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Estivales 2014: hyperboles mouillées et chatons mignons


Créateur de bugs

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*Avertissement: certains événements de ces Estivales ont peut-être été un peu remaniés voire légèrement exagérés dans le récit, pour des raisons bien entendu purement techniques

 

 

Estivales 2014: hyperboles mouillées et chatons mignons

 

 

 

Après une route longue et nuageuse, j'arrivai dans la région du Margériaz impatient et plein d'espoir quant à la probabilité d'un dégagement de ciel juste au-dessus du susnommé plateau. Un Administrateur se devant d'avoir des relations haut-placées, mon vieux pote Zeus me salua au passage de manière assez magistrale, avec une strie d'éclairs couvrant tout l'horizon sur un quasi 180°.

 

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Première image de mon arrivée vers Aillons, représentation largement partielle.

 

Je continuai gaiement ma route, sans me douter de ce qui m'attendait au tournant. Passant celui-ci à vitesse allemande (rajoutez un 1 devant le chiffre), je fus brutalement heurté de plein fouet. Le choc, d'une violence inouïe, ne laissa aucune chance à ma malheureuse victime, dont j'aperçu les morceaux s'éparpiller dans la nuit tombante. Maugréant contre mon manque de chance, je pris le parti d'ignorer cet accident et continuai ma route. C'était sans compter la famille de la victime. Avant que je ne pûs réaliser ce qui m'arrivait, je me retrouvai entouré, assailli de toute part, submergé sous le nombre. Une seule solution. Elle se profilait. Me révulsait. L'utiliser, c'était renier tout ce en quoi je croyais. C'était abandonner, définitivement, tout espoir de rédemption. une déshumanisation dont je ne connaissais que trop bien l'inexorabilité. L'espace d'une seconde, le souvenir de mon apprentissage me revînt en tête, balayant dans un lointain flou cette sordide réalité.

 

*Flash Back*

 

"As-tu compris, mon enfant ?

_Je crois... Mais, Maître ? Une telle démonstration de force n'est-elle pas contraire à nos idéaux ?

_Mon enfant, parfois, la vie ne te laisse pas de choix, et c'est à toi de prendre ton destin en main.

_Mais, Maître. Le roseau qui plie n'est-il pas plus fort que le chêne qui rompt ? Le sage ne disait-il pas que le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs ?

_Mon enfant, cesse de raconter des conneries si tu ne veux pas prendre une torgnole, et active l'essuie-glace".

 

*Fin du Flash Back*

 

La mort dans l'âme, j'actionnai la machine infernale. Le massacre commença, se prolongea, dura, dura, sans jamais sembler devoir s'arrêter un jour, voeu d'éternité reflet de la souffrance indicible que m'avait coûté un tel acte, évaporation de mes espoirs les plus désespérés, de mes illusions les plus illusoires, d'une éternité aussi suffocante que toute tentative d'expression de cette phrase d'une longueur aussi douteuse que le style de son auteur.

 

Grimpant péniblement la longue côte du Margériaz, je pouvais apercevoir malgré la nuit noire les flots tumultueux qui semblaient devant moi couper la route en deux. Frêle esquif soumis à la puissance impérieuse des éléments, je repassai en deuxième, regrettant d'avoir décoché l'option amphibie lors de l'achat de ma voiture. Parviendrais-je à finir mon ascension, ou étais-je condamné à rester accroché sur cette montagne, à rêver de l'existence d'un Paradis en son sommet sans jamais pouvoir en apercevoir la lumière ?

 

Heureusement, Titine en avait sous l'capot, et je parvins enfin près du refuge dans lequel s'ébrouaient des Astrams vaguement contrariés par cette légère humidité. Je les joignai d'un crawl vigoureux, et espérai enfin pouvoir commencer à profiter de mon séjour.

Puis, j'aperçus Dédé.

Et là, je sûs que c'était foutu.

