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L'horrible "Der des ders" a enfin pris fin aujourd'hui…


roger15

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L'horrible "Der des ders" a enfin pris fin aujourd'hui…

 

 

Aujourd'hui le dernier "Poilus" combattant français de la "Grande Gerre" (celle de 1914 à 1918), Lazare Ponticelli, est décédé à l'âge de 110 ans.

 

Huit millions et demi de soldats français ont quitté un jour leur famille, entre août 1914 et novembre 1918 pour rejoindre le front.

 

Pour les plus jeunes, cette guerre de 1914-1918 ne représente que quelques pages dans leurs livres d'histoire, mais il me semble bon ce soir de rappeler quelques chiffres assez désespérants :

 

Sur ces 8,5 millions de jeunes gens et d'hommes partis au Front, 1 400 000 n'ont jamais revu leurs famille… Durant les quatre années de cette horrible boucherie il y a eu 900 MORTS PAR JOUR EN MOYENNE !!!… La journée la plus affreuse fut le 22 août 1914 où la France perdit 20 000 soldats en une seule journée !!!…

 

Et en plus trois millions de soldats français sont revenus plus ou moins gravement mutilés, on les a appelé les "Gueules Cassées"…

 

Et après le 11 novembre 1918, les anciens Poilus ne cessaient de rabâcher (j'en suis témoin, car je les ai souvent entendus le dire dans ma jeunesse) : « PLUS JAMAIS ÇA !!! »

 

J'avoue que ça me barbait quand j'étais petit des les entendre, ces anciens Poilus de 1914-1918 radoter lors des repas de famille leur vie dans les tranchées, et j'étais surpris de la gêne que leurs souvenirs causaient aux autres anciens combattants plus jeunes, ceux de l'autre guerre, la suivante…

 

Et puis ça m'a tellement laissé une sale impression, que cette première guerre mondiale ne m'a plus du tout intéressée…. Du moins, jusqu'à l'été 1976.

 

En août 1976, j'étais en vacances avec ma mère à Saint-Flour dans le Cantal (j'ignorais alors que j'épouserai un jour une Cantalienne…). Nous étions descendus à l'hôtel "Les messageries" (dans la ville basse de Saint-Flour, pour ceux qui connaissent).

 

Dans cet hôtel séjournait en même temps que nous une vieille dame, une ancienne demoiselle retraitée des télégraphes, nommée Justine Martin, originaire des environs de Saint-Flour (j'ignore quel était son nom de jeune fille). Elle s'était mariée après la guerre de 1914-1918 et avait alors vécu près de Caen, en Normandie, où résidait toute sa famille. Devenue veuve elle aimait revenir tous les cinq ans environ à Saint-Flour. En août 1976 elle avait déjà 82 ans (elle était donc née vers 1894) et a dû mourir peu de temps après. Ma mère l'avait prise en sympathie et aimait bien discuter avec elle. Lui ayant révélé que je travaillais aux PTT et que j'adorais l'histoire, cette brave vieille dame voulu faire ma connaissance et m'annonça qu'elle était une ancienne collègue télégraphiste. Elle avait très longtemps travaillé au Central télégraphique du 103 rue de Grenelle, et m'apprit que c'était dans ce bâtiment que se trouvait le Ministère des PTT jusqu'en mars 1939, avant de déménager pour le 20 avenue de Ségur, toujours dans le 7ème. Elle m'apprit aussi — décidément elle en savait beaucoup sur l'histoire des PTT — que c'était au 103 rue de Grenelle qu'avait été installé le premier studio de la télévision française pour la première émission le 26 avril 1935 sur l'instigation du Ministre des PTT Georges MANDEL. La qualité des images était très médiocre : 60 lignes seulement, contre 625 aujourd'hui.

 

Je confirmais à cette vieille dame que je m'intéressais effectivement beaucoup à l'histoire et elle me déclara alors : « Savez-vous que je suis sans doute une des dernières survivantes à avoir annoncé à la France la déclaration de guerre de 1914 ? » . Comme je montrais un grand intérêt pour cette affirmation elle me raconta alors ses souvenirs de ce tragique mois d'août 1914.

