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Grossissement : soyons raisonnables et honnêtes


CDLC

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Bonjour à tous,

 

Les vendeurs de télescopes nous promettent rapidement des grossissements fabuleux... genre 2x le diamètre de l'instrument.

 

Naturellement, il y a les "observations indirectes", j'entends par là l'acquisition d'un film puis superposition et filtre ondelettes, mais là, je voudrais parler de visuel direct uniquement.

 

J'aimerais que l'on soit raisonnables et honnêtes, on est entre gens sérieux...

Voici donc ma question : pour un observateur ayant 10/10 à ses yeux (enfin, son oeil sauf si binoculaire), quel grossissement doit être considéré comme étant le maximum avant de grossir du flou, bref, ne pas gagner de nouvelle information:

- Si lunette APO / pas APO

- Si Newton de construction asiatique sans correcteur de coma / avec correcteur de coma

- Si Newton de construction artisanale (type Mirrosphère).

 

Pour ma part, avec mon T300 (primaire Meade Lightbridge donc asiatique), je monte à 217x voire 300x, ensuite, je n'ai pas l'impression que çà vaut le coup.

 

NB : je parle essentiellement d'observation en lunaire ou planétaire.

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Les pipelettes du sujet

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Pour ma part, avec mon T300 (primaire Meade Lightbridge donc asiatique), je monte à 217x voire 300x, ensuite, je n'ai pas l'impression que çà vaut le coup.

 

NB : je parle essentiellement d'observation en lunaire ou planétaire.

Oui, à peu près pareil (proportionnellement) avec mon 400

en montagne, et en absence de turbu 2* le diamètre

après pour rigoler on peut mettre la barlow :D mais je préfère une image bien définie à une grosse image pâteuse

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Le grossissement maximum est une notion très subjective.

 

Déjà, le coefficient 2 devant la règle du 2xD dépend du diamètre, puisque plus le diamètre est grand, plus la turbulence a son mot à dire.

 

La turbulence, justement : en fonction d'elle, le grossissement maximal n'est pas le même, et ça peut évoluer au cours d'une nuit.

 

Il dépend aussi de la qualité optique du miroir. Les optiques chinoises sont correctes, mais il faut avouer qu'il existe mieux.

 

Certains ont besoin de grossir fort pour voir des détails, même s'ils ont une bonne vue. Je ne sais pas trop pourquoi.

 

Au 300 mm j'utilisais au début un 4 mm (x300) mais je me suis aperçu qu'il grossissait un peu trop pour les observations courantes de Jupiter, du coup je l'ai remplacé par un 5 mm (x240). À x240, j'ai vu par exemple ça sur Mars en 2005 : http://www.astrosurf.com/bsalque/Dessins/mars161105.jpg . C'était tout petit, mais net (Mars est plus contrastée que Jupiter). Il y a quelques années j'avais montré Jupiter à des membres de ma famille qui n'ont jamais fait d'astro, eh bien ils arrivaient à voir les différences de taille des satellites (proches) à x171. Et quand j'utilise une tête binoculaire, c'est au grossissement de x120 (mais il me donne la même impression que si j'utilisais x240). Je suis donc loin des 2xD...

 

Au 495 mm, j'utilise très rarement le 5 mm (x406) même sur les planètes, du coup j'ai acheté un 7 mm (x290) que je trouve bien adapté. Avec lui je voyais un peu plus de choses sur Mars qu'au 300 mm. Mais quand j'ai vu la division d'Encke, c'était quand même à x406 (lors d'une soirée où le ciel était étonnamment stable).

 

Les très forts grossissements me paraissent plus utiles en ciel profond, notamment sur les petites nébuleuses planétaires brillantes. Je me souviens avoir parfois emprunté une Powermate x2,5 pour les observer au 300 mm à x333 (avec le 9 mm) et ça apportait quelque chose par rapport à mon x240.

 

Mais je sais que certains observent les planètes à très fort grossissement, notamment ceux qui disposent de très bonnes optiques.

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Pour ma part, je trouve qu'au dessus de D/2, l'image est à 99% du temps trop dégradée par l'optique et la turbulence sur des scopes industriels bien réglés, et n'apporte pas d'information supplémentaire, y compris sur des lunettes et SC.

 

Par dégradé j'entends tout ce qui est moins piqué qu'une bonne paire de jumelles.

 

Et le plaisir s'envole immédiatement!

 

Après, sur des télescopes d'exception, sur les bons sites, les bonnes nuits....

