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Facebook et J'aime


syncopatte

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En projet chez Facebook un bouton: Je compatis

 

je ne sais pas si tu as mis ça sérieusement, mais ce projet est bien réel pour la même raison que celle cité en premier.

 

Imaginez que pour l'accident de Schumarer, (l’orthographe est juste?) par exemple, vous cliquez sur "j'aime"... c'est glauque...

Facebook prévoit donc un bouton "je compatis"....

Pourquoi ne pas faire un bouton "on s'en branle?" :be:

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Schumarer, c'est à peu près juste phonétiquement si on écoute la prononciation à la française.

 

(sinon faut mettre Schumacher, qui veut dire cordonnier en allemand, d'où la capacité d'écraser le champignon grâce aux semelles béton)

 

C'est vrai pour le bouton "je compatis"???

Dommage, j'aime "j'aime".

 

Autre chose (juste pour dire que facebook est marrant)

http://www.digitalmarmelade.com/page_facebook_jesus/

 

Patte.

Modifié par syncopatte
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je ne sais pas si tu as mis ça sérieusement' date=' mais ce projet est bien réel pour la même raison que celle cité en premier.

[/quote']

 

Oui, sérieusement.

En discussion a Facebook: Je compatis, J'aime pas.

Celui qui devrait sortir c'est : Je compatis.

 

J'aime pas: ça plaira pas trop aux annonceurs, donc c'est en standby pour l'instant. J'aime.

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je ne sais pas si tu as mis ça sérieusement' date=' mais ce projet est bien réel pour la même raison que celle cité en premier.

 

Imaginez que pour l'accident de Schumarer, (l’orthographe est juste?) par exemple, vous cliquez sur "j'aime"... c'est glauque...

Facebook prévoit donc un bouton "je compatis"....

Pourquoi ne pas faire un bouton "on s'en branle?" :be:[/quote']

 

Je vois déjà les conséquences chez les ados facebookeurs...

"Que pensez-vous de ma photo?

_ "je compatis"..."

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C'est vrai que les boutons, les ados, ils connaissent.

 

Ce ne serait pas plus simple finalement de mettre un petit commentaire plutôt que pousser le bouton?

 

Style "j'aime", ou alors plus élaboré: "ah! j'aime ça, oh oui que j'aime ça!".

 

Et cela aurait l'avantage de pouvoir être nuancé, d'être rendu dans un style littéraire plus fouillé.

Comme dans le cas par exemple d'un ami d'un ami qui dit que le chien d'un autre ami est mort: "oh! je n'aime pas trop!".

Et ceux qui ont plus de temps pourraient même développer:

Amy lecteur, l’assoupissement lethargique qui avoit saisi les hypocondres de Courtault et sembloit rendre presque inexplicable la douleur qu’il avoit conceue sur la mort de Lyco-phagos, son conculinaire, ayant à la parfin ouvert les catadoupes de son cerveau et donné passage à toutes les cataractes de ses yeulx, leur a faict débonder un cataclysme de larmes sur le funeste reliquat de sa désolation. C’est pourquoy il ne se faut pas estonner si ses periodes ne sont triées, comme l’on dict, sur le volet ; si ses pointes sont grossierement sujettes, le passe-poil de sa subtilité villageoisement appliqué, ses dispositions mal flanquées, ses epiphonèmes entrecoupées, ses inventions decousues, et la tissure de son style ineptement cadencée : car l’estourdissement d’un coup tant inopiné lui a faict perdre sa tramontane. Si que, pour des antonomasies d’eloquence, il n’a peu rien produire que des pleonasmes de regrets, metathèses de confusion et hyperbates de tristesse, ainsi que le discours suivant le t’apprendra, si tu daignes y adjouter le jugement de ton optique et ouvrir les ressorts de ton oreille.

 

Patte.

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C'est vrai que les boutons, les ados, ils connaissent.

 

Ce ne serait pas plus simple finalement de mettre un petit commentaire plutôt que pousser le bouton?

 

Style "j'aime", ou alors plus élaboré: "ah! j'aime ça, oh oui que j'aime ça!".

