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Falcon9 reviendra se poser sur une plateforme en mer le 16/12.


OrionRider

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La fusée Falcon9 de SpaceX décollera le 16 décembre pour ravitailler l'ISS, comme elle l'a déjà fait.

 

Ce qui est nouveau c'est que son premier étage doit revenir se poser verticalement sur une plateforme en mer après sa rentrée dans l'atmosphère!

 

Si ça marche, ça promet d'être spectaculaire. Si ça ne marche pas aussi... :D

 

L'article sur space.com (en anglais): http://www.space.com/27955-spacex-rocket-ocean-landing-platform.html

 

La fusée a été modifiée, entre-autres elle est munie de surfaces de contrôle 'Hypersonic Grid Fins' surnommées 'X-Wings':

 

B3EsTeDIUAAO86M.jpg

 

La barge autonome qui servira de 'spaceport': http://www.space.com/images/i/000/044/204/original/spacex-floating-landing-platform.jpg

Les pieds rétractables de la fusée Falcon9 (sur la droite): http://www.spacex.com/sites/spacex/files/styles/media_gallery_large/public/orbcomm_f9_in_hanger_2.jpg

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Les pipelettes du sujet

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vi, il va y avoir du spectacle.

 

On pourra voir l'ISS à son orbite précédant le lancement et à dix degré de hauteur pour la suivante.

 

on la verra certainement avec Dragon pas loin le lendemain soir(17h50 vers Rennes), et le surlendemain...

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Je suppose que rendre le matériel capable de survivre à l'impact et à l'eau de mer ça coûte aussi en masse embarquée et en budget.

Par ailleurs, les SRB n'étaient pas réutilisables tels-quels. Il fallait les démonter et seules les pièces en bon état étaient reconditionnées, ce qui a aussi un coût important.

 

Le premier étage de Falcon9 est conçu pour pouvoir redécoller 'complet' endéans les 24h après un premier vol.

 

coté dépense d'énergie et pollution inutile on fait pas pire !

 

Edit: Falcon9 brule du LOX et du kérozène. L'allumage ne dure que quelques secondes pour freiner la fusée et la poser en douceur.

 

Quant à la dépense énergétique, elle est nulle car ils utilisent la réserve de carburant pour freiner la descente. Celle-ci serait de toute façon perdue.

 

Le coût de ce système est dans la masse embarquée (train d'atterrissage) et le fait que la fusée est conçue pour être réutilisable sans reconditionnement compliqué, ce qui la rend un peu plus lourde qu'une version 'jetable'.

Modifié par OrionRider
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Par ailleurs, les SRB n'étaient pas réutilisables tels-quels. Il fallait les démonter et seules les pièces en bon état étaient reconditionnées, ce qui a aussi un coût important.

 

Le premier étage de Falcon9 est conçu pour pouvoir redécoller 'complet' endéans les 24h après un premier vol.

 

Mouais, vu le prix d'un satellite, cela m’étonnerais qu'il suffise de repasser par la station service faire le plein, et hop on redécolle ! Regarde justement les navettes spatiales américaines, conçu pour être réutilisable, il fallait des mois pour tout inspecter, et pourtant, on a malheureusement vu le résultat.

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Moi aussi j'ai un doute, mais c'est ce que SpaceX annonce et il faut bien reconnaître que jusqu'à présent cette compagnie a toujours dépassé les buts annoncés. Par exemple la charge utile des fusées Falcon a fortement augmenté depuis sa commercialisation et il y a trois ans personne n'aurait cru qu'il était possible de poser un étage de fusée à la verticale, simplement en allumant les moteurs!

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Voici quelques vidéos des essais précédents:

 

Le véhicule de recherche 'Grasshopper' lors d'un test de maniabilité, avec atterrissage vertical au point de départ.

En-dessous, le premier atterrissage de Falcon9, pris depuis la fusée elle-même:

 

"2t15vP1PyoA" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

"DgLBIdVg3EM" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

Celle-ci est d'une qualité extraordinaire, prise par un drone 'hexacoptère' volant à proximité de la fusée Grasshopper:

 

Les deux vidéos suivantes sont moins bonnes mais il s'agit du test le plus ambitieux à ce jour, avec le premier étage de la fusée juste après un vrai lancement de satellites. Si une plateforme avait été présente sur l'eau pour accueillir la fusée, elle se serait posée à la verticale, intacte.

 

 

Impressionnant quand même!

:)

Modifié par OrionRider
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En effet ! Impressionnant... J'imagine qu'il ne doit pas y avoir un poil de vent pour qu'elle se repose bien droit sur le sol !!

