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«*SpaceX Mars colonization architecture*»…


jackbauer

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J'ai écouté d'une oreille, j'étais plus gêné qu'admiratif, c'est pour quand les premier lancements ? Il marmonnait un peu dans sa barbe.

jack, je suis paumé, je m'attendais à du concret mais ça ressemble à un plan/scénario écris dans un bar le mois dernier, le moteur raptor il se case où dans le projet ? C'est bien celui-là qu'ils vont utiliser pour leur navette ?

(Y a eu le passage sur-réaliste où il a discuté de voyage intergalactique à coup de matière noire avec un spectateur)

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tut tut tut...

Attendons le jugement de Paul Williams avant d'ironiser ! :be:

 

http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/28/elon-musk-mars-colonie-million-personnes-100-ans_n_12220436.html?utm_hp_ref=france&ir=France

 

Un article (en français) sur la «*vision*» de Musk :

 

Le plan d'Elon Musk pour créer une colonie d'un million de personnes sur Mars d'ici 100 ans

Modifié par jackbauer
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En ce qui concerne la gravité artificielle, il n'est pas certain qu'elle soit nécessaire. Après tout, sur Mars on ne pèse que 38% de son poids habituel. Avec un programme de fitness adapté il doit être possible de garder assez de tonus pour faire face à ça. Le souci, c'est si on revient sur Terre...

 

L'apesanteur a un avantage décisif par rapport à un vaisseau en rotation, c'est que tout le volume est 'habitable'. De cette façon on peut emporter plus de colons.

 

SpaceX a peut-être pas mal d'idées pour le transport mais aucun début de solution pour le logement et l'exploitation des ressources locales: air, eau, agriculture, élevage, énergie,...

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En postant le lien pour la conf, je me suis dit que j'allais être attendu et me suis promis de répondre à chacun, même si ça fait un peu long...

tut tut tut...

Attendons le jugement de Paul Williams avant d'ironiser ! :be:

Heureusement que tu es là pour me défendre ;).

En prenant ta remarque au 1er degré, tu as bien raison car l'ironie est une arme moins efficace que les chiffres qui parlent pour eux-mêmes sans besoin d'effet de style. Par exemple, j'ai beaucoup de doutes sur les propositions pour la protection contre les radiations dont une partie seulement viennent directement du soleil. Il y a aussi des radiations ambiantes (cosmiques...). Du moment où un universitaire aura une maquette de ITS entre les mains, il attaquera sûrement avec un papier correctement rédigé. Après, on verra les hublots à travers d'un mur d'eau ou toute autre solution adaptée. Musk a évoqué à demi-mot le caractère évolutif de son dessin. Il serait bien avisé de dire clairement qu'il attend du feedback des experts reconnus dans chaque domaine.

que je vais lire après avoir décortiqué le Reddit/SpaceX

 

 

Bin voyons, ils vivront d'amour et d'air pur !! Ah non mince y'en a pas...

Admirons les délires de Musk, même s'ils ne verront jamais le jour :

C'est un gros "si". Comme pour la voiture électrique à batterie échangeable, Musk prétend lancer l'idée et ensuite participer au marché qui en résulte. Ces délires deviennent donc celles d'une communauté d'entrepreneurs dont certaines aboutiront, d'autres pas. Musk lui-même s'étonne d'en être arrivé là où il en est aujourd'hui. Si son entreprise devait disparaître demain, le moteur méthane continuera chez Blue Origine / ULA. L'atterrissage par retro-propulsion a toutes les chances de continuer. Pour son projet martien, il diffère des divagations de la NASA seulement par le fait qu'il est davantage abouti.

 

Moi non plus, je ne trouve pas intéressantes, ces images fantasmagoriques de ITS posé sur diverses lunes

Par contre voici une compilation des images techniques de l'exposé

Si la compilation devait changer de URL voici la page de Reddit/SpaceX qui contient le lien.

 

 

Héhéhéhé, il est fou cet américain ! Utiliser un lanceur dont le premier étage, qui fait la taille d'une fusée Saturn V, revient se poser en douceur sur terre... Si quelqu'un me dit que c'est faisable, j'aurais quand même du mal à y croire !

Moi aussi, je suis étonné. et pensais que ITS allait être le grand frère de Falcon avec un premier étage qui revient au sol direct. D'ailleurs, je voyais le site de Brownsville avec une visée de se poser sur une plateforme au bord du Golfe de Mexique. Du coup, on part de 39A de Floride !

 

C'est presque du SSTO (étage unique à l'orbite) concept qui n'est pas nouveau.

Notre étage fait deux aller-retours.

  • L'un pour mettre l'habitacle dans l'espace. l'habitacle consomme ensuite de ses propres ergols pour se mettre dans un orbite plus haut
  • L'autre pour faire l'appoint de carburant en amenant une citerne volante. La citerne se posera à terre ensuite.

 

Réflexion faite, on peut dire que l'étage du décollage évolue bien à partir de Falcon:

  • Au lieu de faire 300km pour se poser sur une barge, il fait un tour complet de la terre et se pose sur le pas de tir. C'est un exemple particulier d'un trajet balistique, de sinistre mémoire pour les moins jeunes. Ça doit être une prouesse pour obtenir l'autorisation de vol correspondant, et on suppose que le concept ait été avalisé en haut lieu avant que Musk n'en parle en public. J'imagine qu'il comporte aussi un desiderata stratégique vis à vis la Chine.

 

Après, on verra d'autres qui "croquent" les chiffres que SpaceX annonce.

Et on écoutera ce qu'ils diront.

Au fait Musk est tout aussi Américain que je suis Français, né dans le département 99.

C'était génial quant la petite russe (celle qui voulait lui faire un bisou) a demandé pouquoi SpaceX n'embauchait pas les étrangers. Musk sympathise en disant que c'est à cause des autorités. M'enfin, c'est lui-même qui parlait d'être bientôt capable de pouvoir poser une charge utile n'importe où sur terre en 45 minutes. Autant dire SpaceX se situe assez haut dans l'arsenal stratégique des États-Unis ! A titre d'information, pour n'importe quel vol de Falcon 9, les autorités militaires leur ont interdit d'afficher publiquement l'ensemble des données de vol. C'est pour ça qu'on ne voit que l'altitude et distance.

Pour les autres webastrams: Lorsque quelqu'un est pris autant au sérieux par le Département de Défense américain, j'ai tendance à le prendre au sérieux aussi. Falcon Heavy est déjà programmé pour des lancements "secret défense", ce qui n'est pas à la portée du premier petit sud-africain débarqué avec ses deux valises.