 

Et cela aurait l'avantage de pouvoir être nuancé, d'être rendu dans un style littéraire plus fouillé.

Comme dans le cas par exemple d'un ami d'un ami qui dit que le chien d'un autre ami est mort: "oh! je n'aime pas trop!".

Et ceux qui ont plus de temps pourraient même développer:

 

 

Patte.

 

Salut,

 

Le bouton "j'aime" n'est pas essentiel il est une simple courtoisie.

 

Quand tu es astronome, tu échanges avec d'autres amis astronomes, de sujets concernant ce domaine, bien que tu puisses compatir si ton ami a du chagrin à propos de son chien, car au-delà des machines nous sommes des humains.

 

L'intérêt n'est donc pas dans ce petit bouton "j'aime", mais dans le fait de pouvoir échanger à une vitesse grand V, voire en temps réel, informations, photos, documents, articles, ouvrir une discussion instantanée, d'un bout du monde à l'autre.

 

Pour moi cela est magique. Le plus compliqué est d'arriver à traiter la quantité d'informations que tu reçois, et d'être obligé d'en faire le tri.

Nous vivons à l'époque de la communication, suivre n'est pas toujours évident.

 

Nous devons prendre à pleines mains ce que la technologie nous offre et vivre avec notre temps. Chaque outil a sa fonction propre.

 

Amitié.

 

J.B.

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Le bouton "j'aime" n'est pas essentiel il est une simple courtoisie.

 

Une courtoisie????

 

Allez, je pousse sur un bouton et me voilà la conscience tranquille: j'ai exprimé ma sympathie, tout un ressenti, des choses inavouables, plein d'amour!

 

Hop! Tout cela en un seul clic?

 

Non merci, j'apprécie plus une réponse personnalisée, qu'elle fusse positive ou négative.

 

Un monde de communication qu'on dit!?

On n'a jamais été si distants dans les endroits publics, depuis le surf généralisé sur son smart 4G!

Si rapide que nul n'ait plus le temps de faire ou prêter attention à son entourage: faut consulter les "likes" en priorité!

Faites chier!

 

Patte.

Modifié par syncopatte
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Allez, je pousse sur un bouton et me voilà la conscience tranquille: j'ai exprimé ma sympathie, tout un ressenti, des choses inavouables, plein d'amour!

 

Hop! Tout cela en un seul clic?

 

Non merci, j'apprécie plus une réponse personnalisée, qu'elle fusse positive ou négative.

 

Ça tombe sous le (bon) sens.

 

Ce bon sens qui a définitivement quitté Internet avec l'avènement des réseaux sociaux, où l'on se contente de lire des niaiseries en moins de 140 caractères, en cliquant nonchalamment sur un bouton en guise d'acquiescement ou non.

 

Et comme dans tous les phénomènes de masse, élève-toi contre une pratique ou une évolution qui te semble préjudiciable , et tu passes pour un donneur de leçon, ou un snob. Dans une hystérie assez révélatrice, d'ailleurs.

 

Alors, bien, encourageons les jeunes (et les moins jeunes) à consulter ces fadaises, à apprendre à dés-écrire, ainsi qu'à perdre toute capacité rhétorique.

 

<<J'aime. Ah moi, j'aime pas.>>

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Une courtoisie????

 

Allez, je pousse sur un bouton et me voilà la conscience tranquille: j'ai exprimé ma sympathie, tout un ressenti, des choses inavouables, plein d'amour!

 

Hop! Tout cela en un seul clic?

 

Quand tu croises quelqu'un rapidement, tu ne déballes pas à tous les coups un débat ou une explication sur ta vie de une heure. Des fois tu salues simplement, tu passes le bonjour, tu serres la main, tu fais un coucou et tu passes ton chemin.

 

Il ne faut pas être binaire. Avoir des rencontres rapides de ce type n'empêche pas d'échanger plus longuement quand l'ocasion se présente. C'est pareil sur FB avec ce bouton: parfois tu parles avec les gens en message ou en commentaire, parfois tu débats avec eux, parfois tu leurs raconte ta vie. Et parfois, il n'y a pas besoin de tout cela, ou il n'y a pas grand chose à dire, et tu leurs fais simplement un petit coucou. C'est ce bouton "j'aime".