 

J'avais lu 15 noeuds, soit 28km/h ce qui est beaucoup dans l'absolu mais courant en mer. Je vais essayer de retrouver la page.

 

Sur certaines vidéos on voit bien que la flamme est déviée par un vent assez fort.

 

Je pense que la force du vent est moins importante que sa régularité. C'est probablement pourquoi ils vont utiliser un plateforme en mer, le vent y est souvent laminaire.

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Merci pour ces vidéos impressionnantes. :)

 

Ceci dit, j'avais presque le mal de mer en voyant au départ tanguer cette fusée (2ième vidéo) :malade:

 

Je me demande si ces tests avec ces fusettes sont représentatifs de ce que sera la réalité avec des premiers étages ayant je suppose un autre gabarit ??

 

A voir donc...

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Je me demande si ces tests avec ces fusettes sont représentatifs de ce que sera la réalité avec des premiers étages ayant je suppose un autre gabarit ??

 

Non, le test du 19 sera fait avec le premier étage de la fusée qui ravitaille l'ISS. C'est le même que lors du test en mer qu'on voit plus haut. Il s'agit d'une Falcon9 'normale', pas une version réduite comme le 'Grasshopper' qui a servi pour mettre au point la technologie. ;)

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La fusée Falcon9 de SpaceX décollera le 16 décembre pour ravitailler l'ISS, comme elle l'a déjà fait.

 

Ce qui est nouveau c'est que son premier étage doit revenir se poser verticalement sur une plateforme en mer après sa rentrée dans l'atmosphère...

 

J'avoue n'avoir pas du tout suivi SpaceX jusqu'à très récemment (Space Ship One, SpaceX, c'est quoi déjà). C'était un truc de milliardaire qui commence à perdre ses neurones. Ça allait exploser une fois, deux fois, et on n'allait plus en parler. De toute façon me disais-je, il y a deux ordres de grandeur entre une fortune personnelle et le financement d'une entreprise faisant jeu égal avec la Nasa.

 

Qu'un tel startup ait pu arriver là où il en est est incroyable au propre comme au figuré. Le visionnage du lanceur qui se pose est presque comique. Un peu

que mes parents m'ont interdit quand j'étais petit. Tiens, si on revient, on a donc oublié quelque chose ? On dirait un trucage vidéo, et j'étais aussi étonné que le troupeau de veaux que l'on voit courir en fin de séquence.

 

On sent que la technologie informatique a fait des progrès pour pouvoir gérer un tel système qui passe d'ailleurs, obligatoirement par des propergols liquides.

 

Pour mieux se situer, on a

de la Planetary Society, dont une transcription que je traduirai.

 

Pour lui, la Nasa est une non-sens géographique avec des lieux de fabrication, assemblage et de commande trop dispersés. Sa liberté de parole étonne, même pour quelqu'un d'une structure associative, non-liée aux l'institutions.

 

S'il a raison, et on applique le même raisonnement à Ariane, il y aura des décisions très dures à prendre dans un avenir proche.

 

 

 

Transcription de Bill Nye.

 

SpaceX est une réponse à l'histoire de l'exploration spatiale. C'est un point de vue.

 

L'une des choses les plus extraordinaires au sujet de la la NASA, est qu'ele est que son fonctionnement est resté inchangé et immuable depuis 1958, soit 56 ans. La raison en est le que Congrès avait la génie, ou plutôt l'ignorance d'installer une dizaine de centres NASA dans 13 endroits différents à travers les États-Unis. Et lorsque on tente de fermer un centre de la NASA au Congrès, les gens sautent au plafond pour ainsi dire. Vous ne pouvez pas fermer un centre de la NASA. C'est bien grâce à ces centres que l'homme est arrivé sur la lune. Quand John Kennedy a été tragiquement assassiné, toute idée d'annuler le programme de la lune a été étouffée. Dès la mort de Kennedy (et pour employer une double négative) nous ne pouvions pas ne pas y aller. Donc l'homme est allé sur la lune, le programme spatial a existé. Cela a changé le monde profondément. Mais l'exploit restait coûteux.

 

Lorsque vous fabriquez des moteurs de fusées en Alabama et vous obtenez le combustible de l'Utah, vous effectuez les essais dans le Mississippi et vous, et vous les expédiez au Floride, et commandez le tout depuis le Texas, avec des essais de chute fait à Cleveland et toutes sortes de recherches de science des matériaux effectuées en Californie, quelques essais en vol effectués dans le désert en Arizona.... il est inévitable que les coûts augmenteront.

