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Galileo, anomalie d'injection des satellites 5et 6


viloque

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Je voulais juste faire part de mon ressenti lors de cette période de travail sur les gens que j'ai pu y rencontrer : des pros qui ne laissent rien au hasard et qui sont passionnés

 

Bon, vu qu'on parle de contrôle qualité et d'ingénierie et autres, ton "ressenti" n'a pas vraiment de valeur explicative.

 

Et surtout, après avoir parlé de sabotage, tu as écrit :

 

absolument rien n'est laissé au hasard et que même un poil de c.. ne peut passer inaperçu face à tous les protocoles de contrôle mis en place. Alors un chiffon avec deux noeuds dans une vanne... no comment...

 

Ce qui revenait à nous expliquer que l'erreur humaine n'est pas possible dans cet environnement contre toute évidence.

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Du sparadrap oublié sur la carlingue après nettoyage de l'avion, bouchant les prises d'air servant à mesurer la vitesse, puis un équipage qui ne prend pas les bonnes décisions...On aurait dit ça aux passagers avant le décollage, ils se seraient certainement exclamés que dans l'aviation civile ce genre de chose ne peut pas "être laissé au hasard" ;)

 

Quand les faits (on a oublié du sparadrap...ou un chiffon) contredisent les convictions (on est bien trop organisés et compétents pour faire ce genre d'erreur), l'esprit humain ne le supporte pas, cherche à (ré)concilier les deux et peut alors faire appel à une cause extérieure, genre sabotage.

 

La réalité c'est que quand le facteur humain intervient, tout, absolument tout est possible, y compris l'impensable. Et c'est justement souvent une cause d'accident, parce que le reste, le "pensable", a déjà été anticipé. Du reste, la thèse du sabotage ne résout rien, parce qu'il resterait à expliquer pourquoi, si les choses sont si bien maîtrisées, un sabotage peut être réalisé par une seule personne et passer inaperçu alors qu'une erreur (non intentionnelle) ne le pourrait pas.

 

:rolleyes:

 

Oui, tu as tout à fait raison. Ce biais de perception reste une explication tout à fait plausible et la question que tu soulèves en dernier est on ne peut plus pertinente.

 

Mais bon... il fallait à mon avis qu'il soit doublement sacrément étourdi le gars qui a laissé traîner son chiffon (d'une part pour laisser traîner son chiffon dans un endroit où habituellement on inspecte tout 50 fois pour ne pas laisser traîner un moucheron et d'autre part pour avoir eu besoin de se souvenir de deux trucs essentiels au point de faire deux noeuds au chiffon :be: Ah si, je sais : noeud 1 : "ne pas oublier mon chiffon n'importe où" et noeud 2 : "ne pas oublier ce que veut dire le noeud 1" :D )

 

(Merci de faire partie des "1000 autres", ça fait quand même à te lire une bien douce différence :) . Et merci aussi, au passage, de nous régaler de tes photos !).

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D'après une source de Roscosmos, le problème serait liée au logiciel de gestion embarqué dans Fregat. Il aurait communiqué une mauvaise trajectoire à l'étage supérieur. Et celui ci aurait donc déposé les satellites sur une mauvaise orbite.

 

http://en.ria.ru/world/20140828/192413515/Galileo-Satellites-Incident-Likely-Result-of-Software-Errors.html

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  • 2 semaines plus tard...
Bon! Je ne crois toujours pas à un sabotage.

 

Mais s'il avait dû se produire un sabotage, ce n'est pas l'intérêt des russes. Si Galileo prend du retard, ou mieux s'il foire, qui s'en met plein les poches?

Les américains.

 

Je suis de ton avis sur le sabotage. Surtout que les Russes ont lancé Phobos-Grunt avec la même configuration lanceur et étage supérieur que Galileo (Soyouz + Fregat) et on connait la suite... Ils ont perdu bien plus que l'Europe avec ses deux satellites Galileo.

 

Par contre, Galileo accusera un retard certes mais ça ne foira pas tant le système de navigation est demandé !

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  • 2 semaines plus tard...

Ah oui effectivement, plus on rajoute de cotes sur un plan, plus le contrôle des pièces produites et des montages coûte cher...

Par contre je ne comprends pas comment ça se fait que l'anomalie n'intervienne que maintenant, après presqu'une cinquantaine d'utilisations du Fregat, alors qu'apparemment un quart de la production est affectée !

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Pour la question soulevée par balerion :

 

http://www.air-cosmos.com/2014/10/09/25901-galileo-victime-d-une-notice-de-montage-ambigue

 

Un article sur le site d’Air & Cosmos précise les choses

 

Extrait :

 

«*…Il ne s'agit donc ni d'une erreur de logiciel ni d'une erreur humaine d'un opérateur mais d'une vulnérabilité dans la conception de l'étage qui n'avait pas été repérée jusqu'ici.

Sur les 45 vols précédents du Fregat, seuls six avaient un profil de mission qui auraient pu mener à des conditions thermodynamiques suceptibles d'entraîner une anomalie de ce type. L'examen des quinze étages en cours d'assemblage a révélé que seuls trois présentaient des brides connectées ausx lignes d'ergols. Il est donc statistiquement probable que des étages présentant ce défaut aient déjà volé, mais jamais sur des missions à risque…*»

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On a tout de suite l'air moins c*n quand on monte mal un meuble avec une notice imprécise !

 

Bref, nous avons le fin mot de l'histoire avec le lien de jackbauer !

 

Maintenant, où va la responsabilité : à celui qui a rédigé la notice (NPO S. A. Lavotchkine ?) ou bien à celui qui a monté l'étage Fregat ?

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Maintenant, où va la responsabilité : à celui qui a rédigé la notice (NPO S. A. Lavotchkine ?) ou bien à celui qui a monté l'étage Fregat ?

