Aller au contenu

newton vs schmidt cassegrain


Rigelorion

Messages recommandés

Pfff vaste sujet que celui-là. Allez je vais commencer à donner quelques éléments de réponse :

 

-Pourquoi c'est plus cher ? alliance de technologie et de marketing. Côté techno : il faut fabriquer correctement un miroir primaire à F/D de 2, et surtout lui appairer une lame de fermeture pour corriger les aberrations optiques et ça c'est pas si simple que ça, puis ajouter un secondaire pour arriver à un F/D de 10. Côté marketing : ça permet de faire des tubes courts et compacts qui plaisent..et ça se vend çà!!!

 

En visuel, le principal intérêt des SC est que leur F/D de 10 permet de supporter à peu près n'importe quel oculaire, ce qui est moins évident avec un Newton à GF/D de 5, notamment pour de forts grossissements en planétaire. A l'inverse les grands champs du CP nécessiteront des oculaires à longues focales, qui sont souvent en 2".

 

En photo c'est une toute autre histoire....disons très brutalement et en simplifiant un max que le Newton est tout à fait adapté à l'imagerie CP alors que le SC est une bête en planétaire. mais qu'il existe dans les deux cas des moyens de s'en sortir (barlow sur le Newton pour du planétaire, réducteur de focale sur le SC pour du ciel profond)

 

maintenat je dis ça, pour lancer le débat hein!!! Etant fan des SC depuis tout petit

Modifié par Bison
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis aussi posé la question souvent, mais d'après ce que j'en sais :

 

Un newton demande une collimation un plus soignée qu'un SC comme le FD est moindre, enfin dans tout les cas il faut soigner la collimation.

 

Comme l'a dit bison, un SC est plus tolérant avec les oculaires car le FD est elevé. Il est aussi bien plus compacte pour sa grande focale.

 

Le SC est je crois bien plus confortable à l'utilisation comparé à un dobson.

 

Après perso, j'ai pas test de SC, et j'ai eu que des Newton pour le moment et j'en suis super satisfait ! Surtout du point de vue qualité/prix qui est souvent élevé chez les Newton.

 

C'est vrai que un télescope 200 / 2000 qui rentre dans une valise avec le trépied, c'est un très bon point.

 

Personnellement pour le tarif et comme je fais du visuel, je préfère me tourner vers des Newtons dobson qui ont le meilleur rapport diamètre/prix.

Modifié par Astrofloflo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un newton demande une collimation un plus soignée qu'un SC comme le FD est moindre, enfin dans tout les cas il faut soigner la collimation.

 

Au fait la collimation est plus importante sur un SC (le primaire ayant un rapport f/D de 2 à 2,5). Le désavantage est aussi qu'on dispose d'un seul règlement (l'inclinaison du secondaire) pour régler trois élements optiques tous actifs (puique c'est l'axe du correcteur qui détermine l'endroit sans coma). On est donc plus à la merci de la précision mécanique de l'assemblage (ce qui explique aussi en partie la différence de prix).

 

Le SC est je crois bien plus confortable à l'utilisation comparé à un dobson.

Par contre, ça, c'est indubitable, surtout quand on dessine et on a besoin de matériel à portée de main. On est derrière le tube, assis, avec une table à coté de soi. Sur un gros Dob, on est debout mais on peut observer sur une chaise haute (mais le matériel de dessin est hors de portée), et sur un Newton sur monture équatoriale, le porte-oculaire se promène un peu partout...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au fait la collimation est plus importante sur un SC (le primaire ayant un rapport f/D de 2 à 2,5)

 

Ah d'accord merci, ne connaissant pas exactement la formule optique j'avais juste fais par exemple 2000/200 = 10.

 

Je ne pensais pas que le F/D du primaire était de 2 ou 2.5.

Modifié par Astrofloflo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah d'accord merci, ne connaissant pas exactement la formule optique j'avais juste fais par exemple 2000/200 = 10. Je ne pensais pas que le FD du primaire était de 2 ou 2.5.

 

Donc un avantage pour le Newton finalement !

 

Un machin de 2m de focale dans un truc de 40 cm de long et une obstruction énorme, fallait bien qu'il y ait une astuce ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Haha oui !

 

Mouarf tu m'as cité avant mon edit ;)

 

Car finalement je ne sais pas si c'est vraiment un avantage pour le Newton, car l'avantage est aussi la simplicité de la collimation...

