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Blue Origin : la première fusée réutilisée avec succès ?


jackbauer

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100 km donc rien à voir avec une mise en orbite comme le fait spacex...

 

...Il n'y a pas que l'altitude, il y a aussi la vitesse (Mach 3,72 contre Mach 25 pour une satellisation) et l'énergie cinétique correspondante (45 fois plus grande même si le premier étage ne va pas aussi vite).

 

Même si la techno ressemble, le but n'est pas le même, Blue Origin est un concurrent de Virgin Galactic pour les vols de milliardaires, mais pas de SpaceX...

 

C'est vrai si on regarde le véhicule actuel.

Mais en élargissant la vue sur les projets de Bezos, tout change. D'ailleurs, il a bien caché son jeu et nous sommes tous restés sur l'image d'un joujou pour milliardaires. C'est une impression, mais je me demande si l'accident de SpaceShip Two lui a mis la pression et obligé de montrer son sérieux. Ceci pour ne pas perdre la confiance de ses clients et ses financiers.

Le 8 mars 2016, Jeff Bezos a fait visiter son usine à quelques journalistes triés sur le volet...

 

arstechnica.com/science/2016/03/behind-the-curtain-ars-goes-inside-blue-origins-secretive-rocket-factory

 

L'étape suivante est un moteur plus puissant pour un véhicule plus grand. En 2014, au bout de deux ans du développement du moteur BE- 4 , Blue Origin a commencé un partenariat avec ULA * , qui voulait un plus gros moteur. Donc Blue Origin a agrandi son moteur BE- 4 contre 1 780 000 Newtons de poussée à 2 446 000 N. Une autre société, Orbital ATK , travaille également avec Blue Origin pour développer des moteurs pour son étage supérieur , ce qui s'est avéré incroyablement valorisant pour une entreprise qui , jusqu'à il y a un an, n'a pas jamais fait voler une mission réussie .

 

.../...

 

Mais Blue Origin prévoit également de construire son propre véhicule plus grand bâti autour du moteur BE- 4. Cette fusée, capable d'atteindre l'orbite, a un nom provisoire Very Big Brother. Assailli de questions des journalistes au sujet de ce véhicule que la société espère lancer de la Floride en 2019 , Bezos dit que la compagnie serait prêt à donner davantage d'informations au courant de l'année.

 

Pourquoi la société ne veut son propre véhicule plus grand ? Pour lancer des satellites et d'envoyer les gens en orbite !

 

Et que la fusée Très Big Brother , est juste le début: "Pour faire ce genre de choses, je crois que ça va être efficace avec de très gros véhicules orbitaux" at-il dit. "Plus grand que tout ce que nous ayons jamais construit auparavant. Notre premier véhicule orbital ne sera pas notre dernier, et dans l'occurrence, ce sera le plus petit que nous aurions l'occasion de construire".

 

Pour mémoire, nous avons trois personnages haut en couleur:

 

manque juste un cuisinier français pour mettre en place une chaine de restaurants de qualité. Des volontaires ?

 

C'est bien de la SF tout ça.

Mais nous y sommes.

 

* ULA c'est l'américain United Launche Alliance

qui n'hésite pas d'afficher Blue Origine sur la page d'accueil de son site !

 

2016-03-17_webastro-ula-affiche-blue-origine.png

 

Edit:

Comme le Raptor de SpaceX, le BE-4 est un moteur Oxygène-méthane. L'américaine ULA veut aussi s'en servir pour son nouveau lanceur Vulcan qui remplacer le RD-180 russe qui est Kérosène-Oxygène. Un effet "bénéfique" de la crise en Ukraine faisant craindre une pénurie de pièces en cas d'embargos réciproques.

 

Le fait que le vénérable ULA s'engage avec un moteur à méthane semble rassurant car il suggère que le choix "méthane" de SpaceX n'est pas farfelu.

 

Comme pour la technologie de retour d'étage, ce choix technique de Blue Origine vient réconforter ceux de SpaceX qui n'avance donc pas seule.

