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Utilité du GoTo en visuel ?


Sujet05

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Y'en a aussi beaucoup qui passent du temps avec une carte !pomoi!

Salut Damien ! :)

 

(Dommage que nous n'ayons pas pu discuter plus longtemps lors des Estivales, temps pourri hélas ! :rolleyes:)

 

C'est moi qui ai écrit la phrase que tu cites ! :D

 

Le temps quelques fois passé sur une carte, c'est vrai !

 

Là je reconnais que Skysafari, houlà, quel temps gagné par rapport à la carte !

 

Mais certains aiment lire les cartes, comme au planétarium, ce faisant on tombe souvent sur des objets dans les parages de ceux recherchés, ça c'est un avantage imprévu. :)

 

Tout cela n'est qu'une question d'approche, de plaisir de la quête, loin des sentiers battus avec le mot PRATIQUE utilisé tous azimuts, on est dans le loisir, donc à chacun sa façon d'observer.

 

Le Goto a d'autres avantages (rapidité, observations en groupes, suivi, etc...), mais qui, personnellement, ne m'intéressent pas.

Modifié par paradise
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Affirmatif :-) J'ai l'impression que le goto est surtout associé aux dobson ou je me trompe ?

Je vois que cette question a été éludée (ça arrive tout le temps avec les posts de bas de page, j'ai l'impression : les gens ne voient apparemment que la page suivante et ne reviennent pas toujours en arrière).

 

Alors, non, justement, pas du tout, au contraire.

 

Historiquement, le dobson est une monture ultra-simple (genre bricolée avec une caisse en bois et un tube en carton) et 99% du budget dans les optiques.

 

Et historiquement également, le goto a été associé aux montures équatoriales allemandes.

 

 

Au niveau des montures équatoriales allemandes, toujours historiquement, on a eu d'abord des suivis entièrement manuels, avec généralement un débattement limité en déclinaison (juste pour affiner le pointage, le dégrossissage se faisant en débrayant les freins et en pointant à la main) et une vis sans fin en ascension droite, toujours en commande manuelle pour le suivi.

 

Puis est venu l'adjonction d'un unique moteur d'ascension droite pour suivre le mouvement apparent du ciel. Avec une monture correctement mise en station, on n'a en théorie besoin de rien d'autre et ça suffisait pour faire de la photo ! Les mouvements lents en déclinaison restaient manuels.

 

C'est ensuite qu'on a commencé à placer des sommes plus importantes dans la motorisation. Même l'EQ6 que j'ai achetée en 2005 était vendue avec des moteurs à courant continu et une raquette 4 directions rudimentaire : le kit go-to avec des moteurs pas-à-pas était vendu séparément (concernant l'instrument complet, newton + monture. La monture seule était disponible dans les deux versions, mais j'ai choisi la combinaison la plus économique).

 

Et il n'y avait toujours pas d'encodeurs de position ! C'était réservé au très haut de gamme, à des prix délirants. La monture ne se repérait (et ne se repère toujours, d'ailleurs) que par rapport à l'alignement effectué en début de soirée d'observation, juste en comptant les pas : si tu débraies les freins, la monture est complètement paumée ! Sauf sur les modèles à encodeurs (E8...) d'introduction récente (et les montures de très haut de gamme).

 

 

Côté dobson, c'est totalement l'inverse qui s'est produit.

 

Tout d'abord, et en toute logique par rapport au concept original, les dobson on toujours été 100% manuels.

 

Puis Orion a été le premier à introduire l'Intelliscope, c'est à dire un système d'encodeurs de position et une raquette, dont la seule fonction était d'indiquer les coordonnées et le nom de l'objet pointé !

 

On pouvait donc pointer un objet grâce aux cartes et aux tables, après avoir indiqué ses coordonnées et l'heure locale, et effectué un alignement préalable.

 

Cette fois, ce sont les encodeurs de position qui renseignaient la monture dobson sur la direction pointée, ce qui laisse l'observateur totalement libre de pointer manuellement où il le veut.

 

Puis récemment, les constructeurs ont commencé à motoriser les montures dobson (ce que des amateurs bricoleurs ont bien entendu fait avant eux, ça va de soi), toujours en s'appuyant sur les encodeurs pour déterminer la position pointée.

 

Ce faisant, ils ont pu introduire pour la première fois un suivi automatisé, toujours basé sur les encodeurs de position, puisque dans ce cas, il doit être effectué sur les deux axes à la fois.