 

 

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Bienvenue aux Estivales Webastro !

_Merci. Pour redescendre, c'est le même chemin ?

 

 

Avisant une tente vide traînant par hasard, je décidai de squatter plutôt que monter la mienne sous la pluie. Dans l'obscurité, je ne me rendis cependant pas compte du fait que j'entrais sur un territoire protégé. Celui-ci était pourtant dûment signalé par le panneau correspondant, annonçant le lieu de résidence de talpidae estivalae. L'erreur faillît me coûter cher, ces animaux déconseillés de fréquentation étant réputés pour leur ronflement tueur, et pouvant se révéler férocement bruyants lors de leurs sorties nocturnes. Heureusement pour moi, ils ne sortaient que par pleine lune. Les choses étant bien faites, les Estivales étaient programmées à la nouvelle lune, et la pluie torrentielle ne laissait passer aucune lumière. La taupe resta donc enterrée toute la nuit, et probablement les suivantes.

 

Le lendemain matin, je me réveillai d'excellente humeur, attendant avec impatience de découvrir ce lieu magique dans lequel j'allais enfin pouvoir me prélasser. je découvris malheureusement que celui-ci était resté quelque peu liquide.

 

 

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Les Estivales au petit matin.

 

 

En campeur aguerri, je regonflai mon matelas, découvris enfin le panneau de mise en garde taupesque, et m'en servis pour pagayer jusqu'à la salle hors-sac. Arrivé sur place, je pus m'épancher auprès d'une taupe nageant dans une piscine de café improvisée. A côté, un Astram déprimé consultait la météo. Feignant d'ignorer les larmes qui coulaient abondamment sur ses joues, je me jetai à l'eau et tentai d'engager la conversation, suggérant qu'après-tout cette météo était peut-être prévue au doigt mouillé. Levant de grands yeux humides vers moi, il tenta d'articuler quelque chose, mais le son de sa voix fut couvert par la corne de brume utilisée par BBenj pour aider les campeurs à repérer la salle. Voyant son visage se liquéfier, je tentai une dernière fois de soulever que bon, certes le temps était un peu humide, mais qu'après tout on était là pour rigoler. Je n'espérais guère un débordement d'enthousiasme, mais le flottement qui suivit me laissa comprendre que ç'avait été un coup d'épée dans l'eau. Je décidai de m'exfiltrer en douceur vers une zone moins dépressive, et allai retrouver la taupe, clope au bec, occupée à faire des bulles dans son café.

Quelque minutes plus tard, je vis l'Astram passer, des contrepoids attachés à une corde, se dirigeant vers le ponton. Tournant un regard interrogateur autour de moi, j'aperçu un Jacko dépité rayer un nom sur une liste déjà à moitié gribouillée. Je décidai de me concentrer sur le sirotage de mon 4e café, espérant ne pas voir la fréquentation du forum trop baisser dans les prochains jours, la perspective d'une nouvelle explication avec les actionnaires ne me plaisant pas spécialement.

 

 

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Quelque heures plus tard, constatant que le niveau de l'eau avait suffisamment baissé pour avoir pied, je sortis à mon tour pour aller vérifier si ma voiture avait été correctement nettoyées par ces intempéries. Mal réveillé malgré mes 14 cafés matinaux, j'aperçus l'air rigolard du Kiwi avant de me rendre compte de son forfait. La pauvre Titine était désormais entourée de barrières, mise en promotion comme gros lot de la tombola Webastro. Au moins avaient-ils pensé à l'habiller du drapeau. Faisant preuve, comme à mon accoutumée, d'un élan de générosité incroyable, je décidai de laisser l'annonce. Après tout, le but de Webastro n'était-il pas aussi de faire rêver ? Il me suffisait de toute façon d'un coup de fil à mon majordome pour que les nouvelles voitures de fonction de l'Administration me soient transmises. Heureuse coïncidence, non seulement Astrotophe était également présent, mais une nouvelle panoplie d'autos de test était arrivée afin que nous puissions faire un choix éclairé. Je les priai immédiatement de bien vouloir venir directement sur place.

