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«*SpaceX Mars colonization architecture*»…


jackbauer

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Quelques nouvelles, et une évolution du 'design':

 

SpaceX a conclu un contrat avec de mystérieux passagers privés pour un vol en BFR autour de la Lune. Les détails de la mission seront publiés lundi 17 septembre.

Entre-temps, le 'tweet' de SpaceX montre la dernière évolution du design de la fusée.

 

Désormais, l'engin comporte trois énormes stabilisateurs aérodynamiques. Ceux-ci sont massifs et devraient pouvoir servir de support lorsque la fusée se pose à la verticale.

Au lieu de 4 moteurs optimisés pour le vide et deux pour l'atmosphère, il y aurait désormais sept moteurs pour le vide. La présence d'une protection thermique sur la moitié 'inférieure' du vaisseau, combinée aux grandes 'ailes', indique un usage aérodynamique plus important que ce qui était prévu au départ.

 

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Le 27/04/2016 à 23:14, jackbauer a dit :

http://spaceref.com/mars/spacex-will-start-going-to-mars-in-2018.html

 

Eh bien voilà qui va enflammer les fans d’ Elon Musk sur ce Forum !!

Space X vient d’annoncer sa volonté d’envoyer sur Mars un vaisseau Dragon modifié («*Red Dragon*») dans seulement deux ans, en 2018 !

 

En septembre prochain sera annoncé le plan pour envoyer des humains sur la planète rouge…

 

Bluff or not bluff ??

 

24m4kiuj.jpg

 

Tous se préparent à une nouvelle conquête spatiale.

Bluff of not bluff ? => Nasa, spacex, musk, UE, Chine, Inde, ... uniquement pour préparer le grand public aux futures dépenses ... colossales. Donc pour moi, it's not bluff. It's success for them.

Fin 2018, on y est.

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ça me parait complètement délirant cette BFR. autant pour le propulseur ça a du sens mais la partie habitable c'est n'importe quoi. ils sont partis pour refaire des navettes qui ont été un échec total. Trop de masse de machins inutiles à transporter en permanence et avec toutes les garanties de sécurité vu que c'est habitable. 

 

En attendant les Soyouz minimalistes et jetables tournent sans relâche...

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Il y a 19 heures, charpy a dit :

ils sont partis pour refaire des navettes qui ont été un échec total.

Oui, sauf que la navette n'était pas commerciale, elle ne rapportait rien et coûtait une fortune, avec ses propulseurs à poudre.

 

La BFR peut emporter jusqu'à 100 passagers payants. En version 'suborbitale' elle doit emmener des passagers et du cargo n'importe où dans le monde en 1/2h de vol. Or on sait qu'il existe un marché global pour des transports urgents, comme une pièce de rechange, un foie ou un technicien spécialisé à Shanghai dans 3h.

Pareil pour l'espace: il existe un marché pour des satellites géants, des constellations, des habitats, des usines orbitales, des vaisseaux interplanétaires, etc.

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Le 1 octobre 2018 à 17:54, OrionRider a dit :

La BFR peut emporter jusqu'à 100 passagers payants. En version 'suborbitale' elle doit emmener des passagers et du cargo n'importe où dans le monde en 1/2h de vol. Or on sait qu'il existe un marché global pour des transports urgents, comme une pièce de rechange, un foie ou un technicien spécialisé à Shanghai dans 3h.

 

A ce propos, je me demande depuis la présentation de la BFR à quoi ressemblerait un de ces vols commerciaux pour un passager "lambda".

Cela doit secouer un peu non? Le décollage avec l'accélération énorme, un peu d'apesanteur (j'imagine), retournement et énorme décélération pour atterrir le tout en 30 minutes.

Je me trompe peut-être mais ça doit être assez sportif non? Est-ce que ça vous paraît réaliste pour des passagers grand public? Parce que personnellement je ne suis pas sûr d'être en mesure de garder mon repas ni d'enchaîner sur une journée de travail après ça...

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Le 01/10/2018 à 17:54, OrionRider a dit :

La BFR peut emporter jusqu'à 100 passagers payants. En version 'suborbitale' elle doit emmener des passagers et du cargo n'importe où dans le monde en 1/2h de vol. Or on sait qu'il existe un marché global pour des transports urgents, comme une pièce de rechange, un foie ou un technicien spécialisé à Shanghai dans 3h.

