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Un vendéen dans les Alpes : Restefond et Estivales


fred-burgeot

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Salut,

 

petit récit illustré d'une virée hors de mon plat pays.

 

Ca commence par trois jours passés au Restefond. Ca se gagne, le Restefond, surtout quand on vient de la côte Atlantique : plus de 12h de voyage.

 

A mon arrivée vers 20h le mardi 22 juillet, Bernard Augier (le maître des lieux, pour ceux qui ne le connaissent pas) m'attend à l'entrée des prairies. La pluie aussi. On commence par un 'ti punch-saucisson, ce qui a pour effet de chasser les nuages et c'est une très belle nuit qui s'annonce. Bernard en a profité, mais moi, pas trop : je sens bien le potentiel de ce ciel sur les objets habituels mais j'ai la sensation de voir flou. Un peu patraque aussi. Quand j'ai expliqué ça à Bernard qui est toubib, il m'a dit que je devais être en hypoxie, ce qui venait s'ajouter à la fatigue du voyage. Bref, première nuit pas très productive pour ma part. Vers 3h du mat' Bernard repart, car il a affaire tôt le lendemain ; je dors sur place dans ma tente.

 

Au matin du mercredi, ce sont les cris des marmottes qui me réveillent à 7h. Elles se répondent et tout le cirque est rempli de leurs signaux stridents. Voilà l'une des fautives.

 

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Il y a une couverture nuageuse assez haute, mais l'impression de beau temps domine. J'ai le moral car je me dis que, comme la veille, ça peut se dégager à tout moment. Je prends quelques photos de l'installation vue de la route qui passe au-dessus. J'ai l'impression grisante que je suis le seul à profiter de ce cadre enchanteur, abstraction faite des vélos, motos et voitures qui circulent.

 

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Carel me rend visite, il arrive pour manger le repas de midi avec moi et pour observer durant la nuit suivante. Je sors de nouveau le tandem 'ti punch-saucisson, mais cette fois on obtient l'effet inverse de la veille : les nuages bas s'engouffrent dans le cirque et, en remontant, ils se déchargent de leur eau. A partir de ce moment, on s'est retrouvé dans le brouillard et la pluie n'a pas cessé jusqu'au lendemain midi. Pas de chance pour Carel qui repart finalement avant la tombée de la nuit...ce fut un plaisir de te revoir sur ce spot mythique ;)

La nuit suivante est assez pénible, le sommeil ne vient pas car la pluie martèle la toile de tente.

 

Au matin du jeudi, je tente de remonter sur la route avec le C4 Picasso ; impossible de passer le dernier virage en épingle à cheveux très pentu, ça patine car le sol est détrempé. Je finis par y arriver en prenant beaucoup d'élan puis...en marche arrière. Ce souci, ajouté à la pluie qui ne s'arrête pas, me décide à tout ranger pour aller aux Estivales immédiatement. A ce moment Bernard arrive pour prendre quelques nouvelles, il sent bien que le moral n'est pas très bon et il me convainc de descendre avec lui à St Etienne de Tinée : après un bon repas chaud, une douche (Ouaiiiiiiii) et des discussions passionnantes, nous voilà sur la route pour remonter vers le Restefond, aux carrières cette fois pour ne pas rééditer la mésaventure du matin. Meteo Blue annonce du beau ciel dans le courant de la nuit.

Quelques photos prises lors de la remontée depuis St Etienne. C'est majestueux, le Mercantour.

 

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On installe le campement et on prépare le repas : le 'ti punch-saucisson dissipe les nuages peu-à-peu (ça doit marcher une fois sur deux). Le repas commence tard, on profite de ces instants qui précèdent une nuit dont on sait qu'elle sera bonne. La collimation se fait facilement grâce à un seeing excellent. La transparence est au top également, ce qui permet de s'attaquer à des nébuleuses difficiles. Entre autres, l'Iris (nébuleuse par réflexion dans Céphée) se montre comme je ne l'ai jamais vue. Chez moi, on perçoit juste une nébulosité qui nimbe l'étoile centrale ; là, des boucles sinueuses émergent de la centrale. C'est diaphane mais c'est bien présent.