 

Tandis que les montures allemandes effectuent un suivi sur un seul axe et sans aucun contrôle de la position pointée : le moteur avance à vitesse constante sans intervention de l'électronique de commande (sauf correction de l'erreur périodique si on s'en sert) (ou autoguidage sur deux axes, si on s'en sert).

 

 

Donc tu vois, le suivi est une toute nouveauté sur les dobson, et effectivement, il est lié à l'introduction non moins récente du go-to.

 

A l'inverse, le go-to est ancien sur les montures équatoriales, et la plupart n'ont toujours pas d'encodeurs, tandis qu'ils sont apparus relativement tôt sur les dobson.

 

Sur les montures équatoriales, il ne sert qu'au pointage. Sur les montures dobson, il sert au pointage et au suivi. Et en prime, il conserver la liberté de débrayer pour pointer à vue, ce qui reste impossible avec une monture équatoriale sans encodeurs (c'est à la dire la majorité d'entre elles).

Modifié par Z80
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Eh bien, moi, j'ai un plaisir ineffable à chercher un objet inconnu dans le ciel avec mon Strock. On étudie les cartes tirés d'un logiciel (Stellarium pour mon compte), on cherche un chemin menant à l'objet, on pointe son dobson vers les étoiles repères, on suit son chemin, et... Soit on trouve l'objet, soit on ne le trouve pas. Dans ce dernier cas on réétudie la carte, on recommence le processus... Tant pis si on passe une demi-heure à chercher parce qu'on s'est trompé d'astérisme servant de borne, qu'on a confondu telle étoile avec une autre. On finit toujours par trouver le Graal.

C'est une chasse au trésor où la trouvaille de l'objet convoité du ciel profond vaut tout l'or du monde, même si on ne voit finalement qu'une forme blanchâtre. Mais elle est là, en liaison directe avec son œil, avec pour intermédiaire le seul oculaire de son appareil. Ce n'est pas une photo trafiquée, mais une réalité lointaine transportée par les photons voyageurs. Je jubile, je suis aux anges, je suis même fier de moi comme si j'avais réussi l'exploit du siècle, inventer la Relativité, la théorie des cordes, résolu le mystère de la matière noire...

Jamais je n'aurais ces sensations avec un goto.

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Eh bien, moi, j'ai un plaisir ineffable à chercher un objet inconnu dans le ciel avec mon Strock. (...)

Jamais je n'aurais ces sensations avec un goto.

Je suis totalement en phase avec toi, comme tu peux t'en douter.

 

Ensuite, je respecte totalement ceux qui n'aiment pas chercher et préfèrent le Goto, quelles que soient leurs raisons, qui sont parfaitement justifiées. :)

 

Comme toi, le délice de la recherche est ineffable, car même si souvent je râle pour la forme sur un objet difficile à dénicher, je m'en prends à moi-même, et il y a à chaque fois la petite fierté, certes idiote, d'y parvenir.

Certaines fois, pour les objets particulièrement difficiles où c'est l'échec, le plaisir sera encore plus fort quand on y parviendra lors d'une sortie ultérieure, et cela laisse des objectifs encore vierges, de nouveaux défis ! ;)

Trop facile, c'est pas drôle ! :p

 

Enfin, les 3/4 des objets d'une soirée ne sont pas des nouveautés, simplement des redécouvertes, et c'est pourquoi on atteint sa cible en manuel assez rapidement, je parle biens sûr des objets invisibles à l'œil nu et au chercheur.

Pour les visibles, on n'en parle même pas ! :D

Tous les Messier sont faciles manuellement, et beaucoup de NGC aussi.

Seuls les objets limites peuvent causer du souci, mais tôt ou tard on y arrive. :)

Modifié par paradise
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Je pense tout de même que le plaisir ineffable de passer une nuit entière à galérer pour trouver UN objet est assez relatif.

 

Notez que ça arrive aussi avec le go-to : faute de pouvoir réaliser une mise en station correcte (je parle bien de monture équatoriale, là, pas d'alt-azimutale), le go-to est incapable de pointer correctement à plusieurs degrés près et tu peux toujours te la peler et te la tartiner de confiture pour trouver un objet visible uniquement à l'oculaire.

 

J'ai le problème, parce que le pôle sud est caché quand j'observe depuis mon jardin, donc la précision ne va dépendre que de l'exactitude de ma mise en station au jugé.