 

Sur un Newton comme y'a deux éléments à collimater (secondaire + primaire) peut être que c'est plus aisé de collimater un SC malgrès le fait que son F/D soit faible !

 

Je laisse la parole aux connaisseurs ;)

Modifié par Astrofloflo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en terme de qualité, ça dépend surtout de l'origine des miroirs sur le Newton : c'est assez variable. Les Newtons d'entrée de gamme ont une optique un peu plus rugueuse que les SCT. Sur SCT c'est un peu plus constant

 

(pour un newton classique F/D 5 et un SCT F/D 10)

 

- Le newton est bien plus encombrant que le SCT à diamètre égal

- l’obstruction est plus faible sur le Newton

- pas de chromatisme sur Newton, alors qu'il y en a sur le SCT (chromatisme et sphérochromatisme du à la lame de schmidt) ça affecte surtout la qualité du bleu

- tube fermé sur SCT contre tube ouvert sur Newton

- pas d'aigrettes sur le SCT alors qu'il y en a avec le Newton

- champ bien mieux corrigé pour la photo ciel profond avec un newton et correcteur de coma que sur un SCT classique et réducteur x 0.63 : un APS-C sera bien couvert et étoiles fines jusque dans les coins sur newton avec un "bon" correcteur de coma alors que ce n'est pas le cas avec un SCT classique. Il faut passer au versions edge

- le Newton est plus adapté à la photo du ciel profond à l'APN que le SCT gràce à sa focale plus courte mieux adaptée aux APN modernes à petits pixels.

- beaucoup plus de backfocus derrière le porte oculaire sur SCT que sur Newton et en plus c'est ajustable : on peut mettre toute sorte de complément optiques sur SCT, comme binoculaire, réducteur, renvoi coudé plus ou moins long, c'est beaucoup plus compliqué sur un Newton.

 

Bref un Newton de qualité avec une bonne mécanique et bonne optique sera supérieur à un SCT en visuel et photo, mais demandera une monture bien plus grosse.

 

Le problème est qu'il est dur de trouver un Newton avec optique de qualité et mécanique bien faite en grande série. Il faut passer au sur mesure pour avoir une mécanique et une optique qui tiennent vraiment la route. Il faut un barillet bien fait avec des points de contacts au miroir au bons endroits, des butées latérales bien conçues. Il faut un tube très rigide, résistant bien aux flexions du porte oculaire. Le porte oculaire doit être de grande qualité pour éviter les flexions, ce qui n'est pas si simple car il est court sur un Newton.

 

Les cassegrains sont en général plutôt fait pour des F/D long, mais il existe quelques variantes à F/D court pour la photo, ce qui implique aussi un secondaire très large avec forte obstruction, difficilement utilisable en visuel. Le SCT à F/D 10 a déjà une obstruction de 33%, alors qu'un Newton F/D 5 est plutôt à 25 à 30% ce qui donne plus de contraste

 

à noter qu'il y a aussi des formules optiques intermédiaires coté newton

- schmidt Newton : lame de schmidt à l'entrée, pas d'aigrettes, coma bien plus faible que sur le Newton mais pas encore nulle

- maksutov Newton : ménisque en entrée (verre bien plus épais que la lame, à surface sphérique), pas d'aigrette, coma quasiment complètement corrigée, couvre très bien un APS-C sans besoin de correcteur

 

Coté cassegrain on a aussi d'autres variantes:

- cassegrain classique : miroir primaire parabolique comme sur newton et miroir secondaire hyperbolique pour donner un champ corrigé relativement large. On trouve des formules avec correcteur intégré pour avoir un champ photo plus large et F/D plus court.

- Maksutov cassegrain : mieux corrigé que le SCT, sur un champ plus large, mais plus cher et plus lourd. Existe avec secondaire fixe (pour les F/D long) ou secondaire collimatable

- Ritchey Chrétien : tube ouvert, pas de coma du tout, pratique pour la photo, nécessite un correcteur pour les grand capteurs, avec aigrettes

- Dall Kirkham : secondaire sphérique : le champ corrigé est tout petit, 3 fois plus petit que sur cassegrain, bien en planétaire sans correcteur ni barlow avec F/D élevé, nécéssite un correcteur pour le ciel profond

- Riccardi Honders : ménisque en entrée, F/D court pour un cassegrain, optimisé pour la photo grand champ

 

et enfin

- Newton cassegrain : deux sorties suivant le secondaire que l'on met : sortie Newton et sortie cassegrain à l'arrière du tube comme un SCT. Nécessite une mécanique top niveau.