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Cela dépend de la turbu, de la transparence du ciel, du contraste de la cible,de la qualité des optiques, de la capacité de la monture à suivre correctement, et aussi beaucoup de l'entrainement de l'observateur à l'utilisation de ces forts grossissements.

 

Je suis assez souvent à 2D, parfois à 3D ou même plus. souvent on ne voit pas grand chose de plus à 3D mais on le voit plus grand et si on n'en voit pas moins à ce moment c'est tout bénef.

 

Et il est intéressant d'avoir le matériel permettant de grossir, de souvent essayer et d'entrainer l'oeil à ces forts grossissements, car le jour où on peut vraiment en profiter vraiment cela vous garanti un spectacle inoubliable.

je me souviens toujours d'une Saturne à 700x de grossissement au 350...:b::wub:

Je regrette juste de n'avoir pas pu grossir plus ce jour là.

Depuis j'ai toujours la possibilité de monter à 4D si des fois... un jour....

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Pour ma part, avec mon T300 (primaire Meade Lightbridge donc asiatique), je monte à 217x voire 300x, ensuite, je n'ai pas l'impression que çà vaut le coup.

 

NB : je parle essentiellement d'observation en lunaire ou planétaire.

Pour les petites NP, pour séparer des étoiles doubles très serrées, il m'arrive de dépasser les 300x avec mon 300 taïwanais, et d'ailleurs même pour Jupiter, Saturne, ou Mars.

 

Quelques fois ça passe, je suis monté à 500x l'autre soir sur Jupiter, OK histoire de rigoler un peu, pas sensass c'est sûr, mais on peut quelques fois dépasser les 1xD, voire 1,5xD, même avec un miroir industriel.

 

Il faut tenter le coup, ça ne coûte rien et quelques fois on a de bonnes surprises. :cool:

Modifié par paradise
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Je confirme que + de 400x avec un 300 chinois c'est possible. Jupiter une nuit quasi sans turbu :wub:

 

Si la base est acquise cad télescope à température et collim soignée, ce qui décide c'est le ciel... Le miroir d'artisan permet de profiter certainement plus de ces bonnes nuits (moins de diffusion, figures de diffraction meilleures etc...) et donc de grossir plus en gardant de l'info utile mais un mauvais seing nivelle les choses amha...

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Pour ma part je pense qu'en visuel planétaire on peut essayer de grossir un peu plus que le pouvoir résolvant du télescope donc 1D mais que beaucoup plus n'apporte pas grand chose car la luminosité et donc le contraste baissent. Évidemment c'est de plus en plus difficile avec l'augmentation du diamètre de l'instrument en raison de la turbulence.

 

300x avec un 300 Ok ! et encore pas tous les jours (pardon.... nuits) (sauf site exceptionnel)

600x avec un 600.........je demande à voir !!

 

Les bonnes lunettes ont un faible diamètre par rapport aux télescopes et on atteint voire on dépasse plus facilement en grossissement la limite de résolution de l'instrument.

240x avec une bonne 120 (2xD) c'est assez courant......Mais bon ce n'est que la résolution d'un instrument de 120......!!....avec un excellent contraste.

 

Perso, quelque soit l'instrument, je suis content quand j'ai une excellente image à 250x.

Avant hier soir sur la Lune avec le CN 212 c'était beau à 260 fois. C'est pas souvent chez moi !!!

 

.......bien sûr on peut toujours s'amuser à battre des records mais Beurk que c'est moche !!

Modifié par titania54
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Ca dépend de la planète, sur Mars on peut pousser plus que sur Jupiter car Mars a une plus forte luminance que Jupiter (environ le double).

Comme dit il dépend aussi de la turbu, de la qualité optique, de la diffraction... tout ce qui empâte la limite entre les formes.

 

Après, il y a "voir" et "voir", sachant que le dessinateur ne se contente pas de détecter, il veut aussi cerner la forme, d'où le besoin pour lui de grossir plus...

 

Fred.

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[...] on peut essayer de grossir un peu plus que le pouvoir résolvant du télescope donc 1D [...]

 

Le pouvoir résolvant théorique n'est pas de 1D mais de D/2.

 

Il se calcule en supposant que le pouvoir résolvant de l'oeil est de 1', ce qui est la valeur adoptée par les opticiens, par exemple je crois que c'est la valeur correspondant à une vue de 10/10). Je ne sais pas pourquoi on propage cette histoire de 1D (qui correspond à un pouvoir séparateur de l'oeil de 2', donc une moins bonne vue)...