 

Notez que le go-to me sert aussi à vérifier si l'objet est visible (c'est à dire levé ou pas déjà couché, pas caché derrière un bâtiment, etc.) Mon jardin est étroit, le champ visuel est bloqué de partout, et le seul endroit où se serait un peu dégagé (maintenant qu'un arbre termité s'est effondré lors du dernier cyclone) est éclairé par un foutu lampadaire.

 

Il va de soi que quand j'ai la possibilité (et surtout le temps) de déplacer le bousin dans un endroit dégagé et loin de la ville, le problème est différent : la visée polaire devient possible (même si détecter à l'oeil nu les étoiles ridicules qui composent l'Octant reste un défi) et le go-to sert quand même à repérer les cibles parmi une véritable soupe d'étoiles et de nébulosités du centre galactique dans lesquelles les constellations et tous les repères habituels sont totalement noyés.

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Je pense tout de même que le plaisir ineffable de passer une nuit entière à galérer pour trouver UN objet est assez relatif.

Cette phrase sous-entend que le but de la soirée était d'observer l'objet. Non, ce peut être juste de passer une nuit sous les étoiles avec son télescope. Dans ce cas, qu'on ait vu un, deux ou cent objets, ou même zéro, c'est la même chose, du moment que la nuit était agréable, qu'il n'y avait pas trop de vent et que les bestioles de la forêt n'aient pas trop gueulé (en gros).

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Dés que l'on sort des objets communs et assez lumineux pour être repérés dans le champ sans problème(et que je défie n'importe quel goto de pointer plus vite que moi), il faut au final quand même avoir une carte de champ précise pour trouver les plus faibles au milieu des étoiles et on perd donc rapidement le principal avantage du goto.

Il m'est arrivé d'observer à coté d'une personne utilisant un goto et à chaque fois qu'il pointait un objet faible, je devais aller lui expliquer où et comment regarder pour le voir, car malgré qu'il soit dans le champ et relativement centré, c'était pas gagné ;)

 

Et le suivi manuel, ben, c'est un excellent moyen de découvrir plus de choses sur l'objet observé, car le déplacement dans le champ fait passer différentes parties de cet objet à différent points du champ de l'oculaire et de l’œil, faisant souvent ressortir des petits détails qui seraient passé inaperçu autrement ou me permettant parfois de trouver l'objet que je n'aurais jamais vu même s'il avait été très bien centré (en cas d'objets très faibles).

J'ai horreur d'observer dans une monture motorisée, l'image me semble terriblement statique et même en faisant tourner l’œil autour, j'ai beaucoup de mal à en sortir autant que dans mon télescope.

 

Bon ceci dit tout le monde ne cherche pas des quasars à 8 milliards d'années lumière et magnitude 14,5 au 250mm, et je comprend que certains veuillent observer leur lot de messiers à chaque sortie, et en ce cas effectivement le goto leur sera très utile (ou non ? ;) ). :be:

Modifié par den
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Il y a une pelletée de NGC et d'IC dans le coin qui sont plus intéressants que les Messier, mais bon, de toutes façons, ils sont tous dans la raquette. ;)

 

Décider de passer la soirée à observer un unique objet est une chose, galérer 4 heures à tenter de le trouver en est une autre : si tu n'as pas le temps de l'observer, c'est un peu frustrant quand même...

 

Je ne cherche pas à défendre le go-to à tout prix de matière dogmatique, je me contente de répondre à la question "quelle utilité ?", rien de plus.

 

Il est clair que quand on connaît bien la cible et qu'on sait la retrouver avec des repères, le problème ne se pose plus (ou moins). Mais des fois, on est bien content d'avoir un coup de main. Les nuits claires sont rares, celles où les nuages, voire la pluie, ne finissent pas par arriver rapidement encore plus. Climat océanique oblige, je suppose.

 

Quant aux bestioles, je t'invite à venir faire connaissance avec les moustiques locaux...

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Je ne cherche pas à défendre le go-to à tout prix de matière dogmatique, je me contente de répondre à la question "quelle utilité ?", rien de plus.

 

C'est vrai !

 

Je pense tout de même que le plaisir ineffable de passer une nuit entière à galérer pour trouver UN objet est assez relatif.