Pendant ce temps, les Astrams survivants, soucieux, commençaient déjà l'inspection de leur matériel.

 

 



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Il était temps de profiter de l'accalmie pour aller monter ma tente dans le 24e campement. Car oui, pour ces Estivales, nous étions répartis sur l'ensemble du site avec une petite trentaine de campements. Certains, trouvant le bitume à leur goût, avaient décidé de s'y creuser une grotte par dessus laquelle ils avaient installé leur tente, constituant un abri spacieux, mais un peu trop propice aux noyades nocturnes. D'autres, à la recherche de sensations fortes, avaient préféré s'installer en bord de ravin, leur tente surplombant gaiement de joyeux et pointus rochers qui les attendaient avec impatience quelques dizaines de mètres plus bas. Une petite maligne avait, de son côté, enchaîné la tente à sa voiture afin d'éviter qu'elle ne s'envole. Puis enchaîné la voiture à la salle hors-sac. Les plus créatifs, enfin, étaient parvenus à se construire des aménagements dans la boue.

De mon côté, je préférai aviser un terrain rocailleux pour y lâcher mes sardines rachitiques, espérant que la nature actuellement liquide du sol leur plairait. De mauvaise foi, celles-ci refusèrent cependant de traverser les roches malgré mes efforts de persuasion. Je dûs alors faire appel à une stratégie redoutable: rester debout devant ma tente, bras sur les hanches, et adopter un air férocement dubitatif. La méthode ne fut pas longue à agir, et j'eûs bientôt une armée d'astrams dévoués travaillant à l'érection de mon palace 2 places.

 

Pour cette saison, j'avais réservé une place de repas au sein du restaurant BBenj&Cie. Les places, très prisées, s'étaient arrachées de haute volée dès l'ouverture des inscriptions. La dernière avait ainsi été revendue à un bienheureux qui l'avait obtenue à la dernière minute en l'échangeant contre son Dobson 500.

 

Le restaurant avait été installé non loin de la salle hors-sac. Je constatai avec amusement que notre cuistot en chef s'était amusé à poser un long tapis rouge à l'entrée de la tente-restaurant. Cela présageait fort bien la qualité gustative à venir, quand bien même la publication des menus dès avant les Estivales avait suffi à mettre largement l'eau à la bouche. Arrivant près des tables, j'observai de part et d'autre deux véritables murs formés de cubis - le rouge à gauche, le blanc à droite. Sur des nappes finement ciselées languissaient des toasts de foie gras et les traditionnelles bouteilles de champagne, accompagnées pour l'occasion non pas de flûtes mais de verres improvisés dans des oculaires. Je constatai avec satisfaction que sur la place qui m'était assignée, un Nagler avait été utilisé.

 

Derrière, BBenj activait son équipe de cuisiniers tout en manipulant lui-même un impressionnant sabre dont la lame faisait bien la moitié de sa taille, à la spécificité d'être garnie de gros trous. Nous voyant, il se précipita vers nous, une pastèque dans une main et le sabre dans l'autre.

 

"Vous voulez un petit quelque chose à grignoter ?"

 

Instinctivement, voyant cette lame impressionnante pointée vers nous, mon voisin de droite avait levé les bras en l'air et lui tendait déjà son porte-feuille. Un Marseillais, probablement.

 

"Euh... Pourquoi pas ?

_Ok, préparez vous."

 

Il jeta brutalement la pastèque dans notre direction. Par réflexe, je repliai les bras... et reçus une tranche parfaitement découpée dans les main. Jetant un coup d'oeil éberlué autour de moi, je constatai que chacun d'entre nous possédait désormais une tranche de pastèque d'exacte même dimension que les autres. BBenj attendait, caressant doucement la lame d'un air satisfait.