Modifié par olivdeso
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par rapport à un newton, un SCT part avec 2 handicapes :

 

- le rapport f/d astronomiquement faible du miroir primaire, qui rends la collimation critique. Celà demande une mécanique de précision, ce qui n'est pas le cas en considérant les grandes marques;

- une forte obstruction, qui diminue le contraste. Pour ne pas trop perdre, il faut compenser avec une qualité optique de premier ordre, chose difficile à atteindre dans le cas d'une production industrielle.

 

Faire un excellent SCT c'est possible mais c'est difficile et çà coûte très cher. Takahashi avait essayé puis a finit par abandonner.

 

Pour de l'observation visuelle, le newton bat le SCT : à prix égal, on peut avoir un newton de plus grand diamètre et/ou de qualité optique et mécanique de premier ordre. Il y a même moyen de le réaliser soi-même!

 

Pour de la photo, le SCT présente de nombreux avantages. Ce genre d'instrument est très polyvalent malgré ses limitations. Le choix entre un newton et un SCT doit se faire sur la base de ce qu'on veut vraiment faire avec le télescope.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je rejoins ce qu'a dit olivier, comparer avec un newton du commerce est souvent à l'avantage du SC car les primaires paraboliques du commerce sont très loin d'approcher la douceur d'une optique sphérique (même à F/2). Il faut donc se tourner vers une solution artisanale aussi bien pour l'optique que pour la mécanique et finalement on se rapproche ou on dépasse le prix d'un SC (mais on aura certainement de meilleures performances).

 

Sinon la collimation d'un SC n'est pas difficile puisqu'on ne tilte qu'un élément mais elle requière une précision bien plus importante que pour un newton. Une variation de 1/10e de tour te ruine littéralement un PtV/RMS au banc optique. Et 1/10e de tour à l'oculaire cela ne se voit qu'à fort grossissement et par ciel très calme.

A l'inverse sur un newton, la précision est moins forte (primaire à F/5 en général, puis un miroir plan) au point que souvent on aligne le truc au laser et cela suffit.

SAUF que pour bien faire il faudrait s'assurer que les axes optiques et mécaniques soient parfaitement coaxiaux (c'est jamais le cas évidement) et du coup on corrige par de multiples réglages (tilt du primaire, tilt du secondaire, translation sur 3 axes du secondaire, tilt du porte oculaire). Bref, bien malin qui saura sur quoi intervenir à la seule analyse d'une image (et uniquement au centre encore). Il faudrait pouvoir grossir dans les coins pour pouvoir juger.

La coma est vraiment la plaie sur un newton utilisé en HR comme l'indique le schéma suivant :

instru26.gif

 

A F/8, la coma devient supérieure à la tache de diffraction au delà de 3~4mm de l'axe (donc on atteint plus la limite de diffraction). A F/4, la contrainte est 16 fois plus faible (une fraction de mm de l'axe).

Je me souviens qu'un utilisateur avait calculé que son 400/500mm permettait tout juste d'imager Jupiter. Au delà, la présence de la coma ne permettait plus d'atteindre une image théorique parfaite !

Bon faut relativiser, en CP on s'en moque un peu (beaucoup) car on sera encore loin de ce que le ciel laisse voir mais en planétaire c'est vraiment compliqué à gérer !

 

Après, tout est affaire de compromis, coté SC, on a un tube fermé sensible à la buée d'un coté, qui souffre de sphérochromatisme, d'obstruction moyenne (33% en général), qu'on oppose à un tube ouvert (pas terrible en planétaire), avec des aigrettes (beurk), qui est obstrué entre 25% (très bien) et ... 45 à 50% pour les astrographes (bizarrement personne ne s'en plaint alors) ! Compacité, facilité, poids, cela en fait des arguments pour ou contre chacune des solutions !

 

L'universalité du montage d’équipements pour la focalisation plaide aussi pour le cassegrain (je suis opposé au blocage définitif d'un SC à moins de le dédier à un usage unique).

 

Ce serait à refaire, si je le pouvais, je reprendrais un C11 mais Edge HD (plus performant que le C11 classique en champ large) voire peut être en Hyperstar (faut gagner au loto) mais si on veut monter au delà des 280mm, le C14 commence à devenir vraiment très lourd, et le dobson (tube plein pour ne pas galérer 2h à faire une collimation pour du planétaire) sur plateforme serait certainement plus raisonnable financièrement !

