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Programme SLS : la NASA avance des chiffres et des dates


jackbauer

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Mais alors, ce deuxième étage rallongé ferait son vol d'essai avec des astronautes

 

Tu veux sans doute parler de l'EUS (Exploration Upper Stage) ?

Il est normalement prévu que son vol inaugural soit fait pour le lancement de Europa Clipper (exploration des lunes de Jupiter par une sonde automatique).

Donc si cela suit bien cette "feuille de route", l'étage et le pas de tir auront été testé avant le lancement avec équipage (EM-2).

Pour ce qui est du calendrier .... on a l'habitude des délais glissants.

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Tu veux sans doute parler de l'EUS (Exploration Upper Stage) ?

Il est normalement prévu que son vol inaugural soit fait pour le lancement de Europa Clipper (exploration des lunes de Jupiter par une sonde automatique).

Donc si cela suit bien cette "feuille de route", l'étage et le pas de tir auront été testé avant le lancement avec équipage (EM-2).

Pour ce qui est du calendrier .... on a l'habitude des délais glissants.

 

Merci de m'avoir fait penser à Europa Clipper !

 

Cette dépendance est bien matérialisé dans ce tableau

en.wikipedia.org/wiki/Space_Launch_System#SLS_mission_schedule

 

 

Pour quelqu'un qui déteste SLS mais aime Europa Clipper, la bonne nouvelle est qu'il n'y a pas de mission de substitution pour tester le 2e étage avant 2027. A la vue du tableau, la Maison Blanche est donc à l'abri de la tentation de repousser la mission scientifique Europa Clipper, parce qu'elle repousserait la mission de presteige "EM2" d'autant.

 

L'autre bonne nouvelle est que le principe de tester un nouveau matériel en mode inhabité semble (re)devenir un incontournable de l'astronautique.

 

C'est comme le fait que Nasa exige sept vols du nouveau Block 5 de Falcon 9 avant de mettre des astronautes à bord. (Cette exigence reste une affirmation que j'ai souvent vu, comme ici, sans en connaître la source).

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 6 mois plus tard...

Nouvelle série d'imprévus dans la saga des premières missions prévues pour le SLS.

 

La tour de service en travaux (qui ne devrait servir qu'une seule fois pour EM-1)

 

 

410.jpg

Modifié par montmein69_2
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Un article assez récent qui donne quelques informations sur ce "mobile launcher" à adapter (ce qui était prévu depuis le début du programme) ou à carrément remplacer par un nouveau.

https://arstechnica.com/science/2017/10/citing-safety-nasa-panel-advises-building-a-new-costly-mobile-launcher/

 

Rien n'est encore décidé ..... et cela peut se résumer à :

So the debate is whether or not NASA should build a new Mobile Launcher for crewed Block 1B missions and convert the existing launcher for uncrewed cargo missions. But so far, there’s no money for that in the budget.
Modifié par montmein69_2
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Un article assez récent qui donne quelques informations sur ce "mobile launcher" à adapter (ce qui était prévu depuis le début du programme) ou à carrément remplacer par un nouveau.

https://arstechnica.com/science/2017/10/citing-safety-nasa-panel-advises-building-a-new-costly-mobile-launcher/

 

Rien n'est encore décidé ..... et cela peut se résumer à :

 

On parle des effets de 33 mois entre un premier lancement inhabité et un deuxième lancement habité. Notamment on s'inquiète à juste titre de la perte d'expérience de l'équipe au sol. En effet, on ne peut pas dire qu'on aura une équipe expérimentée pour le deuxième lancement.

 

Mais il y pire. La configuration du deuxième lancement n'est pas la même. Ni le véhicule ni les équipements au sol. A titre indicatif, la Nasa exige à SpaceX sept lancements successifs avant d'emmener des astronautes, et cela juste suite à des modifications mineures d'un lanceur qui a déjà fait une quarantaine de vols.

 

Ici, on change de lanceur en profondeur et l’environnent au sol change beaucoup. En plus, on enverra des astronautes avec une charge utile importante. L'argument qu'on ressort est que SLS est un assemblage de composants existants, mais tout nouvel assemblage est exposé à de nouveaux "quirks". C'est assez fou et la Nasa doit le savoir. Pour s'en convaincre, il suffit de comparer les deux images de gauche ci après:

 

sls_vehicle_evolution_doc_0-980x694.jpg

 

Franchement, est-ce que quelqu'un y croit encore?

