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Débuter en poses rapides sur le ciel profond


jeffsimo

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J'ouvre ici un fil sur les basiques des poses rapides en ciel profond. Sans prétention, si certains veulent compléter libre à eux. Je commence par le début :

 

Sont considérées ici comme poses rapides les images du CP effectuées en additionnant des poses unitaires de quelques secondes tout au plus. Idéalement moins de 2 secondes.

 

 

1/ Pourquoi faire des poses rapides.

 

Pour résumer, les poses rapides sont simples à mettre en œuvre. Elles présentent quelques avantages par rapport aux poses longues et un inconvénient :

 

Elles permettent de se passer d'autoguidage, voire d'imager avec une monture Altaz en gérant la rotation de champ avec le logiciel d'empilement.

 

Elles permettent, en dessous de 2 secondes, de lutter contre la turbulence en la figeant. Les images sont triées avant addition pour écarter les plus mauvaises. La définition obtenue est ainsi améliorée.

 

Elles permettent de travailler avec des capteurs non refroidis, donc moins chers.

 

Inconvénient majeur, elles ne s'adressent qu'aux objets assez brillants ou aux parties brillantes d'objets. Les faibles extensions des nébuleuses et galaxies sont moins accessibles.

 

 

2/ Avec quel matériel ?

 

Globalement, toute camera présentant un faible bruit de lecture et une cadence compatible peu faire l'affaire. Mais les petites cameras CMOS, très sensibles, sont toutes désignées en raison de leur bruit de lecture très faible. Par exemple, l'ASI 224 MC donne d'excellents résultats en couleurs et la 290MM en noir et blanc. Les cameras à base d'IMX 178 sont utilisables également, mais avec des photosites plus petits pouvant nécessiter du binning. Cela fonctionne également avec de plus grands capteurs, comme l'ASI 1600.

 

Pour l'instrument, aucun n'est exclu. Mais plus il est ouvert et plus les poses seront courtes. Il faut aussi un peu de focale pour obtenir un échantillonnage permettant d'exploiter la résolution offerte par cette technique. Idéalement inférieur à 1" d'arc. On peut descendre jusqu'à 0,3" si le seeing est excellent. Sur ces bases, de bons résultats sont possibles dès 600mm de focale.

 

 

3/ Avec quels logiciels ?

 

Les logiciels de capture gratuits comme Firecapture et Sharpcap sont bien adaptés.

 

Pour empiler les images (filmées en format SER par exemple) Autostackkert 3 et DSS conviennent. AS!3 permet de faire un tri automatique, mais ce n'est pas toujours complètement fiable. DSS permet de trier grâce à un score, mais il est plus gourmand en ressources et plus lent.

 

Empiriquement il est intéressant de faire des films de 10/20mn par exemple, en recadrant l'objet entre les séries. Pas exactement au même endroit pour égaliser le fdc. Chaque série donnera une image par empilement. Toutes les images sont ensuite additionnées entre elles, comme des brutes "normales".

 

Une fois les images empilées, elles sont traitées comme des images "normales" avec votre soft favoris.

 

 

 

4/Avec quels réglages ?

 

Les temps de pose varient de 100ms à plusieurs secondes en fonction de l'objet. Par exemple, une nébuleuse planétaire brillante à F/D 4 supportera 100ms, ce qui est très bon pour la turbulence. Une galaxie plus faible demandera de dépasser la seconde. Il faut tester quelques vues sur l'objet.

 

Le gain de la camera doit être assez élevé, pour diminuer le bruit de lecture et booster le signal, souvent faible. Entre 50 et 90% du max. en essayant de ne pas saturer les étoiles brillantes (pas toujours évident).

 

Les autres paramètres (gamma, balance des couleurs, etc...) peuvent être laissés par défaut. Mais un utilisateur un peu plus avancé voudra les optimiser (offset, balance) pour gérer le fdc ou rétablir la balance des couleurs en raison d'un filtre IR par exemple. Pour débuter ce n'est pas indispensable.

 

 

 

5/ Combien d'images ? Faut-il faire des DOF ?

