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Les causes du réchauffement climatique.


Pyrene

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Cela ne vous a sans doute pas échappé, vu les températures actuelles le sujet est à la mode. Et justement, un article de Nature se penche sur les causes du phénomène avec une approche qui me semble nouvelle.

On savait qu'un premier argument pour une cause anthropique était la chronologie : le réchauffement est manifestement en relation avec l'ère industrielle (mais corrélation n'est pas causalité...). On savait (depuis les travaux d'Arrhenius) que le gaz carbonique est un moteur identifiable (mais la corrélation n'est pas simplement linéaire -il faut dire que le climat est complexe...). On savait aussi que la vitesse du changement était sans précédent, ce qui est un troisième argument pour y voir une différence de nature par rapport aux variations passées.

La compilation et la quantification (!) de plusieurs centaines d'études apporte un nouvel éclairage sur les deux derniers millénaires : les variations climatiques, et notamment le fameux "petit âge glaciaire" n'étaient pas globales mais régionales, et non synchrones. Cet épisode a commencé vers le XVème siècle dans le Pacifique, mais au XVIIème en Europe et en Amérique du Nord, et essentiellement au XIXème ailleurs. A contrario, le réchauffement actuel est général et global (il touche 98% du globe), même si des différences de rythme sont connues (comme la rapidité du réchauffement arctique).

Il y a là un fort argument pour une cause bien différente de celle des variations passées : alors qu'elles n'étaient pas suffisantes pour induire un phénomène d'ampleur, nous sommes parvenus à provoquer un changement d'une intensité sans précédent ni en température ni dans l'espace.

Il n'est pas certain que la nouvelle soit bonne.

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Il y a 2 heures, Pyrene a dit :

La compilation et la quantification (!) de plusieurs centaines d'études apporte un nouvel éclairage sur les deux derniers millénaires : les variations climatiques, et notamment le fameux "petit âge glaciaire" n'étaient pas globales mais régionales, et non synchrones. Cet épisode a commencé vers le XVème siècle dans le Pacifique, mais au XVIIème en Europe et en Amérique du Nord, et essentiellement au XIXème ailleurs. A contrario, le réchauffement actuel est général et global (il touche 98% du globe), même si des différences de rythme sont connues (comme la rapidité du réchauffement arctique).

Il y a là un fort argument pour une cause bien différente de celle des variations passées : alors qu'elles n'étaient pas suffisantes pour induire un phénomène d'ampleur, nous sommes parvenus à provoquer un changement d'une intensité sans précédent ni en température ni dans l'espace

Il peut y avoir cumulation de phénomènes, pas seulement les "vilains" humains et leurs activités mais aussi les volcans (on connait mieux ce phénomène aujourd'hui et selon qu'on a affaire à rejets des particules fines et du co2 ou du So2 et des particules de soufre l'effet est diamétralement différent, une bonne explosion d'un volcan " soufré" nous serait une bénédiction par ces temps chauds ! (ex : le Krakatoa, volcan indonésien dont l'effet s'est fait sentir plus de 30 ans après son explosion...)

 

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Parfois de vrais scientifiques disent des choses un différentes pour tirer des conclusions bon elles ne sont pas toujours entendues au journal de 20h mais bon qui regarde encore la TV de nos jours ;) 

 

Merci Pyrene  pour partager cet article !

 

De quoi relativiser

https://blogs.mediapart.fr/antoine-calandra/blog/100116/le-rechauffement-climatique-anthropique-un-mensonge-qui-arrange

 

Une compilation des évenements climatiques majeurs :

http://la.climatologie.free.fr/rechauffement/rechauffement.htm

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Il y a 2 heures, jgricourt a dit :

 

Bonjour

Je viens de lire cet article, et je dois dire que j'ai senti quelques relents "complotistes" qui m'ont fait une mauvaise impression...

Je ne dis pas que tous les arguments utilisés soient sans valeur, mais je dis que la façon de les utiliser n'a pas pour but de "relativiser", mais seulement de décrédibiliser le point de vue adverse,  au moyen de toutes les figures de style habituelles dans ce genre de discours.