 

Pour SpaceX, au contraire, les matières premières dont l'inox et l'aluminium sont déchargées d'un train devant l'usine. Et ne font des déplacements d'atelier en atelier. Nous fabriquons nos réservoirs. Nous faisons notre ossature et la cellule. Nous faisons nos cloches de moteur-fusée. Nous raccordons l'ensemble de la plomberie. du travail à la chaîne quoi. On termine le câblage. Puis on charge le tout sur un wagon qui part à Vandenberg Air Force Base ou Cap Canavera. Mais quelle que soit la destination, toute la fabrication est effectuée en un lieu unique.

 

Mais la façon dont la NASA a été créée en 1958, il n'est pas défini de cette façon, avec ses avantages et surtout ses inconvénients.

 

Il est donc à espérer que SpaceX, Sierra Nevada Space, Blue Origins (NDT société dont je ne connais pas le nom) , que ces compagnies vont émerger et abaisser le côut du transport vers l'orbite terrestre basse.

 

Cependant, il ne faut pas oublier, en écoutant la promotion de la libre concurrence par SpaceX , SpaceX a pris au moins $ 500 millions de la NASA car la NASA aurait voulu développer cette capacité. Lorsque vous achetez une fusée Atlas V ou une fusée Delta IV qui sont fabriqués commercialement comme le sera le Falcon et Falcon Heavy {c'est de l'argent dépensé}. Ce sont des fusées commerciales et la NASA a fait de gros efforts pour développer cette activité.

 

{la baisse des coûts que cela induit} c'est tout bon, c'est tout bon.

 

J'irais dans l'Espace volontiers. J'ai fait à quatre reprises, un dossier pour devenir astronaute. Je serais ravi par la vue de la terre depuis l'espace. Actuellement le coût du voyage est 200 000 $. Il faudrait que ça baisse à 10% pour être accessible au niveau individuel. le 10e jour de qui j'ai pu imaginer le faire. Si vous n'avez jamais sauté d'un avion avec un parachute, c'est cool. Je ne fais pas professionnellement, mais je connais la sensation que cela procure. C'est excitant et permet de voir le monde d'une nouvelle manière. C'est le rêve de tout le monde d'être capable de voler. Je comprends comment les gens deviennent accro du parachutisme. Et je pense que l'exploration spatiale serait la même chose.

 

Réalisé/produit par Jonathan Fowler, Elizabeth Rodd et Dillon Fitton

Modifié par Paul_Wi11iams
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C'est bien pour ça qu'Arianespace a fait le forcing pour imposer son projet Ariane 6 qui vise a lancer moins cher dans les prochaines années ; La concurrence sera rude avec SpaceX, les chinois et d'autres...

 

Mais si j'ai bien suivi, Bill Nye pense transformer, pas seulement le produit, mais tout l'outil industriel (l'entreprise) en le centralisant. Je pense que Ariane est un peu à l'image de Airbus avec le moteur d'un pays, la carlingue d'un autre. Mais c'est vrai que je ne connais pas assez bien le sujet.

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Non, le test du 19 sera fait avec le premier étage de la fusée qui ravitaille l'ISS. C'est le même que lors du test en mer qu'on voit plus haut. Il s'agit d'une Falcon9 'normale', pas une version réduite comme le 'Grasshopper' qui a servi pour mettre au point la technologie. ;)

 

Merci pour l'info ;)

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Ma réponse est une "expérience de pensée" pas encore documentée.

 

En effet ! Impressionnant... J'imagine qu'il ne doit pas y avoir un poil de vent pour qu'elle se repose bien droit sur le sol !!

 

Si une entreprise commerciale a fait cet essai dans des conditions favorables sans vent, elle a bien dû envisager des mauvaises conditions pour un usage en exploitation... commerciale.

 

Comme en aviation civile, et à la différence de la NASA, on construit en fonction du "pire scénario".

 

Ce qui est corroboré par l'appontage prévu en mer où les conditions ventées sont assez systématiques, et le tangage du pont du bateau en sus ! Le problème a déjà dû être résolu pour l'appontage, très classique, d'un hélicoptère.

 

Au moment du contact, la fusée est en situation de vol, penché à disons 10% vers le vent. Imaginons un bon force 8 = 20m/s, Ses pattes doivent être ajustées différemment, dans le plan du pont, disons -5% dans le même plan que le vent. Pattes posées et moteur coupé, nous sommes à +15%.