 

Plus on fait de poses unitaires, meilleur sera le résultat. Idéalement, il faut en faire plusieurs milliers pour atténuer le bruit et lisser le fond du ciel, qui a tendance à présenter des trames avec cette technique. Globalement, le temps de pose total est équivalent aux poses classiques.

 

Il est indispensable de faire de bons darks, en surveillant bien la température du capteur pour les caméras non refroidies. Un écart supérieur à 1°C est à proscrire. Idéalement il faut viser 0,5°C au plus.

 

Les Offset ne sont pas obligatoires en revanche, car le bruit de lecture est faible. Les flats ne semblent pas non plus indispensables. Les poussières éventuelles disparaissent à l'empilement car l'objet se déplace sur le capteur durant la pose. Le champ étant petit (sauf ASI 1600), le vignettage est généralement acceptable.

 

 

Voilà, pour débuter c'est tout ce qu'il faut savoir. Le reste c'est du fun et des petites choses à découvrir.:D

 

J'espère que d'autres viendront nourrir ce post. Il y a encore des choses à dire et à découvrir sur cette technique encore un peu exploratoire.:be:

 

Un exemple pour finir de ce qui est faisable en 30 mn de poses avec une ASI 224 MC :

 

get.jpg

 

JF

Modifié par jeffsimo
  • Merci / Quelle qualité! 1
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De rien Cobray, si ça peut aider

 

Salut JF, merci pour ton guide de demarage!!

 

Quand tu parles de DDS, il te faut en 1er lieu, extraire les images du SER avant de les envoyer sur DSS?

 

A plus.

 

Manu

 

De rien Manu. Oui avec DSS il faut d'abord passer en TIFF par exemple. Le logiciel PIPP fait ça très bien.

 

JF

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De rien Cobray, si ça peut aider

 

 

 

De rien Manu. Oui avec DSS il faut d'abord passer en TIFF par exemple. Le logiciel PIPP fait ça très bien.

 

JF

 

 

Merci Jf!!

 

Si, utilisation direct de AS3, il ya quelques potions spécifiques pour le CP il me semble?

Manu

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Salut JF, merci pour ton guide de demarage!!

Quand tu parles de DDS, il te faut en 1er lieu, extraire les images du SER avant de les envoyer sur DSS?

A plus.

Manu

 

Un truc qui peut éviter des désagréments :

Enregistrer directement les images (avec Firecapture ou SharpCap) au format TIFF ou PNG une par une. Contrairement au Ser, qui est un format vidéo.

 

Inconvénient : plus de place nécessaire sur le disque dur

 

Enorme avantage : si le soft ou le PC plante, ça évite de perdre toutes les images ! :b:

 

Albéric

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Un truc qui peut éviter des désagréments :

Enregistrer directement les images (avec Firecapture ou SharpCap) au format TIFF ou PNG une par une. Contrairement au Ser, qui est un format vidéo.

 

Inconvénient : plus de place nécessaire sur le disque dur

 

Enorme avantage : si le soft ou le PC plante, ça évite de perdre toutes les images ! :b:

 

Albéric

 

 

Carrément!! évite également l'extraction SER vers Tiff sous PIPP qui doit prendre un certain temps.

 

Manu

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Carrément!! évite également l'extraction SER vers Tiff sous PIPP qui doit prendre un certain temps.

 

Manu

 

Oui, si on a de l'espace disque c'est une solution. En cas de plantage (ça m'est arrivé une fois) on perd moins. En SER on peut effectivement perdre une sub de 20mn.

 

JF

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Oui, si on a de l'espace disque c'est une solution. En cas de plantage (ça m'est arrivé une fois) on perd moins. En SER on peut effectivement perdre une sub de 20mn.

JF

 

Si le fichier Ser n'est pas fermé correctement, il n'est pas lisible car corrompu et on perd toutes les images qu'il y a dedans. ;)

 

Albéric

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Vous êtes sur que 2 secondes de poses ça suffit pour limité les effets de la turbulence ? Rien qu'à l'œil la turbu fait pas mal de fois scintiller une étoiles en 2 secondes :/

 

 

Non, de mon expérience je place plutôt la limite à 0.5 seconde. Là on commence vraiment

à réduire l'impact de la turbu (et des petites imperfections de suivi).