 

Comme l'espace semble appelé à prendre son essor, je trouve écologiquement agréable que le méthane, potentiellement biométhane, vient remplacer un carburant fossile.

 

On quitte le monde du kérosène et la poudre d'alimunium pour s'approcher des lanceurs totalement recyclables aussi bien pour les composants que pour le carburants. En plus, le méthane bien plus volatile que le kerosène, assure sa propre pression dans le réservoir et ne demande plus de pressurisation à l'hélium, gaz rare et non-renouvelable.

 

Qui plus est, il est potentiellement possible de constituer du méthane sur Mars à l'aide d'une réaction chimique dite "réaction Sabatier" qui permet d'assembler des molécules CH4 (méthane) à partir du carbone et oxygène disponibles dans l'atmosphère.

 

Voir article New York Times pour un projet d'envoi en 2021, d'un prototype sur Mars pour extraction d'oxygène atmosphérique.

(qui veut bien relire ceci. Je ne connais rien en chimie !)

L=1 059

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 3 semaines plus tard...
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

 

Faut arrêter avec ce genre d'utopies de milliardaires, ce qu'il faut c'est aller explorer Europe, que chacun y mette du sien mais c'est beaucoup

trop demander à ces trous du cul même s'ils peuvent en avoir les moyens financiers pour aider la NASA par exemple.

Modifié par jmponge
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Faut arrêter avec ce genre d'utopies de milliardaires, ce qu'il faut c'est aller explorer Europe, que chacun y mette du sien mais c'est beaucoup

trop demander à ces trous du cul même s'ils peuvent en avoir les moyens financiers pour aider la NASA par exemple.

 

Pas d'accord, j'aime bien son utopie, au moins avec son argent ce "trou du cul" fait une approche alternative particulièrement intéressante avec des contraintes financières qui doivent être aussi particulièrement serrées et ça change de la NASA.

Pas sûr que les quelques M$ du budget de BlueOrigin permettrait de faciliter un projet pour Europe qui doit être en Md$

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merci pour l'info !

 

Pour le retour de l'étage vide (la capsule étant revenu en parachute), on a volontairement retardé le rallumage du moteur pour pousser le système dans ses retranchements.

Ce qui doit demander davantage à son composant aérodynamique.

 

Cependant, on ne dirait pas que le retour acrobatique d'étage intéresse la question de la sécurité des passagers.

 

C'est la panne pendant la montée qu'il faudrait simuler sur ce véhicule à moteur unique.

 

Par exemple, monter 500m, coupure moteur, séparation et retour capsule, rallumage moteur, retour étage.

 

Bon, chaque chose en son temps, et ils doivent avoir programmé un tel essai. En plus, ce genre de test pourrait avoir un retour utile pour le concurrent SpaceX.

 

 

 

Faut arrêter avec ce genre d'utopies de milliardaires, ce qu'il faut c'est aller explorer Europe, que chacun y mette du sien mais c'est beaucoup

trop demander à ces trous du cul même s'ils peuvent en avoir les moyens financiers pour aider la NASA par exemple.

 

Pas d'accord, j'aime bien son utopie, au moins avec son argent ce "trou du cul" fait une approche alternative particulièrement intéressante avec des contraintes financières qui doivent être aussi particulièrement serrées et ça change de la NASA.

Pas sûr que les quelques M$ du budget de BlueOrigin permettrait de faciliter un projet pour Europe qui doit être en Md$

 

Tout en évitant de prendre partie, j'apporte quelques informations que chacun évaluera...

 

De même que Rolls Royce, constructeur de voitures de luxe pour des T-de-C milliardaires, est devenu un grand acteur du monde aéronautique, Blue Origine, constructeur de yacht volant pour des T-de-C milliardaires, devient un fer de lance dans la fabrication de moteurs pour les lanceurs lourds.

 

un peu de lecture...