(ou d'un petit allemand quelconque quand il ne s'appelle pas Werner Von Braun)

 

P.S : et je ne ferais aucun commentaire sur ces vaisseaux interplanétaires qui n'ont pas de modules rotatifs pour recréer une pesanteur artificielle. Remarque, si c'est pour se poser sur Encelade, vu la faible gravité de ce cailloux mouillé, ca ne devrait pas trop poser de problème, en revanche pour Mars...

Oui, une bonne options serait de faire voyager les astronefs par paire en rotation liés par des sangles. Quand on voit l'état des astronautes de retour de l'ISS, ce ne serait pas de trop. Ceci dit, ils ont encore le temps pour modifier leur système et cela ne changera rien de fondamentale dans le chiffrage du projet.

Elon musk, futur empereur galactique ou bientot ruiné ?

empereur martien, il y a de quoi craindre. Les petites structures ne sont pas réputées pour leur démocratie. J'ai quelques souvenirs des associations de transport humanitaire et on est plus près du genre militaire. Ruiné ? Napoléon 1er l'a été mais il a laissé une trace indélébile sur la civilisation.

J'ai écouté d'une oreille, j'étais plus gêné qu'admiratif, c'est pour quand les premier lancements ? Il marmonnait un peu dans sa barbe.

Musk reste dans ses habitudes de petit PDG et oublie qu'il est à la tête d'une entreprise de milliers de personnes. Il serait temps que SpaceX se dote d'un service de communication digne de ce nom. Une bonne partie du sujet aurait pu être traité par Tom Mueller. Globalement, il y a besoin d'un porte-parole que est là pour les bons et les mauvais jours. La séance de questions était très mal gérée et Musk, visiblement fatiqué s'est retrouvé à répondre plusieurs fois à une même question sans s'en rendre compte. La "conférence" avait l'air un peu anarchique et il serait justifié de se poser la question des qualifications des personnes dans l'assistance. En fait je pense qu'il y avait bien des personnes avec le bagage nécessaire mais elles n'ont jamais eu le micro.

 

jack, je suis paumé, je m'attendais à du concret mais ça ressemble à un plan/scénario écris dans un bar le mois dernier, le moteur Raptor il se case où dans le projet ? C'est bien celui-là qu'ils vont utiliser pour leur navette ?

C'est un moteur unique qui fait tout.

Par contre, je ne sais pas comment un même moteur peut être optimisé pour le décollage à tuyère serré et le vol spatiale à tuyère large. Sauf... peut-être... si les moteurs centraux sont à tuyère large, les moteurs au périmètre serviront à pincer leur jet pour limiter le freinage atmosphérique. Dans l'espace, on a tout son temps pour accélérer lentement sur les moteurs centraux seuls. Mais je ne suis pas ingénieur pour en parler.

(Y a eu le passage sur-réaliste où il a discuté de voyage intergalactique à coup de matière noire avec un spectateur)

Il me semble que c'était interstellaire et à matière/anti-matière. En tout cas, ça n'avait rien à faire dans la conférence.

 

En ce qui concerne la gravité artificielle, il n'est pas certain qu'elle soit nécessaire. Après tout, sur Mars on ne pèse que 38% de son poids habituel. Avec un programme de fitness adapté il doit être possible de garder assez de tonus pour faire face à ça. Le souci, c'est si on revient sur Terre...

 

L'apesanteur a un avantage décisif par rapport à un vaisseau en rotation, c'est que tout le volume est 'habitable'. De cette façon on peut emporter plus de colons.

SpaceX a peut-être pas mal d'idées pour le transport mais aucun début de solution pour le logement et l'exploitation des ressources locales: air, eau, agriculture, élevage, énergie,...

Je pense qu'il y aura des prototypes, des erreurs et des corrections. Pour passer entre pesanteur et apesanteur, ce n'est que la carrosserie qui change avec quelques détails de la plomberie.

 

Ce film est décevant par ses raccourcis. Il n'est pas crédible que la même fusée serve à ravitailler le vaisseau, après être redescendue pour chercher la citerne. Il serait bien plus logique de lancer d'abord le carburant, en utilisant le lanceur le plus économique (Falcon9 par exemple). Le vaisseau pour Mars ne décollerait que quand on est sûr que le carburant l'attend sagement en orbite.

Comme on est sur un processus d'accumulation pendant deux ans d'attente pour une fenêtre martienne, je pense que dans la réalité, on aurait des dizaines de citernes en orbite. Le film ne sert qu'à illustrer un extrait du processus.

Par ailleurs, cette 'architecture' n'en est pas une. Quid des infrastructures qui attendent les colons sur place? Plus encore que le voyage lui-même, c'est un point essentiel de tout projet de visite de Mars. Il faudra de nombreux véhicules robotisés pour acheminer et établir le camp de base avant l'arrivée des habitants.

Je pense que le travail intellectuel pour construire le plan pour l'ensemble de l'installation sur place s'accaparerait de trop de ressources par rapport à l'avant-projet qui est présenté ici. Nous sommes un peu dans le "plan de masse" et il faudrait un financement important, payer des "architectes" pour affiner la chose.

D'abord il s'agit de faire voler un ensemble avec des moteur Raptor !

 

Par ailleurs, parler dès maintenant du prix d'un billet, c'est bien, mais de quoi viveront les colons une fois sur place? Quand on émigre quelque part, le billet d'avion n'est pas le poste le plus coûteux. Il faut un budget logement, nourriture, déplacements, ravitaillement, air, énergie, loisirs,... Et pour ça il faut trouver du boulot.

Qui paiera les colons, et pour quoi faire?

Les bases en antarctique sont pour partie des gouvernments qui avancent leurs pions pour être présent au cas où l'utilité économique se présente. Dans le cas présent il peut y avoir des motivations similaire et d'autres aussi. Chaque culture pourra voir la possibilité de se cloner au delà de la terre et ne souhaiterait pas laisser la place aux autres. Il y a des "memes" culturelles.

 

Sinon, je suis bien d'accord avec toi qu'il y a un problème d'amorcage industrielle. La solution pourrait tenir à la production automatisé à petite échelle, ce qui a déjà été évoqué dans ce fil.

La colonisation de Mars ne se fera que si des sociétés ou des états paient les colons. Or, il n'y a pas de ressource sur Mars qui soit financièrement assez rentable pour la ramener sur Terre. A part la recherche scientifique pure, il n'y a qu'une seule chose qui ait réellement de la valeur sur Mars et c'est l'immobilier. Exactement comme ça s'est fait dans l'Ouest américain: les colons se paient en revendiquant un lopin de terre, puis en revendant une partie après l'avoir mis en valeur.

 

Reste à voir s'il est légal de se déclarer propriétaire d'un terrain sur Mars, simplement en y plantant 4 piquets. Si c'est le cas, alors la conquète de Mars est juste une question de temps, pas de moyens.

En général les lois se définissent dans un cadre d'abord extra-légal !