 

NGC 7023 (l'Iris) dans le T406 à 88X et 220X. Pas de filtre. 1H30 de dessin.

 

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C'est ensuite au tour de l'Embryon (dans Cassiopée) d'être pointée, jusque-là jamais détectée pour ma part. Cette fois, on perçoit sans équivoque des contours qui semblent suivre un chemin d'étoiles, en particulier la tête est bien visible. Par endroits, un aspect déchiqueté apparaît, typique des nébulosités qui émettent dans l'OIII. Je sors ma feuille avec champ préparé mais je ne le reconnais pas dans l'oculaire. Le croquis se fait donc a cappella. Le voici dans son jus, seules les étoiles sont reprises.

 

IC 1848 (l'Embryon) dans le T406 à 88X et filtre OIII. 1H de dessin.

 

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Le vendredi matin, chacun repart de con côté, Bernard est à une demi-heure de chez lui tandis que j'ai presque 5h de route pour rejoindre les Estivales au Margeriaz. Merci à Bernard d'avoir assuré le soutien logistique et moral ;). Il est un vrai puits de science quand il s'agit de parler d'objets du ciel ou encore des capacités de la vision humaine.

 

Arrivée vendredi soir au Margeriaz, l'accueil est chaleureux et je rencontre enfin des noms biens connus du forum. Pour accélérer mon intégration et puisque c'est l'heure de l'apéro, je sors le citron vert, le Canadou et le rhum St Clément nécessaires à la confection du 'ti punch. Mais damned, plus de saucisson ! Je le remplace par des cacahuètes au miel, variante qui s'est avérée inefficace sur les nuages. Par contre, ça m'a attiré la sympathie des enfants de BBBenj qui ont beaucoup apprécié ces arachides sucrées ;)

Sur quatre nuits passées au Margeriaz, deux furent belles, deux autres très pluvieuses. Malgré les belles images, peu de dessins, l'objectif était surtout de partager les observations. J'ai beaucoup apprécié les longs échanges qu'on a pu avoir sur la petite Dentelle, M27 en bino, M8, NGC7026, NGC7027 et d'autres encore.

 

Voilà NGC 7027 au T406 sans filtre, à 660X (on est même monté à 1320X, ça tenait la route tellement c'était lumineux mais le suivi manuel était sportif). Elle a un petit air d'écureuil volant cette NP, non ? :)

 

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Vraiment une ambiance très détendue, sans prise de tête, juste pour profiter du bon ciel d'ici et surtout des uns et des autres. Voilà, c'est avant tout ça qui m'a frappé aux Estivales, le côté «humain». Merci à Dédé, Jako et Kiwi, organisateurs, mais aussi à toutes ces personnes adorables (et qui se reconnaîtront) que je suis ravi d'avoir rencontrées et qui me donnent envie d'être déjà aux Estivales 2015 :)

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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Salut FRED:)

 

Content d'avoir pu rencontrer la personne que tu es.

Par ta simplicité, tu ressemble à ces gens présents aux ESTIVALES, et ça, j'apprécie.

 

J'ai encore en mémoire les merveilles que tu crées .

 

Franchement : quel formidable coup de crayon tu as, bravo :wub:

 

 

@+

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Bravo pour cette Odyssée !

 

Je connais bien St-Étienne-de-Tinée, entre autres, et enchaîner sur le Margeriaz, il faut le faire !

 

Super, tes dessins ! :o

Ils donnent envie d'aller observer ces objets ! :wub:

 

Merci de ta venue.

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Bonsoir Fred,

 

Oui, je suis heureux de t'avoir rencontré aux Estivales; l'autre Fred, celui du T1000 m'avait bien parlé de toi.