 

Si par exemple un contact partage une vidéo drôle, une info intéressante, que ça te plaît, que tu n'as pas le temps ou rien de spécial à dire, tu cliques un coup et ça suffit à faire passer un petit message court de présence.

 

Après, chacun utilise tout ça comme il veut. Mais j'avoue trouver dommage cette mode de vouloir dénoncer les relations des réseaux sociaux parce qu'on n'y voit soi-même pas d'utilité, ou plus généralement parce qu'on ne la comprend pas.

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l ne faut pas être binaire. Avoir des rencontres rapides de ce type n'empêche pas d'échanger plus longuement quand l'ocasion se présente. C'est pareil sur FB avec ce bouton: parfois tu parles avec les gens en message ou en commentaire, parfois tu débats avec eux, parfois tu leurs raconte ta vie. Et parfois, il n'y a pas besoin de tout cela, ou il n'y a pas grand chose à dire, et tu leurs fais simplement un petit coucou. C'est ce bouton "j'aime".

 

Si par exemple un contact partage une vidéo drôle, une info intéressante, que ça te plaît, que tu n'as pas le temps ou rien de spécial à dire, tu cliques un coup et ça suffit à faire passer un petit message court de présence.

 

Forcément, dans cette boulimie de partage, encore heureux qu'il y ait un soupçon de discussions constructives, de sujet-verbe-complément.

 

Quoique, les jeunes quittent les réseaux style faceplouc, pour se rediriger vers les twitter-like (ou le contenu s'efface au fur et à mesure, encore mieux!)

 

Après, chacun utilise tout ça comme il veut.

 

Le problème, c'est que "chacun", c'est beaucoup.

 

"J'ai mal à la tête". <<J'aime.>>. #maldecrâne

Deux minutes plus tard, "J'ai pris un nurofen". <<J'aime pas, préfère le Guronsan>> #GuronsanouNurofen

 

Mais j'avoue trouver dommage cette mode de vouloir dénoncer les relations des réseaux sociaux parce qu'on n'y voit soi-même pas d'utilité, ou plus généralement parce qu'on ne la comprend pas.

 

On ne dénonce pas, on constate.

 

J'avais envie d'évoquer aussi le problème de l'infobésité, mais finalement, j'ai la flemme. #pasenvie

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Qu'y a t-il de différent, fondamentalement ? Les gens ne font que discuter de la même manière qu'ils le faisaient avant. La seule différence, c'est que ces discussions ont maintenant une visibilité. Du coup, forcément, quand des millions de gens discutent de tout, tu vas retrouver... tout ce dont peuvent discuter des millions de gens. Ça va du "aujourd'hui j'ai mal à la tête" aux débats les plus philosophiques possibles.

 

C'est pour ça que ça ne sert pas à grand chose de dénoncer une soi-disant médiocrité de conversation sur ces réseaux. Autant dire que les gens discutent de choses médiocres. Et effectivement, si on faisait des stats, 95% des conversations dans la vie de tous les jours seraient de l'ordre du "j'ai mal à la tête". Les réseaux sociaux n'ont rien changé à ça, ils permettent simplement la communication. Et ça, si certains n'y voient pas d'intérêt, d'autres peuvent en retirer d'énormes avantages relationnels bien concrets.

 

Après, personnellement, je constate que les gens ont de plus en plus tendance à éviter de poster les messages inutiles type "j'ai mal à la tête" pour filtrer ce qu'ils postent à ce qu'ils jugent intéressant. Exception faite, bien sûr, des ados et des mères de bébés, mais ça, ça date pas d'hier. :p

Modifié par Créateur de bugs
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Ah mais tout ce que tu dis se tient totalement, je te l'accorde.