(révolution francise etc)

Je pense que c'est juste une question de temps.

Ce temps peut être plus court que prévu car il y a un instant où le plus grand nombre commence à avoir foi en une idée. Ce qui provoque un revirement soudain. C'est comparable au moment où les banques ont commencé à croire en la robotique. D'un coup l'argent afflue. J'alerte sur la fait que cela peut faire assécher les fonds pour des choses bien plus terre à terre.

 

En plus, plusieurs technologies sont en phase de mûrissement et d'accélération.

Il est sûr qu'il y a eu un plateau entre le fin d'Apollo à 2000 environ. En fait une lente montée qui débute une phase exponentielle, initialement invisible sur un graphique.

Je pense qu'il est probable qu'un grand pourcentage d'actuels jeunes de 25 ans seront personnellement affectés par les répercussions du projet globale qu'on peut appeler "New Space", n'étant pas le seul apanage de SpaceX.

Modifié par Paul_Wi11iams
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La vidéo provient bien de la chaîne officielle en tous cas ...

 

Pour le reste, je pense qu'il faudra effectivement attendre le projet final et les maths qui vont derrière mais très franchement, je suis assez étonné de l'accueil que vous faîtes à ce projet .... Vous êtes les premiers à rêver d'Espace et d'exploration, mais dès qu'un projet un peu ambitieux est proposé pour qu'on se bouge enfin les fesses, tout le monde prend un malin plaisir à le considérer comme une simple plaisanterie ou une utopie ...

 

C'est avec ce genre d'état d'esprit qu'on tourne en rond et qu'on n'avance pas ... Quand bien même le projet de Musk s’avérerait irréalisable (et pour ça je dis attendons les maths, on est jamais sur de rien) il a le mérite d'avoir tenté quelque chose et peut-être ravivé les désirs d'exploration habitée de Mars en proposant un projet franco, plutôt que de tâtonner sans réel envie à la manière des agences spatiales (même si l'envie commence à apparaître depuis qq années) ....

 

Bref je suis assez étonné de votre pessimisme bien qu'il soit compréhensible pour l'instant, tant qu'on aura pas la stratégie détaillée ;)

 

:rover:

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La vidéo provient bien de la chaîne officielle en tous cas ...

oui !

Comme j'ai dû dire, je m'en suis rendu compte en la revoyant avec la conférence.

 

Vous êtes les premiers à rêver d'Espace et d'exploration, mais dès qu'un projet un peu ambitieux est proposé pour qu'on se bouge enfin les fesses, tout le monde prend un malin plaisir à le considérer comme une simple plaisanterie ou une utopie ...

 

Bref je suis assez étonné de votre pessimisme

pas le mien j'espère !

Je pense que le meilleur service à rendre est d'avoir un esprit critique implacable concernant les moyens et les méthodes mis en œuvre, tout en étant le plus encourageant possible sur les buts recherchés.

 

Ceci dit, même Musk peut situer ses buts dans un cadre trop restreint.

Par exemple, il parlait de "rendre la vie multi-planétaire" et maintenant il dit "rendre notre espèce multi-planétaire".(Pour ma part, si j'allais sur Mars, je serait juste un agent servant à transporter ma flore intestinale et mes bactéries trois fois plus nombreux que mes cellules :p*)

 

En allant plus loin, il est imaginable de passer de "mode conquête" à "mode symbiose". Ce qui serait le cas si on trouvait une vie cellulaire native de Mars. Peut-être la terraformation passera par là ?

Un autre cas serait celui d'une adaptation soudaine de notre morphologie aux exigences de la survie martienne. Lorsqu'on fait une découverte, on ne s'impose pas tel qu'on est mais on est remodelé par celle-ci.

 

 

* oups, j’oubliais le chat que je ne laisserai pas à la maison. En fait c'est Catkind qui ira sur Mars aidé par ses serviteurs humains

Modifié par Paul_Wi11iams
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Ce qui dérange surtout c'est d'une part le caractère très amateur de la vidéo et d'autre part le manque de données concrètes concernant l'ensemble du projet, surtout le programme des prochaines années (les premiers vols habités, ceux qui se feront avant de lancer des centaines de colons en 2056).

Tout ça alors que la dernière F9 a explosé et que F9H n'a toujours pas de date de lancement... :rolleyes:

 

SpaceX parle de centaines de colons sur Mars alors qu'à ce jour pas un être humain n'a jamais quitté l'orbite terrestre. Il y a de quoi être sceptique. :confused:

 

Au lieu de faire 300km pour se poser sur une barge, il fait un tour complet de la terre et se pose sur le pas de tir. C'est un exemple particulier d'un trajet balistique, de sinistre mémoire pour les moins jeunes. Ça doit être une prouesse pour obtenir l'autorisation de vol correspondant, et on suppose que le concept ait été avalisé en haut lieu avant que Musk n'en parle en public. J'imagine qu'il comporte aussi un desiderata stratégique vis à vis la Chine.

 

Il ne faut aucune autorisation pour survoler un pays à plus de 100km d'altitude (frontière de l'Espace pour le droit international). Des satellites en orbite polaire il y en a des milliers, de toutes les nations.

Modifié par OrionRider
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Je me dis que ça a quelque chose de fantastique, à savoir que le vivant, peu importe sa forme, qui arrive à déplacer de planètes en planètes... Après, c'est juste une chtiote pensée, comme ça... :be:

Modifié par AlphaCentaury
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Ce qui dérange surtout c'est d'une part le caractère très amateur de la vidéo et d'autre part le manque de données concrètes concernant l'ensemble du projet, surtout le programme des prochaines années (les premiers vols habités, ceux qui se feront avant de lancer des centaines de colons en 2056).

Je suis bien d'accord qu'il manque des données sur le projet.

Mais d'un autre côté, nous en avons beaucoup de données sur le lanceur.

Il y a de quoi poser des questions/critiques précises.

 

KrCpqb6.png

Déjà on peut réfléchir sur la gestion de l'échec d'allumage d'un moteur, la flamme "retour", et le risque d'un effet domino sur l'ensemble. Ce sont des questions qui auraient dû être posées à l'a conférence.

Tout ça alors que la dernière F9 a explosé et que F9H n'a toujours pas de date de lancement... :rolleyes:

SpaceX a perdu un Dragon en juin 2015, ce qui ne l'a pas empêché de continuer d'en lancer avec succès.

Cet incident comme celui de 2016, a été suivi d'une suspension de vols.

Mais le contrat avec la NASA n'a pas été annulé.

Nasa est dépendant de deux prestataires dont Boeing avec Starliner et tous deux ont des problèmes:

spacenews.com/report-warns-of-additional-commercial-crew-delays

Seul Soyouz reste fiable et on sera obligé de compter sur lui pendant quelque temps.