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J'ai l'impression qu'il n'y a pas de règle et que cela dépend de la manière d'observer et ce que l'on en attend.

 

Il y a des gens qui systématiquement grossissent beaucoup (600 ou 800 x sur le planétaire ou les néb planétaires), car même si c'est pas beau a priori, si on attend longtemps, on arrive dans les trous de turbu, à voir quand même le détail que l'on aurait peut-être pas vu autrement.

 

Pour ma part, je n'ai pas la religion du grossissement à tout va et étant un "esthète" plutôt qu'un chasseur du détail de la mort qui tue, je préfère rester, avec un dobson 400 de qualité, sur des grossissements de 200, 300 x la plupart du temps. Mais il m' arrive 3 ou 4 fois par an, de grossir à 600 ou 800 fois sur du planétaire, parce que ce jour là la turbu le permet vraiment et que les optiques répondent à la sollicitation. Dans ce cas, je suis bien content d'avoir les optiques qu'il faut...

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Soyons fous au contraire. :cool:

 

C'est-à-dire ne nous donnons pas de limite à priori. Restons joueurs dans notre pratique amateur. Et munissons nous des oculaires adaptés, au cas où…

 

Comme cela a été souligné très justement, tout dépend du contraste et de la luminosité de ce que l’on observe.

 

De la planète, de sa hauteur sur l’horizon, des conditions de turbulence et de transparence du site, de l’entrainement équatorial (table pour Dobson). En gardant en tête que l’on est en vision diurne dans ce cas, c'est-à-dire résolution de 1'. Ce qui est déjà limitatif puisque cela correspond à une vision normale de 10/10°, et qu'il n'est pas rare d'avoir 12 ou 14/10°, surtout si l'on est jeune. Pour ma part j'ai 12/10° à plus de 50 balais :p

 

Concrètement en planétaire, en bon site de montagne, j'observe en routine à x400 avec mon 400 industriel. Il m'arrive de pousser à 600 et même 800. Ces nuits là j'aurais râlé de ne pas avoir la possibilité de descendre en dessous du Nagler 5mm grâce à la Powermate. :confused:

 

En ciel profond par contre, on passe en vison nocturne, c'est-à-dire que ce que l'on gagne en sensibilité, on le perd en résolution, et pas qu'un peu, ce qui n'est pas souvent évoqué par les théoriciens des "limites instrumentales" qui oublient l'élément biologique de la chaîne :confused:. Autant la sensibilité des bâtonnets peut être ahurissante avec une bonne adaptation nocturne frisant la perception des photons à l'unité, autant la résolution est dans les choux du fait du "binning" physiologique, que l'on appelle recrutement. 10' à la louche… :rolleyes:

 

Ce qui explique que sur les objets qui le permettent du fait de leur contraste comme les nébuleuses planétaires, on a intérêt à grossir bien au-delà des chiffres théoriques. On se retrouve avec plus de 1000 par exemple avec mon 400. Ou vers 2000 avec un 600 de bonne facture. C'est la recette pour discerner des trucs de dingue, au-delà des sentiers battus du standard amateur, sur l'œil de Chat ou la nébuleuse Saturne.:cool:

 

De plus grossir permet de sortir les étoiles de magnitude extrême, quand la stabilité est bonne. En effet avec "xD", on n'atteint pas la magnitude limite de son instrument. Et quand on la note, cette magnitude limite visuelle, il est bon de préciser avec quel grossissement on l'a chopé. Cas typique la séquence de magnitude autour de l'anneau de la Lyre, ou bien la centrale.

 

Enfin les nuits de grande stabilité, la tache d'Airy tant convoitée c'est au-delà de 2xD.

 

En conclusion, ne soyez pas frileux et limité par des considérations théoriques qui risquent de brider votre plaisir. Et dotez-vous d'un assortiment d'oculaires capable de vous sortir du 2D au moins et même du 3D.:)

 

Ce ne sera pas "souvent" utile, mais quand cela le permettra, ce sera inoubliable…

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La situation du grossissement en visuel dépend évidemment du scope lui-même, du ciel, de la turbulence, etc... rien de neuf dans ce sens.

Cependant, à chaque objet planétaire, son optimum en terme de grossissement définissable par rapport à un diamètre théorique considéré parfait. Les propriétés de l'œil, déjà standard, définissent cette capacité pour y effectuer un "accord entre le scope et l'équation personnelle de chacun. Tout comme on doit le faire entre composants électroniques pour les adapter entre eux.