Le Restefond, je le pratique en voisin depuis pas d'années sous l'impulsion de Bernard et je suis d'une grande prudence avec le temps sur ce site de haute montagne. Comme pour toi, l'accès aux prairies m'a parfois valu quelques chaleurs :(.

 

Il faudra revenir dans une période plus stable, c'est sans conteste un ciel rare en France.

 

Michel

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Quelle épopée :)

 

Sûr que vu de chez nous, il est bien loin le Restefond, et les derniers kilomètres sont longs, mais quelle récompense quand après les trois coups, le rideau se lève... Ta patience a payé!

 

Comme toi je me souviens avoir eu quelques sueurs froides au moment délicat d' affronter la charmante épingle qui laisse un souvenir impérissable des prairies :D

 

Je reste sans voix sur tes dessins, tout particulièrement sur le niveau de détails perçu sur l'Iris, je ne connais pas du tout IC1848, 7027 est bluffante, je me souviens avoir eu du mal a la déchiffrer correctement celle ci!

 

Superbe en tous cas! Les photos sont biens sympathiques aussi :)

 

J'espère pouvoir y retourner un de ces jours, ce qui m'avait le plus frappé, c'était la Voie Lactée, j'avais l'impression de la voir non plus grise mais légèrement verdâtre!

 

Nico

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Salut Fred :)

 

Moi aussi j'ai été ravi de faire ta connaissance (ainsi que d'autres personnes que je ne connaissais pas encore), c'est drôle mais lorsque l'on met un visage et qu'on discute avec quelqu'un qu'on connaissait par clavier interposé, ça change totalement les rapports ...... ;)

 

je sors le citron vert, le Canadou et le rhum St Clément nécessaires à la confection du 'ti punch.

Hummmmm, un vrai délice à consommer avec modération :p

 

Voilà NGC 7027 au T406 sans filtre, à 660X (on est même monté à 1320X, ça tenait la route tellement c'était lumineux mais le suivi manuel était sportif). Elle a un petit air d'écureuil volant cette NP, non ? :)

Wouaouuuu, elle est formidable ta 7027 :o, c'est une planétaire que j'aime observer mais dans mon 250, elle reste difficile à détailler :confused:

 

qui me donnent envie d'être déjà aux Estivales 2015 :)

 

Fred.







Ce sera avec plaisir qu'on t'accueillera et on tachera de trouver une solution pour que le campement soit plus confortable :)

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Pareil :)

heureux de t'avoir re-rencontré (NAT 1)

Tes dessins sont superbes :)

je n'ai jamais eu l'idée de regarder l'Iris, surtout sans filtre: j'essaierai à la première occasion ainsi que 7027

Vraiment une ambiance très détendue, sans prise de tête, juste pour profiter du bon ciel d'ici et surtout des uns et des autres.

comment ne pas être bons quand on est entouré de gens comme toi, qui par leur qualité, nous "tirent vers le haut"?

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Super ! Belles photos, dessins, CROA intéressant. Ex niçois, je suis descendu cette année depuis Nantes pour le Restefond et je ne regrette pas ! Mon CROA va pas mal ressembler au tien je pense :) . Les dessins seront moins bons bien sûr. Bravo et vive le Restefond !

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Superbes dessins Fred, tu as dû vraiment t'éclater là haut. Pour moi ça sera l'année prochaine ;) Au faite, dis moi, où c'est que tu as vu que tu étais vendéen lol T'es Rochellais toi, pas ventre à choux ;) ;) ;) mais bon, depuis le temps que t'es là, et une fois marié à Béa cela changera tout :p

A ce soir si le temps le veut bien , Yo

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Locus, alors on attend ton CROA.

 

Chantencor, pas de souci, il suffit de s'incruster.