 

wikipedia.org/wiki/Blue_Origin

[blue Origine] développe également le BE-4, un moteur-fusée à ergols liquides à combustion étagée qui brûle un mélange méthane / oxygène liquide et fournit une poussée de 249 tonnes. Deux moteurs de ce type doivent propulser le premier étage de la fusée Vulcan de United Launch Alliance (ULA) dont le premier vol est planifié en 2019.

 

Jmponge, veux-tu parier que le prochain lancement réussi vers Europe ne sera pas porté par une motorisation Blue Origine ?

Modifié par Paul_Wi11iams
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En cliquant le lien, je vois afficher une demande d'informations. Et quelques clics plus tard, on demandera sans doute un acompte pour voler chez eux !

Sinon il y a

 

Ce qui me pose question, c'est comment une petite boite comme ça (PME de 350personnes) est capable de penser un lanceur, une capsule, un moteur,

moteur BE4 pouvant, en plus, être vendu pour faire décoller des lanceurs lourds commerciaux...

 

de les fabriquer de les lancer et de les faire revenir. :?:

En l'état actuel ce n'est pas un lanceur orbital, donc d'une moindre envergure. Mais c'est prévu de le devenir. Donc, pour le financement, je suis aussi perplexe qu toi.

Qui connait le budget global de ce projet ?

 

Dans les années soixante, on nous disait qu'aucune entreprise quelle que soit sa taille, n'était assez grande pour mener à bien la construction d'un lanceur. On nous disait aussi que l'hydrogène était le seul carburant assez puissant pour envoyer un engin vers l'espace. Et maintenant ce sont des PME et on prévoie des lancements aux moteurs à méthane. On nous racontait des bobards ?

 

Comme pour SpaceX, Blue Origine ne dit pas tout pour la capitalisation, et on peut imaginer qu'ils ont des "facilitateurs" pas bien visibles.

Dans l'aérospatial, il y a souvent des subventions illégales qui faussent la concurrence.

Plus légalement, les commandes institutionnelles ULA doivent correspondre à un financement; il doit y avoir des acomptes.

 

On peut imaginer qu'il y a beaucoup de sous-traitance, et une entreprise de 350 personnes pourrait faire travailler 3500.

Au lieu d'embaucher un chauffer et acheter un camion, on loue un camion avec chauffeur, et ainsi de suite.

 

 

Avec tout cela, il doit être possible de gonfler une entreprise privée artificiellement.

 

Mais même.

 

On dit que les économies de certaines entreprises sont plus grosses que les économies de bon nombre de pays. Le PIB mondial a grossi depuis les années soixante. Et proportionnellement au nombre d'entreprises, le chiffre d'affaires augmente. Puis avec des procédés d'automatisation, la productivité par employé augmente.

 

A mon avis, c'est un peu de tout cela, mais si d'autres ont des idées, je suis preneur.

L=1 413

Modifié par Paul_Wi11iams
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comment une petite boite comme ça (PME de 350personnes) est capable de penser un lanceur, une capsule, un moteur, de les fabriquer de les lancer et de les faire revenir. :?:

 

Sous-traitance. Tu peux parfaitement fabriquer n'importe quoi sans avoir la moindre usine ni le moindre bureau d'étude. Il faut juste les idées et les moyens financiers.

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Sous-traitance. Tu peux parfaitement fabriquer n'importe quoi sans avoir la moindre usine ni le moindre bureau d'étude. Il faut juste les idées et les moyens financiers.

 

Il faut au moins le bureau d'études car pour assembler tout ça... :

http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t2367p250-nouvelles-de-blue-origin

 

http://spacenews.com/blue-origin-plans-growth-spurt-this-year/

 

A part quelques uns, ils sont habillés en tenue de ville... ;)

Modifié par jim
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Encore un lien pour poster cette vidéo, déjà proposée deux fois sur cette page, pourquoi pas ?