 

"Les trous c'est pour permettre à la lame de glisser sans coller pendant qu'elle découpe quelque chose, c'est radicalement efficace. C'est un principe qui vient du Japon, les Yakuzas adorent utiliser ces lames quand il faut renvoyer des ennemis en petits morceaux".

 

Je pensai silencieusement que, quand bien même nous étions assurés de nous régaler, personne n'oserait de toute façon émettre le moindre commentaire négatif sur la cuisine. Les autres semblaient tout autant abasourdis par la démonstration, ce qui se sentit un peu plus tard, lorsqu'une astram eut le malheur de vouloir utiliser le sabre pour se couper une tranche de pastèque. A peine avait-elle posé un doigt sur le manche que l'intégralité de ses voisins s'était réfugiée sous la table pendant qu'un de ses amis se jetait sur elle en hurlant pour lui retirer des mains cette arme de destruction massive.

 

 



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"Mais... Dédé, que fais tu ?"

 

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"Bon ok, c'était vachement bien !"

 

Vînt l'heure du traditionnel discours. Chacun attendait bien entendu avec impatience l'intervention de Jacko, et nous ne fûmes pas déçus. Personne ne fût capable de retranscrire par la suite ce qui fut réllement dit, mais toujours est-il que lorsque nous revînmes à la réalité, la nuit commençait déjà à tomber. Sous les hurlements de nos estomacs, nous nous précipitâmes dans la salle hors-sac pour la tartiflette, mais n'y trouvâmes qu'un Dédé et un Mesnihermey, affalés par terre, contemplant leur ventre d'un air plus que satisfait.

 

Quelques feuilles de salade plus tard, nous pûmes passer à la distribution des lots. Je dûs pour cela attacher Zaurel dans la cave de la salle, afin de ne plus être interrompu en permanence par ses demandes incessantes de fournitures pour le Top CROA. Il faut dire que devant la magnificence de mes réalisations, l'engouement fut immédiat, autant que les propositions de pot-de-vin. Malgré la hausse des prix et des propositions diverses et variées, je restai cependant d'une intégrité exemplaire et sélectionnai une main innocente pour organiser le tirage au sort. Aidé par les lots généreusement donnés par Popov, je constatai avec plaisir que la majorité des participants purent repartir les mains pleines et un air béat sur le visage. Curieusement, les seuls mécontents furent Robton et Lasilla, qui me remercièrent d'un regard noir lorsque je leur rendis la main innocente. Est-ce de ma faute si les gamins sont si douillets ?

 

 

 

La nuit étant déjà avancée, nous étions confortablement installées autour des tables. Verre à la main, nous dissertions tout en regardant la tranquille chape de nuage qui recouvrait tendrement l'ensemble du ciel. Le vent soufflait modérément, poussant les formes brumeuses à travers des reliefs presque invisibles. A peine protégés de la fraîche brise par le modeste abri, les astrams emmitouflés alternaient entre verres de vin et café fumant.

 

Puis ce fut le drame: brusquement, le ciel se déchira. La blessure s'élargit et les étoiles apparurent à mesure que la couche nuageuse s'éventrait douloureusement. Chez les astrams, un tonnerre de protestation indignées accueillit l'événement. Pestant, vociférant, les malheureux durent malgré l'ignominie de la situation se rendre à la dure réalité: le ciel se dégageait, il allait falloir observer. Heureusement, j'avais eu la présence d'esprit de ne pas posséder d'instrument. Je pus donc garder la tête froide et le café chaud, pendant que mes compagnons s'arrachaient de leurs fauteuils en hurlant de douleur. Non loin de moi, un Mesnilhermey effondré frappait le sol d'un poing vengeur, implorant toutes les divinités existantes ou imaginaires de faire cesser ce supplice. Plus loin, Dob Bleu, dont le télescope était tombé la nuit précédente, passait de l'un à l'autre en sanglotant pour demander inlassablement quelle idée avait bien pu le saisir de remettre son Dobson en état.