Dommage...

 

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C'était pour montrer que des articles qui contrebalancent la vérité unique propagées trop rapidement sans arguments dans les médias TV il y en a dans tous les journaux et de tout bords. Maintenant j'aime bien les articles qui argumentent avec études à l'appuies comme celui fourni au début de ce poste après on est encore loin d'arriver à des conclusions fermes et définitives. Malheureusement c'est trop souvent comme si les historiens se mettaient à écrire la suite de l'histoire d'après les évenements passés :) 

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Le fait que le changement climatique soit dans son immense majorité d'origine anthropique n'est aujourd'hui plus sujet à débat. Le consensus scientifique est très clairement établi et se renforce de jour en jour, si cela était encore nécessaire. Le niveau de preuve que nous possédons à l'heure actuelle sur le sujet est similaire à celui que nous possédons pour la théorie de l'évolution ou pour celle de la relativité générale. Ceux qui vous affirment le contraire sont au mieux des personnes mal informées, au pire de dangereux relativistes/complotistes/négationnistes climatiques.   

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Il y a 1 heure, jgricourt a dit :

(…) Malheureusement c'est trop souvent comme si les historiens se mettaient à écrire la suite de l'histoire d'après les évenements passés :) 

 

Comme disait Pierre Dac, "les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir"... :be:

 

Mais il ne serait pas complètement déraisonnable d'écouter de temps en temps les historiens, ça pourrait éventuellement éviter de commettre les mêmes erreurs à quelques décennies d'intervalle…

J'arrête là, parce que ça risquerait de déraper vers des débats hors-charte :p

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Il y a 2 heures, Ygogo a dit :

 

Bonjour

Je viens de lire cet article, et je dois dire que j'ai senti quelques relents "complotistes" qui m'ont fait une mauvaise impression...

Je ne dis pas que tous les arguments utilisés soient sans valeur, mais je dis que la façon de les utiliser n'a pas pour but de "relativiser", mais seulement de décrédibiliser le point de vue adverse,  au moyen de toutes les figures de style habituelles dans ce genre de discours.

Dommage...

 

 

Je viens également de lire l'article. C'est effectivement pleins de contre affirmations qui sont invérifiables car les sources ne sont pas citées (la protection des sources si importantes aux journalistes). Malheureusement, ces contre-affirmations ne sont pas argumentées par des faits ou des mesures ou même un raisonnement consistant.

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Pour moi il y a clairement débat et je suis prêt à croire que l'homme y est pour quelque chose cependant hormis la correllation d'évenements affirmée mais non formellement prouvé statistiquement je ne vois rien d'autre qui enterinerai ce débat. Après chacun ses convictions ... :) 

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Je vais sans doute poser une question idiote, mais tant pis, je me lance : que l'homme y soit pour quelque chose, un peu, beaucoup, pas du tout, ça change quoi (à part pour les scientifiques purs et durs) ?

Les mesures parlent, la température globale augmente.

Si nous pouvons avoir une quelconque action pour limiter les effets dévastateurs de ce phénomène, il me semble qu'il n'y a pas place pour le débat. On agit - si on le peut - et puis c'est tout.

Que les chercheurs cherchent, et que les citoyens agissent. Peut-être avons-nous une chance de limiter la casse.

Mais je le répète, c'est sans doute une réflexion idiote...

A moins que certains, plus ou moins bien intentionnés, ne se servent de ce débat stérile pour retarder des actions qu'ils ne souhaitent pas. Mais là, j'ai carrément mauvais esprit...

 

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Il y a aussi tout ce qu on ne sait pas . ( ce qui est à mon sens supérieur à ce que l on sait ) 

Quoiqu il en soit si nous en sommes à l origine , je suis alors très pessimiste sur le traitement, j aurais tendance à dire même c est cuit . J ai des amis qui me disent mais non la science va trouver des moyens de .... ( la science une nouvelle religion ... ) . 