 

Au fait qu'on n'arrive jamais à tout prévoir ?

Parce que d'après le lien de Jackbauer, il faut en plus que le profil de mission soit spécifique pour que le problème se pose...

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  • 1 mois plus tard...

Petite nouvelle :

 

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/12/lesa-sauve-un-satellite-perdu-de-galileo.html

L'ESA sauve un satellite perdu de Galileo

Les astronavigateurs du Centre d’opérations spatiales de l’ESA (ESOC) à Darmstadt et du CNES, l’agence spatiale française ont donc conduit les calculs les plus minutieux pour une série de 11 manœuvres, espacées sur 17 jours. Puis, les commandes ont été envoyées à partir du Centre de contrôle Galileo d’Oberpfaffenhoffen, en Allemagne, par l’opérateur de Galileo, Space Opal.

 

Les astronavigateurs du Centre d’opérations spatiales de l’ESA (ESOC) à Darmstadt et du CNES, l’agence spatiale française ont donc conduit les calculs les plus minutieux pour une série de 11 manœuvres, espacées sur 17 jours. Puis, les commandes ont été envoyées à partir du Centre de contrôle Galileo d’Oberpfaffenhoffen, en Allemagne, par l’opérateur de Galileo, Space Opal.

 

Elles ont permis de rehausser le périgée - point le plus bas de l’orbite - en imprimant des accélérations au satellite lorsqu'il y passait. Le périgée s’est petit à petit élevé de plus de 3 500 km et l'orbite du satellite est du coup moins elliptique, et se rapproche davantage du cercle. Surtout, elle éloigne le satellite d'une zone très dangereuse de radiations qui aurait rapidement détérioré son électronique. Le samedi 29 novembre 2014, sur sa nouvelle orbite cible, le satellite a activé et sa charge utile de navigation, dont son horloge atomique. Et le signal a été capté par les stations terrestres, confirmant sa qualité.

Une campagne d’essai se poursuit, afin de déterminer quels services il peut rendre sur cette orbite qui n'est pas celle prévue. Sa nouvelle orbite lui permet en effet de survoler le même point de la Terre tous les 20 jours. Un multiple simple du cycle prévu à l'origine qui est de 10 jours. Ainsi, il est possible de synchroniser le satellite sauvé avec le reste de la constellation Galileo. Le deuxième satellite lancé en août doit maintenant suivre la même procédure de récupération.

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  • 3 mois plus tard...

ESA France ✔ @ESA_fr

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TT @esa Le 6e satellite #Galileo du système de navigation européen a atteint sa nouvelle orbite cible

 

https://twitter.com/hashtag/Galileo?src=hash

B_-HoHBU8AAaJRT.jpg:large

 

http://www.esa.int/Our_Activities/Navigation/The_future_-_Galileo/Launching_Galileo/Sixth_Galileo_satellite_reaches_corrected_orbit

 

Le sixième satellite Galileo de système de navigation de l'Europe est maintenant entré dans son orbite cible corrigée, ce qui permettra des tests détaillés pour évaluer la performance de sa charge utile de navigation.

 

Lancé avec le cinquième Galileo Août dernier, son orbite allongée initiale a vu voyager aussi élevé que 25 900 km au-dessus de la Terre et vers le bas à un point de 13 713 km bas - confondre le capteur de terre utilisé pour pointer ses antennes de navigation au sol.

 

Un plan de redressement a été élaboré entre l'équipe Galileo de l'ESA, dynamique de vol des spécialistes à l'ESOC opérations du centre de l'ESA et le CNES l'agence spatiale de la France, ainsi que l'opérateur de satellites SpaceOpal et fabricant OHB.

 

Il se agissait d'élever progressivement le point de l'orbite des satellites plus bas de plus de 3500 km, tout en les rendant plus circulaire.

 

Le cinquième Galileo est entré dans sa orbite corrigée à la fin de Novembre 2014. Les deux sa navigation et de recherche et de sauvetage ont été charges utiles allumé le mois suivant pour commencer le test.

 

Maintenant, le sixième satellite a atteint la même orbite, aussi.

 

Cette dernière opération de sauvetage a commencé à la mi-Janvier et a conclu six semaines plus tard, avec quelques 14 manœuvres effectuées au total.

 

Sa position est corrigée efficacement une image miroir de la cinquième satellite de, en plaçant la paire sur des côtés opposés de la planète.

 

L'exposition des deux à la radiation Van Allen Belt nuisibles a été considérablement réduit, en aidant à assurer la fiabilité avenir.

 

De manière significative, l'orbite corrigée signifie qu'ils vont survoler le même emplacement sur le sol tous les 20 jours. Cela se compare à un modèle standard de répétition Galileo de tous les 10 jours, en aidant à synchroniser leurs traces au sol avec le reste de la constellation.

 

Les résultats du test de Galileo 5 se sont révélés positifs, avec la même campagne d'essais pour le sixième satellite qui doit commencer sous peu, supervisé par le centre de l'ESA de Redu en Belgique. Une antenne de 20 m de diamètre étudiera la force et la forme des signaux de navigation en haute résolution.

 

«Je suis très fier de ce que nos équipes de l'ESA et de l'industrie ont atteint», dit Marco Falcone, chef du bureau du système Galileo. «Notre intention était de récupérer cette mission dès les premiers jours après l'injection en orbite tort. Ce est ce que nous sommes faits pour l'ESA ».

 

La décision d'utiliser ou non les deux satellites à des fins de navigation et de recherche et de sauvetage sera finalement prise par la Commission européenne, en tant que propriétaire du système, basée sur les résultats en orbite test et la capacité du système à fournir des données de navigation de l'amélioration orbites.

 

La prochaine paire de satellites le lancement est prévu le 27 Mars.

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