Ceci dit, Soyouz est en fin de cycle technologique tandis que SpaceX et Boeing sont en début de cycle.

On dirait qu'il faudrait faire davantage d'essais de sauvetage en vol avant que les deux nouveaux ne fasse voler des astronautes. Peut-être plus d'essais qu'initialement prévu.

La chose qui distingue chez SpaceX, à part le fait qu'il est un très jeune entreprise, est qu'elle lance des générations à l'avance. Il est effectivement vrai que ITS est en cours de définition alors que Crew Dragon n'a pas encore volé. Mais cette philosophie a un gros avantage car elle permet de faire chevaucher les cycles technologiques de projets successifs avec un gain de temps notable.

 

SpaceX parle de centaines de colons sur Mars alors qu'à ce jour pas un être humain n'a jamais quitté l'orbite terrestre. Il y a de quoi être sceptique. :confused:

 

 

 

Il ne faut aucune autorisation pour survoler un pays à plus de 100km d'altitude (frontière de l'Espace pour le droit international). Des satellites en orbite polaire il y en a des milliers, de toutes les nations.

 

Je cherche le trajet et le profil de l'approche du site 39A.

 

Mais tu vois comment pour le survol d'Orlando sans permission lors d'un atterrissage sur le flanc Est de la péninsule de Floride ?

 

Sinon, l'autre souci, celui que j’évoquais, n'est pas simplement administratif (altitude de 100km), mais pour gérer des trajectoires inhabituelles par rapport aux systèmes d'alerte stratégiques de chaque superpuissance: exemple, fausse alerte sur un ICBM américain tiré sur le sud de la Chine.

 

Edit: pour le trajet d'approche, et réflexion faite, je pense que le moins contreversé serait, en altitude sub-stratosphérique (10 000m...), de dépasser la côte Floridienne de quelques km côté Atlantique et de faire la chute en revenant sur ses pas.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Le site imagur a détecté que les images étaient incrustées dans une page et les a bloquées. Je vais faire des vignettes. Un moment s'il vous plaît.

 

 

...Si [Musk] réussit Mars, ce sera définitivement un grand nom de la conquête spatiale du 21eme siècle. Et dire que l'autre jour des journalistes l'on comparer à Steve Jobs, ce type qui n'a jamais rien fait à part réussir à vendre des téléphones de technologie obsolètes à crédit...rolleyes:

 

je crois qu'il est la l'exploit. :D

Je pense qu'on s'éloigne du sujet.

 

Nous avons devant nos yeux un dessin de fusée dont les deux composants les plus difficiles —le moteur et le réservoir à oxygène— viennent de sortir de l'atelier.

https://imgur.com/gallery/20nku#uk1PWVy[/img]"]2016-09-30_webastro_vignette-raptor.png[/url]

cliquer image pour compilation toutes images

 

Nous sommes au stade de construire un prototype basique pour valider ces composants en vol. S'il devait mettre la clef sous la porte demain (en espérant que non !) et sans aller sur Mars, Elon Musk avec Tom Mueller sont déjà de grands noms de la conquête spatial aux côtés de Robert Goddard et Sergueï Korolev.

 

Mais faisons abstraction des noms un moment pour nous concentrer sur la technique:

Les habitants d'une petite planète tentent de s'installer sur la petite planète d'à côté. Ils se dotent d'un moyen de transport et esquissassent un mode d'installation.

  • Est-ce la méthode est bonne ?
  • Quels sont les ajustements à faire ?

 

Dernière image avec un comparitif Saturn V / ITS.

 

On remarque qu'une fusée a une hauteur maximale presque invariable, et grandit en largueur.

L'explication que j'ai vue par ci par là est

 

  1. Le problème d'instabalité aérodynamique d'une fusée trop mince, ne concerne que des fusées à petite charge utile, ce qui est pas notre cas et on passe en 2.
  2. La résistance atmosphérique est optimisé en faisant un véhicule le plus éffilé possible donc haut, mais on tombe dans une autre contrainte qui est en 3.
  3. Il faut une certaine section (surface) de tuyère pour lever une masse donnée. Dans le cas présent, pour quadrupler la masse utile, il faut doubler la largueur.

2016-09-30_webastro_vignette-saturn-vs-its.png

 

Le côté "artiste" du patron ressort malgré tout car, à la différence du N1 russe qui est un "tas", il reste une certaine esthétique, une simplicité de ligne.

Je pense que l'aspect tubulaire droit correspond aussi à un critère de simplification de fabrication: Il est plus facile à fabriquer un tube qu'une boule.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Le côté "artiste" du patron ressort malgré tout car, à la différence du N1 russe qui est un "tas", il reste une certaine esthétique, une simplicité de ligne.

Je pense que l'aspect tubulaire droit correspond aussi à un critère de simplification de fabrication: Il est plus facile à fabriquer un tube qu'une boule.

 

Bah là, on est déja assez éloigné du concept de la N1 et de la S-V, en ceci qu'elles sont des fusées à (beaucoup) d'étages et entièrement jetables.

 

Une fusée bi-étages de cette taille et entièrement réutilisable est récupérant systématiquement chaque étage en les faisant se poser sur leur pas de tir ou "à côté", sur une aire prévue pour cela, c'est peut-être là qu'est là qu'est le défi et tout l'intérêt de la démarche de Musk, même s'il elle semble être difficilement réalisable. Êtes-vous d'accord avec moi ?

Modifié par AlphaCentaury
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Bah là, on est déja assez éloigné du concept de la N1 et de la S-V, en ceci qu'elles sont des fusées à (beaucoup) d'étages et entièrement jetables.

 

Le principe des fusées consommables, est de larguer au fur et à mesure les étages-réservoirs vides une fois que la motorisation a fait son travail. La masse restante est donc réduite et on peut atteindre les vitesses de satellisation ou d'échappement interplanétaires.

Pour le moment la récupération a été testée et réussie sur le premier étage de la Falcon 9, en conservant un reliquat d'ergols pour revenir au sol ou sur barge (suivant l'orbite à atteindre et la masse de la CU).

La remise en état de l'étage récupéré, le re-lancement sont en cours d'évaluation.

 

Une fusée bi-étages de cette taille et entièrement réutilisable est récupérant systématiquement chaque étage en les faisant se poser sur leur pas de tir .ou "à côté", sur une aire prévue pour cela, c'est peut-être là qu'est là qu'est le défi et tout l'intérêt de la démarche de Musk, même s'il elle semble être difficilement réalisable. Êtes-vous d'accord avec moi ?

 

On change clairement d'échelle .... dans tous les domaines.