 

Arch Stanton, content également d'avoir fait ta connaissance :)

 

JLD37, le Mont des Alouettes culmine superbement à 232m, il manque un gros zéro à la fin pour égaler le Restefond, et encore il en manque

A bientôt, oui ;)

 

Yohan, c'est vrai je suis rochelais, mais vendéen d'adoption depuis 11 ans. Est-ce suffisant pour demander la double nationalité ?

 

Fred.

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mais vendéen d'adoption depuis 11 ans. Est-ce suffisant pour demander la double nationalité ?

 

Non, il faut aussi aller voir trois fois le spectacle du Puy du Fou...pour obtenir son visa....!!!!!.....:be:

 

JL

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NON non ça ne suffit pas lol, étant du DPT voisin, tu dois impérativement épouser une vraie vendéenne mec ;) et il me semble que tu en a une à la maison qui ne demande que cela :) Allez hop hop à genou :p

JLD37 mdr , il faut au moins cela ;)

A ce soir, Yo

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Un beau périple et de belles illustrations. C'est fascinant l'étendue des nébulosités et extensions que tu as réussi à capter !

Je retiens également que le Ti'punch n'est pas l'arme absolue anti temps capricieux... il y a sûrement d'autres pistes à creuser !

 

Merci pour ce partage

 

Ln

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Salut Fred,

 

Wahou quelle expédition ! Tu les amortis sacrément les nouvelles lunes toi :be:

 

J'ai été ravi de faire ta connaissance pendant ces Estivales, qui ont été mes premières également. Ton coup de crayon est dantesque et donne non seulement envie de pointer ces beaux objets au télescope, mais m'ont aussi donnés envie de prendre le crayon.

 

L'observation des Dentelles dans ton T406 avec ton dessin comme guide était géniale et reste un super souvenir, ainsi que Ngc7027 sacrément brillante même à fort grossissement. :rolleyes:

 

J'espère à une prochaine !

Denis.

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Salut,

 

Ln2d2, le 'Ti punch a au moins un effet assuré : ça détend :)

Acsizia, merci !

Denis, bien content si l'envie de dessiner te titille. Tu as le scope taillé pour les belles images, il ne reste que la planche à dessin à bricoler et le premier pas à franchir.

A la prochaine ;)

 

Fred.

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Bonjour Fred :)

 

Ouiiiiii, les jolies marmottes! :wub: du coup, ça me rappelle le Margériaz. C'est drôle, on trouve les mêmes marmottes qu'au Restefond. Par contre, je ne pense pas que les taupes des Bauges soient présentes à cette altitude...:refl:

 

En tout cas, quel beau périple! de somptueux paysages traversés et un ciel tout aussi beau...

J'ai été bien contente de faire ta connaissance, même si on n'a pas beaucoup discuté. Par contre, c'est moi qui ai récupéré ton miel bio, il était bien bon:p..merci!

 

Je te remercie pour ce joli partage..et bonne continuation sous les étoiles!:)

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Bonjour

Merci pour ce croa qui m'intéresse beaucoup,voulant aller au Restefond prochainement.J'envisage d'emporter une paire de chaines pour sortir des Prairies

en cas d'herbe mouillée....est-ce que ça suffirait? D'autre part,je ne parviens à identifier ni les prairies ni les carrières sur ma carte ign 25000ème...

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Bonjour

Merci pour ce croa qui m'intéresse beaucoup,voulant aller au Restefond prochainement.J'envisage d'emporter une paire de chaines pour sortir des Prairies

en cas d'herbe mouillée....est-ce que ça suffirait? D'autre part,je ne parviens à identifier ni les prairies ni les carrières sur ma carte ign 25000ème...

 

Bonjour,

 

Il s'agit principalement d'un dernier virage en épingle à droite en forte montée et très bosselé, dont le sol avant virage mal comblé en ballast est propice au patinage des roues motrices. Certains véhicules ne parviennent pas à le négocier en une seule fois et pour arranger les choses, des trous mal bouchés sont un vrai piège pour les roues juste après le virage. Sur les prairies elles-mêmes, de gros trous de marmottes sont à surveiller !