 

Ça t'est arrivé personnellement ? :o

 

Tu connais des gens qui sont restés une nuit entière à chercher UN objet ? :cheesy:

 

Décider de passer la soirée à observer un unique objet est une chose, galérer 4 heures à tenter de le trouver en est une autre : si tu n'as pas le temps de l'observer, c'est un peu frustrant quand même...

Tiens, ça diminue, quatre heures, c'est moins qu'une nuit, mais c'est beau, la preuve d'une belle détermination ! :be:

 

Personnellement, quand je cherche un objet très difficile, au bout de vingt minutes, une demi-heure c'est trèèèès rare, j'arrête, je reprends plus tard dans la soirée éventuellement, ou je m'y remets lors d'une autre sortie.

 

Mais 4 heures, je t'admire, et si ce n'est pas toi mais quelqu'un de tes connaissances, tu le féliciteras de ma part ! :D

 

Belle façon de décrire le mode manuel : les gars, il va falloir passer une nuit entière sur UN objet, ou quatre heures, pour rien évidemment, au Goto ça prend trente secondes, mais vous faites comme vous aimez, hein ! :be:

 

Sérieusement, en mode manuel, au fil des sorties on commence les premiers temps avec les objets visibles à l'œil nu, puis avec les objets visibles au chercheur par exemple, et/ou faciles à trouver de par leur position par rapport à des étoiles bien brillantes, seulement après on attaque du plus difficile, mais tout se fait petit à petit, progressivement.

Quel dingo va passer une nuit ou même quatre heures, ou même une heure, à chercher UN seul objet ? :rolleyes:

 

Je vais te dire : à présent, quand je sens que c'est trop dur, passées dix minutes, j'arrête, et j'y reviens plus tard.

Mais je n'ai pas encore échoué, avec des objets accessibles pour mon scope, évidemment.

 

Le ciel est voilé, et le Goto pointera les objets ?

Eh bien quand le seeing est mauvais, je ne sors pas, parce que les objets seront moches, Goto ou pas Goto, perso je ne fais pratiquement que du CP.

 

Si on aime chercher, on pourra se contenter du manuel, si on n'aime pas chercher, que ça fait carrément ch... pour être clair, il faut prendre le Goto ou le Pushto, voilà tout.

 

Quand j'observe en compagnie d'un collègue qui possède un Goto, nous observons souvent les mêmes objets, nous échangeons nos observations, mais je n'ai jamais la sensation d'être à la traîne, sinon je me serais mis au Goto.

 

Pour l'anecdote : il n'y a pas longtemps : un objet PK, paf je tombe dessus, mais non répertorié dans le Goto, mon collègue a été contraint de l'observer dans mon scope, ouarf ! :p

Modifié par paradise
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Je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un qui se serait échiné plusieurs heures à chercher en vain un même objet. Par contre, j'ai déjà vu une personne s'échiner toute la soirée à essayer en vain de faire fonctionner son « goto » (c'était un ETX70 qui a dû finalement retourner au magasin). Bien sûr, ça ne prouve rien.

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Tu as tout à fait raison, Bruno : avec une mauvaise mise en station, le go-to ne sert à rien, et pointer 3 étoiles, s'apercevoir que ça pointe 3° à côté, réorienter la monture, recommencer, etc. peut prendre énormément de temps, alors que si on disposait d'une étoile polaire à viser, ça simplifierait largement le problème. Mais voilà, il n'y en a pas, donc le go-to dans ces conditions peut tout à fait être plus un handicap qu'un atout.

 

D'ailleurs, je n'insiste généralement pas. Ce qui a deux conséquences quand j'ai mal jugé la position du pôle sud : 1) l'image dérive à l'oculaire, et 2) impossible de trouver un objet trop faible pour être facilement repérable à vue. Et le chercheur n'aide pas, parce qu'il ne couvre pas un champ assez large pour compenser l'erreur de pointage (quand bien même l'objet serait assez lumineux pour être visible dedans, d'ailleurs).

 

Donc oui, ça m'est arrivé de tenter longuement de trouver des objets et ne jamais réussir à les trouver. Par exemple, je n'ai JAMAIS réussi à voir M51. Le fait qu'elle soit basse sur l'horizon nord n'aide pas non plus : j'ai pu passer dessus sans la voir. Déjà, il faudrait que j'aie l'occasion de me trouver en brousse à la bonne saison pour qu'elle soit au dessus de l'horizon, et ensuite, il est probable que seul le go-to employé avec une mise en station bien faite me permette de tomber dessus.