Il faut pousser une CU (le vaisseau en version fret, ou habité, ou tanker) qui n'a plus rien à voir avec un second étage de Falcon 9 en LEO. Lorsque le lanceur a fait sa part de travail, reste au vaisseau lui-même d'atteindre la vitesse de satellisation en LEO

Le lanceur doit avoir assez d'ergols pour revenir sur terre (on voit assez mal une barge pouvoir recevoir le mastodonte), d'ailleurs la vidéo le montre revenant carrément sur le pas de tir pour repartir très vite afin de lancer le tanker de ravitaillement.

Un ravitaillement assez périlleux entre les deux vaisseaux, puis le tanker doit à son tour retourner au sol pendant que le vaisseau de croisière doit atteindre la vitesse d'injection vers Mars.

 

C'est un beau rêve et un sacré challenge. Et pour l'instant on a un seul moteur Raptor qui a fait son premier allumage au banc d'essai. Il reste à faire .... à la fois dans le domaine technique et dans celui du financement de ces engins de rêve.

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Bah là, on est déja assez éloigné du concept de la N1 et de la S-V, en ceci qu'elles sont des fusées à (beaucoup) d'étages et entièrement jetables.

C'est SpaceX qui propose la comparaison Saturn V. Difficile à trouver d'autres points de repère dans l'existant tant la méthode est novatrice.

 

Une fusée bi-étages de cette taille et entièrement réutilisable est récupérant systématiquement chaque étage en les faisant se poser sur leur pas de tir ou "à côté", sur une aire prévue pour cela, c'est peut-être là qu'est là qu'est le défi et tout l'intérêt de la démarche de Musk, même s'il elle semble être difficilement réalisable. Êtes-vous d'accord avec moi ?

 

Entièrement d'accord, même si le tutoiement est admis et même encouragé :)

 

Pour le difficilement réalisable, dans la spatiale tout l'est, y compris pour la routine comme on a vu le mois dernier.

On dirait qu'il n'est guère plus difficile d'innover que de continuer avec l'existant. Exemples:

  • le futur ITS diminuera l'utilisation des réservoirs d’hélium, lié à deux échecs de Falcon 9.
  • L’augmentation d'échelle permet un tour complet du globe, ce qui évite le besoin d'une plateforme en mer.

 

L'essentiel de la conception et réalisation se passe dans le secret des bureaux d'études et ateliers SpaceX. D'ailleurs, le type de technologie étant "défense", la simple divulgation de son contenu serait en infraction par rapport à la loi américaine !

 

Du coup, à nous de deviner ce qu'on peut.

Tous les éléments du projet doivent faire l'objet d'échanges avec différentes administrations américaines. Si c'était "trop farfelu", le projet ne serait pas en train d'avancer.

  • Il y a la mise à disposition des installations d'essai appartenant à JPL (et même leur modification).
  • Il y a des critères d'usage de la base de lancement 39A.
  • Il y a des critères de vol à faire avaler par la FAA (Federal Aviation Authority)
  • Il y a des critères de convoi exceptionel à travers le pays.
  • etc

 

On sait simplement que le projet n'est pas "trop fou", même "moins fou" que la Navette qui a failli être stoppé en route. (cela eut été mieux !)

 

 

Un ravitaillement assez périlleux entre les deux vaisseaux, puis le tanker doit à son tour retourner au sol pendant que le vaisseau de croisière doit atteindre la vitesse d'injection vers Mars...

Ce serait une opération lente et tranquille, espéant que la délamination du COPV sera une affaire bien maîtrisée d'ici là.

J'avais davantage peur avec le démontage en vol du réservoir principal de la Navette: H+LOX !

 

 

C'est un beau rêve et un sacré challenge. Et pour l'instant on a un seul moteur Raptor qui a fait son premier allumage au banc d'essai. Il reste à faire .... à la fois dans le domaine technique et dans celui du financement de ces engins de rêve.

En effet, le financement est intrigant.

Puis on n'en sait rien car c'est une entreprise privée.

On sait seulement que Musk ne prévoie pas d'ouverture de capitale avant deux vols réussis de ITS, ce qui est déjà énorme.

Ah oui, et à la conférence il parlait de financer ITS avec le cashflow généré par Falcon 9 (on n'y est pas encore, et le cash doit être un gros problème pour le moment. Est-ce Tesla qui fait le plein de SpaceX ? Pas encore on dirait)

 

Je lance ma petite idée pour un financement à l'abri des aléas et appétits de la bourse:

Imprimer des titres nominatifs sur papier et imposer qu'elles soient déposées par Red Dragon sur Mars. Toute future transaction serait à faire sur place !

En espérant que c'est légal, qui dit mieux ?

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Cette aventure ne sera possible que si elle est soutenue par un solide modèle économique.

Or, nos amis américains ont déjà prévu le coup en douce par le vote en 2015 du 'Space Act':

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/SPACE_Act_de_2015

Le SPACE Act est une mise à jour du droit de l'espace américain adoptée en novembre 2015. Elle touche le domaine du vol spatial privé et commercial ainsi que l'industrie minière1.

 

Cette mise à jour législative fédérale spécifie que les « citoyens américain peuvent entreprendre l'exploration et l'exploitation commerciales des « ressources spatiales »trad 1. » La législation inclut l'eau et les minéraux

 

A noter que ce texte va à l'encontre du Traité de l'Espace signé en 1969' date=' qui de ce fait devient obsolète. Or, c'est le seul texte légal sur le sujet. Son abandon fait de l'espace une sorte de 'far west' où règle la 'loi du peuple' par opposition à la 'loi du sol', ici inexistante.

Dans les faits, les biens de l'espace exo-atmosphérique sont donc à ceux qui les prennent.

Il sera d'autant plus difficile de les en empêcher que:

 

  1. ce seront des sociétés privées et non pas des états;
  2. on ne peut intervenir physiquement pour les en empêcher.

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Un ravitaillement assez périlleux entre les deux vaisseaux, puis le tanker doit à son tour retourner au sol pendant que le vaisseau de croisière doit atteindre la vitesse d'injection vers Mars...

 

Ce serait une opération lente et tranquille, espéant que la délamination du COPV sera une affaire bien maîtrisée d'ici là.

 

Il vaudrait mieux que cela se passe bien, parce qu'en fait il y aura besoin de 5 vols successifs du lanceur poussant un vaisseau-tanker pour faire le plein du vaisseau qui partira vers Mars.

C'est quand même pas gagné.

 

PAr ailleurs il ne devrait plus y avoir de COPV Hélium dans les réservoirs de ces engins. Space X va utiliser une technique avec des gaz d'ergols chauffés pour pressuriser chaque réservoir avec son propre ergol.

Bien obligé d'ailleurs car pas de possibilité de se ravitailler en hélium sur Mars pour un voyage retour.