 

Il y a des anciens de chez Nasa comme Lori Garver (administrateur adjoint) qui n'y croient plus depuis longtemps, sans parler d'anciens qui sont actuellement chez SpaceX. Il y a quelques-uns chez Nasa qui commencent a exprimer leurs doutes à demi mot. Parmi les gens impliqués directement dans le projet il peut bien y en avoir qui, craignant une catastrophe, espèrent secrètement de voir son annulation.

Modifié par Paul_Wi11iams
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C'est surtout les petites phrases de Gwynne Shotwell concernant l'aide des pouvoirs publics. Elle a l'air vachement confiante pour le financement de BFR. Aussi le fait que l'USAF s'intéresse de plus en plus à eux.

 

Et puis Falcon et FH n'ont cessé de progresser en termes de charge utile. Les derniers modèles sont bien plus puissants que ce que SpaceX - et la NASA- envisageaient au début, ce qui ferait du SLS un système redondant.

Du coup, est-il possible de monter Orion sur FH pour réaliser des missions similaires à celles du SLS, en attendant le BFR?

26 tonnes en GTO, c'est largement assez pour retourner sur la Lune ou explorer un astéroïde.

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A titre indicatif, la Nasa exige à SpaceX sept lancements successifs avant d'emmener des astronautes, et cela juste suite à des modifications mineures d'un lanceur qui a déjà fait une quarantaine de vols.

Il me parait "pousser le bouchon un peu loin" de penser ou à tout le moins suggérer que la NASA appliquerait des réglements relatifs à la sécurité des vols humains moins sérieux et tatillons pour SLS/Orion que ceux exigés pour les autres fournisseurs (Boeing et Space X en l'occurence).

 

Ici, on change de lanceur en profondeur et l’environnent au sol change beaucoup. En plus, on enverra des astronautes avec une charge utile importante. L'argument qu'on ressort est que SLS est un assemblage de composants existants, mais tout nouvel assemblage est exposé à de nouveaux "quirks". C'est assez fou et la Nasa doit le savoir.

Le vol EM-1 portera un Orion certes sans équipage mais dans les conditions d'un vol man-rated, puisque c'est un vol de qualification aussi bien pour le lanceur que pour la capsule.

 

La NASA a quand même une expérience du vol habité, douloureusement marquée par la perte de deux navettes et de leurs équipages. Elle redoute plus que tout qu'un accident puisse se produire.

Cela explique sans doute (même si ce n'est qu'un des paramètres) la lenteur de l'avancée du programme.

 

Ils ont sans doute commis l'erreur de vouloir lancer EM-1 avec cet étage supérieur "intérimaire" qui ne sera utilisé que pour ce vol et avec cette configuration du mobile launcher (tour de service).

Mauvaise pioche, AMHA que de ne pas avoir lancé d'emblée le développement de l'EUS (étage supérieur final) et donc le mobile launcher adapté. Cela s'est malheureusement décidé, à la fois pour des raisons de crédits et celui de ne pas attendre trop longtemps avant un premier lancement (les congressistes s'impatientaient). Mais finalement cela va couter très cher et les retards sont toujours là. :confused: . Donc ils ont fait "chou blanc" sur les deux tableaux :cry:

 

Je ne vois pas où il y aurait des modifications si importantes sur le lanceur lui même, qui mettraient la suite en danger ???

Le premier étage et les boosters restent les mêmes, seul l'étage supérieur sera plus puissant (remplacement de l'ICSP par l'EUS). La configuration Block 1-B (donc avec EUS) sera testée lors du vol de la sonde Europa Clipper vers Jupiter, avant le vol habité EM-2.

Au-delà c'est évidemment le flou complet, aussi bien sur les destinations (uniquement Lune ? ou bien Lune/Deep Space Gateway puis Mars ?) que sur le financement, avec l'option de tout déléguer au Privé.

Difficile de jouer les Mmes Irma ;) pour les prédictions, cela est plus affaire de politique, de relations avec les grosses entreprises historiques du spatial, de gestion des territoires et des populations que de solutions techniques.

 

Et n'oublions pas que nous ne sommes que des observateurs. C'est aux américains de prendre leurs décisions ..... bonnes ou .... moins bonnes :p

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Il me parait "pousser le bouchon un peu loin" de penser ou à tout le moins suggérer que la NASA appliquerait des règlements relatifs à la sécurité des vols humains moins sérieux et tatillons pour SLS/Orion que ceux exigés pour les autres fournisseurs (Boeing et Space X en l'occurence).