Avec une bonne garde au sol et une certaine habitude, ça passe. Je ne pense pas que les chaînes puissent aider: l'herbe mouillée n'est pas en cause.

En revanche, les becquets aérodynamiques des voitures modernes sont en grand danger :(.

 

Michel

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Salut,

 

Zaurel, en effet j'ai pas vu de taupe au Restefond, surtout pas avec une casquette :)

Tant mieux si le miel a fait des heureux. A la prochaine !

 

Gérard58, on trouve facilement les carrières, tu passes le fort et c'est ensuite le passage à gauche dans un virage. Quand on y est, on sait qu'on s'est pas trompé et on comprend pourquoi ça s'appelle les carrières :) Pour les prairies c'est plus délicat de repérer le passage. Si tu y vas par période de beau temps, il y a toutes les chances pour que tu ne sois pas seul là-haut, dans ce cas demande aux astrams déjà installés aux carrières.

Michel t'a bien décrit LE souci des prairies. La combine, c'est de prendre beaucoup d'élan pour atteindre le virage. Au lieu de tenter de tourner (c'est là que ça patine), tu vas tout droit (il y a un petit replat, mais...petit !) et tu finis en marche arrière en faisant gaffe aux rochers. En marche arrière, ta traction se transforme en propulsion et c'est plus facile de grimper.

 

Fred.

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Salut,

 

Zaurel, en effet j'ai pas vu de taupe au Restefond, surtout pas avec une casquette :)

Tant mieux si le miel a fait des heureux. A la prochaine !

 

Gérard58, on trouve facilement les carrières, tu passes le fort et c'est ensuite le passage à gauche dans un virage. Quand on y est, on sait qu'on s'est pas trompé et on comprend pourquoi ça s'appelle les carrières :) Pour les prairies c'est plus délicat de repérer le passage. Si tu y vas par période de beau temps, il y a toutes les chances pour que tu ne sois pas seul là-haut, dans ce cas demande aux astrams déjà installés aux carrières.

Michel t'a bien décrit LE souci des prairies. La combine, c'est de prendre beaucoup d'élan pour atteindre le virage. Au lieu de tenter de tourner (c'est là que ça patine), tu vas tout droit (il y a un petit replat, mais...petit !) et tu finis en marche arrière en faisant gaffe aux rochers. En marche arrière, ta traction se transforme en propulsion et c'est plus facile de grimper.

 

Fred.

 

Avec la rigole d'écoulement des eaux qui traverse le chemin avant le virage, je n'ai jamais osé prendre de la vitesse de peur de faire des dégâts sous la voiture en touchant un bloc de pierre. Astucieux le coup de la marche arrière si on a une traction avant.

L'an dernier, juste après le virage en montant, il y avait un énorme trou vaguement rempli de pierres en plein milieu qu'il valait mieux éviter en passant sur le talus gauche.

 

J'espère que Frédéric de Stellarzac va s'équiper du OIII astrodon avant ma prochaine visite :b:.

 

Michel

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Posté (modifié)

Ah oui, je vois bien la rigole dont tu parles, Michel, avec ses pierres plates pour la boucher et permettre la traversée. Au début, comme toi je passais dessus tranquillement pour préserver les pneus, mais prendre de la vitesse était indispensable pour atteindre le virage, alors...

Et puis ce gros trou bouché de pierres juste avant le virage que tu décris, c'est là que ça patine, les pierres sont toutes du même calibre, assez grosses, sans arête vive pour accrocher, du coup elles roulent sous les pneus. J'ai même dû les remettre en place après mon passage ! Comme toi je prenais un peu à gauche pour que la roue gauche ne roule pas dessus, mais avec la pluie ce talus était mou de chez mou. Donc, terre ou pierre, ça patinait.

 

Gérard58, pour ma description de l'accès aux carrières, c'est en venant de Jausiers.

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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