 

Elle était en effet, de service au Central télégraphique du 103 rue de Grenelle (Paris 7ème), le dramatique après-midi du samedi 1er août 1914. Cette demoiselle était entrée au télégraphe en 1912, à l'âge de 18 ans, car après avoir réussi un concours aux PTT elle avait subi avec succès des tests de manipulation aux fameux "traits-points" de l'alphabet morse avant d'être affectée aux appareils téléimprimeurs Baudot. Avant la guerre de 1914 c'était l'un des très rares services des PTT quasiment exclusivement féminin. Et elle avait eu de la chance car on l'avait affectée au "Cantal", son département d'origine. On spécialisait en effet les demoiselles télégraphistes par département de correspondance télégraphique. Le hasard a fait qu'elle était de service ce fameux après-midi du samedi 1er août 1914 au "Central" (c'est ainsi que tout le personnel surnommait le bâtiment où elle travaillait). Le samedi après-midi était en principe très calme, pratiquement personne n'envoyait de dépêches en fin de semaine. Aussi les effectifs étaient-ils traditionnellement allégés. Précisons que le "Central" fonctionnait 24 heures sur 24 et 365 jours par ans. A trois heures de l'après-midi le responsable de la salle des transmissions les fit toutes réunir et leur donna l'ordre de cesser toute transmission dès 15H30 et de s'assurer de la fiabilité des liaisons avec toutes les préfectures, en leur envoyant une dépêche de service leur demandant de répondre immédiatement sur la qualité de la réception. Sous le sceau du secret ce chef leur dit qu'à 16H00 un télégramme très important allait être transmis. Une certaine effervescence régnait au "Central" au fur et à mesure que l'horloge égrenait son insoutenable compte à rebours. A 15H58 le chef de service revint avec une petite feuille de papier à la main et leur demanda de prendre note du texte à envoyer. A 16H00 précises les demoiselles du "Central" transmirent ce fameux télégramme à toutes les préfectures de France et à l'agence d'informations Havas (l'ancêtre de l'Agence France Presse). Bien des années après Justine se souvenait par cœur du texte envoyé « MOBILISATION GÉNÉRALE. LE PREMIER JOUR DE LA MOBILISATION EST LE DIMANCHE 2 AOÛT ». Justine m'avait dit que ses mains tremblaient en envoyant cette dépêche à la préfecture d'Aurillac car elle pensait fortement à ses frères, à ses cousins et à ses anciens camarades d'école qui allaient partir pour la guerre, et peut-être ne pas en revenir ... Hélas, l'avenir lui a très largement donné raison !…

 

Les préfectures durent immédiatement, conformément aux ordres permanents, alerter les sous-préfectures qui à leur tour informèrent les brigades de gendarmerie des chefs-lieux de canton. Entre 16H30 et 17H30, le temps que l'information parvienne à toutes les 2 890 brigades de gendarmerie françaises, une par canton, progressivement chaque clocher des bourgs et villages de France lança le triste tocsin du début de ce qui allait devenir la "Grande Guerre".

 

Mon beau-père Jean-Léon Laborie, décédé en décembre 1996, m'a raconté, avec des sanglots dans la voix, son souvenir indélébile de ce bel après-midi très chaud à Quézac, sud du Cantal. Il avait alors quatre ans (né le 21 juin 1910) et accompagnait avec son jeune frère Antonin, âgé de deux ans seulement, ses parents, Antoine et Léonie, qui fanaient le foin dans un champ, assez rapidement de crainte d'un orage. Ils n'avaient pas entendu sonner le tocsin car, malgré qu'ils n'étaient pas trop éloignés du clocher du village, une légère brise d'été soufflait en sens contraire et atténuait donc le son de la cloche de l'église ; aussi vers cinq heures et quart furent-ils très surpris de voir arriver jusqu'à eux deux gendarmes de Maurs, le chef-lieu de canton, dans une automobile qu'ils avaient réquisitionnée (à l'époque les gendarmes ne se déplaçaient qu'à bicyclette). Ils dirent assez sèchement à Antoine Laborie, âgé de 29 ans, de cesser immédiatement de faner et de se conformer aux instructions de son livret militaire.

 

Plus de soixante-dix ans plus tard son fils me disait, les larmes aux yeux, que trois jours plus tard son papa, après l'avoir embrassé une dernière fois, ainsi que son jeune frère Antonin et leur maman Léonie, était parti à pied, les saluant une ultime fois au détour du chemin en levant un bras, avec seulement un sac de provisions, pour la gare de Maurs prendre un train pour Aurillac où était organisé le rassemblement des soldats mobilisés du Cantal….