En réalité, la gestion doit être en 3D !

 

Et notre suspension doit rester dynamique pour réagir aux mouvements du pont et changements du vent.

 

Ensuite, et sans connaissances du système, je peux suggérer que nous avons besoin d'un verrouillage au pont avant d'éteindre la suspension dynamique. Qui plus est, le verrouillage doit tenir compte des petites erreurs de positionnement.

 

Tout cela est très impressionnant, mais les concepteurs ont dû passer par ce type de raisonnement.

 

A un niveau beaucoup plus simple, on peut imaginer un concept similaire permettant le décollage d'un pas-de-tir fixe (Floride...) par conditions de grand vent. Cette fois, C'est l'assise + la tour qui devraient pencher dynamiquement vers le vent, et ceci pendant toute la phase des d'allumages et déverrouillage. Là nous sommes proche d'un décollage ordinaire d’hélicoptère par temps de vent.

 

Si la mise en œuvre est compliquée, la règle est simple: au moment du contact, la situation dynamique de vol stationnaire doit être établie.

 

remarques et documents correspondants ?

 

Edit:

 

en voici un premier document

spaceflightnow.com/2014/11/26/spacex-hopes-to-recover-rocket-intact-after-next-launch/

En visionnant le retour de Grasshopper plus haut dans cette page, la "tapette à mouche" qui apparaît (qui n'est pas un pied) est bien un prototype d'aileron (retour à Tintin!) qui servira à stabiliser l'étage pendant ses futurs retours depuis son vol en altitude.

 

une phrase qui a son importance:

 

La empattement (écart) des pieds de la fusée est de 20m, et le navire devra se positionner dans l'océan avec des moteurs qui vont essayer de le garder dans une position particulière ", a déclaré Musk . " Mais c'est difficile. Vous avez à faire face à de grosses vagues et les erreurs de GPS . La profondeur du fond en océan Atlantique, empêche d'ancrer le vaisseau.

S'il parle des vagues, c'est qu'ils les ont prévues.

Est-ce déjà arrivé que GPS sert en conditions de vol ?

On s'attendrait plutôt à une approche sur faisceau radio.

Autre sujet d'étonnement est l'autorisation obtenue pour d'une arrivée en Atlantique qui doit faire survoler des terres habitées. faut éviter la désintégration en vol !

 

nasaspaceflight.com/2014/04/rockets-return-home-spacex-pushing-boundaries/

Il y a une demi-douzaine de photos dont celle-ci qui donne les proportions de l'ensemble sur pattes.

Z2A8-350x138.jpg

 

et celle-ci qui nous met bien dans l'ambiance:

http://www.nasaspaceflight.com/wp-content/uploads/2014/02/Z3.jpg

attachment.php?attachmentid=27162&d=1418731379

Z3.jpg.d8cc7d43b3b087ccc78ba6d48af69222.jpg

remarquable que cette photo aux allures "volée" de SpaceX, apparaît ainsi sur le site de la NASA (je l'ai téléchargée au cas où elle disparaît). Si la première agence spatiale du monde doit faire sa communication sur ses bases, c'est que son heure de gloire est passée.

 

En passant par un solide site anglais "rocketeers", je trouve un lien sur une conférence en anglais par Mme Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX:

Avec son grand sourire et sa belle dentition, elle la joue "sympa" avec la Nasa, mais on dirait que l'agence est en train de se faire dévorer toute crue.

Modifié par Paul_Wi11iams
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la solution de se poser en mer est presque inutilement complexe avec les mouvements du bateau + vent qui peuvent facilement déstabiliser la fusée et un positionnement moins facile.

 

A mon avis la raison est administrative : soit ils se mettent dans les eaux internationales pour contourner des contraintes légales, soit ils sont dans des eaux territoriales mais il fallait un très grand périmètre de sécurité incompatible avec des zones terrestres. encore que ça doit se trouver aux USA : entre le névada, le colorado et l'Arizona ce ne sont pas les déserts qui leur manquent mais ça a un cout.

 

c'est aussi peut être temporaire le temps de valider cette technologie nouvelle.

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Il est expliqué dans l'article qu'ils doivent effectuer des retours sur mer en sécurité avant de pouvoir les faire sur le site de lancement.

“What we need to do is be able to either land on a floating platform, or ideally boost back to the launch site and land back at the launch site,” Musk said in remarks at the Massachusetts Institute of Technology last month. “But before we boost back to the launch site and try to land there, we need to show that we can land with precision over and over again. Otherwise, something bad could happen if it doesn’t boost back to where we intended.”