Une connaissance à moi travaillant chez un célèbre ramasseur de poubelle me disait il y a peu que ne pouvant pas tout trier ils ne s emmerdaient pas , ils balançaient les objets triés par les particuliers à l enfouissement ni vu ni connu . Pourquoi s emmerder ? Ce n est qu un exemple parmi tant d autres . On peut donc disserter sur les causes , c est humain , autour de trois bières tout est possible . 

Pour ma part le soucis principal de cette planète dans les conditions actuelles de développement c est la démographie . La vraie bombe est la , pas dans les 40 degrés qui en sont peut être que la conséquence . 

 

Modifié par archange34
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Il y a 2 heures, jgricourt a dit :

Pour moi il y a clairement débat et je suis prêt à croire que l'homme y est pour quelque chose cependant hormis la correllation d'évenements affirmée mais non formellement prouvé statistiquement je ne vois rien d'autre qui enterinerai ce débat. Après chacun ses convictions ...  

 

"Pour toi" ? "À chacun ses convictions"? On est malheureusement pas dans un échange d'idées du type "j'aime le jus de pomme" "ah bah moi je préfère le jus de poire"... Ce n'est pas une question d'avis ou d'opinion mais de faits scientifiques, et ceux-ci ne sont ni négociables ni sujet à interprétation. Plus maintenant. Renseigne toi sérieusement en lisant différents papiers sur le sujet ainsi que (et surtout) les récentes méta-analyses, tu verras que le léger doute qui subsistait encore il y'a 30 ans n'est aujourd'hui plus permis...

 

EDIT : l'article que tu as donné est tout sauf sérieux. Contre-vérités, absence de sources, mille-feuilles argumentatif et sophismes à tous les étages. La panoplie complète du petit climatosceptique... 

Modifié par RL38
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Il y a quelque chose qui m'inquiète vraiment :

https://fr.yahoo.com/news/pourquoi-françaises-moins-moins-adeptes-topless-035359232.html

 

Avec le réchauffement climatique, ça n'est pas logique du tout  ?? :?:

Qu'en disent les scientifiques ??

Qu'allons-nous devenir ???

Si cela continue, col roulé à 45°C ....

 

Breaking News de dernière seconde... Zahia va peut-être nous sauver !!!!! 

https://fr.yahoo.com/news/zahia-dehar-seins-nus-elle-103220501.html

 

Bon, j'espère que Médiapart va éclaircir toute cette affaire...

 

Albéric

Modifié par xs_man
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ça me rappel des échanges que j'avais eu il y a quelques années sur astrosurf. J'avais passé quelques jours à creuser  les liens passés par "l'expert sceptique" et on tombait sur les groupes bien particulier chargés de saboter le consensus scientifique pour ralentir la prise de conscience et instiller le doute dans les esprits... on retrouvait les mêmes dans d'autres combats bien peu glorieux dont le point commun était la défense d'intérêts financiers au business douteux.

 

Pour le fun, pas si loin même si ça ne concerne pas la problématique en cours, à voir, le film "Thank you for smoking"... 

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Rigole donc jgricourt, rigole donc... Je ne trouve pas que le sujet prête à rire, pas plus que le relativisme dont tu fais preuve. Ce genre de discours est irresponsable et dangereux. Mais bon, après tout, que vaut le consensus adopté par la communauté scientifique mondiale face à tes "convictions" ? Après, c'est sûr qu'en allant se renseigner sur "la.climatologie.free.fr" plutôt que de lire les études sérieuses et peer-reviewed, tu ne risques pas d'avoir un avis très éclairé... Au passage, le tenant dudit site (au nom un poil mensonger vu son contenu) n'arrive déjà pas à savoir quand utiliser "ce" ou "se", ni à conjuguer correctement un verbe au présent. Mais hé, qui sait, c'est sûrement parce qu'il était trop occupé à potasser ses bouquins de climato et de mécanique des fluides. 

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Il y a 6 heures, RL38 a dit :

Après, c'est sûr qu'en allant se renseigner sur "la.climatologie.free.fr"

 

Faux

 

Je lis des articles étayés et pas des rapport falsifiés, truffés de contre-vérités, absence de sources, mille-feuilles argumentatif et sophismes à tous les étages par des pseudo scientifiques dirigé par des personnes plus que douteuses tiens ca nous rappel autre chose ...