 

La famille Laborie n'eut plus de nouvelle d'Antoine pendant plus d'un an, jusqu'à ce jour maudit d'octobre 1915 où le facteur leur apporta cette sinistre lettre du Ministère de la Guerre les informant qu'il était "tombé au champ d'honneur" le 13 juillet 1915 dans la forêt d'Argonne, au lieu-dit "La Pierre Croisée", commune de Lachalade (Meuse). Mais, comble de malheur, son cadavre n'a jamais été retrouvé, et ses ossements sont restés à tout jamais enfouis dans la terre de la forêt d'Argonne…

 

Par ces deux témoignages de personnes aujourd'hui disparues, j'ai mieux pu saisir la réalité de ce qu'avait été réellement la "Grande Guerre".

 

Mon épouse a eu ce soir une larme aux yeux, en pensant à son grand-père paternel Antoine, en entendant dans les journaux télévisés que Lazare Ponticelli avait combattu dans la forêt d'Argonne en 1915. Elle m'a dit avec un trémolo dans la voix : « Tu te rends compte, c'était la dernière personne vivante qui avait peut-être pu parler à mon grand-père… »

 

Oui, "plus jamais ça" avaient-ils dits en revenant fin 1918.

 

Mais, pour rendre hommage à toutes les victimes de cette stupide boucherie qu'a été la guerre de 1914 à 1918 (tout comme celle de 1939 à 1945), je voudrais terminer par cette citation de Jacques Prévert :

 

« QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!! »

 

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Mais, pour rendre hommage à toutes les victimes de cette stupide boucherie qu'a été la guerre de 1914 à 1918 (tout comme celle de 1939 à 1945), je voudrais terminer par cette citation de Jacques Prévert :

« QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!! »

 

On ne peut pas dire mieux.

Faites de l'astro pas la guerre.

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L'horrible "Der des ders" a enfin pris fin aujourd'hui…

 

Mais, pour rendre hommage à toutes les victimes de cette stupide boucherie qu'a été la guerre de 1914 à 1918 (tout comme celle de 1939 à 1945), je voudrais terminer par cette citation de Jacques Prévert :

 

« QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!! »

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

 

Merci Roger pour cet hommage. Bon repos au Poilu.

 

Permets moi de rajouter la phrase de Clemenceau :

 

"La guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier à des militaires."

 

Aujourd'hui, on leur a confié la paix. Je ne sais pas si c'est mieux.

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"Les guerres, ce sont des millions de pauvres types qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent au profit de quelques personnes qui elles se connaissent très bien."

Je ne sais plus qui a dit ça mais c’est ma définition préférée de cette sombre connerie.

 

Pour la prochaine, j’aime bien cette citation d’A. Einstein :

"Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu'il n'y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième."

 

Et pour finir dans l’humour (noir) :

"La statistique a démontré que la mortalité dans l'armée augmente sensiblement en temps de guerre." (Alphonse Allais)

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ce brave vieux avait refusé des obsèques nationales, mais apparemment sa fille déclarait cet après-midi qu'il avait accepté à condition que ce soit pour tous les morts de 14-18

 

bien de ne pas oublier les types d'en face

 

seulement je me demande si on a pas fait un peu de forcing, histoire de faire une jolie cérémonie pendant laquelle on pourra se montrer!

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Permets moi de rajouter la phrase de Clemenceau :

 

"La guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier à des militaires."

 

Aujourd'hui, on leur a confié la paix. Je ne sais pas si c'est mieux.

 

Mouais... Bof ! Clémenceau...

 

Ceux qui ont mis l'Allemagne à genoux après la Grande Guerre et permis à Hitler de trouver le terreau de ses délires ce sont bien des politiques...

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Salut Gwen, et bienvenu sur le forum WA.

 

Je comprends bien ton problème, étant donné que j'ai la même monture que toi.

 

Non, si tu veux déplacer ton tube manuellement, il faut desserer un peu les freins (c'est ce que je fais, disons que la fois où j'ai essayé mon tube, c'est comme ça que j'ai fait).

 

Il n'y a pas de mouvement lent à l'aide de molette comme sur certaines monture (Vixen GP et autres).

 

On est coincé entre mouvement entièrement electrique, ou manuel... En electrique, si tu veux accélerer la vitesse de pointage, appui sur le bouton "rate" de la raquette, puis tu tapes un chiffre entre 1 et 9 (9 étant la vitesse la plus élevée).