Après par rapport à ces données théoriques, pour une vision en mode mésopic (y compris pour Uranus et Neptune), il reste les conditions du moments quand on recherche un grossissement optimum qui permet d'accéder à un maximum de data.

La distance entre ce grossissement optimum théorique et celui du moment fait au final que le diamètre utilisé concède en performance.

Autrement dit, un 400 sur mars avec 400x concède en diamètre, alors qu'il faut bien plus pour tout voir de ce qu'un 400 parfait optiquement dans un ciel stable pourrait donner.

Pour les grossissements optimum par objet et diamètre, on pourra se reporter à la littérature qui en donne des tonnes, celle des années 50-70, exprimés en diamètre de pupille de sortie, à l'oculaire. Sur Mars un 400 doit supporter 700-800x.

On peut se référer aussi au site telescope-optic.net de W.Sacek, récent.

Jean

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Bonjour,

Grossissement : soyons raisonnables et honnêtes

:) je trouve aussi qu'il y a plusieurs honnêtetés en matière de grossissement qui dépendent tantôt de conditions qu'on ne maîtrise pas, tantôt des préférences personnelles qui peuvent changer d'une nuit à l'autre au gré des caprices ... dans ce sens-là, bien d'accord: "soyons fous" et volages.

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J'ai aussi un Meade Lightbridge 300 / 1500

 

Je monte aussi au maximum à un grossissement = D (X300) en planétaire

 

Mon ciel est moyen (Lyon à 40 km)

 

Pareil que toi avec un Lightbridge 12" 300x sur Jupiter avec une turbu excellente l'autre fois, mais je pense que si j'avais eu une barlow sous la main ou des oculaires plus courts sa l'aurait fait:cool:

 

A la 80ed sur Jupiter aussi 180x plus de 2xD

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Attention... Quand on parle de grossissements de fous, 1000x ou plus, il ne faut pas croire que l'on voit alors comme quand on regarde une belle photo avec tous les détails disponibles immédiatement.

 

La plupart du temps, cela ressemble a priori à une grosse boule bien floue et bien moche.

 

Bien sur, quand on reste longtemps, que l'on fixe bien, que l'on se concentre, on commence par apercevoir des choses dans les trous de turbulence. C'est très fugitif, et ce n'est jamais vraiment la même chose. C'est souvent de l'ordre du mirage.

 

Un dessin réalisé avec ce type de grossissement ne reprend pas la vision immédiate à l'oculaire. C'est un compositage de tous les instants fugitifs, une addition de tous les détails entre-aperçus.

 

Certes, il arrive que l'image se fige plus longtemps, et alors, c'est le Sacré Saint Graal, mais c'est extrêmement rare...

 

Donc, ce genre de grossissement, c'est pour les observateurs qui ne se satisfont pas nécessairement de la belle image, mais qui veulent aller déterrer au mileu du truc bien flou et moche, le détail du détail, et pouvoir se dire: je l'ai vu, ce truc! C'est surtout pour les aventuriers scruteurs des extrêmes... :)

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en planétaire / lunaire en banlieue Parisienne

 

Le max possible les jours très calme:

 

C11 :

Mars x2D (x560) vu une seule fois

Jupiter Saturne, ça oscille entre x0.7D et x1.25D (200x à 350x) X1D avec le 10mm est l'optimal avec de bonne conditions.

 

C8 : très similaire

 

Mak cassegrain Russe STF 200 F10 : sensiblement meilleur que le C8.

 

Lunette APO de 100mm de top qualité (TAK FS102 ou Astrophysics AP105)

Jupiter couramment x2D

Lunaire x4D (x400 à x450) à très fort grossissement un très léger avantage à l'AP. On peut monter encore plus si besoin au prix d'une baisse de contraste.

 

Lunette APO de 128/130

ça passe moins souvent que les 100mm, plus de mal à atteindre x2D sur Jupiter (x260). Il faut attendre le méridien et avoir de bonne conditions

 

Lunette APO de 160

x2D sur Saturne et Jupiter : même remarque que pour les APO plus petites. De plus l'ADC devient vraiment utile sur ces gros diamètres.

La plus belle vue de Saturne que j'ai vu ces dernières années est avec une lunette de 160 à x2D. (x320)

 

Newton SW 300/1500

Jupiter x1D couramment à x2D les jours exceptionnels. On peut monter un peu plus qu'avec le C11 en visuel. Mais attention, il a fallut réviser le barillet pour supprimer les contraintes.