 

Selon les usages, il est parfaitement compréhensible qu'on puisse préférer une solution plutôt qu'une autre, l'instrument idéal "pour tout" n'existant pas de toute façon !

 

 

Marc

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je rejoins ce qu'a dit olivier, comparer avec un newton du commerce est souvent à l'avantage du SC car les primaires paraboliques du commerce sont très loin d'approcher la douceur d'une optique sphérique (même à F/2). Il faut donc se tourner vers une solution artisanale aussi bien pour l'optique que pour la mécanique et finalement on se rapproche ou on dépasse le prix d'un SC (mais on aura certainement de meilleures performances).

 

Sinon la collimation d'un SC n'est pas difficile puisqu'on ne tilte qu'un élément mais elle requière une précision bien plus importante que pour un newton. Une variation de 1/10e de tour te ruine littéralement un PtV/RMS au banc optique. Et 1/10e de tour à l'oculaire cela ne se voit qu'à fort grossissement et par ciel très calme.

A l'inverse sur un newton, la précision est moins forte (primaire à F/5 en général, puis un miroir plan) au point que souvent on aligne le truc au laser et cela suffit.

SAUF que pour bien faire il faudrait s'assurer que les axes optiques et mécaniques soient parfaitement coaxiaux (c'est jamais le cas évidement) et du coup on corrige par de multiples réglages (tilt du primaire, tilt du secondaire, translation sur 3 axes du secondaire, tilt du porte oculaire). Bref, bien malin qui saura sur quoi intervenir à la seule analyse d'une image (et uniquement au centre encore). Il faudrait pouvoir grossir dans les coins pour pouvoir juger.

La coma est vraiment la plaie sur un newton utilisé en HR comme l'indique le schéma suivant :

instru26.gif

 

A F/8, la coma devient supérieure à la tache de diffraction au delà de 3~4mm de l'axe (donc on atteint plus la limite de diffraction). A F/4, la contrainte est 16 fois plus faible (une fraction de mm de l'axe).

Je me souviens qu'un utilisateur avait calculé que son 400/500mm permettait tout juste d'imager Jupiter. Au delà, la présence de la coma ne permettait plus d'atteindre une image théorique parfaite !

Bon faut relativiser, en CP on s'en moque un peu (beaucoup) car on sera encore loin de ce que le ciel laisse voir mais en planétaire c'est vraiment compliqué à gérer !

 

Après, tout est affaire de compromis, coté SC, on a un tube fermé sensible à la buée d'un coté, qui souffre de sphérochromatisme, d'obstruction moyenne (33% en général), qu'on oppose à un tube ouvert (pas terrible en planétaire), avec des aigrettes (beurk), qui est obstrué entre 25% (très bien) et ... 45 à 50% pour les astrographes (bizarrement personne ne s'en plaint alors) ! Compacité, facilité, poids, cela en fait des arguments pour ou contre chacune des solutions !

 

L'universalité du montage d’équipements pour la focalisation plaide aussi pour le cassegrain (je suis opposé au blocage définitif d'un SC à moins de le dédier à un usage unique).

 

Ce serait à refaire, si je le pouvais, je reprendrais un C11 mais Edge HD (plus performant que le C11 classique en champ large) voire peut être en Hyperstar (faut gagner au loto) mais si on veut monter au delà des 280mm, le C14 commence à devenir vraiment très lourd, et le dobson (tube plein pour ne pas galérer 2h à faire une collimation pour du planétaire) sur plateforme serait certainement plus raisonnable financièrement !

 

Selon les usages, il est parfaitement compréhensible qu'on puisse préférer une solution plutôt qu'une autre, l'instrument idéal "pour tout" n'existant pas de toute façon !

 

 

Marc

Sur un SCT, les performances sont limitées par la lame, un primaire sphérique doux et secondaire ne sont pas compliqué à faire, mais une lame aspherique sans astigmatisme et micromamelonnage, celestron ne sais pas faire.je lui préfère un vrai cassegrain même s'il est plus délicat à régler car il faut faire coïncider les deux uniques axes de symétrie du paraboloides et de l'hyperboloides,

Modifié par ABDEL1982
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu a parfaitement raison, mais en moyenne (cf AiryLab) il faut quand même reconnaître que le RMS des primaires GSO/Kepler/SW n'est généralement pas meilleur que celui d'un SC complet dans le bleu (là où le sphérochromatisme est souvent maximal).