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Oui, sauf qu'à force ça en devient un peu ridicule:

 

voici donc, au congrès astronautique de Guadalajara, au Mexique, l'annonce de Elon Musk

Mais non! Le projet de Musk ne vient pas d'être dévoilé; il date déjà de plusieurs années. En fait, l'ambition avouée d'aller sur Mars date d'avant les premiers vols de Falcon.

Serge Brunier ferait mieux de passer un peu de temps sur WebAstro, il serait mieux informé (mais son article serait moins croustillant). ;)

 

Musk, comme Branson, a compris qu'une annonce spatiale spectaculaire lui vaut immédiatement une publicité mondiale et gratuite.

On peut dire ça aussi de Serge Brunier, non? Le ton qu'il emploie est surtout fait pour vendre son canard pseudo-scientifique.

 

Tout auréolé de son succès avec la Falcon (une Ariane 5, un peu moins puissante et beaucoup moins fiable...)

Ariane n'est pas réutilisable et elle coûte 2x plus au kilo mis en orbite.

Quant à la fiabilité, elle en faveur de Falcon9. A son 29e vol, F9 déplore deux explosions alors qu'ArianeV au même point de sa carrière comptait deux explosions et deux mise en orbite ratées.

 

Tout ça sent la mauvaise foi et le chauvinisme, M. Brunier...

 

Elon Musk construit actuellement sa capsule Dragon, pour emmener des astronautes dans la station spatiale internationale. C'est, avec la technologie du XXI e siècle, une capsule Apollo, comme la Nasa en fabriquait avec succès dans les années... 1960.

Apollo n'emportait pas 7 astronautes et ne se posait pas au sol sans parachutes. C'est quand même une différence importante, non?

 

Le reste du texte est dans le même goût, avec des affirmations sorties du contexte et un ton sarcastique.

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J'ai pas mal sursauté en voyant le ton qu'il prends et certains de de ses arguments, notamment celui de comparer Richard Branson (milliardaire discaire ignorant fêtards comme pas deux) à Musk (milliardaire ingénieur ultra-bosseur qui passe ses journées de 24 à travailler sur ses différents projets).

 

Branson n'est qu'un entrepreneur tout juste bon au buiseness, tandis qu'Elon Musk, bien qu'également entrepreneur et très bon buisenessman, est diplômé en ingénierie (je ne sais plus très bien, donc je me trompe probablement) et conçoit des fusées qui fonctionnent, conçues par lui et son équipe, alors que Branson n'a fait que payer Burt Rutan pour concevoir un avion fusée qui s'est écrasé au bout du 3e vol, tuant son copilote au passage (il s'avère d'ailleurs que c'est une erreur de pilotage).

 

L'auteur de l'article parles aussi de Breaktrough Starshot. Il dit que les technologies n'existent pas, alors que la voile solaire est belle et bien réelle, les lasers aussi (bon par contre, je ne suis pas très convaincu sur le concept d'une sonde interstellaire faisant la taille d'une mouche... une mouche interstellaire** de la Terre faisant un coucou aux poulpes de Proxima b, ça fait désordre !!! :b::b:) . Il faut peut-être parler à ce Mr Brunier de Ikaros, qui est un démonstrateur visant à valider (ou invalider) le concept de la voile solaire pour de futures explorations spatiales. Et il semble ce cela marches, et très bien même !

 

**et je vous dis pas si la sonde a un "bug" !! :be:

 

Au fait, est-ce que la F9R est opérationnelle ou est-elle encore en phase de test ?

 

P.S : De la même manière, même si l'ITS semble être énorme, il faut se rappeler que Saturn V etait tout aussi énorme par rapport aux fusées de l'époque qui n'étaient que des missiles recyclés, comme la Redstone et bien d'autres. Quant à la fiabilité prétendue d'Ariane, il semble que l'auteur ait oublié de mentionner les nombreux échecs essuyés par les ingénieurs du CNES, échecs bien plus nombreux que pour Space X.

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Ariane n'est pas réutilisable et elle coûte 2x plus au kilo mis en orbite.

Quant à la fiabilité, elle en faveur de Falcon9. A son 29e vol, F9 déplore deux explosions alors qu'ArianeV au même point de sa carrière comptait deux explosions et deux mise en orbite ratées.

 

Cela vient d’où ce chiffre 2x plus au kilo ?

 

En regardant rapidement, pour un lancement de 10 T en GTO, je trouve 180 millions pour Ariane et 62 millions pour 5,5 T chez SpaceX. Bien évidement les prix annoncés sur Internet et les prix réels n'ont forcement rien à voir.

 

Franchement si, aujourd'hui, j'avais à passer commande d'un lancement, d'un satellite de 5 T, est-ce que j'économiserai 30 millions, vu le prix du satellite, du manque à gagner et des soucis en cas de perte du satellite.

 

Je ne sais vraiment pas.

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réponse tardive car j'étais occupé ailleurs.

 

Il vaudrait mieux que [le transvasement des ergols] se passe bien, parce qu'en fait il y aura besoin de 5 vols successifs du lanceur poussant un vaisseau-tanker pour faire le plein du vaisseau qui partira vers Mars.

 

C'est toi qui m'apprends qu'il s'agit de 5 vols successifs pour un plein. Bien que non-indiquée dans la vidéo schématique de ITS, c'est intuitivement plausible, C'est quoi la référence ?

 

C'est quand même pas gagné.

J'ai vu cette opinion sur d'autres forums et commençais à en être d'accord.

Puis sur ne ne sais pas quelle page, j'ai vu que lors des vols long courrier vers l'Australie, et par sécurité, on faisait descendre les passagers pour chacun des deux appoints de carburant nécessaires à l'époque.

Du coup, je me dis que ce serait simple d'appliquer le même principe ici.

Quelques modules Bigelow ne pèseraient pas lourd dans le budget du voyage.

Et l'intéressé serait ravi de voir fleurir des gîtes d'étape dans l’espace.

Dans une gestion de flotte, il pourrait y avoir d'autres solutions plus élégantes.

Tiens, on peut imaginer ceci:

En pensant d'abord que tout au long des deux ans d'attente d'une fenêtre martienne, on serait en train de stocker des véhicules en orbite terrestre...

un véhicule avec 100 personnes à bord arrive en orbite pour transborder sur un autre véhicule similaire dont les cinq chargements de carburant sont déjà effectués. On charge le véhicule libéré de la même manière et ainsi de suite.

Dans ce cas, les passagers auront intérêt à être attentifs avec leurs bagages car c'est un coup pour retrouver sa valise au bout de deux ans...

 

PAr ailleurs il ne devrait plus y avoir de COPV Hélium dans les réservoirs de ces engins. Space X va utiliser une technique avec des gaz d'ergols chauffés pour pressuriser chaque réservoir avec son propre ergol.

Bien obligé d'ailleurs car pas de possibilité de se ravitailler en hélium sur Mars pour un voyage retour.