Ça reste toujours aussi spectaculaire, et c'est intéressant de prendre quelques arrêts sur image. Cela permet d'apprécier le peu d'infrastructures qui suffisent pour atteindre l'espace. On dirait que la tour de lancement se résume à un pylône avec un escalier.

 

Autour du pas de tir, il y a surtout des réservoirs amenés sur remorque... et pas grand chose d'autre. Pas de système d'aspersion d'eau au sol, de tunnel d'évacuation de flammes, cerceaux de maintien du véhicule...

 

C'est un véritable légo / playmobil d'enfant: "on dira que c'est un centre spatial".

 

Il faudrait probablement quelques améliorations avant d'accueillir des clients, notamment pour le cas d'évacuation d'urgence. D'ailleurs, on dirait qu'il y a une structure en cours d'assemblage.

 

Il semble qu'il y a trois emplacements séparés par une distance de sécurité:

  • pas de tir
  • aire de retour d'étage
  • cible de retour de la capsule

 

2016-04-07_webastro_Blue-Origine_vol-3-sans-econome-en-infrastructures.jpg

 

 

Les photos N°3 et 4 sont censés être de la même caméra à bord (léger arrondi "grand angle" dans l'une, joli globe terrestre dans l'autre. C'est très vendeur, mais on peut se demander si l'angle de vue est le même.

 

#38

...comment une petite boite comme ça ... est capable de penser un lanceur, une capsule, un moteur, de les fabriquer de les lancer et de les faire revenir. :?:

Sous-traitance. Tu peux parfaitement fabriquer n'importe quoi sans avoir la moindre usine ni le moindre bureau d'étude. Il faut juste les idées et les moyens financiers.

 

La sous-traitance permet de changer rapidement d'envergure suivant les imprévus, mais génère un "besoin en fonds de roulement" BFR (c'est d'une lecture ingrate mais ça vaut le coup de réviser). La chaîne de sous-traitance demandera des acomptes et surveillera de près santé financière du client. Surtout quand il s'agit de fabriquer des paquebots ou des lanceurs spatiaux.

 

On peut compenser en demandant au client final (le passager) de régler à l'avance. Mais il va craindre l'échec du transporteur.

 

En plus, il faut surveiller a tout instant la qualité de la prestation (pense réservoir hélium SpaceX). La sous-traitance génère des incohérences géographiques avec des frais annexes. Et la non-maîtrise de l'outil de production (un sous-traitant peut subir des retards ou fermer carrément).

 

Je pense que "avoir des idées" est insuffisant. Il faut comprendre à fond le fonctionnement technique du système envisagé, avoir une vue critique sur le discours d’ingénieurs, financiers et autre personnes plus qualifiés que soi. Poser la bonne question, flairer le point faible qui fera tout écrouler, tenir son affaire d'une main de fer.

 

  • J'ai connu une société de service qui a été revendu à un homme d'affaires trop naïf. Malheureusement pour lui, l'actif de la société était sous forme de logiciels écrit en langage assembleur sur un marque d'ordinateur qui était sur le point de remplacer sa gamme. Or la nouvelle gamme n'avait pas le même jeu d'instructions => faillite de l'entreprise avec de belles indemnités de licenciement pour tous. L'homme d'affaires a juste perdu sa mise, mais c'est surtout le banquier qui a pleuré.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Les photos N°3 et 4 sont censés être de la même caméra à bord (léger arrondi "grand angle" dans l'une, joli globe terrestre dans l'autre. C'est très vendeur, mais on peut se demander si l'angle de vue est le même.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbure_terrestre

Par exemple, la portée visuelle théorique depuis les yeux d'un humain est de 4,5 km, depuis le sommet du mont Blanc la distance approche les 250 km, alors que, depuis le sommet de la tour Eiffel, elle serait proche de 63 km.