 

https://www.geo.fr/environnement/inde-l-ex-chef-du-giec-sera-juge-pour-agression-sexuelle-192554

 

Je me range ni d'un côté ni de l'autre je cherche encore des réponses comme d'autres scientifiques qui ne prennent pas pour argent comptant ce qui arrange les politiques et l'instrument qu'ils ont crée pour faire passer la bonne parole. Un jour on saura peut être et vous aurez raison ou tord et peut être qu'on ne sera même plus là pour en discuter :) 

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OK, donc soit tu trolles ouvertement, soit tu es complètement à côté de la plaque. Dans les deux cas, j'arrête la discussion ici. 

 

C'est quoi ce pseudo point Godwin ? En quoi le procès pour agression sexuelle d'un ancien du GIEC est-il relevant en ce qui concerne le changement climatique ? C'est aussi pertinent que de me soutenir que Strauss-Kahn est un mauvais économiste parce qu'il a agressé sa femme de chambre. Bref, le niveau zéro de l'argumentation. 

 

Stoppons là ce non-débat, je sais d'expérience que tenter de discuter avec les individus comme toi est stérile. Tu penses aussi que la Terre est plate ? Que l'homme n'a pas marché sur la Lune ? Que la vaccinatinon est un complot à grande échelle orchestré par les états et les Big Pharma ? J'espère que non. Eh bien dis toi que nier l'action de l'homme comme cause numéro un du changement climatique est aussi ridicule et dénué de fondements scientifiques. 

 

Bon vent ! 

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Et oui RL38, j'ai passé quelques minutes à regarder des posts anciens sur le sujet (autour de 2012) et c'était déjà comme ça. "je suis neutre, j'essaye de me faire un avis" mais en faite, j'ai mes idées mais comme elles ont du plombs dans l'aile, je troll...

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Les faits sont démentis par son opinion.

JG, le doute est une attitude saine...jusqu'à atteindre les limites du doute raisonnable. Au delà de ces limites, au mieux il est alors question d'orgueil, au pire on entre dans le domaine de la névrose.

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Il y a 16 heures, RL38 a dit :

Le fait que le changement climatique soit dans son immense majorité d'origine anthropique n'est aujourd'hui plus sujet à débat. Le consensus scientifique est très clairement établi et se renforce de jour en jour, si cela était encore nécessaire. Le niveau de preuve que nous possédons à l'heure actuelle sur le sujet est similaire à celui que nous possédons pour la théorie de l'évolution ou pour celle de la relativité générale. Ceux qui vous affirment le contraire sont au mieux des personnes mal informées, au pire de dangereux relativistes/complotistes/négationnistes climatiques.   

Faut lire le bouquin "l'événement anthropocene" de Jean baptiste Fressoz. 

 

Un ouvrage, pour ma part, que je trouve difficile à lire, mais clairement instructif. On apprends beaucoup de choses sur l'influence de l'homme au cours de l'histoire sur l'environnement.

Apres lecture je pense que tous les sceptiques ne le seront plus. 

 

 

http://www.seuil.com/ouvrage/l-evenement-anthropocene-jean-baptiste-fressoz/9782021135008

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Une heure de recherche bibliographique sur des revues (oui je ne vais pas la faire) donne par exemple (et il y en a d'autres plus ou moins specifiques) :

 

Global warming: review on driving forces and mitigation

" Scientists claim that doubling or halving the CO2 in the atmosphere causes the change in the average surface temperature of the earth by +3.8 °C or −3.6 °C, respectively. "

" Les scientifiques affirment que doubler ou réduire de moitié le CO2 dans l'atmosphère entraîne une modification de la température moyenne de la surface de la Terre de +3,8 ° C ou de -3,6 ° C, respectivement. "

 