 

L'alternative au go-to, dans ce cas, c'est un ami expérimenté capable de me guider dessus. Mais moi je n'y suis jamais arrivé, en tout cas.

 

A noter que le problème de la mise en station disparaît avec une monture alt-azimutale : l'alignement sur des étoiles repère suffit. l'inconvénient du go-to en équatorial est qu'il est fortement dépendant de la mise en station.

 

C'est donc un outil particulièrement bien adapté aux dobsons bien qu'il soit apparu tardivement, parce que sa mise en oeuvre en est grandement simplifiée.

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En fait, je parlais d'un ETX70 dont l'électronique était déficiente. C'est pour ça que je disais que ça ne prouvait rien : ce n'était pas un défaut du pointage automatique en général, juste de cet appareil précis. Ma remarque était à prendre comme une boutade en réaction à ta remarque très caricaturale sur ceux qui passent des heures à essayer de trouver un objet.

 

M51 est un objet plutôt facile à trouver avec un chercheur optique (je le pointe en dix secondes quand il n'y a pas de buée), mais à condition d'avoir dompté le chercheur, ce qui nécessite un certain apprentissage. Et je sais bien que dompter un dispositif d'aide au pointage nécessite un apprentissage nettement plus rapide pour la plupart des gens. C'est le grand intérêt du pointage automatique : permettre aux utilisateurs de pointer des objets sans avoir à passer par une phase d'apprentissage plus ou moins longue et contraignante (on fait de l'astro pour le plaisir).

 

Ma phase d'apprentissage (du pointage au chercheur optique) a eu lieu quand j'étais jeune ; j'observais souvent dans le jardin familial, donc j'ai pu progresser et à présent je sais pointer n'importe quel objet. Aujourd'hui, pour diverses raisons, j'observe beaucoup moins. Si j'avais dû apprendre le pointage au chercheur aujourd'hui, j'imagine bien que je n'aurais pas pu progresser, et j'aurais sans doute eu besoin d'un pointage automatique.

 

Z80 : tu as peut-être débuté adulte ? Ah la la, l'astro, c'est comme le violon, il faut le commencer tout jeune... ;)

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Invité Wolfan
Bonjour à tous :)

Une question me turlupine à propos du système motorisé...

 

Je vois que pas mal d'astrams emploient du GoTo, que je comprends

Et pourtant avec mon 1ère télescope SC 150/1500 GoTo, je n'ai pas eu les sensations d'excitation

 

Quelques touches dans la raquette, et hop la machine se met en route tout seul... tandis que moi, je ne fais rien, restant là en attendant tranquillement...

Je n'aime pas cette impression... Est-ce le même cas pour vous ?

 

 

Bonjour,

 

Et voilà encore quelqu'un qui constate que la motorisation à outrance et l'assistanat de l'utilisateur tue le plaisir.

Comme tu dis ça roule tous seul, je te rassuredans certains observatoires les astronomes ont le même sentiment que toi, (voir le livre de TXT = Trinh Xuan Thuan, le cosmos et le lotus).

 

Heureusement je n'ai pas cette frustration, car je guide ma lunette moi même (réglage fin) et c'est d'ailleurs bien plus jouissif et rapide que les deux moteurs pour aller du point A au B :be:.

Demande à ton goto de suivre l'ISS pour voir :p

 

Bon ciel étoilé & lunaire à toi

Modifié par Wolfan
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Bonjour,

 

De mon côté, je privilégie la simplicité, alors Strock + point rouge + PSA.

Moins il y a d'électronique et moins il y a de risque de panne ...

J'adore le côté "randonnée céleste" alors la philosophie du Dobson me va bien.

 

J'aime bien aussi chercher l'objet, et si je galère un peu sur certains, et bien le plaisir est décuplé lorsque je tombe dessus ....

 

J'ai fait mes premiers pas en astro avec quelqu'un qui avait cette manière de voir les choses et j'ai adhéré tout de suite.

Si j'avais commencé seul, je ne sais pas vers quel type d'instrument je serai allé.

 

Le fait de recentrer régulièrement l'objet devient instinctif, ce n'est pas un problème je trouve.