 

Newton SW 200/1000 similaire : x1D couramment, jusqu'à x2D possible sur Jupiter.

 

Avec les plus gros diamètres difficile de monter au dessus de x350 sur Jupiter. Déjà quand on y arrive on est content.

 

Sur le LB, pour les forts grossissements en planétaire, il faut déjà bien vérifier que le miroir n'est pas contraint par les butées latérales, ensuite il faut une très bonne mise en température, ne pas hésiter à laisser le ventilateur au moins 2h grand min, ne pas mettre la jupe sinon turbu interne, observer la planète près du méridien +/-1h, et évidement une très bonne collimation à affiner sur une étoile bien haute. Les laser d'entrée de gamme permettent rarement d'atteindre une collimation correcte. C'est déjà mieux avec une barlow devant le laser si la marque du primaire est parfaitement centrée, ce qui n'est pas toujours le cas.

On peut s’entraîner sur la lune, c'est un peu plus facile, plus contrasté.

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Bonjour à tous

Sous mes cieux auvergnat j'ai une vitesse de croisière de 100x/180x et 300x pour le planétaire les bons soirs.

J'ai eu des soirs superbe oû j'ai pu aller à 360x mais c'est très rare .

Au delà j'ai pas encore pu tester car je n'avais pas encore de barlow mais j'attend toujours LE soir !

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Avec mon C11, j'ai été amené à revendre mon oculaire de 5mm (x560) qui restait toujours dans la valise....

 

Belle image contrastée entre 180 et 280 suivant la stabilité et la transparence du ciel...et parfois des ciels exceptionnellement stables qui permettent de sortir le 7mm et de se faire plaisir à x400....

 

Pourtant à contrario, Xavier C. m'a prouvé qu'en grossissant au delà du raisonnable on découvrait des choses inavouables sur des nébuleuses planétaires...

 

Et un jour de printemps, il y a deux ou trois ans déjà, sous un ciel envahi de brouillard, sans le moindre souffle de vent, des grossissements de x600, x700 offraient de Mars ou Jupiter des images qui ressemblaient à des photos...

Mais ça, c'était avant.....:):):):)

JL

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le site est super important. Le club où j'ai débuté est en Bourgogne, à Buxy. Il y a un 400mm meade starfinder avec miroir un peu astigmate et avec un petit bord rabattu. Sur le papier, ça pue.

 

En vrai, le site est super niveau turbu et avec ce télescope là, certains soirs, on arrivait à grossir un petit peu plus de 1000x. Et avec les tubes plus petits (300, 280, 200) on était couramment à des grossissements de 500/600 fois en planétaire.

 

Un soir, la turbulence était tellement bonne qu'on s'est rendu compte que le groupe électrogène qui était à 15m de la coupole faisait vibrer le télescope (on était déjà à 600x) et ça reste un des meilleurs souvenirs avec 2 autres potes.

 

Donc, l'endroit d'où on observe est primordial. Après, en oculaires utilisés 85% du temps avec mon 300 c'est 13mm et 8mm. Ce sont les deux grossissements qui vont bien dans pas mal de circonstances mais c'est un poil juste en planétaire et c'est pour ça que j'avais acheté des orthoscopiques de 5 et 4 qui pèsent pas trop lourd sur le porte oculaire et qui donnent de belles images en planétaire.

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Invité Hume

Truc assez étonnant : le grossissement que je peux tolérer est souvent peu influencé par le diamètre : j'ai pu monter jusqu'à 400x avec la tal (niveau de contraste très faible, mais des détails de rêve : satellite semblant planer devant jupiter, dont je me souviendrai longtemps, énorme boule de type décor de star trek donnant une impression d'immersion spatiale, la sensation et sa force primant sur le bas niveau de détail...) , ma lunette de 127mm (même formule optique : doublet fraunhoffer) ne peut raisonnablement dépasser les 200x idem pour mon newton actuel : j’interprète ceci de telle façon : au delà du pouvoir de résolution, le grossissement n'apporte plus rien de façon objective, mais au delà on peut avoir une acquisition subjective (forme des bandes plus facile à appréhender etc), mais pour cela, il faut que l'optique soit de bonne qualité : si le grossissement n'apporte rien, il ne fait pas perdre grand chose et contente notre appétit de détails facilité par le grossissement. Dans le cas d'une optique plus moyenne voire mauvaise, alors on commence aussi à agrandir les défauts, et pour garder un contraste agréable on doit se contenter d'une fois le diamètre au maximum. Ainsi par temps calme on peut s'amuser. avec un bon réfracteur ou un miroir d'artisan jusqu'à des grossissements peu raisonnables..