Révélation

Global warming is one of the major consequences of the human activities where the overuse of fossil fuels as energy resources caused the increase in the concentration of the greenhouse gases (GHGs), such as CO2, CH4, N2O, and water vapor, in the atmosphere causing the increase in the average surface temperature of the earth. This article reviews the driving forces of global warming and highlights the major contributors to this phenomenon and presents some of the mitigation techniques. Water vapor is responsible for two‐third of the global warming; however, CO2 is considered as the controlling factor of the global warming. In other words, if the concentration of CO2 did not increase, global warming would not have happened. Scientists claim that doubling or halving the CO2 in the atmosphere causes the change in the average surface temperature of the earth by +3.8 °C or −3.6 °C, respectively. However, this amount of change depends on the change in the humidity of the air which in return depends on the air's temperature. Conversely, even though the other GHGs such as CH4 and N2O have stronger ability to absorb the radiation, their contribution in the global warming is insignificant because of their low concentration in the atmosphere compared with CO2. The adoption of the mitigation and adaptation strategies at the same time is the most effective economic and technical solution for the global warming issue. © 2018 American Institute of Chemical Engineers Environ Prog, 38: 13–21, 2019

 

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Les modèles vont dans tous dans le même sens à la variabilité des modèles près. On peut toujours dire que les modèles sont faux. Le dire sans aller les examiner / comprendre ce qu'ils incluent et proposer une correction /  un autre phénomène à inclure en expliquant pourquoi revient à proposer une nouvelle théorie de l'univers en laissant aller son imagination sur un bout de papier.

 

 

Trend analysis of climate time series: A review of methods

" The application of the state-of-the-art statistical methods to the GISTEMP time series of global surface temperature reveals an accelerated warming since the year 1974. It shows that a relative peak in warming for the years around World War II may not be a real feature but a product of inferior data quality for that time interval. Statistics also reveals that there is no basis to infer a global warming hiatus after the year 1998. The post-1998 hiatus only seems to exist, hidden behind large error bars, when considering data up to the year 2013. If the fit interval is extended to the year 2017, there is no significant hiatus. "

"L’application des méthodes statistiques les plus récentes à la série chronologique GISTEMP de la température globale à la surface révèle un réchauffement accéléré depuis 1974. Elle montre qu’un pic relatif du réchauffement autour de la Seconde Guerre mondiale n’est peut-être pas une réalité, mais le résultats de données de qualité inférieure pour cet intervalle de temps. Les statistiques révèlent également que rien ne permet de déduire une interruption du réchauffement planétaire après 1998. Cette interruption après 1998 ne semble exister que, cachée derrière de larges barres d'erreur, si l'on considère les données jusqu'en 2013. Si l'intervalle d'ajustement est prolongé pour l'année 2017, il n'y a pas de pause significative."

 

Révélation

The increasing trend curve of global surface temperature against time since the 19th century is the icon for the considerable influence humans have on the climate since the industrialization. The discourse about the curve has spread from climate science to the public and political arenas in the 1990s and may be characterized by terms such as "hockey stick" or "global warming hiatus". Despite its discussion in the public and the searches for the impact of the warming in climate science, it is statistical science that puts numbers to the warming. Statistics has developed methods to quantify the warming trend and detect change points. Statistics serves to place error bars and other measures of uncertainty to the estimated trend parameters. Uncertainties are ubiquitous in all natural and life sciences, and error bars are an indispensable guide for the interpretation of any estimated curve to assess, for example, whether global temperature really made a pause after the year 1998.

Statistical trend estimation methods are well developed and include not only linear curves, but also change points, accelerated increases, other nonlinear behavior, and nonparametric descriptions. State-of-the-art, computing -intensive simulation algorithms take into account the peculiar aspects of climate data, namely non Gaussian distributional shape and autocorrelation. The reliability of such computer age statistical methods has been testified by Monte Carlo simulation methods using artificial data.

The application of the state-of-the-art statistical methods to the GISTEMP time series of global surface temperature reveals an accelerated warming since the year 1974. It shows that a relative peak in warming for the years around World War II may not be a real feature but a product of inferior data quality for that time interval. Statistics also reveals that there is no basis to infer a global warming hiatus after the year 1998. The post-1998 hiatus only seems to exist, hidden behind large error bars, when considering data up to the year 2013. If the fit interval is extended to the year 2017, there is no significant hiatus. The researcher has the power to select the fit interval, which allows her or him to suppress certain fit solutions and favor other solutions. Power necessitates responsibility. The recommendation therefore is that interval selection should be objective and oriented on general principles. The application of statistical methods to data has also a moral aspect.