Mais évidemment les objets faibles obligent à poser plus de 0.5 sec.

Donc il y a toujours un compromis à choisir.

 

Albéric

Modifié par xs_man
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Bon petit papier :)

 

La dernière fois, j'ai fait un petit test: plusieurs vidéo de 5min, traité avec autostakker comme une photo surface (avec master flat et master dark). Chaque image a été envoyé sur DSS pour les empiler, et le résultat était top (bien que trop court), sans avoir passer 8h de travail sur DSS :)

il me semble qu'il n'y a que 8videos de 5min, avec seulement 50% maximum gardé par vidéo.

(C925 - f6.3 - ASI1600MMC)



NGC4565c.jpg

 

 

@AstroFilDu76

Non, je ne pense pas que 2s permet de passer la turbu, mais ça permet en revanche d'avoir un suivi parfait sans autoguidage.

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Posté (modifié)
Non, de mon expérience je place plutôt la limite à 0.5 seconde. Là on commence vraiment

à réduire l'impact de la turbu (et des petites imperfections de suivi).

Mais évidemment les objets faibles obligent à poser plus de 0.5 sec.

Donc il y a toujours un compromis à choisir.

 

Albéric

 

+1 : 2 secondes c'est vraiment une limite haute, il faut bien en fixer une. Mais 500ms est l'objectif à atteindre quand c'est possible.

 

 

Chouette test Bofix :)

 

JF

Modifié par jeffsimo
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Olive: tu aurais pu me demander avant de me prendre mes photos, une partie de mon article que j'ai ecris pour Astrosurf? tu peux me joindre sur ma messagerie

 

Idem pour mes photos et mes tableaux de synthèse... ;)

Me demander avant de les utiliser SVP. Tant que ce n'est pas pour une utilisation

commerciale, ça ne me dérange pas, mais j'aime bien être informé un minimum.

Politesse basique, il me semble...

 

Albéric

Modifié par xs_man
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Bon petit papier :)

 

La dernière fois, j'ai fait un petit test: plusieurs vidéo de 5min, traité avec autostakker comme une photo surface (avec master flat et master dark). Chaque image a été envoyé sur DSS pour les empiler, et le résultat était top (bien que trop court), sans avoir passer 8h de travail sur DSS :)

il me semble qu'il n'y a que 8videos de 5min, avec seulement 50% maximum gardé par vidéo.

(C925 - f6.3 - ASI1600MMC)



NGC4565c.jpg

 

 

@AstroFilDu76

Non, je ne pense pas que 2s permet de passer la turbu, mais ça permet en revanche d'avoir un suivi parfait sans autoguidage.

 

bonjour Bofix

Si j ai bien lu c'est donc une pose de 8x5/2 = 20 mn seulement à 6.5 de F/D ? Rudement sensible ce capteur, je suis bluffé !

Eric

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C'est bien ce que je pensais. Désolé pour avoir synthétisé une partie de vos posts. A l'origine je me suis préparé cet aide mémoire à usage privé. Cela n'a jamais été pensé pour en faire quelconque récupération d'aucune manière. Juste du partage de connaissances. Je supprime le lien tant pis pour moi ( j'ai bien compris la leçon ). Je vous contacterais par MP si l'occasion se représente.

Big sorry..

Modifié par 0£i\/€
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Salut,

 

Merci pour ce petit tuto très intéressant :)

 

Penses-tu que l'on puisse obtenir quelque chose de correct avec une GPCAM2 couleur, plutôt destinée au planétaire ??? capteur : 4,8x3,6mm, 3,75 micromètres

 

Bien sûr, je peux toujours essayer...

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C'est bien ce que je pensais. Désolé pour avoir synthétisé une partie de vos posts. A l'origine je me suis préparé cet aide mémoire à usage privé. Cela n'a jamais été pensé pour en faire quelconque récupération d'aucune manière. Juste du partage de connaissances. Je supprime le lien tant pis pour moi ( j'ai bien compris la leçon ). Je vous contacterais par MP si l'occasion se représente.