C'est vrai, ma remarque prêtait au malentendu. Je n'ai pas vouldu dire "tatillon", bien au contraire. D'ailleurs Boeing et SpX ne se sont pas plaints des exigences de la Nasa. Pour SpX, pourtant, c'est l'une des raisons pour lesquelles ils ont renoncé à l'atterrissage terrestre de Dragon 2. Nasa ferait bien de suivre ses propres bons conseils.

 

Le vol EM-1 portera un Orion certes sans équipage mais dans les conditions d'un vol man-rated, puisque c'est un vol de qualification aussi bien pour le lanceur que pour la capsule.

Lors d'un essai de qualification, on valide l'ensemble des composants. On valide aussi leur interaction dans une configuration précise et dans un contexte des équipements au sol qui ne changeront pas.

 

La NASA a quand même une expérience du vol habité, douloureusement marquée par la perte de deux navettes et de leurs équipages. Elle redoute plus que tout qu'un accident puisse se produire.

Cela explique sans doute (même si ce n'est qu'un des paramètres) la lenteur de l'avancée du programme.

Il semblent que la Nasa se soit enfermé dans une attitude craintive qui conduit à une peur d'innover. La philosophie alternative dit "fail fast forward", nécessite des essais au sol et en vol rapprochés pour résoudre les problèmes rapidement en situation réelle. La sécurité "théorique" est remplacée par une cadence rapide qui valide une technologie sur la base de statistiques d'exploitation. Pour le vol spatial cela nécessite une série de plusieurs lancements inhabités qui précède les lancements habités. Avec son coût unitaire élévé, SLS se prive de cette possibilité.

 

les congressistes s'impatientaient.

 

SLS est désormais sous le coup d'un avertissement.

Je ne vois pas où il y aurait des modifications si importantes sur le lanceur lui même, qui mettraient la suite en danger ???

Le premier étage et les boosters restent les mêmes, seul l'étage supérieur sera plus puissant (remplacement de l'ICSP par l'EUS). La configuration Block 1-B (donc avec EUS) sera testée lors du vol de la sonde Europa Clipper vers Jupiter, avant le vol habité EM-2...

...si Europa Clipper n'utilise pas un autre lanceur.

 

Clipper est conçu pour "descendre" jusqu'à Vénus sur un trajet plus lent pour profiter d'un effet de fronde au cas où le lanceur choisi est moins puissant. Un article de Jason Davis de la Planetary Society montre à quel point SLS s'est embrouillé avec son manque de homogénéité.

 

 

Au-delà c'est évidemment le flou complet, aussi bien sur les destinations (uniquement Lune ? ou bien Lune/Deep Space Gateway puis Mars ?) que sur le financement, avec l'option de tout déléguer au Privé...nous ne sommes que des observateurs. C'est aux américains de prendre leurs décisions .....

Les USA sont clairement les précurseurs, mais les autres peuvent en tenir compte pour leurs propres décisions comme par exemple, la répartition public/privé. Par ailleurs, on peut toujours regarder deux fois s'ils sollicitent les autres pays pour participer dans le Gateway. ISS s'est accaparé des ressources de différents pays et on peut hésiter avant de répéter l'expérience.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Derrière le SLS il y a entre autres Boeing.

 

Et Boeing ne manque pas d'ambitions apparemment :

 

https://futurism.com/boeing-beat-spacex-mars/?src=featured

 

Un autre article qui éclaire de façon un peu différente l'échange de petits gazouillis entre Dennis Muilenburg CEO de Boeing et E. Musk patron de Space X.

https://arstechnica.com/science/2017/12/boeing-we-are-going-to-beat-spacex-to-mars/

 

Boeing also isn't going to land a rocket on Mars without near total funding from NASA, which has already paid more than $10 billion for development of the SLS and has no actual funding to implement a humans-to-Mars exploration plan. SpaceX will also need some government funding if it is to develop its "Big Falcon Rocket" to reach Mars, but Musk has laid out plans for commercial applications of his launch system that could offset some of its cost.

 

Les deux sociétés ont déjà des contrats (juteux) avec la NASA pour la desserte de l'ISS par des capsules de transport d'équipage : Boeing avec Atlas 5/Constellation, SX avec Falcon 9/Dragon 2

Ils escomptent bien décrocher des contrats pour du transport commercial et la construction de modules/matériels divers si le "retour vers la Lune" se concrétise.