 

Amicalement,

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Z80 : tu as peut-être débuté adulte ? Ah la la' date=' l'astro, c'est comme le violon, il faut le commencer tout jeune... ;)[/quote']

Non, j'ai débuté à 16 ans. J'ai économisé toute une année pour me payer un cul de bouteille 114/900 à 150 € (converti en monnaie d'aujourd'hui) avec des oculaires de Huygens tout pourris en 24,5 mm. :D

 

M51 est sans doute plus facile à pointer depuis l'hémisphère nord... Mais d'ici, elle est noyée dans les brumes au dessus de l'horizon. Mais je ne désespère pas d'y arriver par une nuit particulièrement claire, et après une mise en station réussie.

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Je suis intervenu ici parce que, bien que je me fiche complètement de ce que font les autres, certaines fois l'usage de l'observation manuelle est perçu comme une tare de passéistes bornés, et ça m'énerve. :mad:

 

Mais non mon Jacques tu n'es pas un "has been" borné et taré

quoi que... :p

 

Pis comme dis sur un autre post, j'en connais qui ont passé une bonne partie de leur nuit à essayer de régler leur goto...pendant que les "manuellistes :be:" emplilaient les objets observés ;)

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Même une table EQ, j'aimerais bien d'un côté, et de l'autre... ouais bon, encore un truc en plus à gérer... :rolleyes:

 

Déjà monter mon Serrurier, ça me gonfle un peu... :be:

 

T'inquiète, en ce moment tu ne risques pas de le monter ton serrurier :cry:

ou alors pour nettoyer ton miroir à grandes eaux :p

 

La solution, pour éviter d'avoir encore un truc à rajouter, serait d'intégrer directement à la conception une table equato au rocker...un peu comme la modif que j'ai demandée à Sud Dobson...

 

du coup, pas de hauteur supplémentaire (ou vraiment très peu), pas à soulever l'engin pour le poser sur la table Eq ;)

 

Ceci dit, pour ton T400 assez compact et pas bien lourd, ce serait chouette de tester une table eq...

Modifié par HP73
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La solution, pour éviter d'avoir encore un truc à rajouter, serait d'intégrer directement à la conception une table equato au rocker...un peu comme la modif que j'ai demandée à Sud Dobson...

 

du coup, pas de hauteur supplémentaire (ou vraiment très peu), pas à soulever l'engin pour le poser sur la table Eq ;)

 

Salut amigo !

 

Oui, si je faisais faire une structure à Didier, j'en profiterais pour lui demander une table EQ incorporée, excellente idée, surtout que ça permettrait peut-être de ne pas ajouter de hauteur supplémentaire, j'aimerais pouvoir observer comme maintenant avec mon ES, à savoir au zénith sans escabeau.

 

Ceci dit, pour ton T400 assez compact et pas bien lourd, ce serait chouette de tester une table eq...

Oui, bien sûr, mais cette année j'ai eu des frais imprévus ailleurs... :(

 

Peut-être pour 2018, vu que j'ai pour habitude d'offrir un nouvel accessoire à mon scope tous les ans ! :cool:

Modifié par paradise
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Chez nous M51 est plutôt sympa sous un bon ciel ... ;)

 

Amitiés.

Je n'ai pas encore renoncé, hein. :) Merci pour tes encouragements. ;)

 

 

La solution, pour éviter d'avoir encore un truc à rajouter, serait d'intégrer directement à la conception une table equato au rocker...un peu comme la modif que j'ai demandée à Sud Dobson...

 

du coup, pas de hauteur supplémentaire (ou vraiment très peu), pas à soulever l'engin pour le poser sur la table Eq ;)

C'était justement une des objections que je me faisais. Trimballer le rocker d'un gros diamètre peut déjà être contraignant, devoir le jucher sur un table basculante en prime doit parfois être acrobatique. Mais l'intégrer au rocker semble être une excellente idée, du coup. :)

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C'était justement une des objections que je me faisais. Trimballer le rocker d'un gros diamètre peut déjà être contraignant, devoir le jucher sur un table basculante en prime doit parfois être acrobatique. Mais l'intégrer au rocker semble être une excellente idée, du coup. :)

Le rocker de l'ES est très léger, c'est une simple boîte en alu sur laquelle on pose la boîte à miroir pourvue de ses arceaux, donc ça ne poserait aucun souci de poser la boîte à miroir sur le rocker déjà en place sur la table EQ.

 

Le seul truc est que ça ferait un peu de hauteur supplémentaire, suffisante pour qu'au zénith j'aie besoin d'une petite marche (je mesure 1,80m).

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