Big sorry..

 

 

Non, ne le retire pas mais indique bien clairement au début de la présentation/article que Stéphane et moi sommes contributeurs. Ca rétablira l'équilibre. Si Stéphane est d'accord de son côté. ;)

 

Albéric

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C'est bien ce que je pensais. Désolé pour avoir synthétisé une partie de vos posts. A l'origine je me suis préparé cet aide mémoire à usage privé. Cela n'a jamais été pensé pour en faire quelconque récupération d'aucune manière. Juste du partage de connaissances. Je supprime le lien tant pis pour moi ( j'ai bien compris la leçon ). Je vous contacterais par MP si l'occasion se représente.

Big sorry..

 

J'ai édité mon post pour retirer le lien de la citation. Pour mon image dans le DOC c'est d'accord sinon.

 

Salut,

 

Merci pour ce petit tuto très intéressant :)

 

Penses-tu que l'on puisse obtenir quelque chose de correct avec une GPCAM2 couleur, plutôt destinée au planétaire ??? capteur : 4,8x3,6mm, 3,75 micromètres

 

Bien sûr, je peux toujours essayer...

 

De rien. Oui, si c'est celle équipée de l'IMX 224 (il y en a d'autres versions je crois) c'est bon. Les dimensions de capteur que tu donnes semblent bien être celles de la 224.

 

JF

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Salut,

 

Merci pour ce petit tuto très intéressant :)

 

Penses-tu que l'on puisse obtenir quelque chose de correct avec une GPCAM2 couleur, plutôt destinée au planétaire ??? capteur : 4,8x3,6mm, 3,75 micromètres

 

Bien sûr, je peux toujours essayer...

 

Oui ce sont des clones des ZWO et QHYCCD.

Je suppose que tu parles que la version avec le capteur à IMX224.

 

Suffit de chercher sur le forum les images ciel profond à la ZWO ASI 224 et tu verras, il y a pléthore...

 

Albéric

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Oui, si c'est celle équipée de l'IMX 224 (il y en a d'autres versions je crois) c'est bon.

 

Oui ce sont des clones des ZWO et QHYCCD.

Je suppose que tu parles que la version avec le capteur à IMX224.

 

Oui, il s'agit bien de ce capteur. Super, merci :)

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Moi c'est comme ça que je fais avec sharpcap:)

Image par image et je donne le non de l'objet ou flat offset ou dark en fonction il crée un répertoire correspondant.

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Aller si ce soir il faut beau chez vous, je vous propose au choix :

 

M13 le célèbre amas globulaire

NGC 6543 (NP dite l'oeil de chat)

Eventuellement M102 qui a une brillance de surface élevée

 

Ce sont des cibles brillantes adaptée à la forte présence lunaire.

 

Puis direction Saturne ! ;)

 

Enjoy !

 

Albéric

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Salut :)

 

Bonne initiative ! J'ai quelques trucs à rajouter :)

 

D'abord, une précision concernant le format .PNG ( que j'utilise maintenant )

Il prend moins de place que le .SER car il est compressé sans perte ; pour moi c'est donc l'idéal à tous points de vue pour les autres raisons citées plus haut ( risque de plantage notamment )

 

Ensuite, un point sur la sensibilité atteinte en poses courtes. JF dit qu'on ne peut pas atteindre la même sensibilité qu'en poses longues ; dans certains cas c'est faux. Donc je vais vous présenter ici une méthode de mesure pour clarifier tout ça.

 

Faute de terme technique, j'ai appelé ça l'efficacité :)

 

Mesure de l'efficacité des poses

 

L'efficacité, c'est une valeur qui permet de déterminer si le capteur est utilisé à son maximum de sensibilité pour un ciel et un setup donné. La valeur varie entre 0 et 1, que j'exprimerai ici en pourcentage pour plus de lisibilité ; 0 (0%) étant la valeur minimale et 1 ( 100% ) la valeur maximale.

