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Crash airbus


litobrit

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Si, la confidentialité est obligatoire. Le BÉA à d'ailleurs porté plainte contre ces publications pour diffusion d'informations confidentielles, les enregistrements de la boîte noire en particulier.

Le ou les types qui ont diffusé ces informations sont des criminels.

Il y a des coupables directes et, on peut imaginer, des complicités en haut lieu, genre actionnaires d'Airbus, politiques ou similaire.

 

Entre les risques de données trafiquées et leur diffusion illicite, il y a de bons arguments pour l’enregistrement crypté à l'avenir.

 

 

Oui, d'autre part, quand on voit déjà la tronche du CVR, de cet airbus, on se demande si le FDR serait encore capable d'émettre quelque chose...

 

 

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Comme il arrive avec des objets denses, il a peut-être traversé quelques centimètres du terrain avant de s'arrêter.

 

quand les travaux de récupération en surface sont terminés, on peut envisager qu'il faudrait décaper 1m de terrain sur toute la surface et le passer au crible.

 

Le premier jour, je pense avoir vu sur un reportage, un moteur presque intact, ce qui laisse entendre que l'avion a arasé une surface avant l'impacte. Plus récemment, on disait aussi qu'il y avait un bruit sur l’enregistrement suggérant que l'avion avait éraflé une surface avant impacte.

 

Avec un avion qui commence à se fragmenter avant de s'enfoncer dans le terrain, on n'a pas terminé de chercher. D'ailleurs, on parlait au début de quatre hectares, mais j'ai vaguement entendu ce matin, un chiffre bien plus important.

 

En témoigne le fait qu'une semaine après, on n'a identifié les restes que la moitié des passagers. Et aucune mention de celles de l'équipage. On mentionne pas non plus des cartes SD et autres cartes de téléphone qui auront probablement été récoltées. Ce qui démontre une certaine discrétion, normale dans les circonstances.

Modifié par Paul_Wi11iams
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On pourrait donner un code secret à l'hôtesse qui remplace un pilote dans le cockpit. Il serait nécessaire pour maintenir la porte fermée au cas où le pilote sorti mettrait son code pour rentrer.

 

Il reste toujours le risque qu'elle oublie son code en cas d'attaque terroriste (sous l'effet du stress) ou que le pilote resté dans le cockpit lui soutire par la force afin de garder quand même la porte fermée (mais c'est plus délicat de le faire dans les délais que de simplement la neutraliser).

 

Il y a aussi le risque qu'une hôtesse entraînée puisse prendre le contrôle du cockpit.

 

Le risque 0 n'existe pas.

 

NB : Il ne faut pas perdre de vue qu'un pilote peut être une femme et qu'une hôtesse peut-être un homme (enfin, un steward).

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On pourrait donner un code secret à l'hôtesse qui remplace un pilote dans le cockpit. Il serait nécessaire pour maintenir la porte fermée au cas où le pilote sorti mettrait son code pour rentrer.

 

Il reste toujours le risque qu'elle oublie son code en cas d'attaque terroriste (sous l'effet du stress) ou que le pilote resté dans le cockpit lui soutire par la force afin de garder quand même la porte fermée (mais c'est plus délicat de le faire dans les délais que de simplement la neutraliser).

 

Il y a aussi le risque qu'une hôtesse entraînée puisse prendre le contrôle du cockpit.

 

Le risque 0 n'existe pas.

 

NB : Il ne faut pas perdre de vue qu'un pilote peut être une femme et qu'une hôtesse peut-être un homme (enfin, un steward).

 

 

Un code ne reste secret que le temps de le dire...

 

 

Perso, je pense qu'il faut penser ses systèmes en termes de l'humain. Selon la version actuelle, avant d'aller aux toilettes, le capitaine n'aurait pas eu le temps pour y aller pendant son temps à Barcelone. Les contraintes du temps et de rendement deviennent trop serrées. Donc, à peine le temps pour poser pied dans un pays, et il repart !

 

Pour les camions et je suppose pour les avions aussi, il y a aussi le besoin d'arpenter le volume du véhicule et ceci pour en garder l'appréciation physique et le contact du réel. Litobrit me corrigera, mais en camion au moins, il y a un phénomène de déconnexion avec son véhicule. Un tracteur routier est monté sur une suspension, et la cabine de conduite est montée à son tour, sur une autre suspension. Le siège du chauffeur est aussi sur un système d'amortisseurs et on a l'impression d'une "cellule capitonnée" pour ainsi dire.

C'est au moment de faire le tour de son véhicule par l'extérieur, ou de monter dans la benne / caisse, qu'on le ressent réellement. C'est ce qu'on garde en mémoire en conduisant.

 

Dans un transport en commun, je suppose qu'il y a aussi besoin d'un contact humain avec ses passagers, ce qui matérialise aussi sa responsabilité.

 

Il y a aussi, et ça je peux le confirmer, il y a besoin d'un lien de confiance entre coéquipiers. Donc une certaine constance dans le personnel qui travaille ensemble. En supposant aussi qu'on n'est pas dans un système basé sur la dénonciation / délation.