 

Voili voilou.

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François, c'est Paul Valery ta citation;) . On en avait parlé dans un post, il y a quelques mois.

 

Quant à Jacques Prévert, sa phrase mérite au moins quelques vers du contexte...(la fin du poème), non ?:cool:

 

Oh Barbara

Quelle connerie la guerre

Qu’es-tu devenue maintenant

Sous cette pluie de fer

De feu d’acier de sang

Et celui qui te serrait dans ses bras

Amoureusement

Est-il mort disparu ou encore vivant

Oh Barbara

Il pleut sans cesse sur Brest

Comme il pleuvait avant

Mais ce n’est plus pareil et tout est abîmé

C’est une pluie de deuil, terrible et désolée

Ce n’est même plus l’orage

De fer d’acier et de sang

Tout simplement des nuages

Qui crèvent comme des chiens

Des chiens qui disparaissent

Au fil de l’eau sur Brest

Et vont pourrir au loin

Au loin, très loin de Brest

Dont il ne reste rien.

 

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Il y a aussi des batteries spécialisées style C*l*str*n Powertank 7A avec directement des prises 12V.

 

C'est plus sexy qu'une batterie de voiture et tous les câbles qui vont avec et probablement plus léger.

 

Autour de 85 € je crois.

 

Juste une petite question comme ça. Sur les montures Orion Sirius / Atlas, on ne peut pas juste débrayer les moteurs ? :(

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Oui maintenant il ne reste plus que le souvenir, des livres et quelques témoignages filmés... Mais plus personne pour raconter la vie quotidienne dans les tranchées.

 

Sur un autre sujet, mais tout aussi important pour l'histoire car il en découle directement, hier soir sur France3, la 'Shoah par balles'. L'histoire oubliée des Juifs fusillés en masse en Ukraine par les SS. ce serait entre un million et demi de personnes et un million huit cent mille qui auraient été massacrées. Là aussi les témoins sont de moins en moins nombreux et on a dangereusement frisé l'oubli total...

 

 

Albéric

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Bonjour Altaïr, :)

 

Connais-tu le personnage sur cette photographie ?

 

Peugeot.gif

 

Il s'agit du caporal Jules André Peugeot, il n'avait que19 ans, et était un instituteur originaire d'Etupes (Doubs). Le dimanche 2 août 1914, il avait été chargé par ses supérieurs du 44ème Régiment d'Infanterie d'aller surveiller, avec son escouade le frontière franco-allemande à Joncherey (Territoire de Belfort).

 

Vers 10 heures du matin un cri retentit : «Voilà les Prussiens !» Le caporal Peugeot saisit son arme et s'élance vers la route : effectivement, un officier allemand à cheval vient de surgir en territoire français. «Halte-là !»

Trois coups de revolver répondent aux sommations du caporal qui fait feu à son tour. Les deux hommes sont mortellement blessés. Ce sont les premières victimes d'un conflit qui fera huit millions de morts.

 

L'autre, avait presque son âge (20 ans), il s'appelait Camille Mayer, il était sous-lieutenant, et originaire d'Illfurth, au Sud de Mulhouse département du Haut-Rhin (en effet, l'Alsace était alors allemande suite à la guerre franco-prussienne de 1870).

 

Jules André Peugeot (19 ans) et Camille Mayer (20 ans) furent les deux premières victimes de cette horrible boucherie... Dont le triste bilan humains fut de 1 357 800 soldats français tués et 2 037 700 soldats allemands tués...

 

Oui, je persiste et je signe : bravo à Jacques Prévert pour avoir publié en 1946 chez Gallimard "Paroles", avec ce poème "Rappelle-toi Barbara", écrit lors des incessants bombardements de Brest par la Royal Air Force sur l'Arsenal, mais aussi hélas sur beaucoup trop de maisons civiles brestoises...

 

Vraiment : « QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!! »

 

Roger le Cantalien.

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Sur un autre sujet, mais tout aussi important pour l'histoire car il en découle directement, hier soir sur France3, la 'Shoah par balles'. L'histoire oubliée des Juifs fusillés en masse en Ukraine par les SS. ce serait entre un million et demi de personnes et un million huit cent mille qui auraient été massacrées. Là aussi les témoins sont de moins en moins nombreux et on a dangereusement frisé l'oubli total...