 

Pour les limites météo de l'atterrissage, celles de décollage sont déjà pas mal restrictives et peut-être pas de grandes différence entre les deux.

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Il est expliqué dans l'article qu'ils doivent effectuer des retours sur mer en sécurité avant de pouvoir les faire sur le site de lancement.

 

"Ce que nous devons faire est d'être en mesure soit d'apponter sur une plate-forme flottante , ou, idéalement relancer vers le site de lancement et d'y attérir" Musk a déclaré dans un discours à l'Institut de Technologie du Massachusetts le mois dernier . " Mais avant de d'engager un retour vers le site de lancement, nous devons montrer que nous sommes capables atterrir avec une précision maintes et maintes fois . Sinon , quelque chose de mauvais pourrait arriver si elle ne se posait pas revenir là où nous voulions " .

 

Pour les limites météo de l'atterrissage, celles de décollage sont déjà pas mal restrictives et peut-être pas de grandes différence entre les deux.

 

Je suis bien d'accord que il y a peut-être peu de différences entre les deux. Du coup, ma suggestion en #20 est de faire marche inverse: La technologie permettant d'atterrir peut aussi servir pour un décollage venté. Si, en supprimant la contrainte vent, on décolle toujours en temps et en heure, la rentabilité sera au rendez-vous !

Modifié par Paul_Wi11iams
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Ce qui est corroboré par l'appontage prévu en mer où les conditions ventées sont assez systématiques, et le tangage du pont du bateau en sus ! Le problème a déjà dû être résolu pour l'appontage, très classique, d'un hélicoptère.

 

C'est un peu hors sujet, mais je crois qu'il faut amener ici une correction. Loin d'être systématique, les conditions d'un appontage sont plutôt chaotiques. À l'horizontale, la direction du vent varie souvent de ±20° en quelques secondes. La chaleur du navire (principalement de la cheminée) provoque de la turbulence surtout verticale. L'état de la surface de la mer est aussi souvent chaotique ce qui fait varier le mouvement du navire. N'oublions pas non plus que l'écoulement du vent est aussi influencé par la structure même du navire.

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C'est un peu hors sujet, mais je crois qu'il faut amener ici une correction. Loin d'être systématique, les conditions d'un appontage sont plutôt chaotiques. À l'horizontale, la direction du vent varie souvent de ±20° en quelques secondes. La chaleur du navire (principalement de la cheminée) provoque de la turbulence surtout verticale. L'état de la surface de la mer est aussi souvent chaotique ce qui fait varier le mouvement du navire. N'oublions pas non plus que l'écoulement du vent est aussi influencé par la structure même du navire.

 

La barge est une 300 pieds (90 m de long). Ce n'est pas un engin très grand. Par contre c'est assez stable une fois ballasté. La barge est de surcroît maintenue en place par des propulseurs de positionnement dynamique et pour y avoir gouté lors de pose de pipelines ou de plateformes, c'est diablement efficace.

 

spacexbarge.png?w=640

 

La barge a l'avantage sur un bateau conventionnel ou un semi-submersible d'être très basse (au plus 10 m au dessus de l'eau, voire moins une fois bien ballastée). Donc le vent ne devrait pas être trop modifié.

 

Enfin, pas de cheminée sur une barge, mais des échappements qui peuvent être placés sous le pont déployable et donc une grande dispersion avant de passer au dessus.

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Mon intervention était en réaction au message de Paul_Wi11iams qui parlait de l’atterrissage d'un hélicoptère sur un navire. C'est pour ça que c'était un peu hors sujet. Pour ce qui est d'une barge, en effet, ça peut être très stable.

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Ça décolle à quelle heure ce truc? :)

Un lien vidéo quelque part? Merci

Ca a été reporté au 19/12 18h20 UTC soit 19h20 CET

 

s'il y a du direct ce sera certainement annoncé et visible sur spaceflight 101 et nasaTV

http://www.spaceflight101.com/

http://www.spaceflight101live.com/hdev-live.html

http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/index.html#

C'est programmé sur nasaTV à partir de 18h15 de chez nous

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Ca a été reporté au 19/12 18h20 UTC soit 19h20 CET

 

s'il y a du direct ce sera certainement annoncé et visible sur spaceflight 101 et nasaTV

http://www.spaceflight101.com/

http://www.spaceflight101live.com/hdev-live.html

http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/index.html#

C'est programmé sur nasaTV à partir de 18h15 de chez nous

 

Merci pour l'info.

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