 

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Oui bien sûr ursus personne ne conteste (pas moi en tout cas) un début d'accélération du "global warming" sur notre très petite échelle, ce sont des faits puisque c'est mesuré depuis l'ère industrielle et là aucun soucis. Après les projections alarmistes (courbes de couleurs) c'est de la prévision d'après différents modèles / théories maintenant ils ne demandent qu'a passer le test de l'experience.

 

J'admets aussi le caractère exceptionnel du niveau actuel de CO2 dans l'atmosphère et de sa croissance rapide mais ce sont des faits pas des explications. Néanmoins je vais lire attentivement l'article original car c'est toujours interessant de savoir ce qui est derrière ces projections pour ne pas juste les prendre telle quelle sans comprendre :) 

 

Ce que je me demande c'est qu'on sait déduire de la géologie sur de très grande echelle de temps, voir des milliards d'années le niveau moyen probable du CO2 dans l'atmosphère mais saurait on réellement identifier une augmentation brusque du niveau de CO2 sur une centaine d'années à peine comme actuellement et qui serait arrivé dans un passé très lointain ?

 

Aujourd'hui tout va bien on a la couverture des satellites à l'echelle du globe terrestre, la technologie pour analyser la quantité de données phénoménale qui est collectée chaque jour afin de réaliser des mesures ultra-précises et pertinente et quand est t-il pour d'autres époques révolues ? <_<

 

Ce que je vois c'est qu'on est en plein dans le sacro saint principe de précaution de la part de nos décideurs (un peu interessé aussi) où l'on a des suspicions sans certitudes sur notre rôle exacte dans ce processus. 

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il y a 16 minutes, jgricourt a dit :

Ce que je me demande c'est qu'on sait déduire de la géologie sur de très grande echelle de temps, voir des milliards d'années le niveau moyen probable du CO2 dans l'atmosphère mais saurait on réellement identifier une augmentation brusque du niveau de CO2 sur une centaine d'années à peine comme actuellement qui serait arrivé dans un passé très lointain ? Aujourd'hui tout va bien on a la couverture des satellites à l'echelle du globe terrestre, la technologie pour analyser la quantité de données phénoménale qui est collectée chaque jour afin de réaliser des mesures ultra-précises et pertinente et quand est t-il pour d'autres époques révolues ? 

Oui, on sait, dans certains cas, et si les traces n'ont pas été trop transformées (compression etc) depuis. Il existe des sédimentations annuelles très fines qui donnent un bon aperçu des variations rapides (sédiments glacio-lacustres en particulier, mais il y en a d'autres). On a aussi la dendrochronologie (étude des cernes visibles dans les troncs d'arbres fossilisés, là on remonte à plusieurs centaines de MA), et bien sûr les carottages sur les calottes polaires (ces derniers ne permettent de remonter que jusqu'à 0.4MA mais c'est déjà pas mal à l'échelle humaine).

 

Donc pour répondre à ta question : le niveau global de CO2, on sait désormais l'estimer pour un passé très lointain. Sur une échelle de milliards d'années, est-ce vraiment pertinent ? On ne commence à avoir une végétation semblable à la nôtre qu'au Dévonien (-400MA), avant cette période il ne sert à rien de comparer, la Terre a trop changé depuis (sans parler de la tectonique)

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il y a 45 minutes, jgricourt a dit :

"Ce que je vois c'est qu'on est en plein dans le sacro saint principe de précaution de la part de nos décideurs (un peu interessé aussi) où l'on a des suspicions sans certitudes sur notre rôle exacte dans ce processus.  "

Oui, on est à fond dans le principe de précaution, mais alors à fond de chez à fond, on fais tout pour limiter les échanges internationaux (on a pas signé le ceta !), pour décourager le transport longue distance (ah oui, on taxe à mort l'aérien), on lutte contre la prolifération des 4x4 et suv, je ne vois jamais de pub vantant les voyages lointains,on fait tout pour pas forer dans des zones à risque, on protège à fond la mer de la pollution, on lutte vraiment efficacement contre la surpêche, la déforestation est bien freinée au brésil,   bref, oui, ils font vraiment des efforts énormes....  mince... je viens juste de me réveiller... ??? raaaa j'y croyais...