Pareil pour l'espace: il existe un marché pour des satellites géants, des constellations, des habitats, des usines orbitales, des vaisseaux interplanétaires, etc.

 

 

Un New-York Shanghai c'est 700$ (sans escale). Dans le meilleur des cas, la place serait à 1200$ sur une BFR emportant 853 passagers. http://www.thespacereview.com/article/3343/1

Encore faut il que les passagers accepte l’accélération au décollage !

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niveau tarif c'est pas délirant. mais faut trouver 853 pellerins, ajouter le temps d'embarquement et débarquement des 800personnes sur l'engin, plus les check tests, les conditions météo.... bref ca m'étonnerai fort qu'il y ai des lignes régulières.

 

le problème de la navette c'est la masse à vide. un Soyouz vide c'est une coque de noix. pour une BFR j'ose meme pas l'imaginer…. autant à porter, accélérer, freiner… inefficace au possible surtout avec un lanceur mono étage. je vois mal comment un bon plan commercial peut outrepasser les lois de base de la physique…

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Il y a 17 heures, charpy a dit :

le problème de la navette c'est la masse à vide. un Soyouz vide c'est une coque de noix. pour une BFR j'ose meme pas l'imaginer

Justement, c'est l'inverse: la BFR pèse moins par passager ou kilo de cargo en orbite basse qu'un Soyuz.

La masse à vide est de seulement 85 tonnes pour au moins 100 tonnes de cargo ou plusieurs centaines de passagers en orbite basse.

 

Dans le cas de la navette c'était 77 tonnes à vide pour 27 tonnes et/ou 7 astronautes en orbite basse.

Soyuz c'est 3 tonnes à vide pour 3 cosmonautes.

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Le 30/09/2018 à 22:03, charpy a dit :

ils sont partis pour refaire des navettes qui ont été un échec total.

OrionRider répond

Citation

Oui, sauf que la navette n'était pas commerciale, elle ne rapportait rien et coûtait une fortune, avec ses propulseurs à poudre.

 

On est un peu [HS] mais je me permet de faire remarquer,que le concept de la navette de la NASA comme système polyvalent de lancement et de récupération d'objets en orbite pouvait s'entendre au moment de sa création. Sauf à s'appeler Mme Irma et être capable de voir l'avenir dans sa boule.

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Mais elle a pâti d'un design mauvais. Placer la navette et son équipage accolée à un gros réservoir d'hydrogène et d'oxygène liquides recouvert de mousse isolante était (on l'a vérifié ensuite en l'utilisant) un concept à risque gravissime. D'autant que la motorisation était dans la navette elle-même avec des canalisations LOX et LH2 pour  alimenter les trois moteurs SSME  (R 25)

 

Pour l'accident de Challenger deux raisons à la catastrophe : Défaut de conception des joints toriques entre les "segments" des boosters à poudre, oui. Mais la NASA savait qu'il ne fallait pas décoller en-dessous d'une certaine température négative extérieure. Consigne de sécurité non respectée ... et cela a causé la fuite et le véritable chalumeau qui a percé et fait exploser le réservoir de LH2/LOX. 

Ce n'est donc pas l'utilisation de boosters à poudre en toute généralité,et surtout pas leur coût,  qui a plombé cet engin. C'est un design mauvais et une faute des dirigeants qui ont autorisé le décollage en s'affranchissant des règles concernant la température le jour du lancement.

 

Pour Columbia, c'est la mousse isolante (principalement sur les canalisations LOX et LH2 alimentant les moteurs) qui en se décollant par morceaux lors du décollage, est venue frapper les tuiles de protection thermique, les fragilisant irrémédiablement. Cela a provoqué l'accident de la rentrée avec les tuiles du bord d'attaque d'une aile qui ont cédé, le flux chaud pénétrant dans l'aile.

Par ailleurs, la fréquence qui était envisagé pour effectuer les lancements de satellites n'a jamais pu être tenue. Le coût des vols, la maintenance nécessaire et tous les problèmes de fiabilisation incessants jusqu'au retrait définitif ont plombé le modèle économique. On est revenu bien vite aux lanceurs consommables pour lancer des satellites et des sondes (ce qui a fait le bonheur d'Ariane, les USA ayant complètement délaissé ce secteur pour utiliser la navette).