Quand au contraste de phase, il fait peur à chaque fois sur un parabolique (à iso lame de phase) et il faut monter très haut en gamme pour obtenir la douceur de l'instrument complet. On note bien sur qu'un C5 est qualitativement meilleur qu'un C14 ... évidemment !

Reste la contrainte (fréquente) liée à la lame qui est parfois visible quand la turbulence est nulle ! Il faut trouver le bon ajustement entre le maintient et la contrainte !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La coma est vraiment la plaie sur un newton

Surtout en photographie, mais il faut quand-même préciser qu'un SCT a un coma bien plus colossal qu'un Newton au même rapport f/D n'aurait, et c'est le coma qui rend un correcteur également nécessaire sur un SCT en photo avec grand senseur.

 

C'est bien pour cela que les Meade ACF s'écartent de la formule optique du SCT classique et que les Celestron HD Edge ont un correcteur dans la baffle centrale, mais alors il faut comparer à un Newton catadioptrique avec correcteur de coma...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Newtons vs SC ... party0052.gif.pagespeed.ce.fvtYvTHZ28.gif ... sympa comme débat pour un lunettiste :p (pour une fois qu'on n'est pas concernés ... :D;)).

 

...

en terme de qualité quel est le meilleur

 

A proprement parler, aussi longtemps que les éléments optiques sont de bonne qualité et bien accordés entre eux, sur le papier, aucune différence pour ma part. (abstraction faite du degré d'obstruction dont il a été question ... )

 

Pour aussi utiliser (visuellement) un Newton et un SC, sur le terrain:

- je préfère les champs visuels (en général) plus larges offerts par un Newton de focale plus courte,

- je préfère la compacité du SC,

- je préfère ne pas devoir penser tout le temps au pare-buée nécessaire sur mon vieux C11,

- pour le confort d'observation (abstraction faite du dessin), dès que la focale du Newton n'est pas trop importante, on peut aussi observer confortablement sur une chaise,

- je préfère l'usage d'une tête bino sur un SC par rapport au Newton: plus confortable je trouve, et plus facile à avoir la mise au point sans devoir manipuler des glasspath correctors,

- je préfère l'absence d'aigrettes sur les cibles plus brillantes sur le SC par rapport au Newton (j'ai lu qu'il y avait des remèdes mais sont-ils faciles à mettre en oeuvre?)

...

 

Pour les temps de mise en température, je ne sais pas trop: autant le nombre des interfaces optiques d'un SC me ferait dire qu'à diamètre égal, un SC pourrait prendre plus de temps, autant il y a des méthodes de ventilation pour chaque type d'instrument, autant un SC fermé est dit présenter moins de turbulences internes etc etc.

 

Mes deux cents pour ce qui est du côté plutôt pragmatique :).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je me suis fait quelques réflexions personnelles d'après vos commentaires.

 

Je sais que je prends des risques :be:, mais c'est uniquement pour discuter et me renseigner, merci de prendre cela en compte ! :cool:

 

À mon humble niveau, ce que je retiens, après cette discussion et d'autres, ainsi que d'après des avis de possesseurs de ces deux formules optiques, c'est que tout dépend de l'utilisation qu'on en a, des buts qu'on s'est fixés, pour choisir telle ou telle formule.

 

Il n'y a pas lieu d'opposer ces deux formules avec un « versus », mais d'en démonter les différences, ce que vous faites excellemment !

 

Je note qu'il faut des accessoires de corrections optiques selon les usages : photo, visuel, grand champ, quelle que soit l'instrument.

 

Le Newton reste la formule la plus simple, la plus économique surtout.

 

Le souci vient quand on monte en diamètre, mais de toute façon un 14" devient intransportable dès lors qu'on veut une motorisation pour de la photo en CP.

 

Seul un Serrurier 14" est transportable, mais pas de photo de CP possible comme avec une équato Goto.

 

Restons en 200mm : un C8 est très polyvalent, peu encombrant, mais ça coûte quand même sacrément cher avec une bonne monture.

Même un 200/800 carbone sur NEQ6 ne coûte que 1 700€.

 

Si on monte en 250mm, en 300mm, les tarifs s'envolent, et là encore tout dépend si on veut faire du visuel, si on veut le Goto, ou que le suivi, de la photo planétaire, de la photo en CP...