 

Par exemple, un capteur derrière un setup de longue pose conventionnel aura normalement une efficacité supérieure à 90%.

 

Pourquoi s'embêter à calculer cette efficacité, me direz vous ? Hé bien c'est très simple :D

 

Si en poses courtes j'obtiens une efficacité de 50%, je saurai qu'il faut que je reste deux fois plus longtemps sur un objet si je veux obtenir la même chose qu'avec une efficacité de 100%. ( En temps de pose total, pas en temps unitaire )

2h totales à 50% = 1h totale à 100%

 

C'est donc très pratique pour savoir à quoi s'attendre. Par exemple, sur un objet très lumineux, on aura avantage à baisser le temps de pose unitaire pour mieux combattre la turbulence, réduisant par ce biais l'efficacité ; au contraire d'un objet faible ou augmenter le temps de pose unitaire permettra une meilleure détection au détriment d'un peu de résolution.

 

Maintenant, la question que vous attendez tous ( ^^ ) comment ça se calcule ?

 

Il faut faire deux mesures de bruit, exactement comme quand on fait la mesure pour vérifier qu'on est bien à "3sigma" en poses longues. Je vais en faire une version simple ici :

On fait une première mesure du bruit sur un offset ( dans IRIS, petit carré sur l'image, clic droit, statistiques puis on note la valeur "sigma" ) ; l'offset doit être réalisé à la même valeur de gain que lors des prises de vue évidemment. J'appelle cette valeur O.

On fait une deuxième mesure du bruit sur une prise unitaire, dans le fond de ciel. Même protocole, je note cette valeur B.

 

Et après on fait le calcul suivant :

 

1 - O²/B²

 

Et voilà, on a notre valeur.

 

Attention, cette valeur ne concerne qu'un setup donné à un endroit donné, et même pour une portion du ciel donnée : le fond de ciel sera bien plus présent à 10° qu'à 90°. Il est donc conseillé de faire ce test sur une cible déjà bien haute.

 

Maintenant, voilà un petit exemple des valeurs d'efficacité que j'ai, en ce qui concerne mon setup ( QHY290 et 150/750 ) sur mon spot habituel ( ciel assez bon sans être exceptionnel ) et pour des temps de poses différents.

 

1/8s : 6%

1/4s : 11%

1/2s : 20%

1s : 33%

2s : 50%

4s : 67%

8s : 80%

15s : 88%

30s : 94%

 

Ce qu'on voit ( et c'est un peu logique quand on y réfléchit ^^ ) c'est qu'augmenter le temps de pose est une bonne idée jusqu'à un certain point. Perso j'ai adopté le compromis des 50% d'efficacité qui correspond à deux secondes de pose, manquant de manière générale de signal et étant encore peu gêné par la turbu avec seulement 150mm de diamètre. Certes, c'est la moitié du signal que l'on peut espérer en poses longues, mais la sensibilité impressionnante du capteur y rattrape un peu. De plus, il est également bénéfique pour le signal de ne pas allonger les poses, les étoiles étant plus ponctuelles, leur détection est plus facile.

Néanmoins, il arrive que je pousse à 3 ou 4 secondes de pose, lorsque la cible est vraiment faible, ou que je réduise à 1s lorsqu'elle est suffisamment brillante ou basse sur l'horizon.

Et le jour ou je tenterai quelque chose de vraiment très brillant, je descendrai beaucoup plus sans scrupules ^^

 

Voilà, j'espère que ça vous aidera à réfléchir un peu plus sur les temps de poses adéquats !

 

Romain

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C'est une rafale d'infos sur cette technique très prometteuse. Merci à tous les défricheurs !

 

Une question me turlupine au sujet du matériel employé. Est-ce qu'il est intelligent de faire du L-RVB en poses courtes avec une 1600MM-C + RAF ou est ce que cette technique est plus appropriée directement aux caméras couleur ? Comme j'ai aussi une 224MC, j'ai dans l'idée que la couche L avec la 1600 et la couleur avec la 224 est un bon plan. Me trompe-je ?

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