Je suis bien d'accord que le choix du méthane est, entre d'autres raisons, dans le but de limiter l'usage de l'hélium. Par contre le type de structure en sandwich fibre de carbone+métal est bien prévu pour alléger les réservoirs d'oxygène.

CtYr3smWIAArVRy-655x413.jpg

clique image pour page Spaceflightinsider

Il paraît que ce n'est pas une maquette mais une vraie bouteille fonctionnelle sortie d'usine à l'échelle "1"

 

 

Et le contact entre l'oxygène et le carbone doit rester tout aussi problématique. Tiens, il serait sympa d'insérer un fin matelas d'azote entre l'oxygène et la bouteille. Si la peau intérieur séparant l'azote de l'oxygène se révélait perméable, alors une pompe circulateur et un système de membranes permettrait d'extraire l'oxygène et éviter d'être dépendant d'une seule couche entre l'O2 et le carbone.

C'est juste une idée à titre indicatif et peut-être je me trompe quelque part.

 

PS J'ai "perdu" une autre photo de la même bouteille vue depuis l'intérieur. C'est encore plus impressionnant. Bizarrement, la surface intérieure est noire, là où je m'attendais à une surface métallique réfléchissante.

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C'est toi qui m'apprends qu'il s'agit de 5 vols successifs pour un plein. Bien que non-indiquée dans la vidéo schématique de ITS, c'est intuitivement plausible, C'est quoi la référence ?

 

référence : https://en.wikipedia.org/wiki/Interplanetary_Transport_System

A key feature of the system is a propellant-cargo-only tanker: the ITS tanker. Just as the spaceship, the tanker would serve as the upper stage of the ITS launch vehicle during the launch from Earth. The vehicle is designed exclusively for the launch and short-term holding of propellants to be transported to low Earth orbit for re-filling propellants in the interplanetary ships. Once on orbit, a rendezvous operation is effected with one of the Interplanetary Spaceships, plumbing connections are made, and a maximum of 380 tonnes (840,000 lb) of liquid methane and liquid oxygen propellants are transferred in one load to the spaceship. To fully fuel an Interplanetary Spaceship for a long-duration interplanetary flight, it is expected that up to five tankers would be required to launch from Earth, carrying and transferring a total of nearly 1,900 tonnes (4,200,000 lb) of propellant to fully load the spaceship for the journey

 

Et sur ce schéma (source Space X) on voit à gauche l'armada de tankers pour le ravitaillement.

mars_i10.jpg

Comme le tanker doit utiliser la masse d'ergols contenu dans ses propres réservoirs pour atteindre le LEO, et en garder pour sa désorbitation et sa récupération, il ne peut transporter qu'une quantité limitée d'ergols à transférer (contenus dans des réservoirs spécifiques).

 

La petite vidéo est simplificatrice .... pour présenter le projet sous un aspect attrayant d'une simplicité désarmante :rolleyes: .... de la com façon Space X quoi ....

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référence : https://en.wikipedia.org/wiki/Interplanetary_Transport_System

 

 

Et sur ce schéma (source Space X) on voit à gauche l'armada de tankers pour le ravitaillement.

http://i97.servimg.com/u/f97/13/00/35/75/mars_i10.jpg

Comme le tanker doit utiliser la masse d'ergols contenu dans ses propres réservoirs pour atteindre le LEO, et en garder pour sa désorbitation et sa récupération, il ne peut transporter qu'une quantité limitée d'ergols à transférer (contenus dans des réservoirs spécifiques).

merci pour les précisions !

La petite vidéo est simplificatrice .... pour présenter le projet sous un aspect attrayant d'une simplicité désarmante :rolleyes: .... de la com façon Space X quoi ....

NASA a fait pareil en son temps.

Ce qui suit est approximatif.

Dans un passé pas si éloigné, Musk ne connaissait pas grand chose aux fusées. Il est parti en voiture pour traverser le Canada avec un copain qui avait quelques livres et de solides connaissances dans le domaine. Avant le voyage, c'était question d'acheter des fusées russes et autres ex-ICBM. Mais il y avait plusieurs soucis dont la présence d'un produit hautement volatile et difficilement contrôlable : le vodka.

Voyant que c'était mal parti côté Russe, les deux comparses ont discuté sur les autres options. A la fin du trajet Elon s'est fait prêter les livres mentionnés ci dessus et SpaceX est né.

Avec une simplicité désarmante.

Pour le reste, il a su réunir les compétences techniques et administratives nécessaires... tout simplement. Son argent, son imagination, sa capacité de travail et sa chance inouï ont fait le reste.

C'est peut-être ces éléments biographiques qui font que les gens se permettent d'extrapoler le long de la même courbe exponentielle qui l'a amené là où il en est.

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Ce qui rend la technique à mettre en oeuvre compliquée :

 

- réaliser les retours du lanceur 5 fois de suite en le positionnant quasiment pile-poil sur son aire de lancement

 

- réaliser après "chargement" du tanker sur le lanceur, et remplissage en ergols, des lancements "à la file" . Les moteurs Raptor, les tuyères n'auront pas le temps de refroidir.

 

- réaliser les ravitaillements en orbite de centaines de tonnes d'ergols cryogéniques par transfert d'un vaisseau-tanker vers le vaisseau-passagers. Le feu d'artifice de la Falcon 9 ressemblera à un petit pétard si jamais il y avait un gros pépin :b::confused:. Et 100 colons rejouant Jeanne d'Arc à Rouen .... cela ferait un buzz brûlant :(

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Les moteurs Raptor, les tuyères n'auront pas le temps de refroidir.

 

- réaliser les ravitaillements en orbite de centaines de tonnes d'ergols cryogéniques par transfert d'un vaisseau-tanker vers le vaisseau-passagers. Le feu d'artifice de la Falcon 9 ressemblera à un petit pétard si jamais il y avait un gros pépin :b::confused:. Et 100 colons rejouant Jeanne d'Arc

Ils ont deux ans pour tout préparer avant l'arrivée des passagers en orbite, les problèmes que tu évoques n'en sont donc pas... ;)

Les colons n'embarqueront que si le véhicule est prêt à partir, le plein fait et le ravitaillement terminé.

 

Je pense que ça a déjà été dit plus haut. Rien n'oblige de lancer les fusées 'à la file', il n'y a pas le feu... :be:

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il y a quand meme de grosses erreurs d'interprétation. on ne fait poireauter 2 ans des gens en orbite en attendant le feu vert, et on ne fait pas le plein d'un énorme bombe à explosion progressive avec tout le monde a bord!

 

de meme freiner, se poser et décoller sur mars est bien different d'une escale sur la terre, la lune ou encélade...

ils faut des véhicules différents pour chaque phase (freinage, atterrissage, décollage) si on veut optimiser les chances de succès et économiser du poids, du carburant....