La formule de calcul est simple : c'est celle de la puissance d'un point par rapport à un cercle. On démontre en effet que quel que soit le segment sécant mené d'un point P extérieur à un cercle de centre O, de rayon R et le coupant en des points A et B, on a PA x PB = constante = PO² - R². Le point limite de vision est le point situé sur la droite qui passe par le point P et qui est tangente à la Terre, cas particulier avec A = B. Le rayon de la Terre étant de 6 371 km, on calcule facilement que 4619bbafd4720d9aab56ca80d8bdbc1b.png (d, la portée et h, la hauteur, étant exprimés en kilomètres).

Modifié par fratton
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A noter que la fusée New Shepard emportait deux petites expériences scientifiques

 

Le dernier n° d’Air & Cosmos (8 avril) consacre un article à ce dernier succès en date.

La fin du papier est particulièrement instructive :

 

«*…En attendant Blue Origin va poursuivre les essais du New Shepard «*jusqu’à ce que nous le perdions*». Des expériences scientifiques seront régulièrement embarquées d’ici la fin de l’année, tandis qu’un premier vol habité est prévu pour 2017, dans la perspective de proposer des vols touristiques en 2018, à l’aide d’une flotte de 6 véhicules récupérables. Le prix du ticket n’a pas encore été précisé…*»

 

Je ne sais pas s’ils vont atteindre leur objectif, mais j’imagine que le patron de Virgin va faire la gueule…

Wait and see

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A

«*…En attendant Blue Origin va poursuivre les essais du New Shepard «*jusqu’à ce que nous le perdions*».

Wait and see

 

A ton avis et concrètement, ils vont lancer le New Sheppard jusqu'à ce qu'il explose histoire de voir la limite de sécurité ? Est-ce une bonne interprétation ?

 

Je pense que je préférai utiliser les services de Blue Origin plutôt que ceux de Virgin, au moins on est vraiment installé comme des astronautes.:)

C'est combien la limite d'âge ? :p

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Oui, l'engin peut être réutilisé, c'est maintenant prouvé. Mais combien de fois et à quel prix ?

Il vont devoir, comme pour n'importe quel autre nouveau produit, pousser aux limites leur fusée... Fixer 2018 comme date pour les premiers touristes me semble très très optimiste !!

Même si le billet sera forcement très cher, il y aura beaucoup de candidats pour un petit saut dans l'espace (100 km d'altitude) ; Mais au 1er accident mortel ça sera la fin de l'aventure...

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au 1er accident mortel ça sera la fin de l'aventure...

Alors il n'y aurait plus d'ULM, de parachutistes, de plongeurs, de courses automobiles,...

 

C'est peut-être justement le risque qui rend l'aventure encore plus populaire.

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Les exemples que tu cites ne me semblent pas appropriés : libre à chacun à titre individuel de faire de l’ULM, du parachutisme, de la course moto, automobile, ect…

Il faudrait plutôt évoquer, par exemple :

- explosion du Hindenburg : fin du transport en dirigeable

- explosion de deux navettes spatiales : fin du programme

- crash d’un Concorde : retrait de toute la flotte

 

Des milliers de personnes vont sans doute s’inscrire pour voler avec Blue Origin ; Combien après le 1er accident mortel ?

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Les exemples que tu cites ne me semblent pas appropriés : libre à chacun à titre individuel de faire de l’ULM, du parachutisme, de la course moto, automobile, ect…

Il faudrait plutôt évoquer, par exemple :

- explosion du Hindenburg : fin du transport en dirigeable

- explosion de deux navettes spatiales : fin du programme

- crash d’un Concorde : retrait de toute la flotte

 

Des milliers de personnes vont sans doute s’inscrire pour voler avec Blue Origin ; Combien après le 1er accident mortel ?

 

R101, Hindenberg, Navette et Concorde n'avaient pas d'option d'accident en vol survivable. La nouvelle génération de lanceurs est conçu pour.

et cela dès le premier croquis au stylo à bille, sur une nappe de table en papier au resto du coin.