 

Si on s'en tient à la théorie, style gros budget, le SC offre beaucoup d'avantages à cause de l'encombrement réduit, du moins jusqu'au 11" ou 12", surtout pour la photo.

 

En visuel le Newton Serrurier, y compris l'artisan, offre les grands diamètres, mais le problème se pose pour la monture si on désire faire de la photo en CP quand on monte en diamètre à partir du 12".

D'un autre côté le poste fixe s'impose dès le 14" en SC.

 

Décidément, ces deux formules optiques ne sont guère comparables en pratique, en astro amateur nomade, et à la rigueur, que sur une tranche 6"/12".

Et le coût est un élément supplémentaire important, toujours en pratique, hors théories optiques.

 

L'amateur ne semble pas pénalisé par l'une ou l'autre des formules optiques, d'après mes lectures, aucune ne semble « meilleure » que l'autre, à qualité de miroir égale évidemment ?

 

Merci à nouveau de ne considérer ce commentaire que comme le fruit d'une simple et humble réflexion personnelle sans prétention scientifique ! :cool:

Modifié par paradise
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... qu'on choisisse l'un ou l'autre, à la base, on ne commet pas d'erreur fondamentale; il n'y a que des compromis qu'il faut définir pour la situation personnelle à soi.

Après, tu travailles pour tirer le meilleur de l'instrument que tu as choisi: ils peuvent tous t'apporter d'énormes satisfactions; le champ des possibilités est énorme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... qu'on choisisse l'un ou l'autre, à la base, on ne commet pas d'erreur fondamentale; il n'y a que des compromis qu'il faut définir pour la situation personnelle à soi.

Après, tu travailles pour tirer le meilleur de l'instrument que tu as choisi: ils peuvent tous t'apporter d'énormes satisfactions; le champ des possibilités est énorme.

Tout à fait.

 

Je repensais au C8 orange qui me faisait rêver gamin, et même à présent, j'aimerais bien avoir un C11" ou un Meade 12", pour le côté compact de l'instrument.

 

En poste fixe, le rêve serait peut-être finalement le SC Meade ACF 16", avec lequel je me risquerais même à la photo.

 

Mais en nomade, et dans l'état actuel de mes finances, le Dobson manuel est vraiment génial, comme quoi tout est question de circonstances, de choix d'utilisation...

Modifié par paradise
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Hume
Je rejoins ce qu'a dit olivier, comparer avec un newton du commerce est souvent à l'avantage du SC car les primaires paraboliques du commerce sont très loin d'approcher la douceur d'une optique sphérique (même à F/2). Il faut donc se tourner vers une solution artisanale aussi bien pour l'optique que pour la mécanique et finalement on se rapproche ou on dépasse le prix d'un SC (mais on aura certainement de meilleures performances).

 

Pour un newton ayant le même degré de finition qu'un bon schmidt cassegrain, ou plutôt supérieur, les prix sont équivalent : posons un celestron 9.25, 1500 euros, si on fait fabriquer chez un artisan un miroir de 200mm, si on se procure un très bon secondaire, si on se procure un feathertouch, et si on met tout ça dans un joli tube epoxy avec une très bonne araignée et un barillet qui tienne vraiment la collim plus de dix minutes, on a exactement le même prix au final... (et même plus si on se fait fabriquer des colliers rotatifs pour pallier au principal inconvénient des newts sur equato)

 

Après ce sont des choix et des compromis, des fonctions adaptées aux besoins : si on veut beaucoup de diamètre mais que ça puisse tenir sur équatoriale allemande, je ne vois pas trop ce qui pourrait concurrencer un c11, si on veut le meilleur contraste sans pour autant s'endetter à vie avec une apo de grand diamètre, rien ne pourra concurrencer un newton bien conçu...

Si on veut le meilleur diamètre possible pour un prix qui reste encore accessible en économisant de très longs mois, un dobson de grand diamètre, si on veut un truc très facile à transporter avec un bon diamètre sans pour autant tout devoir remonter à chaque fois, un c8, mais le temps de mise en température est supérieur au temps qu'on met à remonter son strock, etc...

Ce n'est plus les goûts et les couleurs, c'est au delà...

Modifié par Hume
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'avantage sur un SC c'est le porte-oculaire qu'y se trouve derrière l'instrument. Il ne faut pas tourner le tube dans ces colliers pour avoir accès au porte-oculaire.