 

Quels que soient les nouvelles consignes de sécurité, il sera vital de tenir compte de cet aspect des choses. Au moins je le pense.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Après s'être aperçu que l'erreur humaine est responsable de la plupart des accidents les compagnies ont mis en place le CRM " Crew Ressource Management" qui a pour prétention d'inciter les équipages, en particulier dans les cockpits, à collaborer en vue de la réussite de la mission. Beaucoup d'accidents ont aussi été provoqués par une mésentente entre le CDB et le copilote. Les équipages ont des cours régulièrement et sont contrôlés sur ces connaissances et leurs mise en application à chaque passage au simulateur et lors des contrôles en vol.

Les rytmes de travail et les temps d'escales réduits ne permettent pas toujours dans ces compagnies filiales de satisfaire les besoins naturels ne serait-ce que se dégourdir les jambes. Les repas sont souvent pris sur les genoux pendant le vol. Il n'est pas rare que les équipages fassent 5 étapes dans l'après-midi, dorment 4 ou 5 heures puis fassent 3 étapes dans la matinée.

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Après s'être aperçu que l'erreur humaine est responsable de la plupart des accidents les compagnies ont mis en place le CRM " Crew Ressource Management" qui a pour prétention d'inciter les équipages, en particulier dans les cockpits, à collaborer en vue de la réussite de la mission. Beaucoup d'accidents ont aussi été provoqués par une mésentente entre le CDB et le copilote. Les équipages ont des cours régulièrement et sont contrôlés sur ces connaissances et leurs mise en application à chaque passage au simulateur et lors des contrôles en vol.

C'est bien pour le perfectionnement technique. Mais, je doute un peu que cela répond réellement au problématique humain

 

 

Les rythmes de travail et les temps d'escales réduits ne permettent pas toujours dans ces compagnies filiales de satisfaire les besoins naturels ne serait-ce que se dégourdir les jambes. Les repas sont souvent pris sur les genoux pendant le vol. Il n'est pas rare que les équipages fassent 5 étapes dans l'après-midi, dorment 4 ou 5 heures puis fassent 3 étapes dans la matinée.

 

Tandis qu'un chauffeur poids lourds doit faire une coupure "nuit" de 9 heures minimum et l'arrêt pour manger (normalement) est au moins 45 minutes pris en dehors du poste de conduite. En réalité, il y a des moyens pour contourner ces exigences, et j'ai souvent fait de la manutention pendant un temps enregistré comme "repos". J'ai remarqué que l'état réel de fatigue est mieux maîtrisé lorsque la conduite n'est pas dans une entreprise de transports, mais dans le cadre d'une autre activité comme le BTP.

 

On dit toujours que les transports "c'est particulier", et avec ce que nous apprenons ici, il semble que cette particularité s'étend à tous les transports, aériens compris.

 

Il y a réellement une incohérence lorsqu'on voit que les conditions de sécurité pour les chauffeurs routiers sont meilleures que pour les pilotes de ligne !

 

===================

 

On a parlé à divers moments dans le fil, des effets pervers de la sécurisation, et voici un article qui parle justement de cela!

france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/03/29/crash-de-l-a320-un-pilote-neerlandais-avait-decrit-le-scenario-il-y-2-mois-690221.html

Jan Cocheret, un pilote néerlandais

 

Je me demande régulièrement qui est à mes côtés dans le cockpit. Comment être sûr que je peux lui faire confiance? Peut-être vient-il de se passer quelque chose de terrible dans sa vie qu'il est incapable de surmonter. J'espère qu'après une pause pipi, je ne me retrouverai jamais devant une porte de cockpit verrouillée.

 

 

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Mais la presse "étrangère" a aussi des choses intéressantes à dire et à rappeler.

Par exemple

 

theguardian.com/world/2015/mar/29/forensic-teams-identify-78-dna-strands-from-remains-at-germanwings-crash-site

 

The black box, which is actually orange and weighs around 10kg, was originally in a protective casing, but only the empty casing has been found.

 

Captain Yves Naffrechoux, a mountain ranger, told Agence France-Presse: “If it has not been completely destroyed or pulverised, the black box will be under the rubble and debris. We must work with caution and a lot of precision. We have to look under every last bit of plane and lift every rock.”

 

 

4601235_3_ed7a_le-bea-a-annonce-avoir-extrait-les-premieres_e0e3deb3be76444a0a84400b8c91afdf.jpg

Image du Monde daté le 26 Mars.

 

En l'absence de précisions, il n'est pas étonnant que la théorie du complot fait son apparition. Et le film sur la page du Guardien, fait douter un peu sur la méthode de recherche. On voit fouiner dans la poussière sans réellement la déplacer. Maintenant que une accès terrestre est aménagé, il serait plus raisonnable d'utiliser un camion aspirateur travaux publics pour emporter la poussière une fois tamisée.

 

Il y a même une théorie qui dit que la partie "données" du FDR a volontairement été subtilisée. On fait les éloges des "équipes de secours" mais, il me semble qu'il y a un souci sur la méthode du travail.

Modifié par Paul_Wi11iams
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