Modifié par Paul_Wi11iams
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- explosion du Hindenburg : fin du transport en dirigeable

- explosion de deux navettes spatiales : fin du programme

- crash d’un Concorde : retrait de toute la flotte

 

Tes trois exemples font référence à des programmes de toute façon déjà condamnés au moment des accidents:

 

  • Le Hindenburg a brûlé en 1937, un an avant les premiers avions de ligne quadrimoteurs capables de traverser l'Atlantique (Douglas DC-4, 1938).
  • Les navettes étaient dès le début basées sur un concept non rentable, celui de mettre en orbite la masse de la navette elle-même. Au moment du premier accident, le programme était déjà un échec. Le second accident n'a fait que précipiter l'arrêt du programme.
  • Le Concorde vivait ses derniers jours de toute façon, pour des raisons de non-conformité aux normes de bruit; en plus il n'a jamais été rentable et n'existait que pour des raisons de prestige.

 

Je pense qu'il faut voir les vols suborbitaux comme un 'sport' ou une attraction de fête foraine pour riches. Comme le saut à l'élastique pour les moins nantis: ça ne sert à rien et c'est dangereux. Pourtant des milliers de gens continuent à payer pour le faire, malgré les morts et les blessés.

 

Tu crois vraiment qu'il y aurait plus de candidats au saut à l'élastique si c'était 100% sans danger?

Modifié par OrionRider
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Jusqu'à quelle altitude New Shepard pourrait envoyer la capsule en partant de l'équateur ?

La capsule a-t-elle besoin d'un bouclier thermique ? et à partir de quelle altitude est-ce nécessaire ?

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Jusqu'à quelle altitude New Shepard pourrait envoyer la capsule en partant de l'équateur ?

L'équateur est important pour l'effet de fronde participant au lancement orbital: Une fusée voulant atteindre l'orbite, se couche sur le flanc en montant et dépense presque toute son énergie à gagner une vitesse horizontale.. Or avec Blue Origin, l'envoi est vertical et l'effet centrifuge terrestre doit être insignifiant. On atteindrait donc la même altitude à partir du pôle nord que l'équateur.

 

Je pense que son altitude cible est contractuellement, la frontière de l'espace de 100km, et on monte à 103km.

 

La capsule a-t-elle besoin d'un bouclier thermique ? et à partir de quelle altitude est-ce nécessaire ?

 

Cela doit être une question de vitesse, pas d'altitude. Même Concorde avait de l'échauffement au niveau de certaines surfaces d'attaque. Je pense que c'est aux alentours de Mach 3 justement, mais ne sais pas la référence. D'autres corrigeront.

 

Tu crois vraiment qu'il y aurait plus de candidats au saut à l'élastique si c'était 100% sans danger?

Il y aura le danger et aussi l'imprévu. Le moteur qui se coupe à 50km, la séparation anticipée pour cause de début d'incendie. Il y aura pas mal d'autres incidents qui donneront leur dose adrénaline sans être mortels pour autant. Puis quand on commence à s'en lasser, il y en a un qui pensera au saut en parachute individuel en scaphandre. Ou le vol parabolique. Ou encore le retour en aile volante.

Modifié par Paul_Wi11iams
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La capsule a-t-elle besoin d'un bouclier thermique ? et à partir de quelle altitude est-ce nécessaire ?

 

Ce n'est pas une question d'altitude mais de vitesse ET de type de trajectoire. Un Soyouz a besoin d'une protection thermique parce qu'il utilise uniquement le frottement de l'atmosphère pour ralentir. Il passe de ±30.000 km/h à seulement 300km/h juste en profitant de l'effet de 'frein' de l'atmosphère.

 

Dans le cas de Blue Origin, il y a deux grosses différences:

 

  1. La vitesse est beaucoup moindre, seulement 3000km/h.
  2. Le retour est contrôlé au moteur, on ne se sert pas seulement de l'atmosphère pour freiner.

 

Donc, pas besoin de protection thermique. :)

 

En fait, c'est pareil pour le premier étage de la fusée Falcon 9R, celle qui vient se poser à la verticale après le lancement.