 

 

Bonjour Albéric, :)

 

Je découvre un aspect très sympathique de ta personnalité (que j'ignorais jusqu'alors je l'avoue) : celui qui veut que la flamme du souvenir des horreurs des deux derniers conflits mondiaux ne s'éteigne jamais !...

 

Je suis à cent pour cent d'accord avec toi !...

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Je ne dis pas le contraire Roger...Ne fais pas de méprise sur ce que je dis...

C'était d'ailleurs aussi l'avi de M. Ponticelli dont tu as du lire la bio...

 

Pour info, sept de mes grands oncles sont morts au front en 14/18, seul mon grand père est revenu, feu mon Père est né en 19 ... Juste pour avoir 20 ans en 39...

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Je ne dis pas le contraire Roger...Ne fais pas de méprise sur ce que je dis... C'était d'ailleurs aussi l'avi de M. Ponticelli dont tu as du lire la bio...

 

Bonjour Altaïr, :)

 

Je ne me suis pas mépris sur ce que tu as dit. Mais c'est l'épithète "hors du commun" qui m'a un peu titillé... :confused:

 

Le destin de chacun de tes sept grands oncles morts au front en 1914/1918, est aussi selon moi "hors du commun"...

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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« QUELLE CONNERIE LA GUERRE !!! »

oui effectivement une grosse merde sous toutes ses formes

si on regarde depuis l'apparition de l'être humain sur notre planète

notre vie est jonchée de cadavres, de tout temps il y a des conflits ou des innocents meurent, toujours d'actualité en ce momment que ce soit,de part la religion, ou des intèrêts financiers.

que ce soit le premier ou le dernier qui meurent, cela s'éteindra et l'oubli s'instalera dans la mémoire des générations à venir

 

une pensée pour notre dernier poilu Français

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Roger, une autre joyeuseté familliale:

suite à des péripéties trops longues à raconter, mes grands parents maternels étaient immigrés suisses (je sais, maintenant ça fait rire, il n'empêche que ils ont eu du mal à être accepté en France et à travailler, ma mère (née en 24) se faisait traiter de "boche" à l'école...), un de mes oncle à attendu une quinzaine d'année sa naturalisation française, qui a fini par lui être accordée.... en septembre 1939 ( ben tiens!)....il a été incorporé, il est parti, il n'est jamais revenu...

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Je suis bien content que l'on reparle de cette guerre qui à mon sens est LA guerre qui a fait le XXème siècle par ses "progrès" techniques (aviation/blindés/télécomunications/industrie....) mais qui il me semble devenait un peu oubliée (plus rien le 11 novembre sur le sujet à la télé....).

Je suis actuellement en tain de lire un livre du général Mangin qui analyse les différentes phases de la guerre (coté de l'Entente bien sûre). Et bien je surpris d'apprendre que cette guerre aurait pu (selon lui) se terminer au printemps 1916 si justement les militaires Français en place avaient agi sans la pressions politique Parisienne qui voulait atteindre des objectifs usant (Verdun, la Somme), sans attendre les Anglais qui ne voulaient pas se battre l'hivers. Evidement avec des si.... Il n'empêche, je suis aussi triste de lire à quel point la vie n'avait que peu de valeur pour les dirigeants (militaires ou autres) quand je lis des expressions comme "faire des percées avec le nombre juste suffisant de pertes", ou "mettre l'ennemi sans défense par l'emploi de tir d'artillerie lourde pour l'enterrer dans ses tranchées et préparer l'avance d'infanterie".... Et cette haine de l'autre (l'Allemand ici) décrit comme un barbare brûlant tout, tuant même les femmes et le enfants, terrorisant les populations envahies, utilisant des stratagèmes viles et bas pour arracher de maigres victoires.... mais finalement, ce sont 2 millions de jeunes allemands qui ont été tués "contre" 1.3 millions de français.... qui sont les bouchers???

 

Une guerre c'est toujours sales, et aujourd'hui, derrière notre télé, on a l'impression que c'est mieux aujourd'hui qu'il y a 90 ans, mais c'est l'effet anesthésiant du tube cathodique... j'ai vu Sarajevo en 97 avec un Famas, et même "moderne" un guerre c'est sale... et le sera toujours!

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Altaïr a dit :
ma mère (née en 24) se faisait traiter de "boche" à l'école...