 

Bénissant ma non-pratique de l'astronomie directe, je m'éclipsai dans la direction opposée sous les regards desespérés et envieux. Je me régugiai bien vite sous ma tente pour m'y emmitoufler dans mon duvet tout en feignant d'ignorer les hurlements qui résonnaient dans le lointain.

 

 

Interlude

 

 

Afin d'apaiser le stress inhérent à ce récit pluvieux, et dans le souci de prendre soin de la santé mentale des Webastrams, l'Administration de Webastro a le plaisir de vous annoncer la mise au point d'une nouvelle fonctionnalité: pour vous détendre entre deux récits d'averse, des photos de chatons seront désormais intercalées dans les CROA:

 

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Avec du poisson pour rester dans le thème, quand même

 

Fin de l'interlude

 

 

 

Le lendemain matin, je m'extirpai en grelotant de mon duvet imperméable. Enfilant ma combinaison, je mis un peu de temps à trouver mes palmes, cachées au milieu de mon sac. Je passai le sas de la tente, en me demandant anxieusement dans quel état j'allai retrouver mes compagnons d'infortune. Mes réserves d'oxygène avaient déjà été fortement entamées la veille, mais heureusement la surface n'était pas loin. je nageai vigoureusement, évitant les divers instruments, flottant entre deux eaux, au gré des courants. Arrivant près de la salle, je décidai d'émerger, et me retrouvai face à un Coton Tige flottant. Imbibés, ses cheveux lui formaient un radeau naturel. Celui-ci se laissait dériver paisiblement pendant que Kiwi essayait de lui lancer divers projectiles en piochant dans la mallette d'oculaires de Dédé, le tout sous l'objectif amusé de la caméra de Charles Templar.

 

 

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Parfois, les matins se ressemblent un peu.

 

L'après-midi, j'eus le plaisir de voir enfin arriver les majordomes avec les nouvelles voitures de fonction. Avec Astrotophe, nous fîmes divers tours d'essai sur le grand parking du Margériaz, et passâment une bonne partie de la journée à en comparer les caractéristiques. Pour les tests nocturnes, nous décidâmes d'utiliser un test original mais néanmoins efficace: nous nous placions face aux emplacements d'observation, et allumions à tour de rôles les phares, feux de jour et feux de route. L'intensité des hurlements des Astrams nous permettait ainsi d'avoir un jugement particulièrement objectif de la puissance lumineuse dégagée. Il était ensuite assez simple de calmer les esprits en accusant telle ou telle personne qui devenait ensuite la cible des foudres des astrams ulcérés pendant que nous continuions nos petits tests. La chape de nuages habituelle n'arriva heureusement qu'au moment où nous avions à peu près fini d'utiliser notre petit astramomètre.

 

Nos nouvelles voitures de fonction:

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Des administrateurs posant fièrement devant leurs nouveaux joujoux:

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Les voitures de fonction des animateurs:

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Les journées suivantes varièrent autant que le niveau de l'eau. Quelques événements furent à noter, tel Mesnihermey suppliant Jacko d'appeler les secours héliportés pour l'évacuer. Malheureusement le budget des Estivales étant insuffisant, l'option dût être abandonnée.

 

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"Pitié sors moi d'ici !

_Ah ah, tu n'es pas assez résistant. Prends exemple sur CdB, lui c'est un costaud !"

 

 

Au petit matin du mardi, nous n'étions plus que moins d'une demi-douzaine de survivants. La plupart des autres astrams avaient été emportés par les flots pendant la nuit, alors que les effectifs s'étaient déjà fortement réduits sous l'effet des désertions. Nombreux avaient été les courageux à braver l'océan pour tenter de retrouver la civilisation, mais aucun d'entre-eux n'avait plus donné de nouvelle, laissant craindre un funeste destin qui avait quelque peu refroidi les ardeurs des prétendants à la nage.