Boeing et Lockheed-Martin pour le projet DSG, Space X pour du transport vers et sur la Lune.

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...Space X pour du transport vers et sur la Lune.

Sans oublier l'acceptation de SpaceX par les militaires, gros pourvoyeurs de fonds dans l'aérospatiale:

 

source

"Lawmakers are divided over steps required to end dependence on the RD-180. The Air Force has clearly expressed its desire for a new launch vehicle"

 

L'USAF a clairement manifesté sa préférence pour une nouvelle fusée pour stopper la dépendance aux moteurs (russes) RD-180 utilisés sur les lanceurs Atlas. Or, il n'y a pas beaucoup de lanceurs capables de prendre le relais.

 

Si SpaceX est choisi pour assumer une partie du juteux marché militaire US, alors plus rien n'empêchera la société de mener à bien ses autres projets.

 

Sans compter ce que les militaires US pourraient faire d'un 'jouet' comme le BFR, qui ouvre des perspectives incroyables sur le plan militaire. On pense notamment aux bombardements kinétiques, jusqu'ici bien trop coûteux mais qui deviendraient une solution imparables aux crises de type 'Corée du Nord', en permettant l'élimination des missiles intercontinentaux au sol, pendant leur préparation.

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Derrière le SLS il y a entre autres Boeing.

 

Et Boeing ne manque pas d'ambitions https://futurism.com/boeing-beat-spacex-mars/?src=featured"]apparemment[/url] :

 

 

Suite à un récent avertissement du côté de Congress, on s'attendrait à ce que les supporteurs de SLS fassent profil bas. S'ils montent au creneau maintenant, il peut y avoir une raison précise. Une possiblité est que le "National Space Council" s'apprête à prendre une décision défavorable à SLS.

 

L'échange de tweets, en fait trois tweets est:

 

 

1. We're going to beat Elon Musk to Mars

2. Do it

3. Game on!

 

Les deux tweets par Boeing ont attiré un tas de commentaires ironiques au sujet de leur capacité d'y parvenir. Le résultat est plutôt en la faveur de SpaceX en particulier et NewSpace en général.

 

Une idée qui peut paraître curieuse, mais est-ce que Boeing envisage un moyen pour aller sur Mars sans SLS ?

 

Okay, les actionnaires de Boeing ne voudraient pas y consacrer l'argent. Mais imaginons un moment qu'une entité extérieure comme les Emirates Arabes Unis était prêt ) financer un projet par Boeing.

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On dirait que le SLS vient de recevoir une destination: la Lune. C'est Wolfan qui doit être content! ;)

https://www.space.com/39055-trump-space-policy-moon-return-reactions.html

 

Et la dimension militaire du programme spatial américain devient de plus en plus évidente:

 

"Establishing a renewed American presence on the moon is vital to achieve our strategic objectives and the objectives outlined by our National Space Council," Pence said. "In pursuing these objectives, Mr. President, we will, as you said, enhance our national security and our capacity to provide for the common defense of the people of the United States of America."

 

En gros, ça dit qu'aller sur la Lune est un objectif stratégique nécessaire pour améliorer la sécurité et la défense des USA...

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  • 2 mois plus tard...

Publication du projet de budget 2019 pour la NASA. C'est ce qui est demandé, mais devra être adopté (après d'éventuels amendements) par les élus du Sénat et de la Chambre des Représentants

 

Un PDF .... copieux, où la Maison Blanche détaille les différents domaines correspondant aux orientations souhaitées.

 

https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2018/02/budget-fy2019.pdf

 

On y trouve notamment :

  • Plan lunaire avec le Lunar Orbital Platform-Gateway (nouveau nom pour le DSG)
  • Premier élément du LOP (Power Propulsion Element) lancé en orbite NRH par un vol commercial (2022) : le lanceur n'est pas encore décidé.
  • Le second élément du LOP, le module Habitat, sera lancé en 2023 par le SLS, lors d'EM-2 qui est le premier vol habité d'Orion. Il sera amarré au PPE.
  • une liste de toutes les missions envisagées sur la période 2018-2023 (p 8)

 

Il y a 28 pages.

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Pas moi : l'administration Trump veut supprimer le programme WFIRST qui doit être lancé vers 2025

Stupeur dans la communauté astro de l'autre côté de l'Atlantique...