 

la nasa s'est bien plantée avec la navette qui devait être le bus/camion de l'orbite basse. ça me déçoit qu'ils veuillent faire pire! la meme bêtise à une échelle bien plus grande!

 

le 4x4 de l'espace c'est pas pour tout de suite

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  • 5 semaines plus tard...

Ceci est dans la suite de mon poste #172[ du 17 octobre.

 

Pour la bouteille d'oxygène du futur ITS (le gros lanceur pour Mars), on est passé de la photo de groupe...

CtYr3smWIAArVRy-655x413.jpg

clique image pour page Spaceflightinsider

 

...aux essais sous pression.

 

CxZdjcyUsAAfIDI.jpg

 

SpaceX ‏@SpaceX 20 hil y a 20 heures

Successfully tested the prototype Mars tank last week. Hit both of our pressure targets – next up will be full cryo testing.

 

Que la bouteille d’oxygène prenne le large pour faire une belle photo (c'est réussi !) ou pour le symbole du départ (réussi aussi), la principale raison est sûrement pour éviter d'incommoder les voisins si les choses ne se passent pas comme prévue.

 

A regarder de plus près et plutôt que de risquer l'un de leurs navires de transport, on a pris une vieille barge totalement pourrie pour l’exercice. Si c'était la NASA, on aurait commandé une plateforme flambante neuve, ayant fait l'objet d'un appel d'offres long et compliqué, payée à prix d'or aux frais du contribuable et livrée avec un an de retard. Mieux, je viens d'apprendre que SpaceX l'ont pris la barge en location. Ils ont bien raison !

 

L=6 772

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J'avais vu ton post mais ai tardé de répondre:

il y a quand meme de grosses erreurs d'interprétation. on ne fait poireauter 2 ans des gens en orbite en attendant le feu vert, et on ne fait pas le plein d'un énorme bombe à explosion progressive avec tout le monde a bord!

seulement si on se fie au petit film publicitaire qui induit en erreur sur plusieurs plans.

 

On en parle plus haut dans le fil.

 

C'est un peu comme si on demandait au jeune James Watt (avant de mettre sa première locomotive sur les rails) de faire un topo sur les horaires des trains.

 

Dans la suite il y aura probablement un peu de répétition d'autres choses déjà dites dans le fil.

 

 

de meme freiner, se poser et décoller sur mars est bien différent d'une escale sur la terre, la lune ou Encelade...

Justement, c'est la force du projet.

D'abord on évite les parachutes car il faut différents parachutes dans différentes situations atmosphériques et ils présentent leurs propres problèmes de test et validation.

Ensuite, la rétropropulsion opérera par interaction atmosphérique, mais les mêmes rétrofusées permettent aussi d’atterrir dans le vide de la/les Lune(s).

Le concept ISRU (utilisation des ressources in situ) fonctionne sur Mars mais potentiellement sur Titan.

Les mêmes composants opérant dans des situations différentes.

Et l'exemple le plus spectaculaire est que le système de sauvetage au décollage est aussi le système atterrissage sur Mars.

Mais ce que j'aime le mieux est la collaboration entre NASA et SpaceX faisant usage des retours de Falcon dans la haute atmosphère terrestre pour simuler de futurs vols de Red Dragon / ITS dans les basses couches de l'atmosphère martienne. Dans les deux cas c'est froid et à quelques millibars.

ils faut des véhicules différents pour chaque phase (freinage, atterrissage, décollage) si on veut optimiser les chances de succès et économiser du poids, du carburant....

 

la nasa s'est bien plantée avec la navette qui devait être le bus/camion de l'orbite basse. ça me déçoit qu'ils veuillent faire pire! la meme bêtise à une échelle bien plus grande!

 

le 4x4 de l'espace c'est pas pour tout de suite

La Navette était figée en deux compartiments: le poste de pilotage destiné à sept astronautes et la baie de cargo de 18 mètres.

Dans le cas présent, on est bien plus près du Boeing 747.

Le 747 a été dessiné comme un avion cargo. La version passagers est, en réalité, juste une option.

ITS c'est pareil.

Il est modulable. Dans un premier temps, on n'aura que dix personnes à bord, le reste du chargement en marchandises. Plus tard, on prévoie l'inverse avec une centaine de personnes et peu de bagages.

 

Comme pour le 747 qui a un jour transporté un avion sur son dos non prévu par ses concepteurs, ITS pourra se décliner en des versions dont personne ne songe en ce moment.

 

Je ne dis pas qu'il n'y a aucun problème à résoudre.

Mais le fait est que SpaceX fait un grand travail de R&D, soutenu par des fonds publics il est vrai, mais avec une efficacité et un ciblage des efforts hors du commun.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Ils ont deux ans pour tout préparer avant l'arrivée des passagers en orbite, les problèmes que tu évoques n'en sont donc pas... ;)

Les colons n'embarqueront que si le véhicule est prêt à partir, le plein fait et le ravitaillement terminé.

 

 

Je ne comprend pas vraiment les "deux ans pour tout préparer" ?

J'ai supposé que cela correspondait simplement à un rappel de l'intervalle entre deux fenêtres martiennes, et pas une indication du délai pour préparer l'ITS qui doit partir vers Mars ?

 

Il ne faudra pas qu'un trop grand délai sépare les ravitaillement entre eux, ainsi que le départ que ce soit aussi bien pour un ITS-fret qu'avec un ITS-passagers.

En effet un objet en orbite LEO voit son orbite se dégrader et il faut le remonter régulièrement, ce qui consomme des ergols. Il faut aussi une équipe sol qui le suive en permanence par exemple pour éviter des débris ou tout incident (voir pour l'ISS ou la mission Tiangong 2 des chinois)

 

Donc si la vidéo de Space X est trop simplificatrice en ne montrant qu'un seul vol de ravitaillement en ergol et de plus lancé immédiatement après le retour de l'ITS au sol, il faudra quand même des tirs assez rapprochés.

Faire monter les passagers avec un autre ITS, rajoute un vol. Ce n'est pas gratuit. Et le transbordement pas forcément simple.

 

On ne sait d'ailleurs pas combien d'ITS-passagers seront construits ... E. Musk n'a pas donné de scénario très précis. Là il en faudrait au moins deux, alors que la ré-utilisabilité pouvait laisser entrevoir que celui qui revient de Mars, serait aussi celui qui repartirait.

Donc il faudra attendre toutes les précisions officielles pour mieux cerner le scénario qui sera retenu.

En attendant, les commentaires des uns et des autres à ce sujet restent des spéculations. Restons prudents et gardons nous de balayer les objections, les problèmes soulevés, d'un simple revers de la main.

Modifié par montmein69_2
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