 

On peut aussi remarquer, que même si cela s'est résumé à un seul vol en tout automatique, le concept russe de la navette Bourane était de l'associer à un lanceur Energia pouvant fonctionner de façon autonome (ce qui lui donnait possibilité d'autres utilisations en tant que lanceur). Sans doute pas parfait non plus mais plus sécuritaire et surtout plus polyvalent. L'abandon du concept et la chute de l'URSS , n'a pas permis à ce concept d'avoir une carrière.

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Depuis, tous les systèmes envisagés pour lancer des équipages, sont revenu au concept "en ligne" où la capsule est tout en haut du lanceur et dispose d'un système d'éjection d'urgence (tour d'extraction pour Soyouz et Federatsia ou propulseurs comme les Dracos de Crew Dragon ou  les moteurs-fusées RS-88 pour le Starliner)

 

Le système envisagé par SX d'une énorme navette/BFS montée en ligne sur un booster, est intelligent dans le concept, mais sa démesure en terme de masse de l'ensemble, de la motorisation que cela impose,  pose effectivement question à la fois sur sa faisabilité et aussi sur les délais pour que cela puisse être opérationnel.

D'ailleurs les premiers essais ne concerneront pas le booster, mais une version simplifiée de la navette/BFS surnommé Hopper avec seulement trois moteurs Raptor (modèle Sea Level). Ce qui est loin de ce que nécessitera la véritable navette finale.

 

On va déjà voir ce que donneront ces essais .... et le temps qu'il faudra pour les mener à bien et envisager d'enchainer sur la suite. En tous cas les délais annoncé par ce génial Elon .... restent toujours aussi "singuliers" ... normal il ne décompte pas le temps comme le fait le reste de l'humanité 😜

 

 

 

 

Le 01/10/2018 à 17:54, OrionRider a dit :
Citation

 

 

Modifié par montmein69_2
Corrections orthographiques et images
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La différence principale entre tous les autres systèmes et les projets de SpaceX c'est qu'à la rentrée dans l'atmosphère SpaceX freine ses vaisseaux en grande partie à l'aide des moteurs, ce qui permet de ne pas utiliser de gros bouclier thermique qu'il faut remplacer à chaque vol.

Une protection légère et bon marché suffit. Le gain en masse de bouclier permet d'emmener le carburant nécessaire au retour. 

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Je demande a voir les chiffres. De la mousse phenolique carbone ca pese pas grand chose et ca resiste tres bien a la chaleur. Les moteurs d'une fusee c'est 200l de carburant a la seconde.... et il en faudra des secondes pour ralentir 85 tonnes qui vont a 26000 km/h.

 

Faut voir sur les chiffres. Qu'il y ai économie a récupérer les moteurs ca me parait legitime pour la partie habitable c'est moins évident, surtout s'il y a du boulot de remise en état ou un gros protocole d'essai entre chaque vol.

 

On est pas sur de l'aviation classique....

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il y a 42 minutes, charpy a dit :

De la mousse phenolique carbone ca pese pas grand chose et ca resiste tres bien a la chaleur.

C'est hélas plus compliqué que ça: https://en.wikipedia.org/wiki/Space_Shuttle_thermal_protection_system

Sur la navette la protection thermique pesait 8,5 tonnes! :o

 

Par ailleurs, l'échauffement augmente avec le carré de la vitesse. En diminuant la vitesse de moitié, on divise l'échauffement par 4. ;)

Physiquement, ça vaut le coup parce qu'on passe d'une température maximale de presque 1300°C à 'seulement' 325°C. Or, il existe beaucoup de matériaux légers et standard capables de résister à 325°.

Le freinage des vaisseaux SpaceX reste essentiellement aérodynamique. Ils ne redescendent pas jusqu'au sol verticalement, à vitesse zéro (ce qui demanderait presque autant de carburant que pour accélérer en orbite). Les moteurs freinent juste assez pour maintenir la température à un niveau permettant de se passer de bouclier thermique lourd et compliqué.

 

Ils utilisent aussi le principe de la rétro-propulsion, par laquelle l'échappement des moteurs dirigé dans la direction du déplacement cause une sorte de 'bulle' de gaz qui freine la fusée sans trop augmenter la chaleur sur les côtés. Les moteurs, eux, sont déjà prévus pour résister aux hautes températures (le refroidissement se fait par une circulation de carburant dans l'épaisseur de la tuyère).

 

Dans le cas de la BFR on dirait qu'ils ont maintenant prévu une protection thermique et des ailes, donc elle finira sa rentrée 'nez haut', comme la navette, après un freinage initial 'moteurs en avant'. Ce n'est que près du sol qu'elle passera en vol vertical pour atterrir 'en arrière'.