 

Jack,

Je crois qu'il faut être factuel....simplement factuel. Hubble c'est à peu près le même coût que WFIRST mais...avec 5 instruments scientifiques (2 pour WFIRST et aux dernières la Nasa voulait même supprimer le coronographe...donc ça fait 1), donc quelque part, je comprends (un peu) la position de la Nasa...mais c'est regrettable en effet, il suffisait simplement de diminuer le budget pharaonique du Pentagone (mince je viens de me faire repérer par Echelon).

Niman1992

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La tendance est à l'investissement public dans des projets qui ont des retombées économiques: la Lune et les astéroïdes pour les ressources exploitables, l'orbite terrestre pour la stratégie militaire.

 

Ce n'est pas le cas pour les programmes scientifiques, qui 'ne rapporte rien' et 'ne servent à rien'.

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Tu m'étonnes John.

 

WFIRST frôle aussi déjà le dépassement budgétaire d'après l'article de space.com cité plus haut.

Peut-être s'agit-il d'un message un peu menaçant pour signifier de rentrer dans les clous.

 

Ou peut-être qu'on a mis les pieds dans une nouvelle ère d'obscurantisme.

 

En tout cas c'est pas encore la fin des haricots.

Des choses sont remises en question, la bonne occasion de monter au créneau et de réaffirmer ce qui compte.

Mais là j'ai l'impression d'être optimiste.

 

En attendant y'a peut-être un début de cohérence avec une certaine volonté venue de plus haut. Si quelque chose pouvait finir par porter ses fruits et passionner à nouveau les foules...

 

Merde là aussi je fais dans l'optimisme...

 

Robert marche sur des oeufs avec tout ça, heureusement qu'il a le pied léger.

Modifié par C02
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La probable décision d'arrêt pour le télescope WFIRST devra encore être entérinée par lors du vote du Sénat et de la chambre des Représentants du budget 2019 de la NASA, vers septembre/octobre 2018.

 

WFIRST avait bénéficié pourtant d'un télescope équipé d'un miroir (de plus grande taille qu'initialement prévu) donné par le NRO ... malgré cela les modifications nécessaires, n'ont visiblement pas fait baisser la note :rolleyes:

The National Reconnaissance Office, the U.S. government agency responsible for spy satellites, donated two telescope units to NASA in 2012. The spy organization’s gift to NASA did not include other costly items required for a space mission, such as detectors, a spacecraft and a launcher.

 

Ces télescopes espions déclassés par le NRO ..... financés sur le budget de l'armée vont donc finir rouillés dans un hangar :cry:

 

Cela n'a pas été forcément un bon plan de vouloir programmer une mission Fisrtclass de plusieurs G$ comme WFIRST, dans la foulée du JWST qui a effectivement largement explosé son budget. S'il y avait eu d'autres agences spatiales associées , pour le fourniture par exemple d'instruments en échange de temps d'observation, l'arrêt du programme aurait probablement été moins facile.

 

PS : En passant, c'est un sujet qui n'a pas grand chose à voir avec le programme SLS, aucun lanceur n'ayant été pré-selectionné pour la mise à poste de WFIRST et le choix du SLS aurait encore augmenté la note :p

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PS : En passant, c'est un sujet qui n'a pas grand chose à voir avec le programme SLS, aucun lanceur n'ayant été pré-selectionné pour la mise à poste de WFIRST et le choix du SLS aurait encore augmenté la note :p

 

C'est d'ailleurs pour cette raison que sur certains documents récent relatifs à WFIRST on voit apparaitre la Falcon Heavy comme lanceur de la mission...

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  • 1 année plus tard...

Poursuite du développement de la capsule Orion avec un test qui doit se dérouler demain 02/07/2019 : le Test d'extraction en vol (Ascent abort-2 test)

Il y aura un suivi en live sur NASA TV

Citation

La fenêtre de tir, d’une durée de quatre heures, s’ouvrira à 11h00 UTC le mardi 2 juillet. Une version test du module d’équipage sera lancée à partir du Space Launch Complex 46 de la base aérienne de Cape Canaveral en Floride. La couverture de NASA TV débutera à 10h40 UTC.

 

La capsule Orion sur son système de lancement (un premier étage de missile)  - document photo  : @Mike_Seeley -

prepar10.jpg

 

 

 

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