envisageable?

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@ Bernard:

J'adore ta description d'un lancement !

C'est vrai que ce n'est qu'une succession de miracles high tech, synchronisés au micropouillème! Ouf!

Quand on pense au nombre de toutes petites erreurs susceptibles de s’immiscer dans cette horloge de dingues.... c'est à peine croyable.

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Miracle technologique ... mais surtout engin expérimental jamais vraiment au point.

Le concept de départ n'était pas le bon, placer la navette latéralement, fixée sur l'EPC, a été la cause du deuxième accident (Columbia).

La conception des joints entre les boosters ... a causé le premier (Challenger) lors d'un lancement où le temps était trop froid.

 

Bref ce bijou a été la cause de la plus grande perte de membres d'équipages de l'histoire de l'astronautique. Même s'il y eu de très belles missions avec cet engin, il ne faut pas oublier ces deux tragiques accidents et leur analyse.

Et le bilan économique n'a pas été non plus une réussite ... chaque vol de navette était très, très cher.

Elles sont à présent au musée. C'est très bien.

Et les USA ont tiré les leçons de cette période.

Ils renouent avec les lanceurs conventionnels et les capsules qui restent les moyens les plus sûrs de transporter les équipages (via les propositions du privé pour l'orbite basse (CCiCap) et SLS/Orion pour les missions NASA).

 

Il reste toutefois un candidat original avec la mini-navette Dream Chaser de Sierra Navada , mais le concept et le lancement n'ont rien à voir avec les anciennes navettes.

Elle sera placée en haut d'un lanceur conventionnel (Atlas 5) comme une capsule.

dream_chaser.jpg

Modifié par montmein69_2
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  • 3 années plus tard...
Salut Roger!

Il me semblait bien me souvenir (et ton lien le confirme) que pour Columbia, le fait que la navette avait été endommagée lors du décollage était connu de tous.

On peut se demander pourquoi, dans le doute, il n'a pas été décidé d'affrêter une autre navette pour aller chercher les occupants de Columbia. Mais l'abandon d'une navette était-il envisageable?

 

Ils savaient qu'un élément s'était détaché mais ne savait pas les dégâts causés sur l'aile et jugés insignifiants ! Une personne a émis la possibilité d'orienter un satellite d'observation vers la navette pour vérifier mais se changement d'orientation revenait trop cher et comme les dégâts ne pouvaient pas être importants, cela n'a pas été fait ! Conclusions de l'enquête ! Ils ont même fait des tests avec un canon à poulets pour simuler (les briques coûtent trop cher) !!! Les dégâts sur l'aile sont énormes !

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Consulter ce tableau donne une vision assez claire des risques qui avaient été répertoriés.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_navette_spatiale_Columbia#Historique_des_incidents_pr.C3.A9c.C3.A9dents_impliquant_de_la_mousse_isolante

 

Donc analyse erronée de l'impact sur Columbia lors de son décollage .... ou décision de faire comme si de rien n'était (pour des raisons forcément mauvaises) ??? C'est de l'histoire à présent, mais le sort de la navette était scellée à ce moment.

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Consulter ce tableau donne une vision assez claire des risques qui avaient été répertoriés.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_navette_spatiale_Columbia#Historique_des_incidents_pr.C3.A9c.C3.A9dents_impliquant_de_la_mousse_isolante

 

Donc analyse erronée de l'impact sur Columbia lors de son décollage .... ou décision de faire comme si de rien n'était (pour des raisons forcément mauvaises) ??? C'est de l'histoire à présent, mais le sort de la navette était scellée à ce moment.

 

Je ne sais pas pour vous mais à moi ça ne donne la nausée de lire ces liens

On a beau se dire "ce sont les risques du métier", lorsqu'on lit les descriptions de ces multiples rapports d'incident on se dit qu'il y a tout de même des responsables qui, bien tranquilles depuis leurs bureaux, ont pris de coupables légèretés avec la sécurité des personnes (et accessoirement aussi des matériels et des fonds investis)

Modifié par yui
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Il reste toutefois un candidat original avec la mini-navette Dream Chaser de Sierra Navada , mais le concept et le lancement n'ont rien à voir avec les anciennes navettes.

Elle sera placée en haut d'un lanceur conventionnel (Atlas 5) comme une capsule.

dream_chaser.jpg

 

CEla ressemble etrangement au projet avortee francais: Hermes

https://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/hermes/1991_93.htm

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Elon Musk ne réfléchit plus à des concepts si modestes.

Son lanceur entièrement réutilisable c'est celui visible à gauche : le booster avec ses quelques accessoires : navette habitée, navette cargo, navette tanker d'ergols

compar10.jpg

 

Il suffit juste de patienter un peu :be:

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Ah ! la nostalgie des lanceurs historiques reste bien présente.

J'avais un coup de coeur pour Energia ..... disparue avec l'effondrement de l'URSS.

Chacun des quatre boosters latéraux était un lanceur Zenit ....

Ce lanceur aurait pu avoir une longue carrière :cry:

 

energia-grand.jpg

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La fusée de Musk me donne envie de jouer à Kerbal ! :be: :be:

 

Pour oser proposer un tel concept (qui ne me convaincs hélas toujours pas, rapport à la taille démesurée), il a dû y jouer à coup sûr, pis y s'est dit "je vais faire la même chose....en vrai. :be:

 

Modifié par AlphaCentaury
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