Falcon 9R vole à près de 9000km/h au moment de son retour, mais au lieu d'utiliser seulement l'atmosphère pour freiner (ce qui cause l'échauffement), elle utilise ses moteurs. De ce fait, lors de la descente sa vitesse par rapport à l'air n'est jamais trop élevée et elle ne s'échauffe pas trop.

 

Théoriquement, si un Soyouz (ou la navette spatiale) avait assez de carburant pour freiner sa descente, il n'aurait pas besoin non plus de bouclier thermique. Dans la pratique, c'est moins coûteux d'utiliser le frein atmosphérique et de munir la capsule d'un bouclier que de prévoir un moteur et du carburant.

Modifié par OrionRider
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<Douglas DC-4, 1938>

 

Et même DC3 dés 1935

 

<Comme le saut à l'élastique pour les moins nantis: ça ne sert à rien et c'est dangereux. Pourtant des milliers de gens continuent à payer pour le faire, malgré les morts et les blessés.

 

Tu crois vraiment qu'il y aurait plus de candidats au saut à l'élastique si c'était 100% sans danger? >

 

Il y en aurait certainement moins.

 

Décoller d'une falaise (le top) en delta, sauter en parachute ou plonger d'un pont du Gard, c'est adrénaline garantie.

Je vous invite à essayer. A faire une fois dans sa vie (plusieurs fois c'est mieux).

 

Christian

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  • 5 semaines plus tard...

Une vidéo spectaculaire du dernier vol, le 2 avril, grâce à une caméra embarquée

Elle débute, j'imagine, à l'altitude maximum, vers 100 km : le passager, s'il n'est pas dans l'espace au sens strict, peut contempler la rotondité de la Terre. Voila un bon teasing pour lancer une future campagne

Le clou pour la fin avec l'ombre du vaisseau qui se rapproche du sol :

 

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Une vidéo spectaculaire du dernier vol, le 2 avril, grâce à une caméra embarquée

Elle débute, j'imagine, à l'altitude maximum, vers 100 km : le passager, s'il n'est pas dans l'espace au sens strict, peut contempler la rotondité de la Terre. Voila un bon teasing pour lancer une future campagne

Le clou pour la fin avec l'ombre du vaisseau qui se rapproche du sol :

 

 

Pour que tout le monde suive, cette caméra n'est pas à bord la capsule habitable qui se sépare et revient sous parachute. Elle est à bord l'étage de lancement.

L'étage de lancement va un peu moins haut et revient plus vite.

 

voir schéma

 

La surface qui apparaît en haut à gauche de l'image doit être la partie aérodynamique en haut de l'étage.

 

Le son familier qu'on entend à la fin doit être le ralentissement de la turbine de compression et injection. On entend ensuite ce qui peut être l'ouverture de la vanne de décompression des gaz résiduels des réservoirs. Des avis ?

 

Envisageons un cas de figure terrifiant mais possible: ce serait un échec de séparation de la capsule. Elle reviendrait solidaire avec l'étage en se posant sur un seul moteur !

Modifié par Paul_Wi11iams
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à quand un chien ou un singe comme 1er passager ? (comme dans les années 60)

Bon c'est vrai que de nos jours ce ne serait plus moralement acceptable.

 

Des araignées, serpents... passeraient par contre facilement dans l'opinion publique. (malheureusement)

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à quand un chien ou un singe comme 1er passager ?

ou l'actuel PDG d'Araianespace qui ne croit pas à la réutilisation*. En fait ma liste de possibles passagers est assez longue.

 

En attendant, personne n'a parlé des souris qui devaient être à bord du Dragon qui s'est abîmé en mer en juin dernier. Remarque, connaissant les biologistes/biochimistes, le sort qui les attentait à bord la ISS serait probablement pire.

 

 

* Il serait bien obligé d'y croire après.

Modifié par Paul_Wi11iams
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  • 1 mois plus tard...

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