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Le SLS de la Nasa, principal concurrent de SpaceX, est victime d'un nouveau retard. Le prototype ne volera pas avant 2020 et le premier vol habité serait pour 2022: https://www.space.com/42092-nasa-sls-rocket-delays-overruns-oig-report.html

 

Entre-temps, SpaceX aura bien avancé avec sa BFR. Les premiers vols auront peut-être déjà eu lieu (le vaisseau ferait un premier 'saut de puce' déjà en 2019!), ce qui pourrait être le dernier clou dans le cercueil du SLS. En effet, à quoi bon poursuivre ce programme si un vaisseau beaucoup moins cher, plus performant et ultramoderne est en passe d'être disponible?

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  • 4 semaines plus tard...
Le 11/10/2018 à 18:40, OrionRider a dit :

Le SLS de la Nasa, principal concurrent de SpaceX, est victime d'un nouveau retard. Le prototype ne volera pas avant 2020 et le premier vol habité serait pour 2022: https://www.space.com/42092-nasa-sls-rocket-delays-overruns-oig-report.html

 

Entre-temps, SpaceX aura bien avancé avec sa BFR. Les premiers vols auront peut-être déjà eu lieu (le vaisseau ferait un premier 'saut de puce' déjà en 2019!), ce qui pourrait être le dernier clou dans le cercueil du SLS. En effet, à quoi bon poursuivre ce programme si un vaisseau beaucoup moins cher, plus performant et ultramoderne est en passe d'être disponible?

 

Effectivement si les prévisions sont tenues .....

Comme je le disais dans un message précédent, le tout premier engin qui sera testé sera un modèle simplifié de la partie navette du BFR avec seulement trois moteurs version "sea level" (donc optimisés pour  la première phase du vol dans l'atmosphère ou la phase de retour). Pour ma part j'attends la construction de ce "Hopper" comme il est surnommé et la réussite de sa phase d'essais pour que factuellement une étape significative ait été franchie.

Il restera alors encore de nombreuses étapes avant que la navette finale (échelle 1 et  tous les Raptors Sea level et version espace combinés) soit construite et vole. Quelle date prévisionnelle fiable peut-on pronostiquer ???? Moi je n'en sais strictement rien.

Et il faudra en rajouter encore une couche (d'épaisseur respectable) pour mettre au point le lanceur, puis combiner les "deux morceaux" pour obtenir un BFR complet.

 

On ne peut que leur souhaiter de réussir toutes les phases de ce travail assez titanesque* ... mais pour le reste et notamment des dates .... même avec une boule de cristal ......

 

* et en parallèle la construction du pas de tir (ou deux ? Floride et Texas ???? le sait-on ???) en croisant les doigts qu'au cours des essais aucun pépin ne se produise n"cessitant des remises en état (on se rappelle des barges et des réparations sur le pas de tir d'Amos 6)

 

Pour ce qui est du SLS .... il sera terminé et volera. Mais quand à son avenir après les premières missions et l'assemblage du LOP-Gateway .... on en sera peut-être à la mandature du successeur de Trump après que lui-même ait effectué son deuxième mandat. On a le temps de voir venir 😛

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Le 04/11/2018 à 14:25, montmein69_2 a dit :

Il restera alors encore de nombreuses étapes avant que la navette finale (échelle 1 et  tous les Raptors Sea level et version espace combinés) soit construite et vole. Quelle date prévisionnelle fiable peut-on pronostiquer ????

En aéronautique militaire (Eurofighter, Dassault, LM...) entre le premier vol du proto et l'utilisation opérationnelle, il se passe en général une dizaine d'années. Voir par exemple le F-35 de Lockheed-Martin, le Rafale ou l'Eurofighter.

Dans le civil, c'est plutôt 2 à 3 ans (A350, Dreamliner,...).

 

Pour Falcon9, il a fallu un peu plus de deux ans entre le premier vol en juin 2010 et la première mission opérationnelle en octobre 2012 (CRS-1).

A noter que le développement total de Falcon9, de l'intention annoncée fin 2005 aux premiers vols payants, a duré 7 ans.  Mais SpaceX n'avait aucune expérience et devait tout inventer. Les premières pièces (réservoirs cryogéniques) étaient prêtes début 2007 et les premiers tests moteurs avaient lieu en 2008.