 

Ca c'est un beau +. Ce n'es que mon avis.

 

Une large gamme d'oculaires y es compatible avec son grand rapport f/D. Comme dit plus haut.

 

L'inconvénient c'est qu'il demande une mise en température un peu plus longue ( le SC ) du fait qu'il est fermé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour un bon newton artisanal 200 F5 avec que du bon (optique & mécanique) cela coûte facilement 2k€ :( mais c'est pour la vie alors :)

Mouais... jusqu'au moment où on veut le 300 et ainsi de suite... :be:

 

J'en connais qui restent des années avec des instruments de grande série, ça ne veut donc rien dire sur le plan de la longévité.

 

Mais en SC comme en Newton, la qualité extrême se paye, c'est évident.

 

De nos jours la qualité de la grande série réussit à offrir néanmoins de la qualité sans se ruiner, ce qui a permis la vulgarisation de l'astro, naguère réservée à une élite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'avantage sur un SC c'est le porte-oculaire qu'y se trouve derrière l'instrument. Il ne faut pas tourner le tube dans ces colliers pour avoir accès au porte-oculaire.

 

Ca c'est un beau +. Ce n'es que mon avis.

 

...

 

re-,

 

Si le Newton est sur équato, oui :). Mais on peut le mettre sur une azimutale, voire sur une rocker box ;).

Et puis, en mettant la main à la poche, même sur équato, on peut doter le Newton de colliers rotatifs et la rotation du tube suivant la position du porte-oculaire devient plus aisée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'en connais qui restent des années avec des instruments de grande série, ça ne veut donc rien dire sur le plan de la longévité.

 

Salut

 

C' est mon cas, j' ai utilisé un C8 sur Vixen gp pendant 8 ans, j' ai pu m' initier a la photo cp ainsi qu' au planétaire avec une spc 900, de belles images en visuel, de très bons souvenirs avec ce tube ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

beau débat

juste quelques remarques concernant le visuel :

- l'extrème polyvalence du Newton et sa géniale simplicité : ça fait tout, sauf la limite des champs ultra larges des jumelles ou petites lunettes.

 

En visuel, le principal intérêt des SC est que leur F/D de 10 permet de supporter à peu près n'importe quel oculaire, ce qui est moins évident avec un Newton à GF/D de 5, notamment pour de forts grossissements en planétaire.

Gnnnééé ???? ya tout ce qui faut en oculaires, barlow, powermat et autre pour atteindre des grossiments monstrueux.

 

(le confort des SCT...) Par contre, ça, c'est indubitable, surtout quand on dessine et on a besoin de matériel à portée de main. On est derrière le tube, assis, avec une table à coté de soi. Sur un gros Dob, on est debout mais on peut observer sur une chaise haute (mais le matériel de dessin est hors de portée),

Gnnnnéééé (bis) ?????? Alors s'il ya bien un endroit où je suis confortable, c'est bien au PO d'un bon Newton monté en altaz. Faut juste avoir l'accessoire ki-va pile poil avé le tube , chaise (réglable) ou escabeau (à larges marches et rampe).

Sur un SC, ya vraiment des config à la noix en visuel, vers le zénith par exemple, ou ceux avé une monture à fouche....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il n'y a pas plus de confort à l'oculaire avec un SC, un Newton, ou une lulu, zénith ou pas zénith, cela peut dépendre de la taille de l'instrument, de la monture, des accessoires, des circonstances, inutile d'entrer dans ce débat où chacun aura ses préférences.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

...

juste quelques remarques concernant le visuel :

Sur un SC, ya vraiment des config à la noix en visuel, vers le zénith par exemple, ou ceux avé une monture à fouche....

 

:) retour un peu inverse: mon C11 est sur altaz Giro III et cela me procure autant de confort qu'avec mon Dob 200/1200 (j'utilise la même chaise d'obs réglable en hauter): bien sûr, cet avis ne vaut que pour ma configuration à moi.

 

Les vues au zénith sont très agréables dès lors qu'avec les bons contrepoids et un solide renvoi coudé (en mono ou avec tête bino), on a pris l'habitude de donner les bonnes impulsions au scope pour le suivi: la seule différence avec un Dob à la focale plus courte reste le champ visuel réel à oculaire donné: pour +/-1° avec mon C11 (et sans réducteur de focale), je dois recourir à un Plössl Bresser 56mm (pas conseillé sur mon Dob en f/6).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.