 

Bonjour Altaïr, :)

 

Sais-tu qu'aujourd'hui encore, mon épouse (née en 1948), dit : "les Boches" en parlant non seulement des Allemands, mais également.... des Alsaciens (désolé pour nos amis Internautes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin) !... Et lorsqu'elle a découvert l'Alsace et les panneaux indiquant les noms des charmants villages alsaciens très fleuris, lors de notre séjour en Alsace en août 1999 pour y voir l'éclipse totale de Soleil, sa réaction était toujours la même : « Encore un village au nom imprononçable !... On voit bien qu'ici on est en "Bocherie" !... ».

 

Il est vrai qu'elle a eu sa jeunesse bercée par le récit de son papa qui fut prisonnier pendant cinq ans en Allemagne et dont le papa avait été tué, comme je l'ai dit plus haut, à la "Grande Guerre".

 

C'est pourquoi, j'ai vraiment eu peur quand elle a voulu parler à ce vieil allemand en juin 2006 sur "l'Express Côtier", voguant le long des côtes novégiennes (voir message n°29 du "topic" "Laponie : ciel encore préservé ?" https://www.webastro.net/forums/topic/24756-laponie-ciel-encore-preservé/?do=findComment&comment=354326

 

En revanche, mon beau-père, n'a curieusement jamais, lui, employé le mot "Boches" en évoquant les Allemands. Il me disait même que durant les cinq années durant lesquelles il était prisonnier près de Neubrandenbourg, au Nord de Berlin, il n'avait pas de haine envers les soldats allemands qui les surveillaient (« ils faisaient comme nous, ils obéissaient simplement aux ordres que leurs supérieurs leur avaient donné »), et même il avait une grande affection pour la famille allemande qui tenait la ferme où il était hébergé, avec quelques autres prisonniers français, la nuit :« C'était des paysans charmants, exactement comme les paysans auvergnats, et ils n'étaient désireux que d'une seule chose : que cette maudite guerre cesse au plus vite car trois de leurs garçons étaient soldats sur le front de l'Est, face aux Soviétiques... ».

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Pour ma part j'ai acheté un pack jaune dans un magasin de moto contenant une batterie 17Ah, deux pinces de démarrage de voiture, une petite lampe néon et un compresseur ainsi que deux prises allume-cigare. C'est tout petit et très efficace. J'ai rajouté un fusible 5A sur les pirses allume-cigare. 59 euros.

 

Concenrant les piles, les anciennes HEQ5-EQ6 avaient un petit ampérage. Les nouvelles tirent 2A, les pauvres piles n'y résisteraient pas...

 

batterie.jpg

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Dans ma cambrousse, après avoir cherché un samedi matin entier, je n'ai trouvé que ce modèle là, de 22 Ah :

 

dscn3510.jpg

 

En bon montagnard il me fallait un modèle Himalaya remarque. :)

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Bonjour Albéric, :)

 

Je découvre un aspect très sympathique de ta personnalité (que j'ignorais jusqu'alors je l'avoue) : celui qui veut que la flamme du souvenir des horreurs des deux derniers conflits mondiaux ne s'éteigne jamais !...

 

Je suis à cent pour cent d'accord avec toi !...

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

Ma personnalité est complexe...:be:

Oui l'oubli est une vieille spécialité humaine... tout comme le négationnisme...

L'histoire se répète malheureusement et, sans être passéiste, il faudra quand même un jour finir par apprendre nos leçons... pour ne pas recommencer une fois de plus... Je suis pessimiste; de toute façon je n'y crois guère...

 

Albéric

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.... des Alsaciens (désolé pour nos amis Internautes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin) !...

 

Ils ont ont payé un lourd tribu depuis l'époque de Napoléon, toujours entre le marteau et l'enclume si l'on peut dire ...

 

Albéric

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Moi, hier soir, j'ai regardé "The war", sur Arte; vraiment tres interressant...

Cela traite du sacrifice de milliers d'américains pour un monde libre.

 

Je me suis souvent demandé quelle serait ma réaction si on me demandait d'aller combattre et donner ma vie à des milliers de km de chez moi pour une cause qui ne semble pas me concerner directement- car c'est bien cela qu'ils ont du faire!-

 

"quelle connerie, la guerre!" oui, ca c'est bien vrai.

Mais ils ont du quand même y aller...

 

Comment serait notre Europe aujourd'hui s'ils ne s'étaient pas sacrifiés?:(

 

Nicolas

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