 

Pour le BFR on en est là:

 

Déclaration d'intention en 2012, avec le développement d'un nouveau moteur 'raptor' au méthane, destiné aux véhicules interplanétaires 'MCT', puis 'ITS'.

Septembre 2016: premiers tests du nouveau moteur Raptor, premières images des réservoirs 'COPV'  pour l'ITS (version de 12m de diamètre).

Début 2017: tests destructifs des réservoirs 'COPV' de 9m de diamètre.

Nouvelle architecture en 2017 (véhicule 'BFR').

Avril 2018: présentation des moules pour les réservoirs de production.

Septembre 2018: nouveau design du BFR.

Fin 2018: préparation du site de lancement de Boca Chica en vue de ravitailler le BFR.

 

Des premiers vols en 2019 ou 2020 ne me semblent pas impossibles. Suspense! 🙂

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Le 05/10/2018 à 21:52, montmein69_2 a dit :
Le système envisagé par SX d'une énorme navette/BFS montée en ligne sur un booster, est intelligent dans le concept, mais sa démesure en terme de masse de l'ensemble, de la motorisation que cela impose,  pose effectivement question à la fois sur sa faisabilité et aussi sur les délais pour que cela puisse être opérationnel.
 

 

Le système BFR de SpaceX, c'est Hèrmes en plus gros et en réutilisable pour le lanceur :

 

Hermes_configuration_1991.jpg

http://www.sciences-mag.fr/2013/10/avion-spatial-hermes-navette/

Modifié par fratton
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Non parce que Hermes, tout comme la navette spatiale, Buran et tous les autres vaisseaux jusqu'à présent, étaient des engins passifs protégés par un lourd bouclier thermique alors que la BFR utilise principalement ses moteurs pour descendre d'orbite sans brûler, puis pour se poser à la verticale.

 

C'est une différence fondamentale qui change tout en autorisant un reconditionnement rapide et bon marché. En gros, SpaceX veut arriver à juste refaire le plein et à repartir dans un délai très court, là où la navette avait besoin de mois de remise en état avant de pourvoir revoler. 

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On entre quand même dans une dimension nouvelle. Le BFS/navette en version ravitailleur d'ergols, peut effectivement, après une mission courte, revenir avec des réservoirs quasiment vides, et donc une masse limitée, et utiliser son petit reliquat pour activer sa motorisation de descente sans consommation excessive.

Pour un BFS/navette en version habitée et/ou  version cargo  avec tous les aménagements intérieurs pour stocker du fret ou des passagers , il aura une masse de retour notablement plus élevée. Et probablement une vitesse plus élevée (suivant d'où elle revient). Cela risque d'être plus coton. En tout cas ce sera nouveau.

 

On peut être confiant ... c'est une question d'appréciation personnelle, mais cela n'empêche pas d'être lucide sur les contraintes que les ingénieurs devront assumer.

Bien sûr on ne peut que leur souhaiter bonne chance pour tout surmonter .... mais AMHA rien n'est gagné d'avance, et surtout pas les délais.

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Il y a 21 heures, montmein69_2 a dit :

 avec tous les aménagements intérieurs pour stocker du fret ou des passagers , il aura une masse de retour notablement plus élevée. 

En fait, non, car le plus gros de la masse reste le carburant, et de très loin.

 

Le vaisseau pèse 85 tonnes à vide et 1335 tonnes au décollage, dont 1235 tonnes de carburant.

Le carburant représente 93% de la masse totale.

 

Pour accueillir 100 passagers avec bagages il faut 100 x 100kg = 10 tonnes. Comptons encore 30kg par personne pour l'équipement, l'épuration d'air, les WC, la nourriture, etc. On arrive à seulement 13 tonnes de 'cargo' en plus que la version 'vide'.

Donc finalement, la version passagers ne sera pas tellement plus lourde.

 

Pour les missions extrêmes, comme un voyage vers Mars, ou pour ramener une lourde charge, le vaisseau peut aussi être ravitaillé en orbite avant l'atterrissage. Ou les passagers peuvent redescendre à bord d'autres vaisseaux BFR 'légers', qui ne font que ça, tandis que le BFR interplanétaire 'lourd' reste en orbite.

 

Dès qu'on accepte le fait que le carburant ne coûte pas cher, alors les possibilités sont vastes.