 

Certains préféraient se réfugier sous le confort temporaire de leur duvet pendant que les autres préparaient le plan d'évasion:

 

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De mon côté, ma mission semblait simple: dans l'optique d'évacuer les femmes et les enfants en premier, je devais déposer la précieuse progéniture de BBenj à la gare. Mais les Estivales devaient finir comme elles avaient commencé, continué, et persisté: avec du vent, de la pluie, du brouillard, et à deux doigts d'envoyer une lourde averse de grêle. Etant donné l'incompatibilité entre ma cargaison et la possibilité de prendre un raccourci direct sur 100 mètres de dénivelé, j'activai le mode "ultra-safe" de ma voiture. Le principe en était simple: à chaque tour de roue, les essieux se bloquaient et devaient être réactivé par un interrupteur manuel. Impossible ainsi de rater un virage, sans pour autant sacrifier à la conduite. A peine moins d'une demi-journée plus tard j'arrivai à Chamberry. Curieusement, probablement par malchance, il semblât que le train fut déjà parti. Je subodorai que celui-ci était parti en avance - une habitude assez répandue sur le réseau français.

 

Quelque temps plus tard, je fus rejoins par les derniers rescapés. Nous rendîmes un hommage bref et émouvant à toutes les victimes de ce séjour à la mer montagne en allant fluncher, puis je repris ma route, avec en tête un objectif pour l'année prochaine: repeupler le forum pour compenser les pertes et vivre de nouvelles Estivales 2015 encore plus déjantées.

Modifié par Créateur de bugs
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Puis ce fut le drame: brusquement, le ciel se déchira. La blessure s'élargit et les étoiles apparurent à mesure que la couche nuageuse s'éventrait douloureusement. Chez les astrams, un tonnerre de protestation indignées accueillit l'événement. Pestant, vociférant, les malheureux durent malgré l'ignominie de la situation se rendre à la dure réalité: le ciel se dégageait, il allait falloir observer.

AAAAH ! La mauvaise foi ! :D

 

Bien rigolé avec ton retour sur les Estivales ! :D

 

EXCELLENT !

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:refl: Dis donc Cédébé, tu t'es envoyé une bouteille de schnaps :?:

 

Estivales 2015: hyperboles mouillées et chatons mignons

Et puis tu as déjà modifié ton titre :D

 

Une chose est certaine, tu es de très mauvaise foi, on a eu du beau ciel, légèrement humide je dois l'admettre mais j'ai même fait du bronzage intégrale :D (si, si, grace à toi et à tes sbires :mad:)

 

Bon, je vais essayer de relire ton compte-rendu pluvieux entre les lignes sans me fendre la poire afin de mieux répondre à ta provoc' :be:

 

Une chose est certaine, c'est pas avec ton CROA que je vais faire de la pub pour la prochaine édition des régates de Webastro :confused:

Modifié par Dédé de St Fé
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Une chose est certaine, tu es de très mauvaise foi, on a eu du beau ciel, légèrement humide je dois l'admettre mais j'ai même fait du bronzage intégrale :D (si, si, grace à toi et à tes sbires :mad:)

 

Ah mais tout à fait, comme cette fois j'ai mis de la crème solaire partout sauf sur les pieds, j'ai les traces de bronzage des sandales, quand même. :be:

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Ah mais tout à fait, comme cette fois j'ai mis de la crème solaire partout sauf sur les pieds, j'ai les traces de bronzage des sandales, quand même. :be:

Pas comme l'an dernier où tu t'étais chopé un sacré coup de soleil ! :p

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Tu es complétement fou ! ;)

 

Zozo en pleure de rire. :cry:

 

J'aime trop le chaton.

 

PS : Au fait, elle fonctionne bien cette nouvelle voiture de fonction que j'ai prise...