Modifié par Diabolo
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J'ai pas dis non plus que nos dirigeants prenaient effectivement des décision pour agir non plus, le GIEC c'est un truc pour leur donner bonne conscience en disant vous voyez on s'intéresse au sujet, on fait les lois de Grenelles, la COP21, la promo du nucléaire l'energie décarbonée, on arrête le diesel pour favoriser le tout electrique et toute ces choses qui au final ne servent pas vraiment la cause. A la limite je m'en fiche royalement de ce bazard, si les anticipations s'avèrent vérifiées un jour et peu importe si l'on a une responsabilité ou pas dedans personne ne se mettera jamais d'accord sur rien donc peine perdue.

 

il y a 14 minutes, clouzot a dit :

Donc pour répondre à ta question : le niveau global de CO2, on sait désormais l'estimer pour un passé très lointain.

 

Ca je n'en doutais pas mais qu'en est-il de variation aussi courte noyées dans ces échelles de temps gigantesques ?

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il y a 11 minutes, jgricourt a dit :

je n'en doutais pas mais qu'en est-il de variation aussi courte noyées dans ces échelles de temps gigantesques ?

Je crois avoir répondu à ta question, mais je reformule : on a des indicateurs annuels dans certains sédiments et fossiles, qui une fois datés donnent les variations fines dont tu parles. 

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il y a 35 minutes, clouzot a dit :

Je crois avoir répondu à ta question, mais je reformule : on a des indicateurs annuels dans certains sédiments et fossiles, qui une fois datés donnent les variations fines dont tu parles. 

 

Je vais me renseigner alors (je remonterai les sources qui en parlent) après est ce vraiment suffisant pour en déduire des variations au niveau global le sujet qui nous interesse ici ?

 

Au Crétacé le taux de CO2 était 5x supérieur à celui que nous avons actuellement ça on le sait de l'analyse des sédiments justement. 

 

Bon je n'ai pas de confirmation de ce que tu dis notamment des variations aussi courte et aussi loin dans le passé en revanche on arrive à estimer des variations de 0.5 à 20 fois sur 600 millions d'année ce qui est énorme.

 

Citation

Par ailleurs, les sédimentologistes nous fournissent la courbe de l'évolution phanérozoique des dépôts de carbonates, de roches carbonées et du pH marin. A partir de cette courbe (établie par des méthodes de bilans des carbonates à une époque donnée et extrapolation, apport de calcium par altération, lui même déduit de l'évolution du rapport 86Sr/87Sr, ...), on peut estimer la teneur en CO2atmosphérique. Depuis 600 millions d'années, on estime que la quantité de CO2 atmosphérique a varié entre 0,5 et 20 fois la quantité actuelle.

source https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/co2-depuis-4ga.xml

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Il y a 1 heure, jgricourt a dit :

Ce que je me demande c'est qu'on sait déduire de la géologie sur de très grande echelle de temps, voir des milliards d'années le niveau moyen probable du CO2 dans l'atmosphère mais saurait on réellement identifier une augmentation brusque du niveau de CO2 sur une centaine d'années à peine comme actuellement qui serait arrivé dans un passé très lointain ?

Il y a un problème d'échantillonnage : un passé "très lointain" ne laisse que peu de sédiments non perturbés, et plus c'est lointain plus c'est compacté. Il est donc matériellement difficile d'échantillonner une série rapprochée.

Par contre les fluctuations du CO2 au cours des derniers millénaires sont bien documentées à partir des archives notamment glaciaires. Nombre de publications se sont attachées à pister leur concomitance avec les glaciations (qu'on connaît aussi très précisément grâce aux isotopes de l'oxygène dans les tests de plancton).

Pour ce qui est plus lointain donc le problème est plus ardu, mais je perçois mal l'intérêt par rapport au sujet ?

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