 

Je dirais même plus: la médiocrité sur Internet, c'est maintenant! CQFD. :be:

 

Comme tu dis, chacun fait ce qu'il veut, mais je serais curieux de connaître la proportion d'internautes dont l'utilisation du web... se limite aux réseaux sociaux ("checker" avidement les statuts et tout le tralala).

 

Triste.

 

Sans parler du fait que ces réseaux sociaux, provoquent en réalité une désocialisation, la promotion de l'individualisme (on parle de soi, on veut s'y affirmer "virtuellement") et le narcissisme (on embellit les choses, n'est-ce pas) chez beaucoup.

 

Ça, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les psychologues/sociologues/médecins qui commencent à étudier le problème.

 

Ah mince, je vais finir par sortir mon laïus sur l'infobésité. À vouloir être trop "connecté", on se déconnecte.

Modifié par Tannhauser
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Pourquoi "triste" ? Tout le monde n'a pas forcément plein de choses à faire sur internet. Si certains ne l'utilisent que pour communiquer et que ça leur va, tant mieux pour eux. Je croyais que justement tu trouvais dommage le risque de s'y perdre ?

 

Pour le reste, je trouve qu'on généralise beaucoup sur les cas extrême, un peu comme dire que tous ceux qui peuvent boire de l'alcool sont alcooliques. La désocialisation, j'en ai déjà vue par les jeux vidéos, ça n'en est pas pour autant la faute des jeux en question. Par les réseaux sociaux jamais constaté encore, en fait j'observe tout le contraire: ça permet de garder bien plus de relations avec les gens. Il ne faut pas oublier que tout ça est relié au réel. Ce sont aussi des supports pour organiser des événements en dehors d'internet, par exemple. Ils remplissent même merveilleusement bien cette fonction, bien plus que tout ce qui existait auparavant.

Il y a par contre effectivement une manière différente de faire les choses, de se comporter. Rien à voir avec les réseaux sociaux, tout voir avec internet et la communication à distance. Webastro y-compris. L'individualisme n'est d'ailleurs pas un mal en soi, ça peut au contraire amener à créer des choses. Au pif, se faire plaisir à créer un site internet.

 

Ah mince, je vais finir par sortir mon laïus sur l'infobésité. À vouloir être trop "connecté", on se déconnecte.

 

Tout à fait, mais c'est à mon sens un problème bien plus large que les seuls réseaux sociaux. Qui n'a jamais passé des heures à se balader sur Wikipédia pour s'informer sur pleins de trucs par curiosité, parfois totalement inutiles ?

 

Tiens, vous saviez que la plus grande statue en or du monde a été méprisée pendant 200 ans parce que cachée sous une croûte de boue moche pour échapper à un pillage puis oubliée ? :p

Modifié par Créateur de bugs
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Sur ce, je vous laisse les amis: j'ai au moins 257 messages à liker de mes 1453 amis. Ensuite, j'irai manger mon yaourt et je ferai mon selfie du jour parce que, pas de bol, je m'en serai mis un peu sur le nez. J'espère au moins récolter 400 like. Et, qui sait, peut être des amis supplémentaires ?

 

:be:

Modifié par Gontran
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Sur ce, je vous laisse les amis: j'ai au moins 257 messages à liker de mes 1453 amis. Ensuite, j'irai manger mon yaourt et je ferai mon selfie du jour parce que, pas de bol, je m'en serai mis un peu sur le nez. J'espère au moins récolter 400 like. Et, qui sait, peut être des amis supplémentaires ?

 

:be:

 

Je n'en ai que quarante d'amis, des gens passionnants ouverts sur le monde et non sur leur nombril.

je ne cherche pas à en avoir davantage, car, ma page est ouverte, tout le monde peut y accéder amis ou pas.

je partage toutes les informations pouvant intéresser les groupes dédiés à l'astronomie et aux sciences.

Je consulte avec grand plaisir les articles ou photos de ceux qui m'en font profiter venant des divers groupes astros, on ne peut plus riches.

Pas de querelles de clocher, mais une ambiance amicale et bon enfant, où chacun s'émerveille de toujours plus de sciences.

Cela dit à chacun de trouver son bonheur où il veut, dans le respect des autres.

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