Modifié par astrotophe
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Bon, après une relecture, je tiens à apporter quelques précisions :confused:

 

Certains préféraient se réfugier sous le confort temporaire de leur duvet

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En tant qu'organisateurs, avec Jako nous avons décidé d'améliorer le confort des estivaliers en mettant leur tente à l'abrit des rayons de Soleil qui chauffait trop !

 

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Bénissant ma non-pratique de l'astronomie directe, je m'éclipsai dans la direction opposée sous les regards desespérés et envieux. Je me régugiai bien vite sous ma tente pour m'y emmitoufler dans mon duvet tout en feignant d'ignorer les hurlements qui résonnaient dans le lointain.

 

:nono: Tu as passé la nuit à comparer Oeil2Tôp avec le Trapu et avec différents "zoom" sur Almack et autres étoiles et amas, même que tu as dis que mon dobson avait une image plus belle que le C8 de Zozotte :wub:

 

 

L'après-midi, j'eus le plaisir de voir enfin arriver les majordomes avec les nouvelles voitures de fonction. Avec Astrotophe, nous fîmes divers tours d'essai sur le grand parking du Margériaz, et passâment une bonne partie de la journée à en comparer les caractéristiques. Pour les tests nocturnes, nous décidâmes d'utiliser un test original mais néanmoins efficace: nous nous placions face aux emplacements d'observation, et allumions à tour de rôles les phares, feux de jour et feux de route. L'intensité des hurlements des Astrams nous permettait ainsi d'avoir un jugement particulièrement objectif de la puissance lumineuse dégagée. Il était ensuite assez simple de calmer les esprits en accusant telle ou telle personne qui devenait ensuite la cible des foudres des astrams ulcérés pendant que nous continuions nos petits tests. La chape de nuages habituelle n'arriva heureusement qu'au moment où nous avions à peu près fini d'utiliser notre petit astramomètre.

Pour ça, je suis bien d'accord avec toi, vous vous êtes bien foutu de nos poires et bien gaché nos observations (voici une photo où vous êtes en train de mijoter votre mauvaise action :mad:)

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'tention, j'en ai d'autres en réserve :be:

Modifié par Dédé de St Fé
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Sacré Flo....punaise, je ne sais pas où tu vas chercher tout ça, les tournures de phrases, les dessins, le scénario, les photos même! :D

 

J'en ai pleuré devant le PC tiens. Et lorsque j'ai eu Dédé au téléphone, qui lisait ton CROA, je ne comprenais rien à ce qu'il me racontait tant il s'étranglait de rire!

Oh làlà........

 

Je pense que je reviendrai souvent te lire, c'est franchement un régal! en fait, rien que le titre déjà faisait peur, et puis, en te lisant, on comprend mieux:be: mais tu restes quand même bien allumé! trop fort.

Et merci pour le petit chat, il est trop mimi:wub:

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Bonjour

Encore un CROA bien sympa sur les estivales.

Pour la photo, j ai cru une seconde que c était JP Coffe.

Merci CDB.

JM

 

Vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre,:b: figures toi que j'ai eu la même impression. DD déguisé en coffe:D

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Pour la photo, j ai cru une seconde que c était JP Coffe.

Merci CDB.

JM

 

Vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre,:b: figures toi que j'ai eu la même impression. DD déguisé en coffe:D

Vous trouvez :?: ...... Est-ce à cause des lunettes de Zozo .... :refl: ...... Quelle horreur :malade:

 

 

 

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Et là est-ce que je ressmble encore à Coffe ?

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Hé bien CDB !!!!

 

J'ai enfin pris le temps de le lire intégralement, et je dois dire que c'est du grand art !!!!!

 

PS : tu as fumé quoi ? :?:

 

Dédé est banni car il a de nouveau montrer sa lune...

 

Heureusement que Toutiet se fait discret en ce moment !pomoi!

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