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Des nouvelles! :)

 

Dans une série de 'tweets', Elon Musk annonce qu'un second étage de Falcon9 sera modifié en vue de tester certains composants de BFS, en particulier le bouclier thermique ultraléger et les surfaces de contrôle supersoniques.

https://www.space.com/42375-spacex-mini-bfr-launch-on-falcon-9.html

 

Il a aussi confirmé que les tests du BFR se feront à Boca Chica.

L'appareil de test ne se posera pas 'aux moteurs' mais s'écrasera en mer. Le but étant de juste tester le bouclier et l'aérodynamique, vu que selon Musk "SpaceX maîtrise déjà assez bien la rétropropulsion".

 

Vol orbital de ce 'test object' prévu en juin 2019.

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Merci Orion pour toutes ces infos ! 

C'est cool d'entretenir ce fil très intéressant. :cool:

 

il y a 25 minutes, OrionRider a dit :

Le carburant représente 93% de la masse totale

 

C'est quand même impressionnant d' être assis et d'avoir au derrière tout ce carburant !  :o

 

il y a 26 minutes, OrionRider a dit :

Dès qu'on accepte le fait que le carburant ne coûte pas cher, alors les possibilités sont vastes.

 

Tu cherches l'embrouille toi hein ?! :be:

 

Bon ciel et encore merci !

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Merci Bilou

 

Je pense que le choix du méthane (gaz naturel) comme carburant n'est pas innocent. D'une part on peut facilement le produire sur Mars et d'autre part sa combustion avec l'oxygène ne produit que de la vapeur d'eau et du CO². C'est donc un carburant 'propre', contrairement au kérosène des avions.

 

Le méthane est aussi abondant et relativement simple à fabriquer et à manipuler. Les mêmes navires 'méthaniers' qui servent à ravitailler les pays occidentaux peuvent apporter le gaz déjà liquéfié à Boca Chica, en bord de mer.

Un seul navire transporte jusqu'à 56000 tonnes de gaz naturel, assez pour 64 lancements de BFR.

Par ailleurs, Boca Chica est proche de gazoducs et des zones de production du méthane.

 

Le prix du gaz est approximativement d'un euro par kilo pour les particuliers. A ce prix, un lancement coûterait 875 millions € rien qu'en gaz naturel.  L'Oxygène vaut pour un particulier ±0,3€ le kilo, soit 900 millions € pour un lancement.

 

En réalité, si on regarde le prix de vente en gros (15€ par tonne de gaz naturel), on peut estimer que le prix 'net' pour SpaceX est de ±15 millions d'euros de carburant et autant de comburant, soit 300€ par kilo de charge utile mise en orbite.

 

Ce qui est finalement assez 'bon marché'...  ;)

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Il y a 3 heures, OrionRider a dit :

Je pense que le choix du méthane (gaz naturel) comme carburant n'est pas innocent. D'une part on peut facilement le produire sur Mars et d'autre part sa combustion avec l'oxygène ne produit que de la vapeur d'eau et du CO². C'est donc un carburant 'propre', contrairement au kérosène des avions. 

 

Je penses que tu peux enlever le "facilement" de la phrase.

et la combustion du RP1 fait essentiellement du C02 et de l'eau… les imbrulés c'est une fraction infime.

 

j'attend de voir. je suis quand meme largement dubitatif sur cette BFR. placer la meme CU en orbite basse qu'une saturn 5 avec moitié moins de carburant (et sans engloutir annuellement 0.2% du budget du pays) ça me parait loin d'être trivial...

je pense qu'il va y avoir de nombreux ajustements avant de savoir si la réalité converge avec les projets sur le papier.

 

comme pour tesla je pense que la mégalo de musk peut se heurter au mur de la réalité. ce qui est possible en petit comité startup avec des talents hypermotivés échoue souvent à passer à l'échelle industrielle lourde ou tout devient démesurément plus lent et plus cher.

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Oui s'ils s'en melent c'est cuit.

La tendance politique du moment c'est plutot le laisser faire...

 

mais c'est pas gagné pour autant, comme les tesla qui peinent a atteindre les objectifs de production et les couts. Musk est a la fois tres ambitieux, exigeant et tres optimiste. C'est loin d'etre trivial.

 

Les boucliers  thermique c'est justement un excellent moyen d'alléger la fusee avec un freinage passif. D'ailleur c'est un peu ce qu'ils font sur les F9 avec le freinage au moment de la rentrée pour faire un bouclier gazeux actif avec les gaz d'ejectats. Du semi passif au lieu de freiner plein pot bien plus tot.

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