C'est comme une image pixelisée;, on doit la garder à un tout petit format, mais si on a une image de qualité, on peut l'agrandir bien au delà de sa définition initiale...

Modifié par Hume
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Bonjour à tous,

http://www.cieletespace.fr/files/InstrumentTest/Lightbridge300.pdf

Je me demande si cette limite en grossissement ne viendrait pas du « scotchage » du primaire comme il est expliqué dans le lien ci-dessus (qui décrit aussi comment corriger ce point). La collimation peut aussi être en cause, elle doit être nickel. C’est à vérifier (et sur le ciel). Ce 300 n’est peut-être pas l’idéal pour le planétaire mais il devrait permettre de grossir plus (avec un bon ciel et en température – il est gros ce miroir !).

Les grossissements de 2 à 3D n’ont rien de fabuleux, ils sont utiles pour accéder aux détails qui sont inaccessibles à grossissement moindre. Ils sont plus souvent utilisés sur les diamètres « modestes » que sur les gros, c’est surtout une question de qualité de ciel.

Le correcteur de coma n’a pas grand-chose à voir avec le sujet (au centre du champ sur un newton aligné il n’y a pas de coma et quand on grossit beaucoup c’est là qu’on regarde). Pas de souci non plus avec les 10/10 même myope on peut grossir et voir net !

La différence je dirais entre la production bon marché (asiatique ou pas) et la production de haute qualité (bien représentée en France) tient bien plus à la qualité de surface qu’à la forme (donc beaucoup moins de diffusion, plus de contrastes et plus de détails accessibles au même grossissement).

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Pour illustrer l'importance du site et de la qualité de l'instrument, je me souviendrai toute ma vie de Saturne à la lunette de 130/2000 (achromatique !) en parallèle au T60 du Pic du Midi : à plus de x600, elle était figée, aussi nette qu'un dessin, semblant située devant le ciel noir. On aurait sûrement pu grossir encore plus... Mais c'était le Pic et la lunette était du très haut de gamme (genre Clavé).

 

J'ai un très bon souvenir, aussi, de Mars grossie 600x et quelques à travers mon Mewlon 210 mm : on m'a prêté l'oculaire pour ça car je n'aurais jamais pensé à tenter le coup, et c'était très bien. Comme quoi, même si je préfère modérer le grossissement, j'admets que dans certains cas il est très intéressant de grossir fortement. (Mais bon, c'était un Takahashi.)

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A propos du grossissement résolvant, et pour faire suite à ce qu'on en disait sur le post de Hume "avantage et inconvénients de la barlow", voilà un graphique instructif.

150303024534143163.jpg

 

Source : Buser et Imbert, neurophysiologie fonctionnelle, Tome IV : Vision

C'est un gros bouquin sérieux de chez sérieux entièrement empirique, donc aucune théorie là-dedans.

 

Il montre la résolution de la vision en fonction de l'éclairement rétinien, avec le contraste de la mire comme paramètre. Chaque courbe correspond à un contraste fixé, la valeur du contraste étant écrite à côté.

 

Pour un éclairement rétinien choisi (on tire une verticale), on voit bien que dans les faibles contrastes, la résolution de l’œil chute.

Si à 50% de contraste on est encore presque à la même résolution que pour un contraste de 100%, à 1% de contraste elle est réduite de moitié.

 

Ca veut dire que pour voir des détails de contraste 1/100, le grossissement résolvant n'est plus 0,5D mais 1D.

 

Pour un contraste de 0,5% on est à environ 1,7D pour le grossissement résolvant.

 

L'oeil humain (bien éclairé) peut voir des contrastes de 1/400...

 

Autrement dit, rester à 0,5D c'est la garantie de rater beaucoup de formations sur les planètes. Paradoxal pour un grossissement résolvant.

 

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot
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Donc en gros on a deux phénomènes contradictoires :

- un plus fort grossissement améliore la résolution du faible contraste (lien cité par Fred Burgeot) ;

- un plus fort grossissement diminue la détectivité du faible contraste (à cause de la diminution de clarté).

 

La Tache Rouge, par exemple, est suffisamment étendue pour ne pas poser de problème de résolution, par contre elle est faiblement contrastée donc souffre d'un trop fort grossissement. La calotte de Mars est parfois toute petite, mais elle est brillante donc sa résolution ne requiert pas un très fort grossissement...

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